Les sorties sont de retour cet été, alors habillez-vous pour impressionner! Ces tendances et ces marques de mode vous aideront dans votre démarche.
Bord de mer
Les souliers parfaits de l’été? Espadrilles, tongs, mocassins, sandales, docksides, mules; tous les modèles sont bons, sauf des bottes en caoutchouc. Pourtant, Aigle lance une version color-block estivale de son emblématique Malouine, un nom qui fait référence à la ville bretonne de Saint-Malo et à raison: c’est la botte de plage parfaite!
Ce sont les drapeaux maritimes colorés qui ont inspiré le motif color-block blanc-bleu-jaune. Les designers de service étaient Aurélien Arbet, Jérémie Égry et José Lamali, alias Études Studio, qui ont déjà signé une collab à succès avec Adidas, il y a quelques années. Depuis janvier, le trio est le premier directeur artistique de l’histoire du pionnier des bottes en caoutchouc, maître caoutchoutier depuis 1853. La collection été actuelle est la première qu’ils ont créée.
Cet automne, Études Studio promet de lancer plusieurs autres collabs. En effet, Aigle appartient à la famille Maus, qui a dans son portefeuille également Lacoste, Gant et Kooples.
60 euros. www.aigle.com
Flagship
Le premier flagship store du label La Collection a ouvert ses portes. Cette jeune marque belge, qui trône dans le dressing de nombreux stylistes de Vogue, est disponible sur les boutiques en ligne de luxe Net-à-Porter et MatchesFashion. L’aventure de la fondatrice Florence Cools a commencé il y a dix ans, par la boutique multimarque Damoy, dont elle fait son flagship. Cet automne, la collection sera étendue aux accessoires et aux chaussures. Sont aussi prévues une collection unisexe, une ligne pour homme et des boutiques à l’étranger.
Steenhouwersvest 46 à Anvers. www.lacollection.be
Le short parfait
Une marque qui ne propose que des pantalons pour homme? En voilà un drôle de business model! En effet, que faire d’un bas si l’on n’a pas de haut? Pourtant, cette idée fait son chemin, ainsi qu’en témoigne Mr. Marvis, une marque amstellodamoise fondée il y a cinq ans.
La collection compte neuf modèles de shorts et de pantalons, déclinés dans plus de cinquante coloris. Mr. Marvis a ouvert un pop-up shop à Anvers, le deuxième après Amsterdam.
Au départ, Steven Vrendenbarg, son fondateur, cherchait le short parfait. Lorsqu’il l’a enfin trouvé, il a remarqué qu’à la saison suivante, il n’était plus repris dans la collection, l’obligeant à reprendre ses recherches. En 2016, il décide de se simplifier la vie et, avec deux amis, il lance Mr. Marvis. "On a des icônes comme les polos Lacoste et les All Stars de Converse: il manquait une marque aussi emblématique dans le domaine du short."
Au départ, la marque a proposé un modèle de short, The Original. Ensuite, elle l’a décliné en short de bain, short pour enfant et même en pantalon. Mr. Marvis n’a plus modifié ce modèle: seule la gamme de coloris a été étendue. Toutes ces pièces sont fabriquées de manière équitable au Portugal et dans des tissus durables de qualité.
Schuttershofstraat 42 à Anvers. www.mrmarvis.com
Cadran solaire
Le concept de durabilité dans le monde de l’horlogerie, cela donne cette toute nouvelle "Tank Must" de Cartier, équipée de SolarBeat, un mouvement à l’énergie solaire - une première pour le joaillier français. Les cellules photovoltaïques sont dissimulées dans les chiffres romains et garantissent une autonomie de 16 ans. Le bracelet en cuir vegan (noir, bleu ou vert clair) est produit à partir de déchets de pommes.
à partir de 2.510 euros. www.cartier.com
Cat eye
Cet été, les lunettes solaires "cat eye" ou "seventies oversized" sont trendy, comme la dernière création de la marque belge Laurence D’Ari: la monture bicolore "Curious" en acétate noir et blanc fabriquée à seulement douze exemplaires.
Laurence D’Ari est la marque de Laurence Bourguignon, une Anversoise originaire de Knokke, fervente collectionneuse de lunettes solaires. Sa collection comptait plus d’une centaine de modèles quand elle a décidé de lancer sa propre ligne, en 2016. Sa signature? Des montures d’inspiration vintage aux formes et couleurs affirmées. Toutes les montures sont fabriquées à la main dans un atelier italien, en Vénétie. Le nom Bourguignon étant difficile à retenir et à épeler, Laurence a choisi le surnom de son défunt père, Ari, fondateur du label de textiles d’intérieur Aristide.
720 euros, en exclusivité via www.laurencedari.com