Certains les collectionnent, d'autres les restaurent. Ils ont un point commun: l'amour des voitures datant des années 60.
Trabant de 1962
Il y a un hélicoptère dans son garage et, pourtant, Patrick Vansweevelt ne jure que par ses voitures anciennes de l’ex-bloc soviétique.
"Ma fascination pour les voitures d’Europe de l’Est est née lorsque des amis d’ex-URSS m’ont invité, en 1995. Je trouve ces modèles magnifiques et la technique est très simple, car les moteurs deux-temps n’ont que cinq pièces mobiles. Oui, elles polluent, mais c’est un patrimoine."
Il possède toutes les séries Trabant. "Ce n’est pas vrai qu’elles ne rouillent pas. Seuls les panneaux extérieurs sont en Duroplast, le reste est en métal." Il nous montre une Trabant 600 Kombi (1962) sur laquelle un hippie a laissé libre cours à sa créativité, ainsi qu’une 1.1 Kombi de la dernière année de production, 1990, avec le moteur 1.1 d’origine de la Volkswagen Polo, qui venait alors de remplacer le moteur deux-temps.
VW T1 Samba de 1966
Eddy Van Sassenbrouck a plus de cinquante plaques d’immatriculation. Sa préférée, cependant, reste la Volkswagen T1 Samba.
Il possède plusieurs minibus Volkswagen. Il nous montre un T1 Samba (1966) avec sa sellerie d’origine aero papyrus. "En été, le toit ouvrant est génial!", s’exclame-t-il. "Il n’a rien de spécial, mais vaut plus de 100.000 euros. Si je devais n’en garder qu’un, ce serait celui-ci."
Ferrari GT de 1964
Nous passons à côté d'une Alfa Romeo Spider (1990) et atteignons une Ferrari 330 GT 2+2 (1964). "Claude François en avait une comme ça. Il y a dix ans, elle m’a coûté beaucoup moins que les 300.000 euros qu’elle vaut aujourd’hui. L’année dernière, je l’ai prise uniquement pour aller au contrôle technique.