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Balade culinaire à Dubaï: six adresses à tester

Peu d’endroits au monde offrent une telle concentration et une telle diversité de restaurants que Dubaï. Sabato a épinglé six adresses offrant chacune une facette culinaire de l’émirat.

1 | Trèsind Studio: gastronomie indienne

© Courtesy of Trésind Studio
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Dans un bâton de cannelle coupé en deux légèrement grillé repose une délicate chair de crabe, cuite dans du beurre clarifié et garnie de feuilles de curry croustillantes. C’est l’un des seize merveilleux plats du menu dégustation (188 euros) avec lequel Himanshu Saini (35 ans) emmène ses vingt convives en voyage en Inde. Il combine les saveurs de la cuisine indienne avec un grand sens de l’esthétique et beaucoup de créativité. Dans ce luxueux petit restaurant doté d’une cuisine ouverte, du service au pairing boissons en passant par la cuisine, tout est juste.

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© Courtesy of Trésind Studio

Saini a ouvert le Trèsind en 2014 et, cette année, il a décroché une étoile au Michelin. En 2018, le chef a ouvert un deuxième restaurant, le Studio, que le 50 Best a classé en quatrième position sur la liste des cinquante meilleurs restaurants d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient.

| Trèsind Studio
| Rooftop East, Nakheel Mall – The Palm Jumeirah
| Trèsind Studio sert des boissons alcoolisées et du vin

2 | REIF Japanese Kushiyaki: succès instantané

© Courtesy of Reif Kushiyaki

Melon charentais infusé au kimchi (7 euros). Avocat grillé et beurre d’algues (7,6 euros). Sashimi de bar, soja au yuzu et chutney de poivrons rouges (15 euros). Les plats de ce petit restaurant installé au rez-de-chaussée d’un centre commercial sont surprenants, ludiques et savoureux. Reif Othman, un jeune chef qui a grandi à Singapour, est arrivé à Dubaï en 2009 où il a travaillé pour la chaîne de luxe d’inspiration japonaise Zuma avant de se mettre à son compte, en 2019. Ses plats sophistiqués, mais accessibles, ont connu un succès immédiat. Dans l’intervalle, Othman a ouvert une succursale dans le food hall Time Out Market Dubai et occupe la quinzième place sur la liste des cinquante meilleurs restaurants du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord publiée au début de l’année par le 50 Best.

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© Courtesy of Reif Kushiyaki

Ceux qui ont plus de temps s’installeront sur une des quatre chaises hautes près de la cuisine: le chef y sert un omakase comprenant quelques classiques, comme le katsu sando, un filet de wagyu dans du pain toasté. Les desserts sont fun, comme une fausse banane aux fruits de la passion ou une imitation de rouleau de papier toilette en génoise fourrée à la crème de yuzu.

| REIF Japanese Kushiyaki
| Unit 70, centre commercial Dar Wasl Mall – Al Wasl Road
| Pas de licence d’alcool

3 | Orfali Bros Bistro: fun et fusion

En mars 2021, les trois frères syriens Orfali (le chef Mohammad et les pâtissiers Wassim et Omar) ont ouvert un bistrot dans un quartier résidentiel. Par rapport au luxe de mise à Dubaï, l’aménagement d’Orfali Bros est plutôt modeste. Toute l’attention se porte sur la cuisine répartie sur deux étages, décorée d’arches rappelant Alep, la ville natale des frères. Hormis un kébab de wagyu avec cerises, pignons et cannelle (25 euros), référence à leur ville natale, la carte part dans toutes les directions. Elle propose, par exemple, un bun au caviar et crème aigre (27 euros) et un éclair avec émulsion de cèpes, éclats de cacao et prosciutto de bœuf (9 euros): ici, fun et fusion s’entendent très bien. La qualité des produits est de haute volée (les coquilles Saint-Jacques sont acheminées par avion depuis Hokkaido) et l’exécution, très soignée.

Comme le très bavard Mohammad est aussi chef à la télé, le storytelling qui accompagne chaque plat fait partie du plaisir: si le chef ne vient pas raconter l’histoire d’un plat, il est relayé par un des membres du service. Orfali Bros se classe sixième dans la liste du 50 Best Afrique du Nord et Moyen-Orient, une place bien méritée.

| Orfali Bros Bistro
| D92, Jumeirah 1
| Pas de licence d’alcool

4 | Seva Table: végétarien et bohême

“You are the Journey” affiche dès l’entrée ce centre de yoga et de méditation. Au Seva (“servir” en sanscrit), on vient pour chanter, suivre un atelier sur la volonté ou se prélasser dans le jardin à l’arrière de la petite villa blanche: on se croirait plus à Bali qu’à Dubaï. Ce même chic bohème règne au Seva Table: meubles en bois, plafond en rotin et atmosphère détendue. Du petit déjeuner au dîner, Eda Gungor et Shadi Enbashi, les fondateurs, servent des plats vegan créatifs et de qualité, également aux visiteurs.

© Courtesy of Seva

Seva affirme être le premier restaurant vegan du Moyen-Orient. Eda et Shadi ne bannissent pas seulement les produits d’origine animale: le gluten, le sucre raffiné, les OGM et le plastique n’entrent pas non plus au Seva. Malgré tout, la cuisine est créative et délicieuse, à l’instar du classique burger (21 euros) à base de haricots et champignons chaga. Les papardelle vegan à la courgette (18 euros) et le ceviche de coco et algues sont également intéressants. Et même si l’omelette sans œuf n’était pas vraiment réussie, le Seva reste une adresse saine et paisible.

| Seva Table
| Villa 5/1B, 27B Street Jumeirah 1 – Jumeirah Beach Road
| Pas de licence d’alcool

5 | Sultan Falafel: falafel minute

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Dans l’ancien quartier de Deira, près des souks, ce petit établissement sans prétention respecte les traditions du Moyen-Orient. Les falafels préparés minute (5 euros) sont de première qualité. Vous pouvez composer votre sandwich de pain pita frais en choisissant les garnitures qui vous plaisent, allant des légumes marinés aux frites.

Le knafeh (4 euros), un dessert à base de beurre clarifié, de sirop de sucre, de kadaïf (cheveux d’ange) et de nabulsi (fromage de brebis salé), vaut également le détour, surtout s’il vient de sortir du four. Lors d’un “food tour” (comme celui proposé par Frying Pan Adventures), les chefs montrent aux curieux intéressés comment ils travaillent en cuisine.

| Sultan Falafel
| 24 Al Muraqqabat Street, Deira
| Pas de licence d’alcool

6 | Al Khayma Heritage Restaurant: pour le karak

© Courtesy of Al Khayma

Dans la vieille ville, près de la Crique, les maisons basses rappellent l’ancien Dubaï, fondé au XVIIIe siècle. Dans une cour couverte de toiles, éclairée par des lanternes, on peut déguster la cuisine typique de l’émirat. Certains plats sont des variantes de plats du Liban et de Syrie, comme la salade fattoush (7 euros), le taboulé (7 euros) et le houmous (6 euros). D’autres sont plus authentiquement locaux, comme la soupe aux lentilles et cumin (7 euros) et le jesheed, du bébé requin cuit dans des épices et servi avec du riz (12 euros). C’est aussi l’endroit idéal pour goûter le karak, un thé de Dubaï préparé avec de la cardamome et du lait condensé. Pour prendre un café, rendez-vous au Coffee Museum tout proche.

© Courtesy of Al Khayma

| Al Khayma Heritage Restaurant
| Quartier historique d’Al Fahidi
| Pas de licence d’alcool

Pour plus d’infos

Plusieurs dizaines de restaurants, présentés par quartier et/ou par style de cuisine, sont répertoriés sur www.visitdubai.com.

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