"Mais l’Amérique, l’Amérique, je veux l’avoir et je l’aurai", chantait Joe Dassin. À défaut de l’avoir, on peut la voir de plus près et plus nature que jamais.
Chaque année, l’Islande accueille 2 millions de touristes. En revanche, son «île sœur», le Groenland, reste sous les radars. La raison? Son infrastructure limitée et des défis logistiques considérables: les minuscules villages ne sont bien souvent accessibles que par hélicoptère, dont ceux, rouge vif, d’Air Greenland. C’est pourquoi Jon et Anika Krogh (il est Danois, elle est Groenlandaise) ont inauguré en 2017 deux des plus beaux campements de l’île, dans un lieu où il n’y a pas de bruit, pas de foule, pas de pollution de l’air. Les spacieuses et confortables tentes en toile ont une salle de bain privée et offrent une vue sur des baies paisibles où nagent des baleines.
On quitte le monde habité à bord d’un petit bateau à moteur (Ilulissat ou Nuuk) pour atteindre le camp Saqqaq dans la baie de Disko, à 800 mètres d’un petit village inuit traditionnel.
Le camp Kiattua, à deux heures de bateau de la capitale, Nuuk, est une autre destination. De juin à septembre, quelques privilégiés peuvent s’immerger dans la nature groenlandaise et les étendues sauvages de l’Arctique en marchant sur un iceberg flottant, en faisant de grandes randonnées ou en explorant un paysage pur et préservé. Une fois la journée terminée, on se glisse dans un bain chaud avant de mettre les pieds sous la table où un savoureux repas est servi dans la tente commune, que l’on déguste en compagnie de voyageurs animés par la même passion.
| 1.750 euros par personne et par nuit, tout compris, transferts inclus.
| Vol de Copenhague à Kangerlussuaq (4h30), suivi d’un vol court vers Ilulissat pour le camp Saqqaq ou d’un vol vers Nuuk (également au départ de Reykjavik) pour le camp Kiattua.
| www.nomadgreenland.com