Depuis plus d’un demi-siècle, le feu à l’intérieur de la Porte de l’Enfer à Derweze continue inlassablement de brûler.
Depuis plus d’un demi-siècle, le feu à l’intérieur de la Porte de l’Enfer à Derweze continue inlassablement de brûler.
© Getty Images/imageBROKER RF

La porte de l’enfer | Cratère de Derweze, Turkménistan

Terre de tous les possibles, de tous les contrastes, l’Asie twiste avec brio traditions ancestrales, modernité et mystères.

Si le nom de "cratère de Derweze" ne fait pas tilt, son surnom, la "porte de l’enfer", éveille l’intérêt. Ce cratère, qui brûle depuis des décennies, se trouve dans l’un des plus grands déserts de sable du monde, le Karakoum.

Ce cratère est le résultat d’une opération d’exploration gazière qui a mal tourné. En 1971, une équipe soviétique effectue une opération de forage, mais le sol instable s’effondre, formant un large cratère. Afin d’éviter les problèmes environnementaux, on décide de brûler le gaz naturel qui s’en échappe. Depuis, il brûle. Bien joué, les soviets.

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Les voyageurs en quête de sensations fortes viennent le voir avant de passer la nuit dans des yourtes installées autour du site. De fait, le spectacle de ces flammes est dantesque. Le Canadien d’origine grecque, George Kourounis, s’est aventuré au fond du cratère afin de prélever des échantillons destinés à la recherche scientifique.

Le National Geographic a documenté cette expédition, livrant des images surréalistes. Kourounis confia par la suite s’être senti «comme une pomme de terre rôtissant dans la braise».

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