De l’endroit le plus chaud sur terre à l’observation de 30.000 zèbres, en passant par les édifices en terre cuite ou crue, l’Afrique a plus d’un visage: voyage en terre sauvage.
En Namibie aussi, il y a eu une ruée sur le diamant. Elle débute en 1908, quand un certain Zacharias, ouvrier du rail, trouve un diamant brillant sur le sol. La nouvelle se répand à la vitesse de la lumière et les colons (allemands) se ruent pour exploiter ce précieux caillou, profitant de la générosité du sous-sol de ce coin d’Afrique. Certains ont même affirmé que les diamants sur le sol brillaient la nuit, grâce à la lune.
Cette ruée vers le diamant se concrétise dans l’implantation d’une petite cité de mineurs. Proche du port de Lüderitz, Kolmanskop connaît son apogée dans les années 20. Les maisons et les bâtiments abritent plus de deux cents familles européennes tandis que 800 travailleurs Owanbo campent dans des baraquements. Commerces en tout genre, manufactures, petite ligne de tram, centrale électrique et hôpital ultra moderne ont poussé comme des champignons sous cette pluie de diamants.
Et puis, petit à petit, la source s’est tarie. La ville a été abandonnée et de lentes vagues de sable ont submergé les maisons. Aujourd’hui, ces lieux voient accourir un nouveau tourisme à bord de 4x4, qui viennent découvrir les fantastiques visions urbex de cette ville fantôme envahie par les sables émouvants.