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Vous voulez télétravailler 2,5 jours par semaine

AXA Bounce Back baromètre juin 2020

Ceux qui télétravaillent aujourd’hui le font en moyenne quatre jours par semaine. Bien plus qu’auparavant… La proverbiale “voie moyenne” se situe plutôt autour de deux jours et demi par semaine, révèle le baromètre AXA Bounce Back, une enquête mensuelle menée auprès de 1.000 lecteurs de L’Echo et De Tijd.

Jusqu’en décembre 2020, AXA et Echo Connect interrogeront les lecteurs de L’Echo et De Tijd quant au regard qu’ils portent sur leur travail et l’économie, mais aussi sur leurs sentiments et leur comportement au sortir de la crise sanitaire.

Selon la première de ces enquêtes, menée début juin, la progression du télétravail est le principal bouleversement qui a frappé les entreprises belges: 84% de nos lecteurs actifs professionnellement peuvent désormais télétravailler. Durant le confinement du 13 mars au 4 mai, ils étaient même 92% à pouvoir le faire lorsque leur emploi le leur permettait.

Le télétravail reste un privilège des travailleurs hautement qualifiés. Huit universitaires sur dix indiquent qu’ils peuvent télétravailler, contre seulement la moitié des répondants qui ne disposent que d’un diplôme d’enseignement primaire ou secondaire.

 

L’importance de ce bouleversement est confirmée par un constat étonnant: à peine 29% des lecteurs qui télétravaillent en ce moment affirment que ce mode d’activité était largement utilisé chez leur employeur avant la crise sanitaire. Pour quatre participants à l’enquête sur dix, il n’était pas ou “pas vraiment” question de télétravail auparavant. C’est surtout le cas dans les secteurs du transport, du commerce de gros et du commerce de détail, où le télétravail est plus compliqué à organiser.

Le télétravail reste un privilège des travailleurs hautement qualifiés, révèle encore le baromètre. Huit universitaires sur dix indiquent qu’ils peuvent télétravailler, contre seulement la moitié des répondants qui ne disposent que d’un diplôme d’enseignement primaire ou secondaire.

Celles et ceux qui télétravaillent aujourd’hui le font en moyenne quatre jours par semaine. Soit 3,4 jours de plus qu’avant la crise sanitaire. Plus de la moitié (53%) des télétravailleurs travaillent cinq jours par semaine à domicile.

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Pour la plupart des travailleurs (72%), un à trois jours de télétravail par semaine est la voie moyenne à suivre. Ils désirent en moyenne télétravailler deux jours et demi par semaine. On remarquera au passage que 16% des participants à l’enquête disent ne pas vouloir télétravailler du tout.

Méfiance

La levée partielle des mesures sanitaires laisse une impression mitigée. Quelque 49% des participants à l’enquête affirment ne pas avoir peur d’être contaminés par le coronavirus, tandis que 43% le redoutent et 8% disent avoir même très peur.

Nous craignons surtout les endroits qui réunissent de nombreuses personnes: 28% des répondants redoutent d’être contaminés au travail, 52% au supermarché. C’est dans la rue que nous avons le moins peur. Par ailleurs, 63% des lecteurs des deux quotidiens avouent une méfiance accrue à l’égard de personnes qu’ils ne connaissent pas.

Nous craignons surtout les endroits qui réunissent de nombreuses personnes: 28% des répondants redoutent d’être contaminés au travail.

Repas en ligne

Le coronavirus a également modifié notre comportement en matière de consommation. Nous commandons davantage qu’avant (25%) des repas ou des snacks en ligne. Il en va de même pour les chaussures et vêtements (20%). La moitié des répondants disent se rendre moins souvent dans un magasin physique.

Selon quatre lecteurs sur dix, le caddie leur coûte plus cher qu’avant l’épidémie. Non parce qu’ils achètent en plus grande quantité, mais parce que les prix ont augmenté.

Pas de licenciement

Les lecteurs de L’Echo et De Tijd ne craignent pas de perdre de leur emploi: 79% d’entre eux ne l’envisagent pas à moyen terme. Ils ne sont que 2% à réellement redouter un licenciement. Et leur situation financière ne paraît pas avoir gravement souffert de l’épidémie, puisqu’elle ne s’est détériorée que pour 38% des participants à l’enquête ces dernières semaines.

Ce n’est pas une surprise: la grande majorité des lecteurs (95%) considèrent que la situation de notre économie s’est dégradée par rapport à l’an dernier. Et ils sont un sur deux à penser qu’elle sera encore moins bonne dans trois mois. À l’inverse, 36% la voient s’améliorer.

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