Il suffirait d'une étincelle…
On a décidé de partir à la rencontre de la scène technologique à travers le prisme de différentes villes belges. Chacune d’entre elles a ses spécificités et ses motivations mais au final, trois histoires différentes se dessinent.
Celle de Bruxelles, où la diversité et l’engagement de ceux qui osent font la richesse, où ceux qui devraient être concurrents ne le sont pas vraiment. Où l’on ne se prend peut-être pas assez au sérieux. Celle de la Wallonie ensuite, où l’on avance à plusieurs vitesses.
Namur n’est pas aussi hype que Charleroi. Liège a une belle longueur d’avance.
Mais on se bat contre le saupoudrage, on prend progressivement conscience de sa richesse. Celle de la Flandre, enfin, qui est sans conteste un exemple à suivre avec un écosystème bien plus mature et où les entrepreneurs d’hier sont les investisseurs d’aujourd’hui. Pourtant, malgré toutes les belles promesses qu’elle renferme, la Belgique tech a toujours le ventre un peu mou.
Et moi, ça me frustre. Un peu comme un match de foot rondement mené mais où la balle ne trouve pas le fond du filet, nous avons du mal à finaliser. Tous les ingrédients – l’accompagnement, le capital, les talents, l’esprit – sont là (ou presque), tout le monde le dit mais personne n’arrive à allumer la mèche. Soupir. Certains suggèrent qu’il nous manque un champion et que ce n’est probablement plus qu’une question de temps.
Plus fondamentalement, se pourrait-il que nous ne sortions pas assez des sentiers battus, que notre surréalisme légendaire ne soit qu’un mythe? Belgique, wake- up! C’est impossible parce que cela signifierait qu’on ose plus oser, alors qu’il suffirait juste d’une étincelle pour que tout s’embrase.
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