Bon d'État

Les bons d'État rapportent de moins en moins. Le bon à un an qui sera ouvert aux souscriptions à partir de lundi rapportera 1,54% net, un plancher historique.

Les coupons des nouveaux bons d'État qui seront émis le 4 décembre 2024 sont connus: ce sera 2,20% à un an et 2,80% à huit ans.

L'Agence fédérale de la dette proposera bientôt deux bons d'État aux investisseurs particuliers: l'un à un an et l'autre à huit ans. La période de souscription débutera le 25 novembre prochain.

Après avoir vu fuir des milliards d'euros vers le bon d'État à un an en septembre 2023, BNP Paribas Fortis et ING ont réussi à renverser la vapeur avec leurs promotions de la rentrée, mais en payent le prix.

Sur les près de 22 milliards d'euros remboursés (avec leurs intérêts) aux épargnants, l'Agence de la dette n'en aura récupéré que 402 millions avec ses nouveaux bons d'État. Le secteur financier en sort gagnant, mais en payera le prix.

Malgré un résultat plus faible que prévu, Jean Deboutte, directeur à l'Agence de la dette, est satisfait de la campagne de bons d'État. La maturité d'un an devrait s'inscrire dans la durée.

Les souscriptions aux bons d'État s'approchent d'un demi-milliard d'euros. C'est l'une des meilleures campagnes. Mais les quatre milliards espérés sont loin.

Après MeDirect, Crelan baisse prématurément les taux de ses comptes à terme, alors que l'argent du bon d'État retrouve les coffres des banques. Qu'attendre de la concurrence?

De nombreux Belges réfléchissent à la meilleure manière de réinvestir l’argent du bon d’État revenu sur leur compte. Les banques rivalisent d’imagination pour le capter. Attention, ces offres sont parfois moins attractives qu’il n’y paraît.

L'émission de bons d'État à un an et à dix ans a permis de lever un total de 336,4 millions d'euros en quatre jours de campagne, a indiqué l'Agence de la dette ce mercredi. Plus de 256 millions d'euros avaient déjà été récoltés lors de deux premières journées.

Moins d'une semaine après leur relèvement, MeDirect va anticipativement baisser les taux de ses comptes à terme face à un afflux massif de nouveaux clients.

L'Agence de la dette annonce avoir récolté plus de 153 millions d'euros après deux jours de campagne. Les 4 milliards d'euros espérés semblent difficiles à atteindre.

Dans la chasse aux milliards d’euros du bon d’État échu, le patron de BNP Paribas Fortis, Michael Anseeuw, se garde bien de lancer des offres trop alléchantes.

Les 22 milliards d'euros du bon d'État vont-ils revenir sur les comptes d'épargne ou le shift de l'épargne, déjà amorcé vers des comptes à terme et autres bons de caisse, va-t-il relayer ce bon vieux carnet aux oubliettes?

Les revenus de BNPPF se sont affichés en baisse de 3,6% au premier semestre. Concernant les alternatives à l'épargne proposées par la banque, le CEO Michaël Anseeuw se félicite de voir les clients plus réceptifs.

Au terme de la première journée de souscriptions, les bons d'État ont rapporté 73,5 millions d'euros. Les 4 milliards espérés semblent difficiles à atteindre.

BNP Paribas Fortis avait annoncé une éventuelle phase trois dans son offensive pour tenter de capter les 22 milliards d'euros du bon d'État. C'est chose faite.

Plusieurs grandes banques offrent des taux d’intérêt mirobolants pour attirer l’épargne libérée par le remboursement du bon d’État. Le hic: ils ne s’appliquent qu’aux nouveaux dépôts.

Les 22 milliards d'euros du premier bon d'État de Vincent Van Peteghem sont libérés ce mercredi. En coulisse, les banques continuent d’affûter leurs armes de séduction. C'est le cas de BNP Paribas Fortis, ING et de Crelan.