Chris Peeters (CEO bpost) : actualité et analyses

CEO de bpost depuis un an tout juste, Chris Peeters a redessiné sa stratégie. Son axe majeur est de redorer le groupe d'activités en croissance. Sans passer par la case "plan social".

Au troisième trimestre, le groupe bpost a vu son ebit reculer comme attendu suite à la perte de la concession presse et à la faiblesse de ses activités américaines. Ses prévisions sont confirmées.

À partir du 1ᵉʳ janvier prochain, le timbre-poste Non Prior passera à 1,53 euro l'unité, tandis que le tarif pour l'envoi de colis augmentera en moyenne de 2%, a annoncé bpost.

Pas d'avancée à l'issue d'une rencontre entre la direction et les syndicats de bpost. Ces derniers veulent des éclaircissements sur le plan stratégique et menacent de lancer des actions de grève.

Le groupe postal peut ainsi refinancer l'acquisition de Staci, la société française rachetée en avril pour 1,3 milliard d'euros.

Depuis son acquisition en 2017 pour plus de 800 millions de dollars, Radial a causé davantage de soucis qu'il n'a apporté de satisfaction à bpost.

Suite aux accords conclus avec les éditeurs de journaux et face à un marché défavorable aux États-Unis pour Radial, bpost prévoit un résultat opérationnel 2024 compris entre 165 et 185 millions d'euros (contre 248 millions en 2023).

L'accord passé entre bpost et les éditeurs francophones amène une certaine stabilité aux travailleurs de bpost. Mais le monde a changé, explique Chris Peeters, le CEO de l'entreprise postale.

Ce mercredi matin, bpost a annoncé avoir trouvé un accord avec les éditeurs de journaux francophones concernant la distribution des journaux en Wallonie. Il entraînera une hausse sensible des coûts pour les éditeurs.

Aujourd'hui, bpost doit encore faire face à des enquêtes de l'Autorité de la concurrence et du parquet de Bruxelles. Et trois SPF sont en train d'étudier les audits de bpost ayant révélé des malversations pour trois marchés.

L'ancien ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne (Open VLD) réagit à une enquête judiciaire concernant un service lié à son cabinet. Les accusations de fraude sont fausses, a-t-il déclaré au journal Het Laatste Nieuws.

Le député Michael Freilich (N-VA) a porté plainte au pénal. Il se pose des questions sur le fonctionnement de la plateforme qui gère le paiement des amendes. Et le SPF Justice a transmis des documents au parquet.

Au 1er trimestre, bpost a vu ses résultats érodés par ses filiales nord-américaines. En Belgique, il espère conclure avec les éditeurs francophones d'ici à fin mai.

Il a fallu quatre mois pour que bpost et les éditeurs flamands trouvent un accord pour assurer la distribution des journaux. Il reste deux mois aux francophones pour en faire autant.

Les éditeurs de journaux du nord du pays (Mediafin, DPG et Mediahuis) ont trouvé un accord avec bpost. Les journaux flamands vont être distribués par AMP, une filiale de bpost.

La direction et les syndicats de bpost ont dégagé un accord. La fin de la grève est en vue. Il faudra plusieurs jours pour résorber les retards. La question de la distribution des journaux n'est pas tranchée.

Rejetant l'idée de faire distribuer les journaux par AMP, les syndicats francophones de bpost mettent la pression sur les épaules des éditeurs de presse. Par contre, les piquets de grève pourraient être levés.

Pas d'issue après deux heures de réunion entre les syndicats et la direction de bpost. La grève se poursuit. Les parties se retrouvent mercredi matin.

La solution envisagée de confier la distribution des journaux aux travailleurs d'AMP ne plait pas du tout aux syndicats. Qui ne manqueront pas de le faire savoir à la direction de l'entreprise postale qu'ils rencontrent ce mardi après-midi.