Guerre en Ukraine : actualité et analyses

La délégation belge s'est recueillie à Boutcha, où les forces russes ont massacré des centaines de civils en mars 2022. La visite s'est poursuivie par des rencontres officielles.

Le Premier ministre Bart De Wever, le ministre des Affaires étrangères Maxime Prévot et le ministre de la Défense Theo Francken sont à Kiev ce mardi, à l'invitation des autorités ukrainiennes. Ils sont accompagnés d'une importante délégation de CEO et de représentants du secteur belge de la défense.

Le fonds souverain russe, alimenté par les recettes de la vente d'hydrocarbures, est aux trois quarts vide. Il ne reste plus que 135 milliards de dollars sur les 600 milliards de février 2022.

Les alliés ont réaffirmé leur unité après les garanties données par Marco Rubio sur l'engagement des États-Unis envers l'Otan. Mais des zones d'ombre demeurent, et la hausse des dépenses militaires est inévitable.

Le Premier ministre Bart De Wever a rencontré le secrétaire d'État américain Marco Rubio ce vendredi matin à Bruxelles. Les deux hommes ont notamment parlé des dépenses de défense de la Belgique et des nouvelles taxes américaines.

Pour sa première visite à l'Otan, Marco Rubio a voulu rassurer les alliés sur la loyauté des États-Unis, tout en les appelant à augmenter les dépenses militaires à 5% du PIB, ce qui est plus du double de la référence actuelle.

À la veille d'une réunion ministérielle de l'Otan, son secrétaire général de l'Otan, Mark Rutte, a invité les alliés à "intensifier leurs efforts" en matière de défense. Le secrétaire d'État américain Marco Rubio assistera à la rencontre.

Mardi soir, le kern n'est une nouvelle fois pas parvenu à s'entendre sur l'augmentation du budget de la défense. Le CD&V juge le financement trop incertain et réclame des fonds supplémentaires pour la justice.

L'UE propose des mesures pour inciter les États et les régions à réorienter leurs fonds de cohésion vers la défense, la décarbonation de l'économie, le logement, l'eau et l'énergie.

La cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a appelé à tenir la Russie et son président, Vladimir Poutine, responsables des crimes de guerres commis en Ukraine.

En remettant en cause la légitimité de Volodymyr Zelensky et en posant des conditions au dernier cessez-le-feu, le président russe Vladimir Poutine a fini par énerver son homologue américain, Donald Trump. Mais cela ne devrait pas nuire à la suite des pourparlers.

Face à l'agressivité de la Russie et au désintérêt des États-Unis pour l'Europe, il est temps pour les Européens "de grandir", affirme Robin Niblett, lors d'une interview à L'Echo.

Le président russe Vladimir Poutine propose de mettre l'Ukraine sous administration provisoire, sous l'égide de l'ONU, avant de négocier un accord de paix.

Selon une proposition d'accord consultée par le FT et Bloomberg, les États-Unis cherchent à contrôler les investissements en Ukraine, ce qui pourrait nuire à ses ambitions européennes. Un projet d'accord propose un droit de première offre pour Washington sur les infrastructures ukrainiennes.

Le rôle central joué par les Britanniques dans la défense de l'Ukraine s'est encore renforcé ces dernières semaines. L'UE essaie d'orienter ce volontarisme dans le sens de l'autonomie stratégique européenne, en faisant pression sur Keir Starmer pour qu'il renonce à l'esprit du Brexit.

La "coalition des volontaires" a donné mandat à la France et au Royaume-Uni pour accroître le soutien militaire à l'Ukraine et préparer l'envoi d'un contingent européen en cas de cessez-le-feu.

La "coalition des volontaires" s'est réunie à Paris pour créer une force de réassurance chargée de garantir une trêve éventuelle en Ukraine. Les participants ont émis des doutes sur la volonté de la Russie d'appliquer le cessez-le-feu partiel.

Emmanuel Macron a réitéré son soutien à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky. Le président français fustige par ailleurs le double jeu de Vladimir Poutine dans les négociations relatives à un cessez-le-feu.

La France, l'Italie et l'Espagne hésitent à s'endetter pour financer leur réarmement, comme le propose l'UE. Par ailleurs, la Commission a reporté d'une semaine l'adoption de mesures pour réorienter les fonds de cohésion vers les dépenses militaires.