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Alexander De Croo: "Un marathon qui durera encore au moins jusqu'à l'été prochain"

Le Premier ministre Alexander De Croo a qualifié ce mercredi soir la crise du coronavirus de "marathon qui durera encore au moins jusqu'à l'été prochain. "Les cinq premiers kilomètres, nous les avons parcourus au sprint et nous sommes dans le rouge", a-t-il ajouté.
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    Merci à toutes et à tous de nous avoir suivis et à demain

  • "Il faudra tenir longtemps; être strict quatre semaines ne suffira pas", selon Vandenbroucke

    Le ministre fédéral de la Santé publique Frank Vandenbroucke (sp.a) estime, sur foi de modèles de prévisions, qu'il faudra tenir longtemps avec un régime de mesures strictes pour lutter contre la seconde vague de la pandémie de Covid-19. "Il y a quatre modèles de prévisions qui donnent des choses un peu différentes, mais la conclusion commune est qu'être strict durant quatre semaines ne suffira pas. Ces modèles disent: avec ce type de règles, certainement huit semaines", a affirmé le ministre ce mercredi soir au cours de l'émission "Terzake".

    "Je ne veux pas encore en tirer de conclusion, sauf celle-ci: nous allons devoir encore tenir longtemps. C'est un marathon, ce sera difficile", a ajouté Frank Vandenbroucke. Selon le ministre de la Santé, le gouvernement a déjà anticipé sur la période sombre via l'investissement déjà annoncé au profit des médecins et des moyens financiers supplémentaires pour les hôpitaux. "J'ai un accord de principe au gouvernement fédéral pour ajouter un volet de soutien financier en faveur des hôpitaux. Nous avons déjà accordé un soutien important. Il y a quelques jours, j'ai signé l'arrêté octroyant à titre définitif les avances accordées au cours des derniers mois", a affirmé par ailleurs le ministre. Celui-ci a par ailleurs annoncé un investissement du fédéral dans la santé mentale. On vise l'entrée en fonction relativement rapide en première ligne de 1.500 psychologues, a-t-il dit.

  • "Un marathon qui durera encore au moins jusqu'à l'été prochain", selon Alexander De Croo

    Le Premier ministre Alexander De Croo a qualifié ce mercredi soir la crise du coronavirus de "marathon qui durera encore au moins jusqu'à l'été prochain. "Les cinq premiers kilomètres, nous les avons parcourus au sprint et nous sommes dans le rouge. Nous parviendrons à faire baisser les chiffres mais nous devrons ensuite les maintenir à un niveau durable pendant une longue période. Les experts travaillent actuellement sur la manière de procéder", a-t-il illustré.

    Un vaccin contre le virus est attendu dans les trois à six mois.

    ©Sebastien Pirlet

  • Emmanuel Macron annonce un reconfinement généralisé de la France à partir de ce vendredi

    "Si les efforts consentis ont été utiles, cela ne suffit pas", a déclaré le président français Emmanuel Macron en ouverture de son allocution télévisée. "Nous avons pris des mesures indispensables mais elles se révèlent insuffisantes", a-t-il ajouté.

    "Nous sommes un des pays d'Europe qui testent le plus, mais nous sommes submergés par l'accélération soudaine du virus. Nous sommes tous surpris par cette accélération, par cette deuxième vague qui sera plus dure et plus meurtrière que la première", a ensuite indiqué le président. "Nous devons donner un coup de frein brutal aux contaminations", a-t-il ajouté.

    "Quelle est la bonne stratégie? J'ai décidé qu'il fallait retrouver le confinement à partir de ce vendredi. Mais les écoles resteront ouvertes, le travail pourra se poursuivre et les maisons de repos resteront accessibles. Vous pouvez sortir de chez vous pour travailler, pour faire des courses, porter assistance à un proche,... comme au printemps. Mais vous ne pourrez pas vous déplacer d'une région à l'autre. Les bars et restaurants seront fermés, comme tous les lieux accueillant du public. Les commerces non-essentiels sont donc fermés, mais les services publics resteront ouverts. L'activité continuera avec plus d'intensité qu'au printemps, l'économie ne doit pas s'arrêter." "Les frontières européennes restent ouvertes, mais pas celles hors-Europe".

    "Restez au maximum chez vous, la réussite dépend du civisme du chacun", a-t-il lancé en conclusion de son intervention.

    Les mesures vont entrer en vigueur dans la nuit de jeudi à vendredi et seront appliquées à minima jusqu'au 1er décembre.

  • On récapitule les mesures qui entrent en vigueur ce soir à minuit sur l'ensemble du territoire

    1. Magasins : les achats en magasin ne peuvent être effectués qu'individuellement ou avec une seule autre personne pendant maximum 30 minutes (par magasin).

    2. Hôtels et autres types d'hébergement : le restaurant seulement est ouvert et l’est uniquement pour les clients de l’hôtel.

     

    3. Tous les établissements (ou parties d'établissements) appartenant au secteur culturel, festif, sportif, récréatif et événementiel seront fermés, y compris :
    - les casinos, salles de jeux automatiques et bureaux de paris
    - les centres de bien-être, y compris entre autres les saunas, jacuzzis, bains de vapeur et hammams, sauf si leur utilisation est privée
    - les discothèques et les dancing
    - les salles de fête et de réception, excepté pour l'organisation de repas à l’occasion de funérailles ou d’une crémation
    - les parcs d'attractions
    - les plaines de jeux intérieures
    - les pistes de bowling
    - les fêtes foraines, marchés annuels, brocantes, marchés aux puces, marchés de Noël et villages d'hiver
    - les piscines
    - les foires commerciales, y compris les salons
    - les cinémas.
    Peuvent rester ouverts:
    - les plaines de jeux extérieures
    - les espaces extérieurs des zoos, parcs animaliers, parcs naturels et musées en plein air, y compris l'entrée, la sortie, les installations sanitaires, les premiers secours et les bâtiments de secours
    - les bibliothèques
    - les lieux de culte et les bâtiments destinés à l’exercice public des services de morale non confessionnelle
    - les espaces extérieurs des infrastructures sportives pour la pratique individuelle du sport
    - les pistes équestres couvertes de manèges et hippodromes, et ce à la seule fin du bien-être des animaux
    - les lieux culturels, pour les -12 ans dans le cadre des activités scolaires et extrascolaires, dans le cadre de stages et activités organisés, et pour les membres du personnel dans le cadre de leurs activités professionnelles
    - les salles de sport et installations sportives, mais uniquement:
    • dans la mesure où il ne s’agit pas d’une piscine, pour les groupes scolaires d'enfants jusqu'à 12 ans inclus dans le cadre d'activités scolaires ou extrascolaires de l'enseignement obligatoire
    • dans la mesure où il ne s’agit pas d’une piscine, pour les stages et camps sportifs organisés par les autorités locales et destinés aux enfants jusqu'à 12 ans inclus
    • pour les entrainements de sportifs professionnels
    • pour les compétitions professionnelles
    • pour les activités autres que sportives, dans la mesure où elles sont autorisées en vertu des dispositions de l’arrêté ministériel et des protocoles en vigueur
    - Mariages, enterrement, crémations, services religieux et services non confessionnels: limitation à max. 40 personnes
    - Enseignement: selon les directives des Communautés
    - Sport:
    • professionnel : compétitions et entraînements uniquement sans public, à l’intérieur et à l’extérieur
    • compétitions et entrainements amateur : uniquement pour les -12 ans, en présence d’un parent maximum, uniquement à l’extérieur
    - Jeunesse : camps, stages et activités avec des enfants de -12 ans, sans nuitée, autorisés. Port du masque obligatoire pour les accompagnateurs.
    - Activités organisées pour les -12 ans, avec accompagnement ou dans le cadre de camps et stages : max. 50 personnes.
    Les mesures seront dans un premier temps applicables jusqu’au 19 novembre.
    Les règles s’ajoutent au socle fédéral déjà existant:
    1. Le télétravail reste la règle.
    2. Les contacts sans distanciation (contacts rapprochés) sont limités à max. 1 personne.
    3. Les rassemblements privés sont limités à 4 mêmes personnes toutes les deux semaines.
    4. Les rassemblements dans le domaine public sont limités à maximum 4 personnes.
    5. Les marchés restent ouverts mais la consommation de boissons et de nourriture et y est interdite. Les marchés aux puces, brocantes et marchés de Noël sont interdits.
    6. Les cafés et restaurants sont fermés. Les repas à emporter restent possibles jusqu'à 22 heures.
    7. Les magasins de nuit doivent fermer à 22h00. La vente d’alcool est interdite à partir de 20h00.
    8. Il est interdit de se déplacer dans l’espace public entre 24h00 et 5h00, sauf pour les déplacements essentiels, qui ne peuvent être reportés, comme les raisons médicales urgentes, les déplacements professionnels et les trajets domicile-travail. Les couvre-feux locaux et provinciaux peuvent être plus stricts.

  • Les partenaires sociaux flamands fixent un cadre pour le recours aux chômeurs temporaires

    Syndicats et employeurs du secteur non-marchand du nord du pays ont convenu d'un cadre juridique permettant à des chômeurs temporaires de prêter main forte, dans des fonctions de soutien, au secteur des soins de santé. Ces prestations, temporaires et volontaires, doivent permettre d'assurer la continuité de ce secteur fortement mis sous pression par l'épidémie de coronavirus. L'accord ne concerne que la Flandre mais vaut autant pour le non-marchand du nord du pays que pour le non-marchand au niveau fédéral, auquel ressortissent les hôpitaux, précise le syndicat chrétien flamand ACV Puls.

    Cela pourrait concerner des travailleurs du secteur événementiel ou de l'horeca, mis à l'arrêt forcé par les mesures de lutte contre le coronavirus. Le cadre prévoit notamment que la rémunération du travailleur temporaire sera fixée sur la base des barèmes et conditions du secteur dans lequel il est appelé à travailler. L'expérience pourra, le cas échéant, être prise en compte pour déterminer l'ancienneté dans la grille des salaires. L'employeur temporaire devra également prévoir la formation nécessaire tandis que le travailleur devra pouvoir compter sur le matériel et la protection nécessaires. L'accord-cadre est en vigueur jusqu'au 31 mars 2021.

  • "La dernière chose dont nous avons besoin est de nous diviser"

    "La situation est particulièrement grave. Il faut stopper la progression du virus", a déclaré le Premier ministre Alexander De Croo dans une courte vidéo.

    Maintenant que le gouvernement flamand s'est rallié aux mesures de limitation des contacts sociaux, "la vie sociale est pratiquement à l'arrêt". "Le résultat est un confinement partiel", a-t-il ajouté.

    "Le gouvernement fédéral va publier un arrêté valable sur tout le territoire. Les règles seront valables dès minuit. La dernière chose dont nous avons besoin est de nous diviser et d’avancer en ordre dispersé. Nous ne pouvons pas céder à la division. Le seul combat à mener est celui contre le virus. Dans les jours qui viennent, l’envolée du nombre de contaminations doit faiblir, sinon nos soins de santé ne le supporteront pas et des mesures encore plus drastiques s’imposeront", a-t-il ajouté.

    Autrement dit, à l'exception du couvre-feu, les mêmes règles seront d'application à partir de minuit dans l'ensemble du pays.

  • Le milieu culturel va devoir fermer ses portes en Wallonie

    Comme indiqué cet après-midi, l'harmonisation des mesures liées au coronavirus entrera en vigueur à minuit. Le milieu culturel va donc devoir fermer ses portes en Wallonie, comme c'est le cas dans les deux autres régions.

  • Le Théâtre de Namur annonce sa fermeture jusqu'à au moins mi-novembre

    Au regard de l'évolution de la crise sanitaire, le Théâtre de Namur ferme ses portes jusqu'à au moins mi-novembre, ont annoncé ce ses dirigeants. "Dans le contexte sanitaire actuel, il nous semble essentiel de participer à l'effort collectif", ont-ils expliqué. "Nous avons toujours veillé à respecter scrupuleusement les protocoles sanitaires, mais à l'heure où le virus connait une circulation élevée, nous ne souhaitons pas faire prendre le moindre risque à notre public, nos artistes et notre personnel."

    L'annulation de la programmation jusqu'à mi-novembre touche quatre spectacles : Normal, Breaking the waves, Mon petit Coco et Beethoven. Les personnes qui avaient déjà réservé des billets vont être contactées.

  • L'Espagne signale près de 20.000 nouveaux cas

    L'Espagne a enregistré ce mercredi 19.765 nouvelles contaminations au coronavirus, en légère hausse par rapport à la veille, ce qui établit le bilan total à 1.136.503 cas confirmés depuis le début de l'épidémie dans le pays.

     Les autorités sanitaires espagnoles ont fait état également de 168 décès supplémentaires provoqués par le COVID-19 en 24 heures, portant le bilan total à 35.466 morts.

  • Le groupe Euroscoop annonce la fermeture de ses six cinémas belges

    En raison de l'évolution de la crise sanitaire, les cinémas belges du groupe néerlandais Euroscoop seront fermés à partir de ce jeudi.

    Le groupe possède six cinémas en Belgique: les Euroscoop de Maasmechelen, Lanaken et Genk, le Siniscoop à Saint-Nicolas, le Cinéscope à Louvain-la-Neuve et l'Acinapolis à Namur.

  • Nouveau record de contaminations en Italie, hausse marquée en Lombardie

    Le ministère italien de la Santé a fait état ce mercredi de 24.991 nouveaux cas de contamination par le coronavirus au cours des dernières 24 heures, un nouveau record journalier contre 21.994 signalés la veille, alors que le taux de contamination augmente rapidement en Lombardie.

    Avec 205 décès supplémentaires imputés à l'épidémie mercredi contre 221 la veille, le bilan atteint 37.905 morts et 589.766 cas confirmés depuis le début de la crise sanitaire. La Lombardie continue d'être la région la plus touchée avec 7.558 nouveaux cas signalés contre 5.035 mardi, suivie par le Piémont qui a enregistré 2.827 nouveaux cas ce mercredi.

  • Le parlement wallon accorde les pouvoirs spéciaux au gouvernement régional

    Le Parlement de Wallonie, réuni en séance plénière, a accordé ce mercredi, pour un mois renouvelable, les pouvoirs spéciaux au gouvernement régional, afin que ce dernier puisse adopter rapidement des mesures pour faire face à la crise sanitaire. L'exécutif wallon avait déjà sollicité - et obtenu - les pouvoirs spéciaux le 17 mars dernier pour une période de trois mois. A l'époque, seul le PTB s'était abstenu, estimant notamment que "se passer du travail du parlement n'est pas la voie à suivre".

    Ce mercredi, l'extrême gauche a carrément voté contre l'octroi des pouvoirs spéciaux. "Il n'y a pas de lien mécanique entre pouvoirs spéciaux et bonne gestion. Je suis convaincu que le gouvernement a besoin de l'intelligence collective du parlement pour gérer cette crise", a justifié le chef de groupe de l'extrême gauche au sein de l'assemblée régionale, Germain Mugemangango. "Cette deuxième vague n'est pas une surprise. Demander les pouvoirs spéciaux, qui limitent les droits démocratiques des parlementaires, et en particulier des parlementaires de l'opposition, c'est un abus", a-t-il ajouté.

    Le cdH, lui, a soutenu la demande du gouvernement "parce que l'heure est à se serrer les coudes et pas à se chamailler", a expliqué le chef de file des humanistes au parlement wallon, François Desquesnes. Néanmoins, "on ne peut plus voter ces pouvoirs spéciaux demain ou après-demain. On va devoir vivre avec le covid en 2021. Nous plaidons donc pour qu'on ait un décret d'état d'urgence sanitaire qui permette de fonctionner sans devoir bricoler à chaque résurgence du virus", a-t-il enfin averti.

  • Ordonnance de fermeture de Famiflora à Mouscron

    Dans le cadre de la crise sanitaire, la bourgmestre de Mouscron a décidé ce mercredi la fermeture de la jardinerie Famiflora. Cette société, qui accueille chaque jour plusieurs centaines de clients, sera fermée deux semaines dans un premier temps.

    Cette décision s'inscrit dans le contexte des différentes mesures sanitaires adoptées au niveau local pour répondre à l'urgence de la situation mouscronnoise et de l'attention portée aux différents établissements et secteurs contribuant à la vie sociale mouscronnoise.

  • Rencontre entre Comeos et les syndicats: une première étape à consolider

    Cet après-midi, Comeos et les organisations syndicales se sont revus pour négocier sur les deux aspects des revendications déposées lundi soir: mesures sanitaires et volet compensations financières. Sur l'aspect mesures sanitaires, la discussion doit se poursuivre sur base des échanges de ce jour. Sur l'aspect financier, les organisations syndicales ont fait une contre proposition en fin de réunion sur laquelle Comeos doit encore réfléchir. Une dernière réunion est prévue ce vendredi 21h afin de voir s'ils peuvent "se diriger vers des solutions acceptables à la hauteur de la réalité quotidienne des travailleurs du secteur", a indiqué la CNE.

  • Les hospitalisations seront inévitablement plus nombreuses qu'au printemps

    Le nombre d'hospitalisations liées à la seconde vague de Covid-19 sera inévitablement plus élevé que celui enregistré lors du printemps 2020, selon les simulations établies par différentes universités belges. La capacité maximale en termes de soins intensifs pourraient en outre être dépassée en cas d'assouplissement des mesures décidées le 19 octobre dernier, avertissent mercredi plusieurs chercheurs dans un communiqué commun. Ceux-ci qualifient d'ailleurs la situation "d'extrêmement critique".

    Les universités de Namur, Gand, Bruxelles et de Hasselt/Anvers ont développé chacune un modèle permettant de prédire la propagation du Sars-CoV-2 en Belgique. Un consortium d'experts en modélisation mathématique a dès lors été mis sur pied avant l'été afin de comparer les différents modèles entre eux et ensuite de les valider. Chaque modèle repose en effet sur des hypothèses propres, rappellent les chercheurs. Il est à noter que ces différents scénarios ne tiennent pas compte des dernières mesures régionales prises par la Wallonie, Bruxelles et la Flandre.

    Concrètement, quatre scénarios basés sur les mesures décidées le 19 octobre dernier prévoyant notamment la fermeture des cafés et des restaurants, la limitation drastique des contacts sociaux ainsi que l'application du code orange dans les écoles ont ainsi été élaborés par les experts. Il ressort toutefois de ces divers scénarios que le nombre d'hospitalisations lié à cette seconde vague de Covid-19 sera "certainement" plus élevé que celui enregistré au printemps 2020. Par ailleurs, un assouplissement des mesures à partir du 19 novembre 2020 conduirait à un scénario dans lequel la capacité maximale du pays en matière d'unités de soins intensifs pourrait être dépassée, avertissent les experts.

    Si les mesures décidées le 19 octobre dernier étaient maintenues jusqu'au 1er janvier, la vague d'hospitalisations devrait diminuer progressivement et la capacité maximale en termes de soins intensifs ne devrait alors pas être dépassée, selon les chercheurs qui ajoutent que plus les mesures seront strictement respectées, plus la deuxième vague diminuera rapidement.  En tout état de cause cependant, la situation est "extrêmement critique" et le dépassement de la première vague d'hospitalisations est "inévitable", concluent-ils.

  • Les médecins généralistes pourraient aussi venir à manquer à cause de la 2e vague

    Outre le personnel hospitalier, les médecins généralistes sont également soumis à une forte pression en raison du nombre croissant d'infections au coronavirus. "La première vague n'est pas encore complètement digérée et la deuxième promet d'être encore plus lourde", redoute ainsi mercredi Dirk Scheveneels, vice-président de l'Association belge des syndicats de médecins (Absym). "Il est urgent d'abaisser la courbe, sinon beaucoup de médecins généralistes vont venir à manquer", met-il en garde.

    Le nombre record d'admissions quotidiennes a été battu mardi avec 689 entrées à l'hôpital. Mais les médecins généralistes reçoivent aussi, de leur côté, de plus en plus de patients souffrant du coronavirus. "Il y a quelques semaines, nous voyions une moyenne de 1 à 2 infections Covid par semaine dans les cabinets de médecine générale. J'estime que cette semaine il y aura en moyenne entre 10 et 20 cas", selon Dirk Scheveneels, médecin généraliste dans le sud d'Anvers. Les patients qui présentent des symptômes d'une infection au coronavirus sont désormais priés de ne pas se rendre dans une salle d'attente mais d'appeler d'abord le médecin généraliste.

    Celui-ci consulte ensuite par téléphone et décide ensuite de recevoir ou non les patients présentant des symptômes. Ces dernières semaines, la ligne téléphonique des médecins a cependant été très sollicitée. "Là où nous avions initialement prévu une heure par jour pour les téléconsultations, c'est déjà devenu des heures", situe le vice-président de l'Absym. "Il a souvent été suggéré de mettre en place une sorte de centre d'appels, où les gens peuvent s'adresser pour toutes leurs questions. Mais le problème est qu'il nécessiterait des personnes très instruites et que les gens veulent souvent simplement entendre la voix familière de leur médecin."

  • De Sutter se concertera avec le secteur télécom pour lever les limites de téléchargement

    La ministre des Télécommunications, Petra De Sutter, se concertera avec les opérateurs télécoms à propos d'une suspension temporaire des limites de téléchargement afin de faciliter le travail en ligne des télétravailleurs et des étudiants, a-t-elle indiqué mercredi. Le télétravail est redevenu la norme dans le monde du travail et dans certains niveaux d'enseignement afin de lutter contre la propagation de la covid-19. La limite au téléchargement de certaines connexions internet complique la tâche de travailleurs, d'élèves et d'étudiants.

    L'organisation de défense des consommateurs Test-Achats a demandé aux opérateurs télécom de faire preuve de "solidarité numérique" et de suspendre ces limites. "Les enfants qui suivent des cours à la maison ou les gens qui télétravaillent doit pouvoir le faire dans les meilleures conditions. Les opérateurs télécom sont d'une importance cruciale en cette période, comme ils l'étaient au printemps durant le confinement. Ils peuvent faire en sorte que les familles les plus vulnérables puissent traverser sans accroc cette période et qu'aucun élève ne souffre de retard parce que la technologie ne suit pas", a expliqué Mme De Sutter.

  • Bruxelles commande 100.000 tests rapides

    La Région bruxelloise vient d’effectuer une première commande de 100.000 tests rapides qui arriveront dès la semaine prochaine. Cette commande de tests antigéniques viendra pallier la saturation des laboratoires dans la réalisation des analyses, indique le ministre bruxellois de la Santé Alain Maron (Ecolo): "Ces tests seront destinés en priorité aux maisons de repos et autres collectivités résidentielles prioritaires comme les hébergements pour personnes handicapées afin de pouvoir poursuivre les dépistages préventifs. Il s’agit d’une première commande, d’autres suivront dans les prochaines semaines." 

    Cet achat de 100.000 tests vise aussi à réduire la pression sur les laboratoires qui effectuent des tests virologiques PCR, et dont les résultats peuvent parfois prendre plusieurs jours. Pour rappel, seuls les patients symptomatiques et les foyers d’infection dans les collectivités bénéficient encore d’un examen par tests PCR. "Les nouveaux tests rapides donneront donc un surplus de capacité à la Région en attendant l’augmentation fédérale de la capacité, attendue pour le 15 novembre prochain", souligne Alain Maron.

  • Restos, sites culturels et de loisirs fermés pendant un mois en Allemagne

    L'Allemagne va fermer ses restaurants à partir du lundi 2 et jusqu'à la fin du mois de novembre dans le cadre d'un arrêt visant à briser une deuxième vague d'infections à coronavirus, ont déclaré à l'agence DPA des sources proches des pourparlers en cours entre les Länder et le gouvernement fédéral. L'Allemagne prévoit également de fermer les institutions culturelles et récréatives pour le mois de novembre.

    Les fermetures font partie d'un plan d'arrêt pré-Noël soutenu par la chancelière Angela Merkel, qui devrait entrer en vigueur ce lundi. Elle a obtenu le soutien des 16 ministres-présidents des Länder allemands pour adopter également des restrictions de contact radicales à partir de cette date, en vertu desquelles les membres de seulement deux ménages peuvent se rencontrer en public, avec un maximum de 10 personnes.

  • Suisse: les discothèques fermées et des restrictions pour les restaurants dès jeudi

    La Suisse a adopté de nouvelles mesures pour contrer la progression du coronavirus, dont la deuxième vague frappe durement le continent européen. Dès jeudi et jusqu'à nouvel ordre, les discothèques du pays fermeront leurs portes, tandis que les clients de bars et restaurants devront se limiter à quatre personnes par table.

    Les réunions de famille ou entre amis dans le cercle privé seront quant à elles limitées à 10 personnes en raison du nombre élevé de contaminations dans ce cadre, ont poursuivi les autorités suisses. Les manifestations de plus de 50 personnes ne seront en outre plus autorisées, qu'il s'agisse d'activités sportives, culturelles, religieuses ou autre. Les activités sportives et culturelles non professionnelles ayant lieu à l'intérieur sont, elles, limitées à 15 personnes et les sports de contact sont suspendus. Les sportifs professionnels pourront toutefois continuer leurs entraînements et compétitions, tout comme les artistes professionnels leurs répétitions et leurs représentations.

  • L'harmonisation des mesures liées au coronavirus entrera en vigueur à minuit

    C'est ce qu'a annoncé sur Twitter la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden (CD&V). On attend encore les conclusions de la réunion en téléconférence du Premier ministre Alexander De Croo avec les cinq autres chefs de gouvernement du pays.

     

  • Le personnel soignant asymptomatique autorisé à travailler dans des cas exceptionnels

    Le personnel de santé testé positif au coronavirus mais asymptomatique peut être invité à travailler "dans des cas très exceptionnels" et uniquement si toutes les autres mesures ont déjà été prises pour faire face à une éventuelle pénurie de personnel, indique ce mercredi Sciensano dans une mise à jour de la procédure pour les hôpitaux. Plusieurs conditions doivent être remplies pour autoriser le déploiement des travailleurs infectés, précise Sciensano.

    Ces membres du personnel ne peuvent être déployés que pour la prise en charge des patients malades du coronavirus dans une unité Covid-19 et cette exception ne peut être invoquée que pour le personnel nécessaire pour garantir un minimum de soins de base. Elle ne concerne donc pas le personnel de soutien, notamment pour le nettoyage et la cuisine. La décision doit être prise en concertation avec la direction et le service d'hygiène de l'hôpital. Ces membres du personnel devront par ailleurs éviter tout contact avec d'autres personnes en utilisant d'autres entrées ainsi que des vestiaires et des espaces de pause différents.

    Ils ne sont cependant pas obligés de travailler pendant leur période d'isolement, ajoute Sciensano. Le déploiement de personnel infecté asymptomatique n'est par ailleurs pas autorisé lorsque le résultat du test montre une charge virale élevée, quand le soignant a été testé positif avec un test antigène rapide ou s'il se sent anxieux à l'idée de devoir travailler dans ce contexte, selon la procédure.

  • Jan Jambon veut introduire certaines des nouvelles mesures "aussi vite que possible"

    La Flandre va accélérer la mise en oeuvre de certaines des nouvelles mesures sanitaires annoncées mardi soir pour endiguer la flambée des nouvelles contaminations au coronavirus.
    Devant le Parlement flamand mercredi, son ministre-président Jan Jambon (N-VA) a fait part de sa volonté d'appliquer certaines d'entre elles "aussi vite que possible", donc avant vendredi 18h00, moment de mise en oeuvre qui avait été décidé mardi soir.

  • Sophie Wilmès quitte les soins intensifs

  • Un magasin sur deux, voire davantage, ne survivra pas à la crise, craint l'UCM

    L'Union des classes moyennes (UCM) a sondé les commerçants indépendants non alimentaires de Wallonie et de Bruxelles sur leur situation, une semaine après la fermeture, le 19 octobre, des cafés et restaurants. "L'impact est considérable", écrit l'UCM dans un communiqué. "Les perspectives étaient sombres, elles deviennent d'un noir d'encre. La période des fêtes de fin d'année sera un rendez-vous capital. Soit les magasins revivent, soit les faillites et cessations vont exploser dès le début de 2021. Financièrement, près d'un commerçant sur deux atteint la limite."

    La première question de l'enquête UCM porte sur la situation antérieure au 19 octobre, à savoir si la fréquentation des magasins était revenue à la normale. La réponse est non pour 69,4 % des sondés, tandis que 5,3 % voyaient davantage de clients, "un phénomène lié au télétravail qui a modifié les habitudes de chalandise", explique l'UCM.

    Un magasin sur deux menacé de faillite

    La fermeture de l'horeca a un impact négatif ressenti par 92,9 % des commerçants. 31,3 % des sondés, près d'un sur trois, estiment que leurs recettes ont diminué de plus de 50 %. En outre, seuls 20,3 % disent avoir encore une trésorerie saine. Ils sont 26,7% à avoir besoin d'une somme entre 10.000 et 25.000 euros et 12,8 % estiment qu'il leur faudra plus de 25.000 euros pour pouvoir continuer leurs activités.

    Enfin, 86 % des commerçants sondés ont exprimé leur inquiétude pour l'avenir. "L'incertitude et la perspective d'un nouveau confinement complet les rendent très pessimistes. L'espoir subsiste encore de réaliser un chiffre d'affaires correct lors des fêtes de fin d'année. Pour beaucoup, c'est le dernier espoir", indique l'organisation patronale. "Il est à craindre aujourd'hui qu'un magasin sur deux, voire davantage, ne survive pas à la crise du Covid et à un nouveau confinement prolongé."

    ©Photo News

  • Le transfert des patients covid s'organise

    Les initiatives se multiplient pour désengorger les hôpitaux du pays, submergés par la deuxième vague du nouveau coronavirus. Outre l'extension des unités covid dans certains hôpitaux et le passage en phase 2A, certains hôpitaux veulent se tourner vers des centres de revalidation, comme le CHR de la Citadelle vient de le faire en passant un partenariat avec des maisons de repos des environs. Plusieurs options sont sur la table au niveau de la Région wallonne afin de soulager les hôpitaux les plus durement touchés, elles devaient être finalisées, tranchées et présentées très rapidement, confirme mercredi midi le cabinet de la ministre Christie Morreale (PS).

    Les hôpitaux du pays doivent être passés à la phase 2A pour le début de la semaine prochaine, soit notamment consacrer 60% des lits de soins intensifs aux patients Covid (1.200 lits sur un total de 2.000) et réserver six fois plus de lits à ces patients dans les autres services. La situation est déjà critique dans de nombreux hôpitaux, et le système de répartition des patients montre parfois ses limites. La conférence interministérielle santé a d'ailleurs décidé en matinée de rendre prochainement cette répartition des patients entre hôpitaux contraignante, estimant que "les principes et règles des plans de distribution ne sont pas toujours respectés partout". Depuis le 1er octobre, 437 patients ont été transférés vers un hôpital autre que celui où ils avaient été admis dans un premier temps. Mais toutes les régions du pays étant touchées par la pandémie, les hôpitaux, entre autres, cherchent également d'autres options.

    Le CHR de la Citadelle de Liège a franchi le pas cette semaine en annonçant un accord avec des maisons de repos de la région, qui serviront de lieu de transition entre l'encadrement hospitalier et le retour au domicile des patients. Du côté de Femarbel, la fédération des opérateurs privés de l'hébergement de personnes âgées, on se montre plutôt positif sur l'initiative de l'hôpital. "La solidarité entre les maisons de repos et les hôpitaux va dans les deux sens", relève Vincent Fredericq, secrétaire général de la Fédération. Les maisons de repos disposent en effet de lits disponibles, les entrées dans ces institutions étant restées assez faibles depuis la première vague. Actuellement, 6% du personnel de ces maisons de repos privées en Wallonie est écarté. "Si c'est possible dans les meilleures conditions, pourquoi pas", estime-t-il.

    Transferts également vers l'Allemagne

    Des demandes en ce sens ont émané de Bruxelles depuis quelques temps, et plus récemment de Wallonie, indique-t-on. Les maisons de repos offrent l'encadrement nécessaire à cette suite des soins, mais le noeud du problème reste la question du financement, un cadre serait nécessaire pour offrir toutes les garanties nécessaires tant aux hôpitaux, qu'aux MR/MRS et aux patients. "Pour le moment, on opère des transferts vers les hôpitaux les plus proches", y compris ceux situés en Allemagne si nécessaire, indique le cabinet de la ministre wallonne de la Santé, Christie Morreale.

    Mais la situation s'aggravant rapidement, "on cherche d'autres solutions: plusieurs options sont sur la table, elles seront finalisées dans les jours qui viennent", indique-t-on. Sans se prononcer sur l'initiative du CHR liégeois, on précise que l'objectif reste que les options "permettent une prise en charge réelle et les soins les plus adéquats", soit un accueil décent et de qualité pour les patients.

  • La Commission va fournir des tests rapides aux Etats membres

    La Commission européenne va fournir aux Etats membres des tests antigéniques rapides pour lutter contre la propagation du coronavirus, a annoncé mercredi sa présidente, Ursula von der Leyen. L'exécutif européen estime que ces tests, bien plus rapides et simples que les PCR (qui doivent passer par un laboratoire), ont bien une place dans les stratégies nationales de dépistage, sur lesquelles elle entend jeter un oeil.

    Via la mobilisation immédiate de 100 millions d'euros, la Commission va acquérir un certain nombre de tests rapides à distribuer aux 27. Elle va aussi lancer une passation conjointe de marché pour en acquérir ensuite davantage. Ces tests de détection des antigènes du coronavirus "offrent la possibilité d'une détection rapide, précoce et peu coûteuse des cas les plus contagieux, mais sont connus pour être substantiellement moins sensibles. Cela veut dire qu'il faut des stratégies bien définies pour leur usage: ils peuvent être particulièrement utiles dans des scénarios comme des flambés suspectées de Covid-19 dans des zones reculées", des établissements résidentiels comme les maison de repos ou s'il y a contamination d'ampleur dans une communauté, clarifie la Commission mercredi dans une communication aux autres institutions et aux Etats.

    Coordination sur le testing

    La présidente de la Commission a martelé mercredi la nécessité d'améliorer la coordination entre les 27 et l'échange d'informations, entre autres en ce qui concerne les tests et leur utilisation. Le microbiologiste belge Peter Piot, désigné en mai dernier conseiller spécial d'Ursula von der Leyen sur les questions relatives à la pandémie, s'est exprimé lors de la même conférence de presse. "Une des leçons principales de la première vague est qu'il faut agir rapidement, dès que le nombre de cas commence à augmenter", a-t-il expliqué. Il a admis avoir été par le passé sans doute trop optimiste quant au suivi des mesures anti-corona (port du masque, limitation des contacts, etc) par la population, sur le long terme.

    "La 'fatigue du corona' me préoccupe beaucoup", indique-t-il. Mais "si on relâche trop", par exemple en vue des fêtes de fin d'année, "on pourrait avoir une troisième vague, avec encore plus de morts", met-il en garde. Son principal espoir se situe du côté des futurs vaccins. Si un vaccin est validé, on devrait pouvoir commencer la vaccination au printemps, a rappelé Ursula von der Leyen. 

  • "L'impact d'une deuxième fermeture va être immense pour le secteur" (Fédération des cinémas)

    "Le secteur n'a pas encore eu le temps de se remettre de la première période de confinement, cette nouvelle fermeture est un coup dur pour nous. Et pas uniquement pour nous, mais pour tout l'écosystème du cinéma belge", réagit mercredi dans un communiqué Thierry Laermans, secrétaire de la Fédération des cinémas de Belgique.

    A la suite de la fermeture des cinémas à Bruxelles depuis lundi et en Flandre dès vendredi, Kinepolis a annoncé mercredi que le groupe fermerait ses complexes dès ce jeudi, anticipant une éventuelle fermeture prochaine des salles de cinémas dans tout le pays en raison de l'épidémie de coronavirus. La Fédération indique que de nombreux adhérents, "dans un souci de clarté de communication", décident de fermer les cinémas après la dernière séance de ce mercredi. "Mais combien pourront rouvrir?", s'interroge son président. "Les autorités publiques, fédérales, entités fédérées, les communautés et les communes doivent impérativement soutenir un secteur en danger."

     

    Après une fermeture de 100 jours au printemps, l'absence de blockbusters, cette nouvelle interruption des activités apparaît comme un énième coup dur. "La fréquentation des derniers mois n'atteignant pas les 25% d'entrées attendues, les exploitants de la petite, moyenne et grande exploitation ont consenti des pertes importantes avec pour conséquence la fermeture définitive d'un premier cinéma (Cine Star Waregem)", illustre Thierry Laermans. Ces mesures risquent d'avoir un impact "sur la distribution et la production belges qui ne peuvent économiquement être viables sans les salles", ajoute-t-il. "Ce n'est que si nous travaillons ensemble, avec toutes les Régions et les décideurs compétents, que nous réussirons à créer des perspectives pour l'ensemble du secteur culturel.

  • La répartition des patients entre hôpitaux bientôt obligatoire

    La Conférence Interministérielle Santé, qui rassemble les différents ministres de la Santé du pays et le commissaire fédéral "Corona" Pedro Facon, a décidé mercredi matin de rendre prochainement la répartition des patients entre hôpitaux contraignante. "Les principes et règles des plans de distribution ne sont pas toujours respectés partout", relèvent les ministres dans un communiqué. "La CIM est donc unanimement d'accord avec une modification immédiate de la loi qui pourra rendre le transfert des patients obligatoire sous certaines conditions. Les initiatives pour une modification de la loi sont en préparation actuellement."

    La CIM félicite "les hôpitaux qui coopèrent très intensément au déploiement du plan de distribution des patients Covid-19".

  • Un renforcement annoncé des mesures en faveur de la santé mentale des soignants

    La Conférence Interministérielle Santé, qui rassemble les différents ministres de la Santé du pays et le commissaire fédéral "Corona" Pedro Facon, s'est réunie mercredi matin. Elle a adopté "une approche coordonnée pour renforcer et améliorer le bien-être psychosocial des collaborateurs dans le domaine de la santé", annoncent les ministres dans un communiqué. La priorité sera donnée entres autres au renforcement des acteurs des soins de santé primaires, tels que les médecins généralistes, indique la CIM.

    "Des pools peuvent être mis à disposition avec un total de 1.500 ETP prestataires de soins psychologiques, mais le déploiement et la répartition concrets de l'effort font toujours l'objet de concertations interfédérales ainsi qu'avec les parties prenantes concernées", nuance le communiqué. En outre, "une attention est accordée au soutien psychologique des autres professionnels de la santé et du bien-être", précise la CIM dans donner davantage de détails. Le ministre fédéral de la Santé Frank Vandenbroucke précise dans un communiqué distinct que cet accord de principe vise à accélérer l'investissement de 200 millions d'euros prévu dans l'accord de gouvernement fédéral. 

  • Le gouvernement allège la charge sur les médecins généralistes

    Le gouvernement fédéral va prendre des mesures pour alléger la pression sur les médecins généralistes. C'est ce qu'a annoncé le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke (sp.a). Concrètement, dès la semaine prochaine, les médecins du travail et les médecins scolaires pourront également fournir un code d'activation aux patients atteints de coronavirus, afin qu'ils puissent se rendre dans un centre de test sans passer par leur médecin généraliste.

     En outre, les médecins généralistes recevront 20 euros supplémentaires par dossier médical global "à très court terme". Il y a un "accord de principe au sein du gouvernement", déclare le ministre de la Santé. Au total, il s'agit d'un effort ponctuel de 162 millions d'euros. Avec cet argent, les médecins peuvent, par exemple, recruter une force administrative supplémentaire ou acheter un logiciel pour déplacer une partie de la charge de travail, explique un porte-parole de Vandenbroucke. Cela permet de libérer plus de temps pour les patients. Car les tâches administratives supplémentaires sont parfois trop lourdes pour les médecins généralistes. En début de semaine, un groupe de jeunes médecins généralistes a ainsi annoncé qu'ils ne voulaient plus délivrer de certificats de quarantaine en raison de la surcharge administrative. 

  • Des autocars privés pourront renforcer les TEC dès le 12 novembre

    Dès le 12 novembre et jusqu'à la fin de l'année scolaire, des autobus privés pourront renforcer les lignes de TEC là où la situation sanitaire locale l'exige et là où les bus sont particulièrement remplis, a décidé mercredi matin le gouvernement wallon. Ce renfort pourra être activé à n'importe quel moment, ou être désactivé en cas d'évolution favorable de l'épidémie ou si de nouvelles mesures viennent diminuer le besoin de transport en commun.

    Au total, une centaine de bus par jour pourront être mobilisés, sur des tronçons de ligne ou à certaines heures, l'heure de pointe du matin étant la plus problématique. Ce recours à des renforts d'autobus et d'autocars privés est la seule option praticable pour une augmentation de l'offre de transport pendant ces heures de pointe, l'offre TEC étant déjà pleinement déployée, avec l'ensemble du matériel roulant et des chauffeurs disponibles, précise-t-on du côté du cabinet du ministre wallon de la Mobilité, Philippe Henry.

    Il s'agit d'une mesure d'urgence, exceptionnelle et limitée dans le temps, assortie d'un budget de 10 millions d'euros dégagé lors du conclave budgétaire. Le réseau reste et restera exploité par le TEC, avec des moyens publics, y précise-t-on en appelant enfin chacun à réduire ses déplacements non essentiels ou encore à utiliser des modes actifs (marche, vélo) de manière prioritaire en ville.

  • La ministre wallonne de la Santé Christie Morreale confirme la volonté de "reconfinement élargi"

  • Elio Di Rupo plaide pour un confinement élargi

    Les décisions politiques pourraient se précipiter en Wallonie ce mercredi. Face à une situation qui devient catastrophique, les ministres du gouvernement wallon se sont réunis ce matin pour évaluer la situation sanitaire et voir ce qu’il y a lieu de prendre comme nouvelles mesures.

    "La situation est de plus en plus compliquée et la volonté du gouvernement wallon est de prendre des mesures qui tendent vers un confinement élargi en Wallonie", explique-t-on dans les couloirs de l’Elysette. Au Parlement ce matin, le ministre-président Elio Di Rupo n’a pas dit autre chose en expliquant devant les députés qu’il plaiderait en comité de concertation ce mercredi midi pour qu’on aille "le plus loin possible dans le confinement". La réunion de ce midi est donc cruciale.

    La Wallonie plaide pour une position commune avec les autres Régions. Mais si rien ne bouge rapidement, prévient-on, le sud du pays pourrait décider de prendre de nouvelles mesures. Les ministres du gouvernement wallon ont d’ailleurs prévu de se revoir dans l’après-midi afin d’analyser une nouvelle fois la situation et éventuellement prendre des mesures radicales. "Il y aura des nouvelles discussions. On analysera ce qui a été dit lors du comité de concertation et on avisera", dit-on.

    ©REUTERS

  • Des patients Covid du CHR de la Citadelle en convalescence en maison de repos

    Les hôpitaux sont toujours plus sous pression, les admissions se poursuivent à un rythme soutenu et les sorties ne compensent pas les entrées. Au CHR de la Citadelle de Liège, un accord a été passé avec un groupe de maisons de repos, afin que des patients Covid, de tous les âges, puissent y finir leur convalescence avant de rentrer chez eux. "Lorsque des patients atteints du Covid ne présentent plus aucun danger pour eux-mêmes, ni pour le personnel encadrant moyennant des règles sanitaires strictes, ils ne sont effectivement plus obligés d'être hébergés au sein de l'hôpital", explique le docteur Martial Moonen, infectiologue et coordinateur des salles Covid au CHR de la Citadelle. "Ce choix a au moins un triple avantage: d'autres patients peuvent être accueillis dans des conditions optimales dans nos salles Covid, les patients transférés ailleurs terminent leur convalescence dans un lieu moins 'anxiogène' et le personnel peut compter sur l'aide et la solidarité de travailleurs compétents qui ne dépendent pas de l'hôpital."

    Le choix s'est très vite porté vers les maisons de repos, en tant qu'infrastructures adaptées aux soins, où les personnes sont encadrées par du personnel qualifié et qui répondent à toutes les normes en matière de sécurité. "Humainement, il fallait aussi une 'continuité des soins', c'est-à-dire une transition douce vers un retour à la vie normale", commente Raphaël Driessen, responsable du service social du CHR de la Citadelle.

    Un premier partenariat a été conclu entre l'hôpital et Senior Living Group. Une dizaine de patients ont ainsi déjà pu être transférés cette semaine à Juprelle et Vottem. Et financièrement? "Le surcoût ne sera en aucun cas pris en charge par le patient", affirme la directrice générale du CHR Sylvianne Portugaels. "Les maisons de repos participent à l'effort en signe de solidarité (...) Pour le reste, les autorités ont été contactées, mais si aucune solution rapide ne se dégage, l'hôpital financera le projet sur fonds propres."

  • Le centre de crise appelle à la solidarité contre "l'égoïsme, l'allié du virus"

    Malgré une lettre ouverte du secteur hospitalier, de nombreux reportages dans les médias et les communications du centre de crise, certains mettent toujours en doute la gravité de la situation et ignorent les mesures sanitaires. "Des personnes qui privilégient leur individualisme avant la santé publique", déclare le porte-parole Antoine Iseux. "L'égoïsme est l'allié du virus et conduira à des situations encore plus chaotiques. La solidarité et la responsabilité sont la seule réponse correcte à cette situation. Votre comportement aujourd'hui déterminera si des membres de votre famille ou vos amis pourront recevoir les soins nécessaires dans les prochaines semaines."

    Le secteur des soins ne s'est pas encore remis de la première vague qu'il se retrouve confronté à une deuxième. "La seule façon d'éviter la congestion totale du secteur des soins est de limiter nos contacts sociaux autant que possible, maintenant", martèle le centre de crise.

    Cartes blanches des hôpitaux

    Les hôpitaux d'Anvers indiquent que tout le monde doit savoir que les choix que nous faisons déterminent aussi les chances des autres. "Quiconque ne respecte pas ces mesures est une menace pour nombre de ses semblables."

    Le CHU de Liège conclut, lui, qu'il est difficile de dire combien de temps les services hospitaliers peuvent tenir, cela dépendra de l'évolution du virus, il convient donc à tous de respecter les gestes barrière. "Cela pourra inverser l'évolution des courbes épidémiques. On en est là, et il faut nous en sortir au plus vite dès maintenant. Le secteur de la santé a besoin de notre sens de la citoyenneté."

  • Si la tendance se poursuit, on dépasserait les 2.000 patients en soins intensifs vers le 6 novembre

    Les nouvelles mesures prises par le gouvernement flamand n'auront un impact sur les hospitalisations que dans une dizaine de jours, a rappelé le porte-parole interfédéral Yves Van Laethem. "Ce que nous faisons aujourd'hui aura un impact important début novembre, où nous risquons d'avoir un problème plus important."

    Tous les indicateurs de la pandémie sont au rouge, comme le montrent les chiffres des hospitalisations qui ont dépassé hier le pic du mois de mars (689 nouvelles admissions).

    Le centre de crise appelle donc au respect strict des mesures pour ne pas surcharger les services de soins. "C'est le temps d'avoir une action solidaire", déclare Yves Van Laethem, malgré le sentiment de déception et de lassitude dans la population, notamment à l'approche de l'hiver où les conditions sont déjà plus difficiles. "Il est compréhensible que de nombreuses personnes soient déçues que les efforts de ce printemps et de cet été n'aient pas permis d'éviter une deuxième vague que nous connaissons actuellement. Mais cette période est l'une des plus difficiles de cette pandémie. En automne, le virus se développe au mieux de ses capacités. Il se sent comme un poisson dans l'eau."

    Répartition des contaminations par groupes d'âge

    La répartition par âge montre que l'on évolue vers une prédominance dans les groupes d'âge actifs dans la société: les plus de 30-40 ans. La moitié des infections se produit actuellement chez les personnes de plus de 40 ans. Ce chiffre continue à doubler toutes les semaines chez les plus de 90 ans, 2% ont eu un diagnostic posé dans les dernières semaines.

    Répartition par régions

    Au niveau des régions, il y a une augmentation dans toutes les provinces avec un timing différent entre nord et sud. Les augmentations les plus fortes ont eu lieu dans les provinces du nord (doublement en Flandre orientale chaque semaine). Mais c'est toujours dans les provinces du sud du pays que l'on dénombre le plus grand nombre de cas absolus, avec par exemple 2.434 infections en moyenne par jour  en province de Liège. Cette augmentation est récemment plus lente qu'au préalable, mais rappelons que la politique de testing n'est plus la même (on ne teste plus les personnes asymptomatiques).

    Les hospitalisations sont inquiétantes

    Les hospitalisations doublent actuellement tous les 8 jours. Il y a eu une moyenne de 547 admissions par jour sur les 7 derniers jours. Cette augmentation est plus forte en Flandre avec doublement tous les six jours, contre tous les neuf jours à Bruxelles et en Wallonie). Actuellement il y a 911 patients en soins intensifs, une centaine de plus qu'avant-hier. Il y a un doublement tous les 8 jours sans amélioration, c'est très inquiétant pour le centre de crise. Si la tendance se poursuit, on atteindrait les 1.000 patients en soins intensifs dans les deux jours. Et on dépasserait les 2.000 patients pour le 6 novembre, plus tôt que prévu. "C'est la capacité maximale dont nous disposons actuellement. Nous devons travailler sur un plan B", prévient le porte-parole Steven Van Gucht. "Ce scénario n'est pas certain mais ne peut plus être exclu", a indiqué Yves Van Laethem.

    Lors de cette deuxième vague, 2/3 des décès ont eu lieu à domicile, 1/3 dans les maisons de repos, au contraire de la première vague. L'âge moyen est de 84 ans pour les décès.

  • Suivez en direct la conférence de presse du centre de crise

    Conférence de presse du centre de crise

  • Kinepolis va fermer tous ses cinémas en Belgique

    Sans attendre les décisions du comité de concertation en fin de semaine, l’exploitant va fermer toutes ses salles belges vendredi, y compris en Wallonie.

    Lire notre article

  • Jan Jambon répond aux critiques sur les nouvelles restrictions "tardives" en Flandre

    Le ministre-président flamand Jan Jambon (N-VA) a défendu mercredi matin sur Radio 1 la décision de son gouvernement de ne faire entrer en vigueur que vendredi les mesures prises mardi soir. Selon lui, il faut un certain temps pour traduire les décisions en règlementations et pour permettre aux organisations, entreprises et institutions concernées de se préparer. "Mais que ce soit clair: il n'est interdit à personne d'appliquer les mesures dès maintenant."

    Le gouvernement flamand a pris mardi soir une série de mesures visant à limiter la propagation du coronavirus (Covid-19). Le fait de ne faire entrer ces décisions en vigueur que vendredi à 18h00 suscite la controverse. "Soit c'est trop tard, soit c'est trop tôt. Il y a toujours quelque chose", a réagi Jan Jambon. Le ministre-président flamand a souligné que nous vivons dans un Etat de droit et qu'il faut du temps pour traduire les décisions en arrêtés ministériels. Selon lui, c'est aussi une question de respect pour les secteurs concernés par les mesures. Ils ont ainsi le temps d'informer leurs membres ou leurs clients, a-t-il ajouté.

     

    Confusion en périphérie bruxelloise

    Le situation en périphérie bruxelloise préoccupe également les élus locaux. Le bourgmestre de Vilvorde Hans Bonte (sp.a) a ainsi pointé certaines rues à la frontière avec la Région bruxelloise où le couvre-feu démarre à 22h d'un côté et sera toujours d'application à minuit côté flamand. Jan Jambon a dit reconnaître des problèmes spécifiques aux communes de la périphérie bruxelloise, ajoutant toutefois qu'il ne voulait pas imposer des mesures pour l'ensemble de la Flandre.

    A la suite des mesures prises par la Région flamande, le Premier ministre Alexander De Croo (Open Vld) a annoncé mardi soir qu'il invitait les ministres-présidents des entités fédérées ce mercredi pour une consultation. "Nos citoyens et entreprises ont tout intérêt à ce que les règles soient claires et sans équivoque pour l'ensemble du pays", a-t-il souligné sur Twitter. 

    ©Photo News

  • "On ne s'improvise pas brancardier"

    Les hôpitaux appellent à l'aide pour renforcer leurs équipes. Mais pas pour n'importe quelle fonction. Notre analyse.

  • Emmanuel André: "La première vague n'était que les prémices de ce qui est en train de se passer"

    Pour l'épidémiologiste de la KULeuven Emmanuel André, "la première vague n’était que les prémices de ce qui est en train de se passer", laissant clairement entendre que l'on est face à une vague d'épidémie plus massive que la première.

    Ce lundi, on a dépassé pour la première fois depuis fin avril la barre des 100 morts en une seule journée. Au niveau hospitalier, la Belgique a dépassé le pic d'admissions de la première vague, tandis que le pic du nombre de personnes hospitalisées est pratiquement atteint. 


  • Plus de 100 morts en une seule journée

    104
    morts
    Lundi 26 octobre, plus de 100 décès attribués au Covid ont été enregistrés. Un tel chiffre n'avait plus été atteint depuis fin avril.

    Cent quatre nouveaux décès attribués au coronavirus ont été enregistrés le lundi 26 octobre, en pleine deuxième vague de la pandémie. La dernière fois que la barre des 100 morts a été dépassée remonte à fin avril, ressort-il des chiffres diffusés par Sciensano ce mercredi matin. On avait enregistré 107 décès le 29 avril.

  • Les ministres-présidents chez De Croo ce mercredi

    Dans la foulée des nouvelles restrictions annoncées par le gouvernement flamand mardi soir, le Premier ministre Alexander De Croo a fait savoir qu'il consulterait les ministres-présidents ce mercredi. "Nos citoyens et entreprises ont tout intérêt à ce que les règles soient claires et sans équivoque pour l'ensemble du pays", a-t-il twitté. Une tentative de remettre l'ensemble des niveaux de pouvoirs au même rythme, après les annonces à géométrie variable de la semaine dernière. Vendredi, veille du congé de Toussaint, un nouveau comité de concertation doit se tenir. De nouvelles restrictions pourraient en sortir.

  • Des milliers d'employeurs contrôlés

  • La France et l'Allemagne vont durcir leurs dispositifs

    La progression galopante de l'épidémie de Covid-19 en Europe va conduire la France et l'Allemagne à annoncer mercredi un durcissement de leurs mesures sanitaires, emboîtant le pas à d'autres pays comme l'Italie, où le mécontentement grandit face aux restrictions de plus en plus draconiennes. 

    Avec l'idée d'annoncer un nouveau tour de vis en France, où les deux tiers des habitants sont déjà soumis à un couvre-feu nocturne, le président Emmanuel Macron s'adressera mercredi soir à la nation. "Il faut s'attendre à des décisions difficiles", a prévenu le ministre français de l'Intérieur Gérald Darmanin. "Le sentiment qu'on a, c'est plutôt qu'on va vers un confinement, que ça va durer quelques semaines et que le gouvernement essaie de trouver les moyens de préserver les écoles, les services publics" et "de maintenir un semblant de vie économique pour éviter une catastrophe", a résumé François Baroin, président de l'Association des maires de France, à l'issue d'une réunion avec le Premier ministre Jean Castex mardi soir. Le patronat a averti qu'un reconfinement total comme au printemps entraînerait "un écroulement de l'économie".  

    La crainte des autorités françaises est avant tout la saturation des services de réanimation, où plus de la moitié des 5.800 lits disponibles sont déjà occupés. L'épidémie a fait plus de 35.000 morts dans le pays et a atteint un record de plus de 50.000 contaminations quotidiennes dimanche. 

    "Lockdown light" en Allemagne?

    En Allemagne, une réunion de crise est prévue ce mercredi entre le gouvernement d'Angela Merkel et les dirigeants régionaux. Avec environ 11.000 morts, l'Allemagne s'en sort -  comme au printemps - toujours mieux que d'autres pays européens comme la France ou l'Espagne. Mais les nouvelles infections y ont atteint samedi un record de 14.714, et la Chancelière n'a de cesse ces derniers temps d'appeler ses compatriotes à rester le plus possible chez eux.

    "Il nous faut maintenant prendre des décisions rapidement et de façon déterminée afin de briser cette deuxième vague de contaminations", a martelé le vice-chancelier allemand Olaf Scholz. Comme dans toute l'Europe, la crainte est d'asséner un nouveau coup à une économie convalescente. Selon les médias, Mme Merkel préconise un "lockdown light" avec fermeture des restaurants et bars, ainsi qu'une interdiction des rassemblements publics. Les écoles et crèches resteraient ouvertes. 

    En Belgique, un comité de concertation aura lieu vendredi. Hier, la Flandre a annoncé la fermeture des lieux culturels et sportifs. Vu la situation dans les hôpitaux, il devient difficile d'échapper au reconfinement pour la fin de la semaine.

  • Plus de 11.000 morts depuis mars en Belgique

    Avec une moyenne actuelle de près de 60 décès par jour, la Belgique déplore désormais plus de 11.000 morts du coronavirus depuis le début de la pandémie. 

    Près de 14.000 contaminations détectées par jour

    En moyenne, 13.858 nouvelles contaminations au coronavirus ont été enregistrées par jour entre le 18 et le 24 octobre, soit 40% de plus que la semaine précédente, ressort-il mercredi matin des derniers chiffres de l'Institut de santé publique Sciensano.

    Près de 60 morts en moyenne par jour

    Entre le 18 et le 24 octobre, en moyenne 59 personnes ont succombé par jour au Covid-19 en Belgique (+ 26,4), portant désormais à 11.038 le nombre de morts attribués au coronavirus depuis le début de la pandémie. Au total, 347.289 personnes ont contracté le nouveau virus.

    Près de 550 hospitalisations par jour

    Les admissions à l'hôpital atteignent une moyenne quotidienne de 547, soit une hausse de 85%. Actuellement, 5.554 personnes sont hospitalisées pour cause de Covid-19 (+9%), dont 911 en soins intensifs (+7%). Le pic du 7 avril dernier, lorsque 5.715 personnes étaient hospitalisées pour le coronavirus, n'est donc plus très loin. Il pourrait être franchi dans la journée ou demain, a anticipé mardi le virologue Steven Van Gucht, sur la base du rapport quotidien établi par les différents hôpitaux du pays. À noter que le pic du nombre d'admissions en une journée a lui été franchi.

    Le taux de positivité des tests, à savoir la proportion des personnes positives sur l'ensemble des personnes testées, atteint désormais 22,5% à l'échelle nationale, mais rappelons que l'on ne teste plus les asymptomatiques.

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