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► "Il ne fait aucun doute que tout ne peut pas continuer comme si de rien n'était et nous devrons poser les questions difficiles concernant l'apparition du virus et pourquoi il n'a pas pu être stoppé plus tôt", a déclaré le ministre britannique des Affaires étrangères Dominic Raab. Dans un entretien au Financial Times, Emmanuel Macron a estimé lui aussi qu'il existait des zones d'ombre dans la gestion de l'épidémie de coronavirus par la Chine. "N'ayons pas une espèce de naïveté qui consiste à dire que c'est beaucoup plus fort. On ne sait pas. Et même il y a manifestement des choses qui se sont passées qu'on ne sait pas", a-t-il dit. En outre, les Etats-Unis ne semblent pas exclure que le coronavirus à l'origine de la pandémie qui a déjà tué plus de 137.000 personnes dans le monde provienne d'un laboratoire chinois à Wuhan, et évoquent désormais une "enquête" pour faire la lumière sur son origine.
► Les syndicats et les employeurs sont étroitement associés à l'élaboration des lignes directrices pour permettre la réouverture des entreprises après le 3 mai, a déclaré la ministre de l'Economie Nathalie Muylle (CD&V) ce jeudi à la Chambre. Des directives "génériques" sont en cours d'élaboration et s'appliqueront à tout le monde. En outre, il y aura également des directives sectorielles et même spécifiques par entreprise.
► En Belgique, les autorités sanitaires ont annoncé l'hospitalisation de 310 personnes ces dernières 24 heures, soit 206 en moins. Le nombre total de personnes hospitalisées est donc de 5.309. 1.182 patients se trouvent aux soins intensifs, c'est une diminution de 22 par rapport aux chiffres de ce mercredi. Malheureusement, 127 personnes sont décédées dans les hôpitaux ce mercredi, et 287 dans les maisons de repos. Ces dernières 24 heures, 417 personnes sont donc décédées. Le bilan total de décès en Belgique est de 4.857.
► Allons-nous compter différemment le nombre de décès en Belgique? Maggie De Block a annoncé qu'avec les huit autres ministres de la Santé, il avait été décidé de changer notre système de comptage.
► Les députés de la Chambre ont convenu en séance plénière d'abandonner des économies de 48 millions d'euros prévues pour le secteur hospitalier. Cette mesure figurait dans un projet de loi de la ministre de la Santé publique Maggie De Block (Open Vld) visant à réaliser 96 millions d'économies dans le secteur des médicaments.
► L'épidémie de coronavirus a fait au moins 17.920 morts en France, en augmentation de 753 décès en 24 heures. Le nombre de patients hospitalisés et de patients graves placés en réanimation sont tous deux de nouveau en baisse (-474 et -209 respectivement). En Italie, on dénombre 22.170 morts, en augmentation de 525 décès en 24 heures. On compte également 3.786 nouvelles infections, soit un total de 168.941 cas de coronavirus.
► Le gouverneur de New York a annoncé le prolongement jusqu'au 15 mai des mesures de confinement dans cet Etat à l'épicentre de l'épidémie américaine, malgré un nombre de morts journalier au plus bas depuis 10 jours. Même décision au Royaume-Uni qui a prolongé ce jeudi d'"au moins trois semaines" le confinement instauré depuis le 23 mars. Le Royaume-Uni est un des pays en Europe les plus touchés. Le nombre des morts y est reparti à la hausse avec 861 cas mortels supplémentaires enregistrés ce jeudi dans les hôpitaux, portant le bilan total des décès à 13.729. Aux Etats-Unis, c'est la barre des 30.000 morts recensés qui a été franchie aujourd'hui.
► Les seniors placés en maison de repos sont en manque de contact à cause du confinement. Raison pour laquelle Sophie Wilmès a de nouveau autorisé les visites dès lundi. Sauf que la mesure ne passe pas dans les 3 Régions du pays... Lire notre analyse | Le délicat dilemme des visites en maison de repos
► Les magasins de bricolage Hubo rouvriront leurs portes samedi, a indiqué Erwin Van Osta le CEO de la chaîne qui compte près de 150 établissements dans notre pays. Les questions de sécurité doivent toutefois être réglées avant toute réouverture, a indiqué la CNE.
► Alors que les entreprises et les commerçants dont la fermeture est rendue obligatoire par le Conseil national de sécurité ont droit à une prime de 4.000 euros, le gouvernement bruxellois devait encore se mettre d'accord sur la manière de soutenir les autres entreprises touchées par la crise. C'est désormais chose faite: réuni ce jeudi, l'exécutif régional a décidé qu'une prime unique de 2.000 euros serait accordée aux entreprises bruxelloises qui ne sont pas obligées de fermer leurs portes mais dont l'activité a fortement diminué en raison de la crise sanitaire.
► Sophie Wilmès s'est exprimée ce matin chez nos confrères de LN24. Pour prendre des décisions sur la relance économique, il serait plus sûr d’avoir un gouvernement majoritaire, a expliqué la cheffe d'un gouvernement minoritaire, soutenu par une partie de l'opposition et qui dispose des pouvoirs spéciaux pour trois mois. >> Lire La relance ne passera pas par Wilmès II
► La Première ministre avait annoncé hier une série de nouvelles mesures concernant la crise du Covid-19. Parmi celles-ci: le confinement est prolongé jusqu'au 3 mai. Les mesures concernent aussi le commerce, les festivals d'été... Voici les 7 principales.
Le populaire ministre de la Santé du Brésil, Luiz Henrique Mandetta, a annoncé sur Twitter qu'il avait été limogé par le président Jair Bolsonaro, avec qui il avait de profondes divergences sur la lutte contre la pandémie du coronavirus.
"Le président Jair Bolsonaro vient de m'annoncer que j'étais démis de mes fonctions de ministre de la Santé", a tweeté Mandetta à l'issue d'une rencontre avec le chef de l'Etat au palais présidentiel de Planalto.
La Confédération Construction se réjouit de l'accord conclu la nuit dernière entre les partenaires sociaux du secteur à propos des mesures prises en période de crise du coronavirus. Le texte prévoit entre autres que les règles de distanciation sociale "sont et restent importantes et prioritaires". En outre, le travailleur aura la possibilité de répondre positivement ou non à la demande de l'employeur lorsque des travaux devront être effectués dans un bâtiment au sein duquel un ou plusieurs cas de coronavirus ont été détectés ou si le travailleur peut démontrer par attestation médicale qu'il fait partie d'un des groupes à risque (diabète par exemple), souligne la Confédération Construction.
Selon cet accord, les interventions et activités non urgentes, comme définies dans l'arrêté ministériel du 23 mars 2020, devront pouvoir encore être effectuées, à condition que les règles de distanciation sociale soient respectées, sans exception. En ce qui concerne les activités et interventions urgentes, les règles de distanciation sociale devront être appliquées sur les chantiers. Les partenaires sociaux conviennent toutefois, dans le cas d'interventions urgentes, que si la distanciation sociale ne peut être garantie à tout moment, il faut limiter ce non-respect au strict minimum.
Les syndicats et les employeurs sont étroitement associés à l'élaboration des lignes directrices pour permettre la réouverture des entreprises après le 3 mai, a déclaré la ministre de l'Economie Nathalie Muylle (CD&V) ce jeudi à la Chambre.
Des directives "génériques" sont en cours d'élaboration et s'appliqueront à tout le monde. En outre, il y aura également des directives sectorielles et même spécifiques par entreprise.
Mme Muylle espère soumettre une proposition de mesures générales dès que possible au groupe des dix, l'organe consultatif qui rassemble les syndicats et les employeurs. "Il est extrêmement important pour moi que les mesures soient soutenues tant par les employeurs que par les employés."
L'épidémie de coronavirus a fait au moins 17.920 morts en France depuis début mars, en augmentation de 753 décès en 24 heures, a indiqué le directeur général de la santé français Jérôme Salomon.
Le nombre de patients hospitalisés et de patients graves placés en réanimation sont tous deux de nouveau en baisse (-474 et -209 respectivement), indiquant que "la circulation du virus se stabilise à un niveau élevé", a précisé le numéro 2 du ministère de la Santé.
"Nous devons regarder tous les aspects, et d'une manière équilibrée, mais il ne fait aucun doute que tout ne peut pas continuer comme si de rien n'était et nous devrons poser les questions difficiles concernant l'apparition du virus et pourquoi il n'a pas pu être stoppé plus tôt", a déclaré le ministre britannique des Affaires étrangères Dominic Raab lors d'une conférence de presse.
Dans un entretien au Financial Times, Emmanuel Macron a estimé lui aussi qu'il existait des zones d'ombre dans la gestion de l'épidémie de coronavirus par la Chine. "N'ayons pas une espèce de naïveté qui consiste à dire que c'est beaucoup plus fort. On ne sait pas. Et même il y a manifestement des choses qui se sont passées qu'on ne sait pas", a-t-il dit.
Le coronavirus a fait 22.170 morts en Italie depuis le début de l'épidémie dans le pays, en augmentation de 525 décès en 24 heures.
On compte également 3.786 nouvelles infections, soit un total de 168.941 cas de coronavirus. Le nombre de personnes guéries a augmenté de 2.072 pour atteindre 40.164.
Le nombre de patients en soins intensifs est passé sous la barre des 3.000 pour la première fois depuis le 21 mars.
Le gouverneur de New York a annoncé le prolongement jusqu'au 15 mai des mesures de confinement dans cet Etat à l'épicentre de l'épidémie américaine, malgré un nombre de morts journalier au plus bas depuis 10 jours. "Nous devons continuer ce que nous faisons", a déclaré le gouverneur Andrew Cuomo lors de son point presse quotidien.
"Je voudrais voir le taux d'infection baisser plus encore. La politique de confinement restera appliquée jusqu'au 15 mai", a-t-il ajouté. Il a aussi indiqué que cet Etat de près de 20 millions d'habitants avait enregistré 606 morts de la pandémie au cours des dernières 24 heures, soit le bilan journalier le moins lourd enregistré depuis le 6 avril.
Le Royaume-Uni a prolongé ce jeudi d'"au moins trois semaines" le confinement instauré depuis le 23 mars pour tenter d'endiguer la propagation du coronavirus. Les mesures actuellement en place doivent être prolongées pour "au moins trois semaines", a déclaré le ministre des Affaires étrangères Dominic Raab, qui supplée le Premier ministre Boris Johnson, toujours en convalescence du Covid-19 quatre jours après sa sortie de l'hôpital.
Les députés de la Chambre ont convenu en séance plénière d'abandonner des économies de 48 millions d'euros prévues pour le secteur hospitalier. Cette mesure figurait dans un projet de loi de la ministre de la Santé publique Maggie De Block (Open Vld) visant à réaliser 96 millions d'économies dans le secteur des médicaments. Sept amendements ont été déposés et un consensus s'est dégagé pour renvoyer le texte en commission, le toiletter et le faire revenir en séance plénière la semaine prochaine.
Concrètement, la mesure sera bénéfique pour le patient. Un certain nombre de vieux médicaments verront le ticket modérateur diminuer pour un montant total de 58 millions d'euros. A l'inverse, une mesure d'économie de 48 millions d'euros devait être portée par le secteur des hôpitaux. Ce projet de loi figurait déjà à l'ordre du jour de la séance plénière du 12 mars dernier pour une entrée en vigueur le 1er avril. Il avait été retiré en dernière minute à la demande de l'opposition, dont le cdH, pour précisément éviter le risque de faire porter cette mesure d'économie de 48 millions d'euros au secteur des hôpitaux, confronté à la crise du coronavirus.
"Plutôt que d'imposer une diminution du prix des médicaments directement au secteur pharmaceutique, la ministre diminue le financement des hôpitaux à hauteur de 48 millions d'euros. Chaque hôpital devra se débrouiller pour tenter de négocier des diminutions de prix avec le secteur pharmaceutique. Et tant pis s'ils n'y arrivent pas!", s'est insurgée la députée cdH Catherine Fonck. A l'issue de la discussion générale, Maggie De Block a proposé d'abandonner cette mesure. "En ce qui concerne les hôpitaux, je pense que nous nous trouvons maintenant dans un autre monde", a-t-elle déclaré en référence à la pandémie de Covid-19.
Les organisateurs du Brussels Summer Festival (BSF), un événement musical qui se tient durant plusieurs jours au cœur de Bruxelles chaque année en août, ont annoncé officiellement en fin d'après-midi l'annulation du festival.
"Notre priorité a toujours été et restera la santé et la sécurité de nos festivaliers, artistes, partenaires, équipes et professionnels impliqués. Dans cette logique, nous suivons avec soin les décisions gouvernementales en la matière", ont déclaré les organisateurs du BSF. L'ensemble des billets achetés seront soit remboursés, soit valables pour l'édition 2021 du BSF, qui aura lieu du 18 au 22 août. Les modalités de ces remboursements ou échanges seront communiquées prochainement sur le site web du festival.
La 40e édition du Festival international du Rire de Rochefort (FIRR), qui devait avoir lieu du 6 au 23 mai prochain, est reportée à des dates ultérieures, a annoncé l'organisation. La majorité des spectacles sont reprogrammés entre le 30 septembre et le 19 octobre 2020. Parmi les douze spectacles initialement prévus, trois sont annulés. Il s'agit de ceux de Haroun, Sellig et Marine Baousson. Les neuf autres ont pu être reprogrammés entre le 30 septembre et le 19 octobre 2020.
Pour tous les spectacles reportés, les tickets restent valables aux nouvelles dates communiquées sur le site internet du festival. Pour les autres, ou si la nouvelle date ne convient pas, plusieurs choix s'offrent au spectateur: faire un don à l'organisation, obtenir un bon à valoir ou bénéficier d'un remboursement.
La production de bière en Belgique a baissé de 30% en mars par rapport au même mois en 2019, a fait savoir la fédération des Brasseurs belges. De nombreuses brasseries ont en effet dû interrompre partiellement ou totalement leur activité en raison de la crise sanitaire liée au coronavirus. La fermeture des établissements horeca dès la mi-mars a constitué un coup dur pour le secteur brassicole.
Assez logiquement, la consommation de bière y a baissé de 60% entre mars 2019 et mars 2020. Les chiffres dans la grande distribution ont progressé d'une année à l'autre mais "ne compensent pas du tout la baisse dans l'horeca", explique la directrice générale des Brasseurs belges, Nathalie Poissonnier. Globalement, la fédération observe un recul des rentrées de 30% le mois dernier. Le secteur craint que la situation ne se détériore. "Il est clair que le mois d'avril sera encore pire, car en mars, le confinement n'a commencé qu'à partir de la deuxième quinzaine", souligne la directrice générale.
Toutes les brasseries belges ont inscrit une partie de leur personnel en chômage économique. Entre 30 et 35% de la centaine de membres que compte la fédération étaient à l'arrêt la semaine dernière.
Les Cliniques de l'Europe à Bruxelles proposent désormais des consultations par vidéo à leurs patients via la plateforme de rendez-vous médicaux Doctena. "En ces temps de restrictions nécessaires, la téléconsultation peut réellement sauver des vies", a déclaré Peter Fontaine, directeur général et administrateur délégué des Cliniques. L'épidémie de coronavirus rend certaines personnes frileuses à l'idée de se rendre à l'hôpital bien que les établissements hospitaliers séparent strictement leur unité Covid-19 du reste du bâtiment. Les consultations par vidéo leur offrent dès lors une alternative et élargissent l'accessibilité à l'offre de soins.
Au sein des Cliniques de l'Europe, plus de 300 professionnels dans 30 spécialités différentes sont prêts à aider leurs patients de cette manière. Pour obtenir une téléconsultation, il faut d'abord prendre contact avec le secrétariat du service médical compétent. Le patient reçoit alors une confirmation et un lien pour la consultation vidéo. A l'heure dite, il peut se connecter avec son médecin. "Cela permet à nos spécialistes et médecins généralistes de rester disponibles pour leurs patients. Nos médecins doivent rester en contact avec les patients afin de garantir la continuité des soins", souligne M. Fontaine.
Le Festival au Carré de Mons, qui était programmé du 1er au 15 juillet, est venu s'ajouter à la liste des événements annulés dans le cadre de la crise du coronavirus. Tout événement de masse est en effet interdit en Belgique jusqu'au 31 août inclus.
Les Etats-Unis ne semblent pas exclure que le coronavirus à l'origine de la pandémie qui a déjà tué plus de 137.000 personnes dans le monde provienne d'un laboratoire chinois à Wuhan, et évoquent désormais une "enquête" pour faire la lumière sur son origine. "Nous menons une enquête exhaustive sur tout ce que nous pouvons apprendre sur comment ce virus s'est propagé, a contaminé le monde, et a provoqué une telle tragédie", a déclaré le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo sur la chaîne Fox News.
Il était interrogé sur un article du Washington Post affirmant que l'ambassade des Etats-Unis à Pékin avait alerté le département d'Etat américain il y a deux ans sur les mesures de sécurité insuffisantes dans un laboratoire de Wuhan qui étudiait les coronavirus chez les chauves-souris. Et Pompeo a été questionné également sur les informations de Fox News selon lesquelles "plusieurs sources" pensent désormais que le coronavirus actuel, signalé pour la première fois justement à Wuhan en décembre, émane de ce même laboratoire - même s'il s'agirait bien d'un virus naturel, pas d'un agent pathogène créé par les Chinois, et que sa "fuite" ne serait pas volontaire mais due aux mauvais protocoles de sécurité. Mike Pompeo n'a démenti aucune de ces deux informations.
Egalement interrogé, Donald Trump s'est lui montré évasif. "Je peux vous dire que nous entendons de plus en plus cette histoire. Nous allons voir", a répondu le président américain, assurant que cette "horrible situation" faisait l'objet d'un "examen très approfondi".
De l'avis des experts à ce stade, le nouveau coronavirus a fait son apparition fin 2019 dans un marché de plein air de Wuhan, où des animaux exotiques comme des chauves-souris étaient vendus vivants. Le virus d'origine animale aurait pu y muter en se transmettant à l'homme. Sans la confirmer clairement, le secrétaire d'Etat américain a enfoncé le clou. "Ce que nous savons, c'est que ce virus est né à Wuhan, en Chine", a ajouté Mike Pompeo. "Ce que nous savons, c'est que l'Institut de virologie de Wuhan n'est qu'à quelques kilomètres du marché de rue", a-t-il insisté.
Médecins Sans Frontières (MSF), se référant à l'autorisation de visite aux pensionnaires des maisons de repos, dénonce une décision "prématurée et inconsciente". "Selon ce que nous voyons, beaucoup de maisons de repos ne sont aujourd'hui pas prêtes", déclare-t-elle. L'organisation, si elle ne met pas en question l'aspect humain et l'importance des relations familiales, explique que l'autorisation dont il est question implique un investissement matériel et personnel énorme, nécessitant des ressources dont ces établissements ne disposent pas.
"Ces maisons de repos sont depuis un mois sous une pression énorme et elles vont devoir se retrouver à gérer ça en plus, sans avoir été concertées au préalable", regrette la coordinatrice des activités de MSF dans les maisons de repos Stéphanie Goublomme, qui pense que les résidences ne sont pas prêtes à recevoir des visites pour tous les résidents. Le coordinateur médical "projets Covid-19" en Belgique, Bart Janssens, se dit convaincu de la nécessité de changer d'approche pour les maisons de repos, le taux de mortalité y étant extrêmement élevé "partout en Belgique, même plus que dans d'autres pays".
Selon lui, la permanence médicale dans les maisons de repos n'est pas correctement assurée et les médecins réguliers sont moins présents qu'en temps normal. De plus, il est actuellement "quasiment impossible d'hospitaliser une personne et de la référer vers l'hôpital". M. Janssens demande donc à ce qu'un ou deux médecins de première ligne soient affectés à chacune des maisons de repos pour détecter les nouveaux cas dès le début et suivre ces infections jour après jour, ce qui permettra un transfert vers les hôpitaux "au bon moment", lorsque cela s'avère pertinent. "Nous sommes convaincus qu'on peut éviter un certain nombre de ces morts", a-t-il ajouté.
Les magasins de bricolage Hubo rouvriront leurs portes samedi, a indiqué jeudi Erwin Van Osta le CEO de la chaîne qui compte près de 150 établissements en Belgique. Des mesures supplémentaires ont été prises pour éviter la propagation du coronavirus. Hubo filtrera par exemple le nombre de clients, installera des panneaux en plexiglas aux caisses et n'acceptera pas de paiement liquide. Les charrettes permettront par ailleurs de respecter davantage les règles de distanciation sociale.
Les décès liés à la pandémie de nouveau coronavirus repartent à la hausse au Royaume-Uni, qui déplore jeudi 861 morts supplémentaires à l'hôpital, portant le total à 13.729 décès, selon le dernier bilan du ministère de la Santé.
Un peu plus de 18.665 personnes supplémentaires ont été testées pour le Covid-19 en 24 heures, a déclaré le ministère, portant désormais à plus de 100.000 (103.093) le total de celles infectées par la maladie depuis le début de l'épidémie au Royaume-Uni.
Les magasins de vélo souffrent d'une concurrence déloyale à cause des restrictions imposées pour endiguer la propagation du coronavirus, dénonce jeudi Traxio. Selon la fédération du secteur automobile et des secteurs connexes, le maintien des supermarchés et magasins de bricolage, qui peuvent vendre des vélos, induit une "distorsion" de concurrence alors que les commerces spécialisés dans la petite reine doivent garder portes closes.
"Les magasins de vélos qui le souhaitent pourraient parfaitement recevoir des clients et bien souvent garantir une meilleure distanciation sociale, en fonctionnant sur rendez-vous par exemple. Ce qui est souvent impossible dans les supermarchés et magasins de bricolage", pointe Filip Rylant, porte-parole de Traxio.
Le comité de concertation va à nouveau se pencher vendredi sur la question de l'autorisation limitée de visites dans les maisons de repos, a déclaré jeudi Sophie Wilmès en séance plénière de la Chambre. La Première ministre a assuré que la "décision prise l'a été d'un commun accord avec toutes les Régions. Ils ont tous marqué leur accord sur cette proposition."
Plusieurs bourgmestres de communes côtières s'attendent à pouvoir accueillir avant tout les propriétaires de seconde résidence cet été. En attendant les mesures qui seront prises pour la période estivale, les communes du littoral se préparent au mieux à accueillir les touristes durant les grandes vacances. Il est fort probable que le nombre de visiteurs à la Côte soit limité.
Aucun déplacement à l'étranger ne devrait être autorisé cet été. Les Belges devraient donc se rabattre en masse sur leurs 70 kilomètres de Côte. Les autorités locales comptent se préparer à un tel afflux. "Il faut encore attendre de connaître la situation à laquelle nous serons confrontés mais des plages noires de monde ne semblent pas une bonne idée", commente le gouverneur de la province de Flandre occidentale, Carl Decaluwé.
M. Decaluwé précise toutefois que rien ne peut encore être programmé. "Nous écouterons avant tout les experts. Tous les scénarios vont être étudiés calmement, jusqu'à l'élaboration d'un plan réalisable."
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Gamma table sur la réouverture de tous ses établissement lundi, a indiqué la chaîne spécialisée dans le bricolage. Certains pourraient même déjà rouvrir leurs portes ce samedi. La direction vérifiera magasin par magasin que les mesures de sécurité peuvent bien être respectées.
La chaîne affirme que des règles très strictes sont de mise pour assurer tant que possible la santé et le bien-être des employés et des clients. Jusqu'à 20 clients seront par exemple admis par établissement, les clients devront utiliser une charrette et des écrans en plexiglas seront installés aux caisses. Au besoin, les agents de sécurité surveilleront l'accès régulé à l'entrée.
À la suite du Conseil national de sécurité de mercredi, les sorties à cheval vont être clairement autorisées, "uniquement en vue du bien-être de l'animal" et si elles n'impliquent pas plus de deux cavaliers. Un assouplissement qui réjouit le parti DéFI, qui indique qu'un "confinement" du jour au lendemain des équidés (ils ne pouvaient être montés que sur pâturage ou piste propre) a pu perturber leur équilibre.
"Confiner un cheval du jour au lendemain, surtout si c'est un cheval sportif qui s'entraîne régulièrement, peut perturber son bien-être. Il s'ennuie, va peut-être manger plus et développer des coliques, qui peuvent être mortelles", rappelle jeudi via communiqué le député bruxellois DéFI Jonathan de Patoul, qui est également vétérinaire.
Les sorties à cheval étaient jusqu'à maintenant limitées au pâturage ou à la piste propre du propriétaire. Il était aussi permis de véhiculer son cheval jusqu'au manège pour le monter là-bas, si le centre équestre ne pouvait pas s'en charger lui-même et tout en respectant la distanciation sociale.
L'édition 2020 des festivités du 15 août en Outremeuse, à Liège, est annulée, a indiqué jeudi Francis Atta, président de la République libre d'Outremeuse, qui organise la manifestation. Le Conseil national de sécurité a interdit tout événement de masse jusqu'au 31 août inclus. "Avec plus de 200.000 personnes les 14, 15 et 16 août, les festivités du 15 août font partie des grandes manifestations", relève Francis Atta.
"Nous allons donc appliquer la directive des autorités en annulant l'édition 2020 et en résiliant les contrats engagés avec différents groupes pour le cortège, avec des groupes musicaux qui devaient se produire en divers endroits et des musiciens qui devaient animer la brocante qui se déroule le week-end précédent", détaille le président de la République libre d'Outremeuse. Un report n'a pas été envisagé.
L'Opep anticipe pour 2020 un effondrement "historique" de la demande mondiale de pétrole en raison de la paralysie économique généralisée due au Covid-19, confirmant jeudi "un choc historique, brutal, extrême et d'ampleur planétaire" pour le marché de l'or noir.
Selon les prévisions dévoilées dans son rapport mensuel, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) attend une consommation mondiale atteignant cette année 92,82 millions de barils par jour (mbj), soit une baisse "sans précédent" d'environ 6,85 mbj par rapport à 2019.
La fédération AVBS, qui représente des pépiniéristes et horticulteurs flamands, est "super contente" de la prochaine réouverture des jardineries mais elle reste inquiète par rapport aux exportations, très importantes pour le secteur. Un autre problème, pointé par l'organisation sectorielle, est le fait que les fleuristes ne peuvent par encore rouvrir leurs commerces. "Il n'y a donc toujours de solution pour les fleurs coupées", regrette le secrétaire de l'AVBS, Pieter Van Oost.
"Ce qui importe, c'est que la question de la sécurité soit réglée avant toute réouverture" de certains commerces, comme les magasins de bricolage, plaide jeudi Delphine Latawiec, secrétaire permanente responsable du secteur commerce à la CNE.
Un conseil d'entreprise a eu lieu chez Brico en matinée mais n'a pas rassuré les travailleurs, déclare de son côté Jalil Bourhidane, permanent CNE Commerce. Des arrêts de travail ne sont pas exclus "si la sécurité n'est pas garantie à la réouverture", précise-t-il.
Le gouvernement "parle d'une réouverture dès samedi, mais dans quelles conditions?", s'interroge Delphine Latawiec. Pour le syndicat, "la question n'est pas tant la date d'ouverture mais plutôt que tout soit optimal en termes de sécurité". Or, le délai "est très court" et laisse peu de temps aux familles, dont des familles monoparentales, qui vont devoir s'organiser "en quatrième vitesse" pour les gardes d'enfants, toujours dans un contexte de fermeture des écoles.
Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a été chargé par l’ERGA, l’association des régulateurs européens, dont le CSA assure la vice-présidence, de mener une enquête européenne afin d'évaluer l’impact de la crise actuelle sur leurs activités après 5 semaines de mesures de confinement (programmation, recettes, création...).
Le CSA entend recenser les principales difficultés et les défis qui se posent au secteur. Car si leurs audiences augmentent, leurs revenus publicitaires s'effondrent. Le CSA se dit convaincu qu’un soutien spécifique doit être apporté au secteur. L'étude aura donc notamment pour tâche de recenser les initiatives prises au sein des autres États membres de l’Union européenne.
Les éditeurs de services (chaînes de télévision, stations de radios, web TV, chaînes YouTube...) ont jusqu'au 24 avril pour répondre à l'enquête dont les résultats devraient être connus d'ici la fin du mois de mai.
Le CPAS et l'intercommunale de Santé publique du pays de Charleroi (ISPPC) indiquent jeudi qu'ils n'appliqueront pas l'autorisation – communiquée mercredi soir par le Conseil national de sécurité (CNS) – de visite aux pensionnaires des maisons de repos de la région carolorégienne.
Les deux services publics souhaitent plutôt poursuivre les procédures mises en place au début du confinement "dans l'intérêt des familles, des résidents" et de leur personnel. "En l'absence d'instructions précises de la Région wallonne sur la décision fédérale rendant possible la visite d'un proche par résident de nos maisons de repos, [nous avons] décidé de ne pas appliquer cette mesure", avancent-elles.
Plus de 2.083.820 cas d'infection ont été officiellement diagnostiqués dans 193 pays et territoires depuis le début de l'épidémie. Ce nombre de cas diagnostiqués ne reflète toutefois qu'une fraction du nombre réel de contaminations, un grand nombre de pays ne testant que les cas nécessitant une prise en charge hospitalière. Parmi ces cas, au moins 450.500 sont aujourd'hui considérés comme étant guéris.
En graphiques | La propagation du coronavirus en Belgique et dans le monde
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a présenté jeudi des excuses de l'Europe à l'Italie pour ne lui être pas venue en aide assez tôt face au coronavirus, des propos qui ont été bien reçus à Rome. "Une pandémie aussi rapide et d'une telle ampleur ne peut être vaincue sans la vérité. Oui, il est vrai que personne n'y était vraiment préparé. Il est vrai également que trop peu ont réagi à temps lorsque l'Italie avait besoin d'aide au tout début", a affirmé l'Allemande devant le Parlement européen.
"Et oui, pour ces raisons, il est juste que l'Europe dans son ensemble présente ses excuses les plus sincères", a-t-elle ajouté, avant de souligner les actions de solidarité et l'effort entrepris par la suite. "L'Europe est devenue le cœur battant de la solidarité dans le monde", a-t-elle dit en évoquant un paquet de mesures pesant jusqu'à 3.000 milliards d'euros pour répondre aux crises sanitaire et économique.
Alors que les entreprises et les commerçants dont la fermeture est rendue obligatoire par le Conseil national de sécurité ont droit à une prime de 4.000 euros, le gouvernement bruxellois devait encore se mettre d'accord sur la manière de soutenir les autres entreprises touchées par la crise. C'est désormais chose faite: réuni ce jeudi, l'exécutif régional a décidé qu'une prime unique de 2.000 euros serait accordée aux entreprises bruxelloises qui ne sont pas obligées de fermer leurs portes mais dont l'activité a fortement diminué en raison de la crise sanitaire.
Une enveloppe d'environ 100 millions d'euros sera consacrée à cette mesure réservée uniquement aux petites structures comprenant zéro à cinq ETP.
Le gouvernement flamand a confirmé jeudi, au lendemain d'un Conseil national de sécurité auquel a participé son ministre-président Jan Jambon, qu'il n'autorisera pas immédiatement les visites en maison de repos. "Les visites ne sont pas possibles et cela reste ainsi, nous n'adaptons donc pas les règles maintenant, aussi difficile que soit la situation pour les personnes qui y résident et pour leurs familles", ont indiqué dans un communiqué les ministres de la Santé Wouter Beke (CD&V) et M. Jambon (N-VA).
Pour ne pas handicaper la reprise de l’activité économique, il serait souhaitable de rééchelonner les vacances d’été. Entreprises, secteurs et partenaires sociaux devront faire preuve de souplesse et d’esprit de concertation.
Le directeur de la branche européenne de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), a déclaré jeudi que malgré le risque persistant de turbulences causées par le coronavirus dans la région, il est temps d'adapter et d'assouplir progressivement les mesures. Hans Kluge a également avancé six conditions nécessaires à l'opération de la transition par les gouvernements.
"Ne vous y méprenez pas, malgré ce beau temps printanier, nous sommes toujours en pleine tempête. Dans plusieurs pays, l'impact n'est pas encore totalement perceptible, alors que dans d'autres, le nombre de nouvelles infections au Covid-19 est en baisse", a affirmé le Belge Hans Kluge.
L'interdiction des visites en maisons de repos reste la règle. On discute de la mise en place d'exceptions sous conditions, a affirmé jeudi midi le porte-parole du ministre bruxellois de la Santé, Alain Maron (Ecolo), interrogé par Belga. Selon celui-ci, une concertation a eu lieu jeudi matin avec les représentants des maisons de repos et apparentées. Les discussions se poursuivront dans la journée avec les représentants des organisations représentatives du personnel et ceux des entités fédérées.
Les seniors placés en maison de repos sont en manque de contact à cause du confinement. Ils se morfondent dangereusement. Sophie Wilmès a réautorisé les visites en home dès lundi. Trop tôt? Le secteur mitraille cette annonce au vu des risques sanitaires.
L'utilité de porter des masques de protection au niveau buccal est incontestable et particulièrement dans les situations où les personnes sont fortement exposées dans des communautés à risques. Nous les utilisons dans toutes les institutions de soins. "Dans une logique de réouverture de notre société vers un certain nombre d'activités, le port du masque sera, probablement, un des éléments qui permettra de continuer à contenir le risque de propagation du virus dans notre communauté", explique Emmanuel André, porte-parole interfédéral dans la lutte contre le Covid-19.
Quel type de masques seront distribués? Et dans quelle situation va-t-il falloir les porter? "C'est quelque chose qu'il va falloir préciser avec le temps. Il existe différents types de masques: les masques médicaux, que l'on connaît tous, mais il y a aussi la possibilité de produire des masques de manière industrielle ou individuelle. Ce qui est important dans la production de ces masques, c'est de suivre les recommandations pour les produire de façon rigoureuse."
Rappelons, encore, qu'en aucun cas, l'utilisation d'un masque ne doit faire diminuer la rigueur avec laquelle nous suivons les mesures de distanciation physique et d'hygiène des mains. "C'est un ensemble de mesures, de façon organisée, qui nous permettra de continuer vers un sens de sortie", rappelle Emmanuel André.
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L'ensemble des tranches d'âge de la population peut être infecté par le virus, car tout le monde peut y être exposé. "Ce qui va changer entre les différentes tranches d'âge de la population, c'est la proportion de personnes qui va développer des symptômes, voire des symptômes sévères", explique Emmanuel André, porte-parole interfédéral dans la lutte contre le Covid-19.
"Chez les petits enfants, cette infection peut exister, mais elle est, dans la toute grande majorité des cas, une infection sans symptôme ou avec des symptômes très légers."
La question de la surévaluation du nombre de décès en Belgique fait débat depuis que la Belgique a été décrétée au "top mondial" au niveau du taux de mortalité en lien avec la pandémie de Covid-19. Ce mercredi, Emmanuel André expliquait que notre manière de compter était différente des autres pays. Nous comptons le nombre de décès dans les hôpitaux, mais aussi dans les maisons de repos. Ces chiffres intègrent le nombre de cas suspects qui n'ont pas forcément été validés pas un test de laboratoire.
Ce jeudi matin, Maggie De Block a annoncé qu'avec les huit autres ministres de la Santé, il avait été décidé de changer notre système de comptage.
Emmanuel André est revenu sur cette question durant la conférence de presse des autorités sanitaires. "Il faut bien prendre en considération que dans la surveillance des maladies infectieuses, il y a plusieurs systèmes pour estimer le nombre de décès et se rendre compte de la réalité de la situation. La comptabilisation des cas qu'on appelle 'suspects', sans test de laboratoire, est nécessaire et particulièrement dans une situation où il est difficile de confirmer les cas d'infection au Covid-19."
Aujourd'hui, nous avons évolué en matière de capacité de réalisation des tests.
"La proportion de cas qui seront confirmés par un test de laboratoire va évoluer. C'est de la bonne pratique que de prendre en considération les cas suspects. C'est nécessaire et nous l'avons fait."
Les autorités sanitaires cherchent désormais à évoluer vers une proportion des cas confirmés plus importante dans les maisons de repos. "Ce mercredi, dans les maisons de repos, 289 personnes sont décédées. Plus de 30% de ces personnes ont eu un test qui confirmait que c'était un décès dans le cadre d'une infection au Covid-19. Il y a encore un effort important à réaliser pour que cette proportion de cas confirmés puisse évoluer. La surveillance, y compris des cas suspects, va donc continuer", conclut Emmanuel André.
Les autorités sanitaires ont annoncé l'hospitalisation de 310 personnes ces dernières 24 heures, soit 206 en moins. Le nombre total de personnes hospitalisées est donc de 5.309 en Belgique. 1.182 patients se trouvent aux soins intensifs, c'est une diminution de 22 par rapport aux chiffres de ce mercredi.
"La tendance à une baisse lente mais réelle des hospitalisation se confirme", a déclaré le porte-parole interfédéral dans la lutte contre le Covid-19, Emmanuel André. "La prolongation des mesures – lavage des mains, distanciation sociale... – restent nécessaires".
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"Quand on voit sur le terrain les difficultés que vivent au jour le jour les équipes, (...) quand, après avoir attendu le matériel de protection (...) après avoir vu les collègues tomber comme des mouches, on vous annonce que des visites vont à nouveau être organisées dans trois jours... vous avez l'envie de jeter l'éponge", réagit jeudi matin la Centrale nationale des employés (CNE) au sujet des visites en maisons de repos et de soins. Une décision prise "sans aucune concertation avec les employeurs et les syndicats du secteur", dénonce la CNE.
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La Première ministre a annoncé mercredi soir que les résidents vivant en maisons de repos ou dans des centres pour personnes avec un handicap pourront à nouveau recevoir des visites d'un proche à partir de lundi prochain, pour lutter contre la détresse psychologique générée par l'isolement.
Le ministre bruxellois de la Transition numérique Bernard Clerfayt annonce jeudi mettre à disposition 117 ordinateurs portables pour équiper les élèves socialement défavorisés. Cette décision a été prise alors que les cours à distance sont devenus la norme pour de nombreux élèves. "La crise sanitaire que nous traversons est aussi un indicateur de la fracture digitale qui touche nos citoyens", indique-t-il dans un communiqué.
La Première ministre Sophie Wilmès s'est exprimée ce matin chez nos confrères de LN24. Pour prendre des décisions sur la relance économique, il serait plus sûr d’avoir un gouvernement majoritaire, a expliqué la cheffe d'un gouvernement minoritaire, soutenu par une partie de l'opposition et qui dispose des pouvoirs spéciaux pour trois mois.
“Pour relancer la machine économique avec des décisions qui auront un aspect idéologique, vous avez besoin d’une majorité solide. Je pense qu’on sera beaucoup plus stables si l'on est capables d’organiser cette relance avec un gouvernement qui a en son sein une majorité”, a-t-elle détaillé au micro de Martin Buxant. Et d'ouvrir la porte sur de nouvelles négociations: "Si certains sont en mesure de faire assez de compromis pour trouver un accord général, je pense que, quand on sera sorti de la crise sanitaire aiguë, c'est quelque chose qu’il faudra clairement pouvoir envisager."
Le bourgmestre de Los Angeles, Eric Garcetti, a indiqué mercredi soir qu'il n'y aura plus de grands rassemblements publics – tels que des événements sportifs ou des concerts – dans sa ville avant 2021.
"C'est difficile de s'imaginer que nous nous retrouverons bientôt par milliers, c'est pourquoi je pense que nous devons nous préparer à cela pour cette année", a déclaré Garcetti à CNN. "Je pense que nous n'avons jamais autant attendu de la science qu'elle travaille aussi vite", a-t-il poursuivi. "Mais tant qu'il n'y aura pas de vaccin, une sorte d'intervention pharmaceutique ou une immunité collective, la science est la science. Et les responsables de la santé publique ont très clairement indiqué qu'il nous reste des kilomètres et des kilomètres à parcourir avant de pouvoir retourner dans ces environnements. Je veux que les gens retournent au travail, bien sûr. Je veux que les enfants retournent à l'école. Mais je pense qu'il faudra des mois pour traverser toute cette séquence. Et la dernière chose que je veux faire, c'est de rassembler 10.000, 20.000, 50.000 personnes en un seul endroit. C'est l'exact opposé de la distanciation sociale".
Los Angeles compte quelques grosses franchises dans les différents sports, comme les Lakers et les Clippers en basket, les Kings en hockey sur glace, les Dodgers en baseball et les Galaxy en football.
Le géant allemand de la vente de vêtements et accessoires Zalando va ajouter des masques textiles à son assortiment. Le produit de la vente sera reversé à une bonne oeuvre, annonce l'entreprise. En Allemagne, le gouvernement recommande de porter un masque pour limiter la transmission du Covid-19. D'autres pays ont pris des mesures similaires. Comme d'autres vendeurs de vêtements, Zalando a constaté une baisse de ses ventes en raison des mesures prises contre le coronavirus. Toutefois, son chiffre d'affaires a progressé de 10% environ au premier trimestre, à 1,5 milliard d'euros. "Les deux premières semaines d'avril nous donnent de l'optimisme pour le deuxième trimestre", a souligné le directeur financier David Schröder.
La réunion du Conseil national de sécurité devait nous permettre de voir plus clair sur la stratégie belge en matière de déconfinement. Au final, le flou reste grand... Par prudence? Par manque de préparation? Un peu des deux sans doute. Beaucoup de questions restent sans réponses: sur la réouverture des commerces et des écoles, sur le fonctionnement des entreprises, sur les déplacements et les voyages, sur le port du masque, sur les tests… Seules quelques décisions ponctuelles ont été prises, concernant les festivals d’été ou les jardineries par exemple. Mais c’est insuffisant. Il faudra rapidement plus de clarté, plus de perspectives, pour que les Belges poursuivent l’effort.
ÉDITO d'Alain Narinx | Déconfinement: le flou reste trop grand
"La bataille continue mais les données suggèrent qu'à travers le pays, nous avons passé le pic des nouveaux cas", a déclaré le président américain lors de sa conférence de presse quotidienne. "Il est évident que notre stratégie agressive fonctionne", a-t-il ajouté. "Ces avancées encourageantes nous ont placées dans une position très solide pour finaliser des directives pour les États afin de rouvrir le pays", a poursuivi Donald Trump en précisant qu'il présenterait ces directives jeudi. Il a ajouté que certains États pourraient rouvrir avant le 1er mai, selon leur trajectoire d'épidémie.
Le bilan des décès a, quant à lui, franchi un nouveau sombre record, avec près de 2.600 morts supplémentaires dus au Covid-19 en 24 heures, soit le plus lourd bilan journalier recensé par un pays selon le comptage de l'Université Johns Hopkins. Cela porte le bilan américain à 28.326 morts au total. Les États-Unis comptent depuis fin mars le plus grand nombre de cas officiellement déclarés, avec plus de 637.000 contaminations diagnostiquées. Environ 3,2 millions de tests ont été effectués dans le pays.
Un vif débat a eu lieu ces derniers jours quant à savoir si le président américain pouvait imposer aux États de mettre un terme au déconfinement. Le locataire de la Maison-Blanche peut certes donner le ton, fixer un cap, mais le système fédéral accorde aux gouverneurs des 50 États le pouvoir de prendre les mesures obligatoires de confinement ou de déconfinement. Plusieurs gouverneurs ont déjà dit qu'ils comptaient bien garder leur indépendance de décision, que prévoit la constitution.
"Quand quelqu'un est président des États-Unis, l'autorité est totale (...) Les gouverneurs le savent", estime Trump. Position "absurde", a rétorqué Andrew Cuomo, le gouverneur de l'État de New York, le plus touché par l'épidémie. "Ce n'est pas ce que dit la loi. Ce n'est pas ce que dit la constitution. Nous n'avons pas un roi, nous avons un président", a-t-il ajouté. Et il a prévenu: "S'il (Trump) me donnait l'ordre de rouvrir d'une manière qui mettrait en danger la santé publique dans mon État, je ne le ferais pas". "Ce sera une réouverture par étapes. Il n'y a pas d'interrupteur. Ce n'est pas binaire", a-t-il dit.
Depuis plusieurs jours, sur les deux côtes des États-Unis, les gouverneurs se regroupent pour esquisser des réponses coordonnées. À l'est: New York, New Jersey, Connecticut, Rhode Island, Massachusetts, Delaware et Pennsylvanie. À l'ouest: Californie, Oregon et Washington.
La Première ministre a annoncé une série de nouvelles mesures concernant la crise du Covid-19. Parmi celles-ci: le confinement est prolongé jusqu'au 3 mai. Les mesures concernent aussi le commerce, les festivals d'été...
Parmi les annonces de Sophie Wilmès mercredi à l'issue du Conseil national de sécurité, celle concernant les résidents vivant en maisons de repos ou dans des centres pour personnes handicapées: ils pourront à nouveau recevoir des visites d'un proche, pour lutter contre la détresse psychologique générée par l'isolement, et ce à partir de lundi prochain, a fait savoir la Première ministre.
Mais la mesure a immédiatement suscité de nombreuses interrogations. Ainsi, le secteur des maisons de repos a accueilli froidement la nouvelle. Le président de la Fédération des maisons de repos (Femarbel), Marc Verbruggen, a jugé la décision des autorités "risquée" alors que le secteur fait face à un manque de moyens ainsi qu'à un risque élevé de propagation du virus. La décision est toutefois "humainement compréhensible", selon l'organisation. Les différentes organisations faîtières des maisons de repos ont également critiqué le fait qu'elles n'avaient pas été consultées avant cette prise de décision.
Sophie Wilmès a précisé dans la soirée qu'il s'agissait bien d'une possibilité, pas d'une obligation. Elle a répété ce matin en radio: "Il fallait faire quelque chose" pour ces personnes isolées. "L'admission des visiteurs dans les centres de soins résidentiels ne doit pas se faire rapidement, c'est une possibilité. Je vois à quel point la situation est inhumaine aujourd'hui et nous devons faire quelque chose pour y remédier. Et que cela se produise aujourd'hui, demain ou dans quelques semaines, ce n'est pas un problème. Mais il faut faire quelque chose", a-t-elle dit sur Radio1.
Le ministre flamand du Bien-être, Wouter Beke, s'est déjà prononcé pour un report de cette mesure, en Flandre, afin de bien la préparer en concertation et de l'appliquer de "manière réfléchie".
À Bruxelles, la mise en oeuvre de cette mesure sera "concertée avec les actrices et acteurs de terrain, au plus vite", a assuré le ministre bruxellois de la Santé, Alain Maron, sur Twitter. "La reprise de visites (à des conditions très strictes) dans les maisons de repos va rendre de l'espoir et de la vie à nombre de résidents", a ajouté le ministre bruxellois. Un arrêté serait pris dans ce sens, d'ici lundi. "Mais la mise en oeuvre interviendra plus tard", a-t-il ajouté, insistant sur la concertation qui sera menée à ce propos avec le secteur et avec les entités fédérées concernées.
► Ce mercredi après-midi a eu lieu un Conseil national de sécurité. Il a été décidé de prolonger le confinement en Belgique jusqu'au 3 mai. Les pépinières et les magasins de bricolage vont pouvoir rouvrir leurs portes aux mêmes conditions que les magasins d'alimentation, tandis que les maisons de repos et de soins vont à nouveau pouvoir recevoir des visites. Tous les grands événements de l'été, notamment les festivals, sont interdits jusqu'au 31 août.
► Le président de fédération des maisons de repos (Femarbel), Marc Verbruggen, a jugé la décision des autorités d'autoriser les résidents vivant en maisons de repos d'à nouveau recevoir des visites d'un proche, "risquée" alors que le secteur fait face à un manque de moyens ainsi qu'à un risque élevé de propagation du virus. La décision est toutefois "humainement compréhensible", selon l'organisation. De son côté, le ministre flamand du Bien-être Wouter Beke (CD&V) s'est prononcé pour un report en Flandre de la mesure. Il a plaidé pour "reporter et bien préparer" la mesure.
► L'organisation patronale flamande Voka regrette le manque de vision d'une relance de l'économie. Le Voka comprend la décision de prolongation du confinement décidée par le Conseil national de sécurité, mais estime que le gouvernement attend trop longtemps avant de proposer un plan de sortie "intelligent et échelonné" qui pourra sauver l'économie belge. EDITO | Le flou reste trop grand
►Les entreprises doivent se préparer dès maintenant au redémarrage de leurs activités après le 3 mai, estime la Fédération des entreprises de Belgique (FEB), dans la foulée de l'annonce du prolongement de deux semaines du confinement. La FEB demande que le Groupe d'experts en charge de l'exit strategy (GEES) présente rapidement une stratégie de sortie du confinement claire.
► L'utilisation de masques est recommandée dans les situations où il est impossible de garder une distance d'au moins 1,5 mètre, ressort-il d'un document de différentes instances sanitaires belges. Sciensano, le Conseil supérieur de la santé, l'AFMPS, le SPF Santé publique et les organisations germanophone et flamande de la santé se sont accordés sur des directives communes. Lire aussi | Le port du masque amené à se généraliser
► Ce mercredi, les autorités sanitaires ont annoncé 283 décès supplémentaires pour les 24 dernières heures. 250 personnes ont été hospitalisées ces dernières 24 heures. Ce qui porte à 5.524 le nombre de personnes actuellement hospitalisées. Parmi ce nombre, 1.204 patients sont aux soins intensifs, une diminution de 22 par rapport à hier. 889 patients nécessitent une assistance pour respirer. 239 patients guéris ont pu quitter l'hôpital ces dernières 24 heures. Le total de personnes sorties est donc de 7.107.
► Les autorités sanitaires dénombrent 4.440 morts depuis le début de la pandémie en Belgique. Ce nombre est particulièrement élevé si nous prenons en compte le nombre de morts par million d'habitants. Il nous mène d'ailleurs dans le "top mondial". Alors, pourquoi la Belgique se situe-t-elle au "top" mondial du nombre de décès?
► "Le monde a reçu plein de fausses informations sur la transmission et la mortalité" du Covid-19, a lancé le président américain dans un long et violent réquisitoire contre cette agence de l'ONU, dont les Etats-Unis sont le premier contributeur. Le président américain a donc ordonné la suspension du financement de l'Organisation mondiale de la santé.
► Selon l'OMS, il n'est pas certain que tous les patients guéris du coronavirus soient totalement immunisés, certains ne développeraient même aucun anticorps. Les explications des autorités sanitaires.
Merci de nous suivre.
Tout au long de la journée, Camille Berkenbaum, Corentin Di Prima et François Witvrouw se relaieront, avec l'appui de toute la rédaction, pour vous informer dans ce direct.
Si vous n'avez pas suivi les infos ce mercredi, vous trouverez le résumé de tout ce qu'il faut savoir ici.
Bonne journée!