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Le Groupe des 10 trouve un accord sur la prolongation du chômage temporaire

Les partenaires sociaux se sont entendus pour prolonger jusqu'au 31 août les mesures corona proposées par le gouvernement Wilmès pour aider les entreprises et leurs employés à surmonter la crise. La décision va être communiquée au gouvernement fédéral qui décidera s'il suit l'accord ou non.
  • Fin du direct

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    Retrouvez-nous ce vendredi pour le suivi en direct de l'actualité liée au coronavirus. 

  • Accord sur la prolongation des mesures corona

    Le Groupe des 10 est parvenu à un "accord minimaliste" sur la prolongation jusqu'au 31 août des mesures corona proposées par le gouvernement pour aider les entreprises et leurs employés à surmonter la crise liée au coronavirus, a fait savoir le président de la FGTB Robert Vertenueil.

     L'accord porte avant tout sur la prolongation du chômage temporaire pour force majeure. Syndicats et employeurs ont convenu de se retrouver le 15 juin afin de déterminer si ce paquet de mesures peut être prolongé jusqu'à la fin de l'année. "Les patrons sont demandeurs d'une telle prolongation, mais si le chômage temporaire est maintenu aussi longtemps, nous pourrions alors demander de revoir à la hausse les indemnités de chômage versées aux travailleurs", explique Robert Vertenueil. 

      D'ici la mi-juin, le Conseil national de sécurité aura émis de nouvelles recommandations et la Banque nationale (BNB) aura publié de nouvelles analyses, ajoute Robert Vertenueil. "Il est important de ne pas se prononcer à trop long terme afin de prendre des mesures qui soient appropriées au mieux à la situation en temps réel de la pandémie", justifie Marie-Hélène Ska, secrétaire générale de la CSC. La décision du Groupe des 10 va être communiquée au gouvernement fédéral qui décidera s'il suit l'accord trouvé par les interlocuteurs sociaux.  

      La question des pécules de vacances à verser aux employés n'a par contre pas été tranchée. "Les employeurs souhaitent être aidés au travers de baisses de cotisations sociales qui se feraient par le biais de la Sécurité sociale, ce que nous refusons", ajoute le président du syndicat socialiste. 

  • Cafés et restaurants rouverts mardi, terrasses à Paris

    Les cafés, bars et restaurants, qui étaient fermés depuis le 14 mars minuit en France en raison de l'épidémie de coronavirus, seront autorisés à rouvrir à partir de mardi dans tous les départements, avec des restrictions pour les établissements situées en zone "orange". 

    "Les personnes qui ont choisi de dîner ou de déjeuner ensemble pourront s'asseoir à la même table dans une limite maximale de 10 par table mais il devra y avoir une distance minimale d'un mètre entre les tables de chaque groupe", a déclaré le chef du gouvernement lors d'une conférence de presse à Matignon. "Le port du masque sera rendu obligatoire pour le personnel en salle et en cuisine ainsi que pour les clients lorsqu'ils se déplacent", a-t-il ajouté.

    Dans les départements classés "oranges" sur la carte sanitaire, à savoir l'Ile-de-France, Mayotte et la Guyane, seuls les terrasses des cafés, des bars et des restaurants pourront ouvrir au 2 juin, a-t-il précisé.  

  • Paris passe en zone "orange", les frontières fermées jusqu'à la mi-juin

    Paris et l'Ile-de-france ne sont plus considérés comme étant en zone "rouge" face à l'épidémie de coronavirus et figurent désormais en "orange" sur la carte sanitaire sur laquelle s'appuie le gouvernement français pour déconfiner le pays, a indiqué le Premier ministre Edouard Philippe. "Nous allons surveiller avec une vigilance particulière les départements d’île-de-France, la Guyane et Mayotte, où le virus circule plus qu’ailleurs", a déclaré le chef du gouvernement lors d'une conférence de presse à Matignon.

    "Dans ces départements 'oranges', le déconfinement sera, pour trois semaines, un peu plus prudent que sur le reste du territoire."

    Le reste du territoire est lui classé "vert", a-t-il ajouté. Dans ces zones, les collèges et les lycées pourront rouvrir plus vite que prévu, a-t-il encore déclaré. 

    Autre information très attendue, les restrictions aux frontières sont maintenues jusqu'au 15 juin prochain et devraient alors être levées si la situation continue d'évoluer positivement. 

  • Moins de chômeurs indemnisés aux Etats-Unis, une première depuis le début de la crise

    Le nombre de chômeurs indemnisés aux Etats-Unis a baissé pour la première fois depuis le début de la crise du Covid-19, mais reste à un niveau historiquement élevé alors que la première économie mondiale a été mise à genoux par la pandémie. 

     Plus de 21 millions d'Américains ont touché une allocation chômage au cours de la semaine du 10 au 16 mai, selon les chiffres publiés jeudi par le département du Travail.

    Le niveau avait atteint un plus haut historique la semaine précédente, avec 24,9 millions de personnes. Pour comparaison, le niveau d'avant la pandémie tournait autour de 1,7 million.

  • Paris rouvre ses parcs début juin

    Les parcs et jardins de Paris, dont la fermeture a fait l'objet d'un bras de fer ces dernières semaines entre Anne Hidalgo et le gouvernement français, rouvriront leurs portes à partir de mardi prochain.

    Cette ouverture était réclamée par la maire socialiste qui évoquait une question de "santé publique", soulignant le paradoxe de laisser les Parisiens prendre le métro et envahir les quais de Seine et d'interdire l'accès des parcs et jardins. Cette annonce intervient juste avant la présentation par le Premier ministre Edouard Philippe des modalités de la deuxième phase du déconfinement.  

  • L'Europe veut créer une réserve sanitaire stratégique

    La Commission européenne propose de créer une réserve de médicaments, d'équipements, de médecins et d'experts pouvant être déployés en cas de crise sanitaire. Un programme de 9,4 milliards d'euros. 

  • Marius Gilbert tente de rassurer sur la réouverture des écoles

    Grâce à quelques références, l'épidémiologiste Marius Gilbert propose une explication (ou un moyen de rassurer) à l'ouverture des maternelles et des primaires. Il explique que les enfants de 1 à 10 ans auraient en moyenne 27% de la charge virale des adultes de plus de 20 ans.

    Le chercheur met également en avant la conclusion d'un article qui explique qu'il est "peut probable que les enfants soient le moteur de la transmission" et que "l'ouverture des écoles et des maternelles ait un impact sur les taux de mortalité chez les personnes plus âgées".

  • Trump déplore le cap des 100.000 morts franchi dans son pays

    Le président américain Donald Trump est sorti de son silence pour déplorer le passage par les Etats-Unis du cap des 100.000 morts liés à l'épidémie de coronavirus.

    "Nous venons de franchir une étape très triste avec le décès de 100.000 personnes imputé à la pandémie liée au coronavirus. A toutes les familles et amis de personnes décédées, je tiens à exprimer mes sincères condoléances et mon amour pour tout ce qu'ils représentaient et représentent. Dieu soit avec vous!" a-t-il écrit sur Twitter.   

    Le coronavirus a tué plus de 100.000 personnes aux Etats-Unis, selon un décompte effectué mercredi par Reuters sur la base de données officielles, alors même que le ralentissement du nombre de nouveaux décès a incité les commerces à rouvrir et les Américains à sortir du confinement. Le bilan américain est le plus lourd au niveau mondial, l'épidémie ayant causé la mort de plus de 350.000 personnes dans le monde.  

  • Mons annonce un plan de relance inédit de plus de 8 millions d'euros pour ses commerces

    Le collège de la Ville de Mons a approuvé jeudi un plan communal de relance afin de soutenir le secteur horeca, les commerces et les salles de sport de l'entité montoise, autant de secteurs durement touchés par les conséquences de la pandémie de coronavirus. Un peu plus de huit millions d'euros seront investis, concernant 1.450 commerces. 

    La bonne tenue financière de la Ville de Mons en 2019 et une capacité d'emprunt partiellement activée l'an dernier ont ouvert la possibilité pour les instances communales montoises de lancer un plan de soutien aux secteurs commerciaux de l'entité qui souffrent de la crise sanitaire et des mesures de confinement.

  • Un nouveau comité de concertation ce jeudi soir pour se pencher sur l'horeca

    Représentants des gouvernements fédéral et des entités fédérées se retrouveront ce jeudi soir, à 18h, pour un nouveau comité de concertation qui devrait notamment être consacré à la situation de l'horeca et aux vacances, confirme-t-on du côté du cabinet du ministre-président wallon, Elio Di Rupo.

    Mercredi, la ministre de l'Economie, Nathalie Muylle, avait répété en commission de la Chambre qu'il faudrait bien attendre cette date du 8 juin avant toute réouverture dans le secteur horeca. Le comité de concertation de ce jeudi soir pourrait toutefois apporter des réponses claires à ce secteur lourdement touché par la crise. 

    Le prochain Conseil national de sécurité, lui, n'est attendu que mercredi prochain. Il devrait se pencher sur la phase 3 du déconfinement, prévue le 8 juin.

  • Les maternelles de la Ville de Bruxelles ne reprendront que le 8 juin

    Tous les élèves de maternelles sont invités à reprendre le chemin des classes à plein temps dès le mardi 2 juin. Tous ceux de primaire devraient faire de même le lundi 8 juin, ont convenu mercredi soir l'État fédéral et les entités fédérées lors d'un comité de concertation, et ce en accord avec le groupe d'experts chargé de la stratégie de déconfinement.

    À la Ville de Bruxelles, le retour se fera pour tout le monde le 8 juin, selon Faouzia Hariche (PS), l’échevine de l’Instruction, interrogée ce jeudi midi sur les ondes de BX1. 

    Il est essentiel de savoir combien d'enfants seront présents et de laisser aux enseignants la possibilité de préparer la rentrée, selon ses dires. 

  • Les distributeurs de boissons réclament du soutien après la réouverture de l'horeca

    Les distributeurs de boissons tirent 80 à 90% de leur chiffre d'affaires des commerces horeca. Comme la réouverture de ces établissements ne sera que progressive, ils demandent aux autorités le maintien de mesures de soutien après la reprise de l'horeca.

    Après la mesure de confinement décidée mi-mars, de nombreux distributeurs en boissons ont vu leurs ventes dégringoler du jour au lendemain à 10 ou 20% de leur niveau normal. "Nous réalisons 80% à 90% de notre chiffre d'affaires régulier grâce au secteur de l'horeca et de l'évènement", explique Guy Dewulf, directeur de la Febed (Fédération belge des distributeurs en boissons). La réouverture de l'horeca ne signifie pas, pour les distributeurs en boissons, que tous les problèmes seront résolus et qu'ils reviendront à la situation d'avant la crise corona. Les mesures prises pour limiter la propagation du Covid-19, limiteront la capacité des établissements horeca. "La confiance du consommateur devra être rétablie. Tout cela conduit à un chiffre d'affaires beaucoup plus faible qu'avant-crise."

  • Le secteur horeca s'attend à recevoir 45% de clients en moins à la réouverture

    La plupart des gérants de cafés et restaurants (85%) s'attendent à recevoir près de la moitié de clients en moins à la réouverture des établissements, selon une enquête menée par l'Université de Gand. Ils s'attendent à ce que le gouvernement, qui doit bientôt s'exprimer sur le sujet, limite la capacité maximale d'accueil et que les clients tarderont à revenir. 

    "Les clients sont impatients de retourner dans leurs restaurants et cafés préférés mais pour que leur retour soit sûr, ils souhaitent que l'horeca fasse des efforts", soulignent les chercheurs. 1.083 consommateurs et 307 restaurants et cafés ont participé à l'enquête. Les mesures évoquées comprennent la désinfection des mains, ainsi que celle des tables et des chaises après chaque visite, pas d'échange de menus et le respect de la distance d'un mètre et demi.

    60%
    des clients
    Quelque 60% des clients disent qu'ils se rendront immédiatement dans ces établissements. Les autres 40% sont plus prudents et reporteront leur visite de plusieurs semaines.

  • L'UMons prépare la rentrée de septembre avec des cours organisés en petits groupes

    L'Université de Mons prépare activement sa rentrée au mois de septembre en accord avec les mesures sanitaires pour éviter toute épidémie du nouveau coronavirus au sein de l'institution. Les modalités pratiques devraient être actées vendredi, lors d'une réunion de la Commission de stratégie institutionnelle, indique l'UMons ce jeudi. L'université peut toutefois déjà affirmer se diriger vers des cours en présentiel de manière "modérée et contrôlée".

    L'objectif est de permettre aux étudiants, surtout ceux qui entameront leur parcours universitaire l'an prochain, d'avoir l'occasion de rencontrer leurs professeurs, les autres étudiants et de se familiariser à cette vie nouvelle. Dans le même temps, les mesures sanitaires qui seront édictées en septembre devront être respectées.

    L'UMons se prépare dès lors à une rentrée adaptée à l'épidémie. Une rotation entre différents groupes d'étudiants sera organisée afin qu'ils ne se retrouvent pas tous en même temps dans les infrastructures universitaires. Cela permettra "de réduire les risques sanitaires liés aux flux entrants et sortants au niveau des campus et auditoires".

  • Des mesures de sécurité dans les Taxis Verts pour rassurer chauffeurs et clients

    Taxis Verts a renforcé les mesures de sécurité au sein de ses véhicules pour faire face à la crise sanitaire. Des parois en plexiglas sont notamment en cours d'installation dans l'ensemble de la flotte de la compagnie. Le dispositif rassure les chauffeurs, qui espèrent désormais un retour plus marqué de la clientèle.

    "Comme toute entreprise de transport de personnes, il était essentiel de prendre des mesures sanitaires pour garantir que nos taxis constituent un moyen de transport sécurisé, tant pour nos chauffeurs que pour leurs passagers", explique Jean-Michel Courtoy, directeur de Taxis Verts.

  • Le régime de garantie mis en place pour les crédits expose les banques belges (Moody's)

    Le système de garantie mis en place en Belgique pour les nouveaux crédits, en réponse à la crise du coronavirus, offre aux banques une protection moindre que d'autres systèmes de ce type adoptés ailleurs en Europe et pèsera sur la profitabilité des banques, estime l'agence de notation Moody's dans une analyse publiée ce jeudi.

    "L'impact de la crise du coronavirus sur les banques belges n'est que partiellement atténué par les mesures".

    Moody's

    Fin mars, le gouvernement fédéral, la Banque nationale de Belgique et le secteur financier ont convenu d'une série de mesures pour maintenir l'octroi de crédits aux particuliers, aux indépendants et aux entreprises en pleine tempête du coronavirus. Ces mesures reposent sur deux piliers. Il y a, d'une part, des possibilités de report de paiement sans frais pour les entreprises non financières et indépendants viables ayant souscrit des emprunts et pour les particuliers pour leur prêt hypothécaire. D'autre part, un régime de garantie de 50 milliards d'euros au total a été activé par l'État fédéral pour l'ensemble des nouveaux crédits, et des nouvelles lignes de crédit d'une durée maximale de 12 mois, que les banques octroient aux entreprises non financières et aux indépendants viables.

    Ce régime prévoit une répartition des probables pertes sur crédits entre le secteur financier et les pouvoirs publics. Ainsi, la première tranche de 3% de pertes est entièrement supportée par le secteur financier; pour les pertes entre 3% et 5%, 50% des pertes sont supportées par le secteur financier et 50% par les pouvoirs publics. Enfin, pour les pertes supérieures à 5%, 80% des pertes seront supportées par les pouvoirs publics et 20% par le secteur financier.

    Ce régime "signifie que les banques feront face à toutes les pertes attendues, à moins que la crise économique ne soit beaucoup plus grave qu'anticipé actuellement", constate Moody's. "Les banques devront dès lors sans doute augmenter sensiblement leurs provisions pour pertes sur crédits, au détriment de leur rentabilité." 

  • Vers une révision de la règle des 4?

    Le GEES, le groupe d'experts en charge du déconfinement, veut revoir les règles concernant les "bulles de contact" de quatre personnes lors du prochain Conseil de sécurité nationale, qui se tiendra le mercredi 3 juin. Selon sa présidente Erika Vlieghe, il convient d'examiner si ces règles ne pourraient pas être simplifiées. Les contacts sociaux sont toujours à l'ordre du jour du Conseil national de sécurité, dit Erika Vlieghe. La règle des quatre sera également discutée. La question est de savoir si les contacts sociaux ne peuvent pas être déterminés d'une autre manière, sans s'en tenir obstinément à cette règle qui constitue un véritable casse-tête pour de nombreuses familles. Mais pas de retour à la normale en vue: Erika Vlieghe souligne que nos contacts sociaux devront rester limités. 

  • Le commerce en Allemagne et en Corée moins durement touché que le reste du G20 (OCDE)

    Les échanges commerciaux de l'Allemagne et de la Corée ont été moins durement affectés en début d'année que ceux des autres pays du G20 par les restrictions introduites dans de nombreuses zones pour freiner l'épidémie de coronavirus, selon une étude de l'OCDE publiée ce jeudi.

    Le commerce a "relativement bien résisté" en Corée du Sud lors du premier trimestre 2020: les exportations ont progressé de 3,3% et les importations se sont repliées de 1,2%, par rapport au quatrième trimestre 2019, indique un communiqué de l'OCDE.

    Quant aux exportations et importations allemandes, elles "n'ont reculé que de 3,5% et 2,4% respectivement".

  • Sunweb et Roompot s'associent également en Belgique et y proposeront des lieux de vacances

    Quelques jours après avoir annoncé leur partenariat aux Pays-Bas, le tour-opérateur Sunweb et Roompot, spécialiste des hébergements de vacances, ont fait de même, ce jeudi, pour la Belgique. Les clients belges de Sunweb peuvent ainsi désormais réserver des logements de vacances proposés par Roompot en Belgique, mais aussi aux Pays-Bas et en Allemagne.

    Depuis le début du déconfinement, Roompot a constaté une forte augmentation de la demande de vacances en Belgique, entre autres. Un constat partagé par Sunweb qui a accéléré la collaboration à long terme entre les deux entités.

    Grâce à elle, le tour-opérateur peut proposer, pour la première fois, des séjours dans le pays. L'accent sera d'ailleurs mis dans un premier temps sur les hébergements de vacances en Belgique. Une fois qu'il sera plus facile de voyager en Allemagne et aux Pays-Bas, ces destinations seront également disponibles. Roompot dispose de 50 parcs et villégiatures dans les trois pays. Inversément, Roompot élargira également son offre en y incluant des vols et des séjours au ski de Sunweb.

  • Les mots "déconfinement" et "covid" font leur entrée dans le dictionnaire du Petit Robert

    Sur toutes les lèvres mais absent du lexique, le mot "déconfinement" fait enfin son entrée dans le Petit Robert à côté de mots moins réjouissants comme "covid".

    "Parfois, tout s'emballe, et des mots qu'on n'avait pas forcément vus venir s'imposent massivement dans l'usage courant. C'est ce qui arrive avec les mots 'covid', 'déconfinement' (...) 'télétravailler' ou encore 'téléconsultation', passés dans l'usage quotidien avec la même brusquerie et la même rapidité que la pandémie à laquelle il nous faut faire face", ont expliqué, ce jeudi, les rédacteurs du Petit Robert en présentant l'édition 2021 de leur dictionnaire.

    "Covid", mot masculin ou féminin, précise le Petit Robert ou "déconfinement" ne seront insérés que dans les éditions numériques du Robert. Il faudra encore un peu patienter pour les trouver dans la version papier.

  • Le bilan belge des dernières 24 heures

    Le mercredi 27 mai, 257 nouveaux cas ont été rapportés. 143 patients résident en Flandre, 86 en Wallonie et 28 à Bruxelles. Le nombre total de cas confirmés s’élève à 57.849.

    • Au total, 1.060 patients sont actuellement hospitalisés. 47 nouvelles hospitalisations ont été enregistrées au cours des dernières 24h.

    • Au total, 208 patients se trouvent en soins intensifs, soit une diminution de 15 patients au cours des dernières 24 heures. 
    • 15.572 patients sont sortis de l’hôpital et ont été déclarés guéris depuis le 15 mars, soit une augmentation de 107.
    • 9.388 décès au total ont été rapportés, soit une augmentation de 31 décès.

    • Des décès des dernières 24h, 18 ont eu lieu à l’hôpital, 9 dans une maison de repos et de soins. Dans ce dernier groupe, 78% ont été confirmés par un test Covid-19. 
    • Sur les 9.388 personnes décédées, 48% sont mortes à l’hôpital, 51% dans une maison de repos et de soins, 0,3% à la maison et 0,5% à un autre endroit. Les décès à l’hôpital sont tous des cas confirmés. Les décès ayant eu lieu dans des maisons de repos et de soins concernent des cas confirmés (25%) ou des cas suspects (75%).

    ©AFP

  • Enquête de Sciensano: un peu plus de relâchement dans le confinement

    Lors de la seconde enquête de santé Covid-19, menée par l'institut de santé public Sciensano, la proportion de personnes qui rapportent ne pas respecter les mesures de distanciation physique et les consignes de confinement a augmenté par rapport à la première enquête, indique, ce jeudi, Sciensano à l'occasion de la publication des résultats préliminaires de la seconde enquête, lancée le 16 avril.

    Sciensano lance sa troisième enquête de santé Covid-19 dès ce jeudi et demande la participation des Belges d'au moins 18 ans. Entre la première et la deuxième enquête, Sciensano note une augmentation de la proportion de personnes qui disent ne pas respecter strictement les mesures de distanciation physique (de 10% à 12%) et les mesures de confinement (de 5% à 7%).

    Parmi les personnes qui ont rapporté, lors de la deuxième enquête, ne pas respecter strictement les mesures, plus de la moitié (53%) ont évoqué comme raison qu'ils étaient prudents et que cela ne devrait donc pas poser de problème. Près du quart des personnes rapportent également ne pas respecter les mesures parce qu'elles ne font pas partie d'un groupe à risque. Cette distribution des raisons évoquées pour le non-respect des mesures est comparable à celle révélée lors de la première enquête, relève Sciensano. Les jeunes et les hommes sont significativement plus nombreux à ne pas respecter strictement les différentes mesures de sécurité.

    Plus de 40.000 personnes ont participé aux enquêtes de santé Covid-19.

  • GSK va produire un milliard de doses d'adjuvants en 2021

    Le géant pharmaceutique britannique GSK a indiqué, ce jeudi, qu'il entendait produire un milliard de doses d'adjuvants l'année prochaine, ce qui permettra de soutenir le développement et la production de vaccins basés sur cette technologie. 

    Le plus grand fabricant de vaccins au monde a précisé qu'il était en pourparlers avec plusieurs gouvernements pour soutenir une expansion de la fabrication d'adjuvants, qui aidera à augmenter la production de futurs vaccins pour prévenir le Covid-19. GSK n'a donné aucune indication sur les coûts du programme, mais a souligné que la production aurait lieu sur des sites en Europe et en Amérique du Nord. Le plus gros site de production de vaccins de GSK est situé en Belgique, à Wavre. 

    La technologie des adjuvants permet de créer une immunité plus forte et plus durable contre les infections. Elle permet aussi un dosage plus faible de la protéine pour le vaccin, ce qui ouvre la voie à une production en plus grand volume.

    Le groupe ne s'attend pas à générer des profits grâce à la vente de son portefeuille de collaborations pour les vaccins Covid-19, car les bénéfices générés seront réinvestis pour soutenir la recherche liée aux coronavirus et à la préparation contre les futures pandémies.  

    À côté de collaborations où il fournit sa technologie des adjuvants, GSK travaille sur son propre vaccin Covid avec son concurrent français Sanofi.  

  • Emmanuel André: "C'est une occasion unique pour être agressifs envers le virus"

    Dans un tweet adressé, ce jeudi, à la ministre de la Santé publique Maggie De Block, le virologue et ancien porte-parole interfédéral Covid-19 Emmanuel André s'interroge sur les tests de dépistage proposés par les entreprises à leurs employés, alors que les médecins ne peuvent pas encore faire de même en consultation. "Une entreprise peut proposer des tests de dépistage à son personnel, mais les médecins ne peuvent pas encore faire de même avec leurs patients qui ont été en contact direct avec un cas positif. Pourquoi?", a écrit Emmanuel André. 

    Contacté par Belga, le virologue nuance: "Le fait que des entreprises puissent proposer (des tests) dans certaines conditions, on peut en discuter, ça fait partie d'une remise en confiance entre l'employeur et l'employé. Mais ce qu'on ne comprend pas, c'est que l'autorisation soit donnée aux entreprises avant les médecins".

    Selon lui, le problème ne réside pas dans la capacité, mais dans la décision. "En termes de stocks, on a une capacité gigantesque", explique-t-il. S'il y a eu des soucis au démarrage, la réponse en termes d'organisation de la production et de commandes est désormais correcte. "C'est plutôt un problème d'autorisation et de remboursement des tests qui bloque. On est toujours en situation où des tests réalisés par les médecins ne peuvent pas être remboursés. C'est clairement moins justifié d'avoir l'autorisation plus rapidement en entreprise", ajoute l'ancien porte-parole.

  • Les créanciers d'Hema veulent reprendre la chaîne

    Les créanciers ont lancé un plan dans lequel ils deviennent propriétaires de Hema. En contrepartie, ils sont prêts à débourser 300 millions d'euros pour apurer les dettes de la chaîne de grands magasins néerlandais, présente en Belgique, rapporte Het Financieele Dagblad. Les créanciers ont envoyé une proposition en ce sens à la direction de Hema, avec laquelle ils sont en discussion depuis des semaines. Si la direction accepte l'accord, l'homme d'affaires Marcel Boekhoorn, à la tête d'Hema depuis l'automne 2018, sera éjecté de son poste.

    La société accuse des dettes depuis plusieurs années. La crise du coronavirus a affaibli plus encore sa situation financière. Les magasins situés à l'étranger, y compris en Belgique, ont dû fermer leurs portes durant des semaines et les ventes ont chuté aux Pays-Bas. Presque tous les magasins sont désormais rouverts, mais le chiffre d'affaires pour l'ensemble du groupe reste bloqué à 80% de celui de l'année dernière, selon les initiés. Hema est présente dans douze pays sur trois continents et compte plus de 750 magasins. Environ 19.000 personnes travaillent pour l'entreprise. 

  • Le plan de l'ULB pour une rentrée hors normes

    La rentrée universitaire de 2020 à l'ULB se déroulera avec un tiers de cours en présentiel et deux tiers en distanciel, selon le plan de l'institution bruxelloise détaillé dans Le Soir. "On part de l'hypothèse que le virus ne va pas s'arrêter avec l'été, qu'on ne pourra pas revivre comme si de rien n'était", explique le recteur Yvon Englert. Le défi pour l'ULB, comme pour ses consœurs, est "de quitter le modèle actuel pour renouer avec une certaine vie sociale sans mettre en danger la sécurité de tous".

    La solution résidera demain dans le "blended learning", un enseignement hybride, alternant le travail à distance et la présence sur site. "De cette manière, on diminue la concentration de population sur les campus tout en maintenant la sécurité sanitaire ainsi que des contacts sociaux", poursuit le recteur. Concrètement, pour chaque année d'étude, pour chaque cours, seul un étudiant sur trois (33,3% de chaque groupe) sera invité à se rendre dans un auditoire.

    Pendant ce temps, le cours sera diffusé en direct pour permettre aux 66,6% du groupe, qui n'ont pas accès aux auditoires cette semaine-là, de le suivre à partir de leur domicile, de leur kot ou finalement de tout autre endroit. Les cours seront également disponibles sur podcast. Il est évident qu'une rotation s'effectuera hebdomadairement entre les groupes d'étudiants de manière à ce que chacun puisse bénéficier de cours en direct et en présentiel ainsi que de l'expérience universitaire sur site. L'ensemble permettra de "disperser" les jeunes dans les auditoires en respectant une distance sociale minimale.

  • EasyJet annonce une réduction de ses effectifs allant jusqu'à 30%

    La compagnie aérienne britannique EasyJet annonce la suppression de 4.500 postes, soit près d'un tiers de ses effectifs, afin de faire face au choc de la pandémie de coronavirus. EasyJet, dont l'activité est à l'arrêt depuis des semaines, entend préserver ses finances et s'adapter à un trafic aérien plus faible sur une longue période.  La compagnie rejoint ses concurrentes British Airways, Ryanair ou Virgin Atlantic, qui ont toutes annoncé des suppressions de postes récemment.

  • La N-VA conteste le marché concernant la commande des 15 millions de masques

    La manière dont la société luxembourgeoise Avrox a remporté le marché de 15 millions de masques buccaux pose question, selon le député fédéral Michael Freilich (N-VA). Des entreprises textiles, qui avaient présenté un dossier correct, ont été écartées pour des raisons, selon lui, peu évidentes, écrivent les quotidiens Het Laatste Nieuws et De Morgen. Fin avril, la Défense a dû chercher un fournisseur pour 18 millions de masques buccaux en tissu. Un contrat concernant une commande de 15 millions de masques - d'une valeur d'environ 40 millions d'euros - a été remporté par la société luxembourgeoise Avrox.

    "La Défense a exclu sans raison valable plusieurs dossiers d'autres entreprises".

    Michael Freilich
    député N-VA

    Au moins sept entreprises ont été informées qu'elles avaient été refusées parce qu'il n'y avait aucune référence dans le dossier. "Or, c'était bien le cas", selon M. Freilich. Une entreprise belge appuie ces accusations. "Nous avons la preuve d'avoir envoyé une référence, mais nous avons quand même été écartés parce qu'il n'y avait pas de référence", affirme Pol Speleers de Seyntex. Le député N-VA a envoyé une lettre à la Cour des comptes demandant d'examiner le dossier.

    Philippe Goffin, ministre de la Défense.
    Philippe Goffin, ministre de la Défense. ©BELGA

  • Retour à l'école pour les petits

    Voici les annonces faites mercredi soir concernant le retour à l'école des maternelles et primaires: 

  • Les États-Unis franchissent le seuil des 100.000 morts

    Les États-Unis ont franchi mercredi le seuil des 100.000 décès liés au coronavirus, un chiffre attestant de l'ampleur de la tragédie dans le pays. À l'heure où l'Asie semble en bonne voie vers une sortie de crise, mais que l'Amérique du Sud s'enlise, le coût social et économique de l'épidémie, qui s'ajoute au terrible bilan humain, apparaît chaque jour davantage.

    Le pays compte près de 1,7 million de cas. Le nombre de décès sur 24 heures y est reparti à la hausse, avec 1.401 décès supplémentaires enregistrés entre mardi et mercredi, après trois jours d'affilée à moins de 700 morts. Rapporté à ses près de 330 millions d'habitants, le bilan américain, nettement en deçà de la réalité selon des experts, est toutefois inférieur à celui de plusieurs pays européens

    À travers le monde, la barre des 350.000 morts a été franchie mercredi, dont plus des trois quarts en Europe et aux États-Unis.

    ©AFP

  • Ce qu'il faut retenir de la journée de mercredi

    Les écoles maternelles et primaires rouvriront bientôt leurs portes. À partir du mardi 2 juin pour les premières, le lundi 8 juin pour les secondes. Tous les détails ici.

    ► La Commission européenne a présenté son fonds de relance. Montant avancé: 750 milliards d'euros, répartis entre dotation et prêts. Voici le plan "Next generation". La Belgique pourrait y puiser 5,48 milliards. Édito: Ensemble, c'est tout.

    ► Le bilan belge reste bon. La tendance reste à la baisse. En Italie, par contre, le nombre de décès et de cas est reparti à la hausse.

    L'hydroxychloroquine n'est désormais plus autorisée en France pour traiter le Covid-19. En Belgique, Sciensano "déconseille fortement" son utilisation. 

  • Bonjour et bienvenue dans ce direct

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