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La pause forcée du championnat espagnol n'a pas altéré les ambitions de Thibaut Courtois. Le portier des Diable Rouge a déclaré mardi à Real Madrid TV vouloir "reprendre la compétition" et "se battre pour le titre".
Le Belge a constaté que ses équipiers étaient revenus en forme au centre d'entraînement de Valdebebas malgré une longue période de confinement. "Après près de deux mois sans s'entraîner, nous avions très envie d'y retourner, d'être avec l'équipe. Nous nous sommes tous bien entraînés à la maison et nous sommes en forme, tout le monde se sent très bien", a-t-il expliqué à la télévision de son club.
► Le bilan sanitaire du jour: le lundi 18 mai, 232 nouveaux cas ont été rapportés. 50 nouvelles hospitalisations ont été enregistrées au cours des dernières 24 heures. Au total, 345 patients se trouvent en soins intensifs, soit une augmentation de 3 patients au cours des dernières 24 heures. 9.108 décès au total ont été rapportés, soit une augmentation de 29 décès par rapport au bilan de la veille.
► L'été n'arrêtera pas l'épidémie. Des études statistiques, conduites ces derniers mois, malgré le peu de recul sur le nouveau coronavirus, ont établi une légère corrélation entre le climat et l'épidémie: plus il fait chaud et humide, moins le virus se propagerait. Mais ces calculs restent préliminaires et on ignore fondamentalement le lien biologique entre le climat et Sars-Cov-2, le virus qui cause le Covid-19. Les modèles, publiés lundi par des chercheurs de l'université de Princeton dans la revue Science, ne contredisent pas la corrélation, mais la considèrent négligeable pour l'instant.
► Dans L'Echo de ce mardi, le président du PS Paul Magnette a appellé à un plan de relance rapide de l'économie. Son interview est à lire ici.
► Grosse réforme fiscale, globalisation de tous les chèques en une formule unique pour consommer local... Le MR a, comme le PS, travaillé à un plan de relance post-Covid-19.
► Si davantage de personnes pouvaient être testées pour le coronavirus, les patients contaminés seraient peut être plus enclins à fournir les noms des personnes avec qui ils ont été en contact, estime le virologue Emmanuel André dans De Morgen et De Standaard. Il plaide pour un élargissement des critères de test.
► Accès aux résidences secondaires: verdict d'ici quelques jours! Quatre propriétaires ont saisi le Conseil d’État ce 19 mai pour obtenir la suspension de l’interdiction de se rendre dans leur seconde résidence. Sophie Wilmès pourrait, du coup, donner le feu vert "dans les prochains jours".
► Le produit intérieur brut (PIB) de la Belgique risque de chuter de 7,81% à 11,22% en 2020, en fonction du scénario de reprise qui se confirmera, selon des estimations réalisées par l'économiste Eric Dor, directeur des études économiques à l'IESEG School of Management, en France.
► Ecolo propose un crédit d'impôt pour compenser à moitié les loyers commerciaux non payés.
► Le marché automobile européen chute de 76,3% en avril.
► La Centrale générale des syndicats libéraux de Belgique (CGSLB) a déposé un préavis de grève à durée indéterminée dans le secteur de la santé. Le syndicat libéral réclame d'urgence un plan global prévoyant des investissements structurels. Le syndicat dénonce l'absence de concertation avec les représentants syndicaux.
► La surmortalité engendrée par l'épidémie de coronavirus a été plus importante en Région de Bruxelles-Capitale, indique mardi la VUB (Vrije Universiteit Brussel) sur la base des chiffres de l'office de statistiques Statbel.
► En Chine des chercheurs affirment avoir déjà mis au point un traitement à même d'arrêter l'épidémie. Un médicament en phase de test à la prestigieuse Université de Pékin ("Beida") permettrait non seulement d'accélérer la guérison des malades, mais aussi d'immuniser temporairement contre le Covid-19.
En fin de semaine passée, 37 demandes de locaprêts, ces prêts à taux zéro accordés par la Wallonie aux locataires qui sont financièrement touchés par la crise du coronavirus afin de leur permettre de payer leur loyer, avaient été introduites et deux de ces prêts avaient déjà été accordés, a indiqué le ministre wallon du Logement, Pierre-Yves Dermagne (PS), mardi soir, en commission spéciale du parlement régional.
La société américaine de biotechnologie Moderna, qui a annoncé des résultats encourageants pour son vaccin expérimental contre le nouveau coronavirus, a appelé mardi les États européens à passer commande rapidement, les délais de livraisons variant "de 6 à 9 mois".
"Là où j'ai besoin d'aide des gouvernements européens - que je n'ai pas encore reçue à ce jour -, c'est de passer des commandes", a pressé Stéphane Bancel, le PDG de Moderna, sur BFMTV. "Il faut à peu près six à neuf mois entre le moment où on reçoit une commande et le moment où on est capable de fournir les vaccins: il faut acheter les matières premières, les machines, embaucher des collaborateurs et les former", a-t-il dit. Et d'ajouter que "chaque jour qu'on passe sans avoir de commande de gouvernements européens, c'est un jour où le lancement du vaccin en Europe sera retardé".
Une grande entreprise sur trois (36%) dans notre pays n'avait pas de plan de communication de crise lorsque l'épidémie a fait son apparition, a révélé dans un communiqué mardi Bepublic Group - qui regroupe les trois agences RP Republic, Bereal et Befirm - à l'issue d'une enquête menée auprès de 105 grandes entreprises belges, en collaboration avec "Indiville".
Les entreprises qui avaient un plan ont reconnu quant à elles qu'elles n'étaient pas pour autant préparées de manière optimale à communiquer en temps de crise, indique Bepublic Group. Seule la moitié (53%) avait actualisé son plan d'attaque au cours des six derniers mois, et un peu plus de la moitié (55%) l'avait testé aussi avec les collaborateurs concernés au cours des six derniers mois.
Le gouvernement espagnol a annoncé mardi qu'il demandait au parlement la prolongation jusqu'au 7 juin de l'état d'alerte qui permet le confinement, alors que le bilan du coronavirus est descendu sous les cent morts pour le troisième jour consécutif.
Le Premier ministre socialiste Pedro Sanchez avait annoncé qu'il voulait prolonger cette mesure d'exception d'un mois. Il a cependant dû revoir à 15 jours sa proposition pour obtenir le soutien du parti centriste Ciudadanos au moment du vote, mercredi, à la chambre des députés, où l'exécutif n'a pas la majorité absolue.
Le bilan de l'épidémie de coronavirus a été revu à la baisse lundi, à au moins 28.022 morts, en raison de chiffres révisés à la baisse dans les établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) et établissements médico-sociaux, selon la Direction générale de la Santé.
Dans ses données au 19 mai sur le site du gouvernement, la DGS indique 10.308 décès dans les Ehpad, contre 10.650 lundi. Interrogée, la DGS a précisé que ce nouveau chiffre "résulte d'ajustements dans la remontée des données en provenance des Agences Régionales de Santé".
Près de 40 millions de masques chirurgicaux commandés par le gouvernement fédéral ont déjà été distribués depuis le début de la pandémie, dont plus de 11 millions aux hôpitaux et plus de 9 millions aux infirmiers à domicile, ressort-il des chiffres communiqués mardi par le ministre en charge du matériel médical, Philippe De Backer.
Le nombre de masques FFP2 distribués s'élève quant à lui à 1.269.455 unités, dont 1.151.660 aux hôpitaux, 20.700 aux dentistes et 100 aux institutions psychiatriques.
La taskforce dirigée par le ministre poursuit ses commandes de matériel, en tenant compte d'une éventuelle seconde vague. Les Régions ont arrêté leurs commandes et n'effectueront plus de livraisons à partir du mois prochain, précise le communiqué. Le niveau fédéral continue quant à lui à veiller sur le stock stratégique et reste prêt à livrer d'urgence.
Facebook accélère le développement de l'aspect commercial de ses plateformes à la faveur du "Grand confinement", qui renforce le besoin pour les petites entreprises de solliciter les consommateurs là où ils se trouvent: en ligne.
Le réseau social dominant a lancé mardi un nouvel outil, baptisé "Facebook Shops", qui permet aux marques de se créer une vitrine personnalisée et attrayante, pour mettre en valeur leurs produits et leur histoire, et faciliter les ventes.
La crise sanitaire pèse sur l'activité du port d'Anvers. La hausse du trafic de marchandises n'est plus que de 0,4% sur les quatre premiers mois de 2020, alors qu'elle atteignait encore 4% sur le premier trimestre. Une nette augmentation des transports de conteneurs vides vers la Chine a cependant été constatée, ce qui est un signe de reprise de la production, se réjouit mardi le port dans un communiqué.
Une vingtaine de procès d'assises ont été reportés à la suite de la crise sanitaire déclenchée par le nouveau coronavirus, a indiqué mardi Koen Geens en Commission justice de la Chambre.
Dans l'arrondissement de Bruxelles, deux affaires ont été reportées à septembre et octobre, a précisé le ministre de la Justice. A Anvers, ce sont 13 affaires qui ont été reportées à septembre et aux mois qui suivent. Ces reports sont aussi dus à un arriéré longuement accumulé que la justice était occupée à résorber juste avant le déclenchement de la crise.
Du côté de Mons, une affaire aux assises a été reportée tandis qu'un autre procès a débuté le 11 mai, dans le respect des mesures sanitaires, "et s'est très bien déroulé", a souligné Koen Geens. Enfin dans l'arrondissement judiciaire de Liège, cinq affaires ont été reportées pour être traitées en septembre, ainsi qu'une cinquième à une date qui n'a pas encore été fixée. "Le droit à un procès équitable n'est pas mis en péril", assure le ministre de la Justice.
Plus de 66.000 dossiers de demandes d'aides - 66.342 exactement - ont été introduits à ce jour par des indépendants et des PME wallonnes souhaitant bénéficier de l'indemnité régionale de 5.000 euros pour faire face aux conséquences de la crise du coronavirus. Sur ce total, 34.179 paiements ont été effectués, a affirmé mardi le ministre wallon de l'Economie, Willy Borsus(MR), en commission spéciale covid du parlement régional.
Selon ce dernier, 11.000 dossiers restent par ailleurs en attente de renseignements complémentaires tandis qu'une autre partie est en "zone grise", nécessitant un examen manuel.
La ministre de l'Education Caroline Désir (PS) a plaidé mardi pour que le Conseil national de sécurité (CNS) se penche sur un éventuel retour des enfants de maternelles à l'école après la carte blanche publiée par 269 pédiatres appelant à une réouverture plus large des écoles pour préserver leur bien-être mental et social. "Il devient important de remettre ce point sur la table du CNS et de rouvrir le débat", a commenté mardi la ministre.
Cependant, "l'école, avec les conditions de sécurité actuelle (distanciation physique, silos), ne pourra pas seule accueillir l'ensemble des élèves car on ne sait pas pousser les murs", avertit-elle. Si elle reconnaît qu'il s'agit là d'un débat "difficile", Caroline Désir estime que celui-ci n'en est pas moins "urgent à mener.
La Première ministre, Sophie Wilmès, a dit mardi son souhait qu'une concertation s'engage rapidement avec le personnel soignant. Selon elle, il faudra parler d'une revalorisation salariale et d'une amélioration des conditions de travail.
Un comité ministériel restreint a évoqué mardi la situation du personnel soignant, en première ligne de la pandémie depuis la mi-mars. Samedi, alors qu'elle rendait visite à l'Hôpital Saint-Pierre à Bruxelles, des soignants ont tourné le dos à la Première ministre pour exprimer leur colère. L'action a suscité un large intérêt médiatique, au-delà des frontière du royaume. Et lundi, des préavis de grève ont été déposés pour couvrir des actions qui auraient lieu dès le 1er juin.
La mise à l'arrêt de l'économie américaine en raison de la pandémie pose un "risque de dommages durables", a estimé mardi le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin lors d'une audition au Sénat.
La réouverture de l'économie doit néanmoins se faire d'une "manière équilibrée et sans danger" face au Covid-19, a-t-il ajouté, alors que le président Donald Trump presse les entreprises de relancer la machine économique mais que des experts mettent en garde contre une réouverture prématurée qui pourrait conduire à une nouvelle vague de propagation de la pandémie.
La descente de la Lesse en kayak, jusqu'à présent interdite depuis le début du confinement, sera à nouveau autorisée sous certaines conditions à partir du jeudi 21 mai, a indiqué le gérant de Dinant Evasion Olivier Pitance. Seule la petite descente de 12 km sera autorisée et uniquement réservée aux personnes habitants sous le même toit, sur réservation via le site internet.
Le port du masque sera par ailleurs obligatoire dans toutes les infrastructures et du gel hydroalcoolique sera disponible sur place, ainsi que des masques qui seront mis en vente. Durant la descente de la Lesse, les arrêts en cours de parcours sont interdits, tout comme les rassemblements de kayaks. L'échange de matériel est quant à lui interdit. Rester sur place après l'activité sera également proscrit. S'il a confirmé la réouverture du petit tronçon, le gérant de Dinant Evasion n'a pas souhaité faire plus de commentaires à ce stade.
La surmortalité engendrée par l'épidémie de coronavirus a été plus importante en Région de Bruxelles-Capitale, indique mardi la VUB (Vrije Universiteit Brussel) sur la base des chiffres de l'office de statistiques Statbel. En comparaison avec les cinq dernières années, 8.186 décès supplémentaires ont été enregistrés en Belgique du 16 mars au 3 mai. Les chiffres, qui couvrent la période du 16 mars au 3 mai, illustrent l'effet de l'épidémie sur la mortalité en Belgique.
Au début de la crise (9-15 mars), le nombre de décès en Belgique était inférieur à celui de la même période l'an dernier, mais la mortalité a ensuite augmenté. Un pic a été atteint le 10 avril avec 667 décès en une journée, plus du double par rapport à la normale ces dernières années. Le nombre de décès dus au coronavirus a ensuite progressivement diminué mais la surmortalité a persisté lors de la semaine du 27 avril au 3 mai.
Selon l'étude, aucune région n'a échappé à cette surmortalité. La Région bruxelloise a néanmoins été particulièrement touchée, avec un nombre de décès jusqu'à trois fois plus élevé que la normale lors de certaines semaines.
Six joueurs ou membres de l'encadrement sont positifs au Covid-19 à l'issue des tests effectués les 17 et 18 mai, a annoncé mardi la Premier League. En tout, 748 joueurs et membres de staff ont été testés durant cette première série de tests de dépistage du coronavirus. Les six personnes positives appartiennent à trois clubs, a précisé la Premier League dans un communiqué, expliquant qu'elle ne donnera pas plus de détails sur les clubs et les individus concernés. Les joueurs et membres du staff testés positifs vont à présent s'auto-isoler pour une période de sept jours.
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La ministre de la Santé, Maggie De Block, a renvoyé la question des deux arrêtés royaux qui fâchent le personnel soignant à la réunion hebdomadaire du gouvernement et des dix partis qui soutiennent les pouvoirs spéciaux. Des préavis de grève ont été déposés dans les services de santé pour contester les arrêtés royaux sur la réquisition du personnel soignant et la possibilité de confier des actes infirmiers à du personnel non infirmier.
Des actions pourraient être menées à partir du 1er juin dans les hôpitaux, les maisons de repos ou encore les services de soins à domicile si le gouvernement fédéral ne retire pas ces textes entre-temps. La ministre a rappelé mardi devant la commission de la Santé de la Chambre que l'arrêté royal de réquisition avait déjà été pris en 2009 par Laurette Onkelinx pour faire face à l'épidémie de grippe mexicaine mais n'avait pas été mis en oeuvre. Le but est d'utiliser un tel dispositif en dernier recours, si les autres moyens pour assurer la continuité des soins ont été utilisés.
En matière de santé publique, il est toujours possible de réquisitionner, a précisé la ministre De Block. L'objectif du texte est d'organiser une telle éventualité s'il fallait y recourir. La ministre rencontrera les syndicats mercredi à 8h30. Une conférence interministérielle aura lieu en fin de journée, avant un comité ministériel restreint vendredi et le "kern élargi" samedi.
Quatre propriétaires ont saisi le Conseil d’État ce 19 mai pour obtenir la suspension de l’interdiction de se rendre dans leur seconde résidence. Sophie Wilmès pourrait, du coup, donner le feu vert "dans les prochains jours".
La Ville d'Ostende va introduire un système de réservation pour les tronçons les plus fréquentés de la plage cet été. C’est ce qu'indique le bourgmestre de la cité balnéaire, Bart Tommelein (Open Vld). Les résidents, les propriétaires d'une seconde résidence et les clients des hôtels situés sur la côte seront prioritaires dans le système de réservation.
Les réservations sont gratuites et le système fera l'objet de tests dans le courant du mois de juin . Précisons que les parties de plage moins fréquentées, comme Mariakerke, seront accessibles librement.
Une nouvelle fonction de l’app PayPal permet d’effectuer des paiements physiques en toute sécurité au sein de la société en distanciation sociale
Paypal lance, à son tour, des QR-codes pour la réalisation de transactions entre consommateurs et commerçants. De fait, ce mode de paiement est déjà proposé par l’app Payconiq by Bancontact.
Grâce à cette nouvelle fonctionnalité (disponible dans 29 pays), il est possible d’effectuer des paiements physiques sans contact d’une manière simple et sécurisée.
En pratique: les commerçants peuvent utiliser le service en imprimant un QR-code généré par PayPal qui pourra ensuite être scanné par le client. Ensuite, le processus de paiement consiste en une série d’étapes simples:
• le client clique sur ‘Scanner’ dans l’application PayPal,
• il scanne ensuite le QR-code,
• puis il remplit le montant
• et enfin, il paie.
Il n’y a donc plus d’interaction physique entre acheteurs et vendeurs: il suffit de scanner un code QR au moyen de l'appareil photo d'un smartphone.
Notez que jusqu’au 13 septembre 2020, les frais de transactions sont offerts aux commerçants.
Notre article | Les multiples façons de payer sans contact
Les 194 pays membres de l'OMS, dont les Etats-Unis et la Chine, ont adopté une résolution prévoyant une "évaluation indépendante" de la réponse de l'agence onusienne à la pandémie de nouveau coronavirus.
Ce texte approuvé par consensus prévoit de lancer "au plus tôt (...) un processus d'évaluation impartiale, indépendante et complète" de l'action internationale coordonnée par l'OMS engagée face à la pandémie, en vue "d'améliorer les capacités mondiales de prévention, de préparation et de riposte face aux pandémies".
• Actuellement, 1.630 patients sont hospitalisés en Belgique après une infection au coronavirus. 50 nouvelles hospitalisations ont été enregistrées au cours des dernières 24 heures.
• Au total, 345 patients se trouvent en soins intensifs, soit une augmentation de 3 patients au cours des dernières 24 heures. 14.687 patients sont sortis de l’hôpital et ont été déclarés guéris depuis le 15 mars, soit une augmentation de 30 en un jour.
• 9.108 décès au total ont été rapportés, soit une augmentation de 29 décès par rapport au bilan de la veille. Des décès des dernières 24 heures, 21 ont eu lieu à l’hôpital, 8 dans une maison de repos et de soins. Dans ce dernier groupe, 88% ont été confirmés par un test Covid-19.
La pandémie de coronavirus Covid-19 frappe de plein fouet la vie quotidienne des Belges et l'économie. Quel est l'impact du virus sur votre santé et sur votre portefeuille? Les dernières informations et les analyses dans notre dossier.
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La pandémie du nouveau coronavirus a fait au moins 318.517 morts dans le monde depuis son apparition en décembre en Chine, selon le dernier bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles.
Les États-Unis, qui ont recensé leur premier décès lié au coronavirus début février, sont le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec 90.369 décès pour 1.508.957 cas. Au moins 283.178 personnes y ont été déclarées guéries.
Après les États-Unis, les pays les plus touchés sont le Royaume-Uni avec 34.796 morts pour 246.406 cas, l'Italie avec 32.007 morts (225.886 cas), la France avec 28.239 morts (179.938 cas) et l'Espagne avec 27.709 morts (231.606 cas).
Le produit intérieur brut (PIB) de la Belgique risque de chuter de 7,81% à 11,22% en 2020, en fonction du scénario de reprise qui se confirmera, selon des estimations réalisées par l'économiste Eric Dor, directeur des études économiques à l'IESEG School of Management, en France.
"L'ampleur de la réduction du PIB de la Belgique va dépendre d'une part de la diminution de production pendant le confinement, d'autre part de la trajectoire et de l'intensité de la reprise ultérieure. Comme tous ces paramètres sont complètement incertains, les simulations doivent être réalisées pour différents scénarios."
Deux scénarios
L'un de ces scénarios table sur une reprise progressive de l'activité économique après le confinement. Cette hypothèse suppose donc qu'au cours des premières semaines, et jusqu'au cours du troisième trimestre, la valeur ajoutée réelle de chaque secteur resterait encore assez fortement inférieure à la période correspondante de 2019, même si la différence se réduirait. Au quatrième trimestre, la baisse supposée de valeur ajoutée réelle de chaque secteur, comparée à la période correspondante de 2019, se réduirait encore, mais une différence persisterait. Dans ce cas de figure, le PIB belge se contracterait de 11,22% sur l'ensemble de l'année.
Un autre scénario dit de "reprise accélérée", jugé "très optimiste mais moins réaliste", se fonde sur l'hypothèse que pendant les premières semaines, et jusqu'au cours du troisième trimestre, la baisse de valeur ajoutée réelle de chaque secteur, comparée à la période correspondante de 2019, se réduirait déjà fortement. Au quatrième trimestre, la baisse supposée de valeur ajoutée réelle de chaque secteur, comparée à la période correspondante de 2019, serait très limitée. Dans ce cas, la contraction du PIB serait de 7,81% en 2020.
La plate-forme No Culture-No Future, composée d'une bonne dizaine de fédérations actives dans le secteur audiovisuel, cinématographique, culturel ou artistique, lance une campagne intitulée "Il est temps de nous écouter... et d'agir!". Cette campagne s'ouvre avec la diffusion sur les réseaux sociaux, ce mardi 19 mai, d'une vidéo exprimant "l'impatience et l'incompréhension de 450 professionnels, artistes créateurs, interprètes, techniciens, en attente d'une réponse politique", explique la plate-forme dans un communiqué.
No Culture-No Future rappelle que cela fait déjà plus de 60 jours que toutes les activités culturelles ont été interrompues en raison de la crise sanitaire. Elle regrette de n'avoir "aucun interlocuteur et aucune information", alors que "les ministres ont pourtant reçu des informations chiffrées concernant tous nos secteurs d'activités. Ils ont depuis plusieurs semaines une photographie documentée des dégâts déjà occasionnés par la crise, et des risques pressentis pour les mois à venir".
Lire | La culture en colère
En Chine des chercheurs affirment avoir déjà mis au point un traitement à même d'arrêter l'épidémie. Un médicament en phase de test à la prestigieuse Université de Pékin ("Beida") permettrait non seulement d'accélérer la guérison des malades, mais aussi d'immuniser temporairement contre le Covid-19. Lors d'un entretien avec l'agence AFP, Sunney Xie, directeur du Centre d'innovation avancée en génomique de Beida, explique que le traitement marche chez la souris.
Son laboratoire a prélevé des anticorps auprès de 60 patients guéris de la maladie avant de les injecter chez les rongeurs. "Au bout de cinq jours, leur charge virale avait été divisée par 2.500", assure-t-il. "Cela signifie que ce médicament potentiel a un effet thérapeutique". Une étude sur cette recherche a été publiée dimanche dans la revue spécialisée "Cell". L'étude y voit "un remède" potentiel contre la maladie et note qu'elle permet d'accélérer la guérison.
La crise du coronavirus n'a pas de gros impact sur l'emploi dans la construction. Selon une enquête de la Confédération Construction, à laquelle 481 entreprises ont participé, 66% d'entre elles conserveront leurs effectifs et 8% engageront même de nouveaux travailleurs.
À en croire les pronostics économiques de la Confédération Construction, le secteur connaîtra une baisse de ses activités de 10% en 2020, et ce, uniquement si nous connaissons une amélioration durant les troisième et quatrième trimestres de cette année.
"Malgré le coup de massue qu'a subi notre secteur entre mi-mars et début mai, l'impact sur les pertes d'emploi a été limité. Juste avant la crise du coronavirus, les carnets de commandes des entreprises de construction étaient bien remplis, pour six mois environ. En un mois seulement, le nombre de travaux à exécuter a fortement diminué chez 70% des entreprises. La reprise du 4 mai était donc très importante pour notre secteur et son personnel."
Les nouvelles données recensées au Royaume-Uni portent à au moins 42.990 le nombre total de décès recensés depuis le début de l'épidémie, selon un décompte de l'agence Reuters qui inclut les bilans enregistrés en Écosse et en Irlande du Nord ainsi que les derniers décès recensés dans les hôpitaux en Angleterre. Avec plus de 10.000 décès enregistrés au 8 mai, les maisons de retraite du Royaume-Uni ne sont pas épargnées par l'épidémie, qui a fait plus de 317.700 morts dans le monde.
Ce nouveau bilan, l'un des plus élevés d'Europe - même si la comparaison entre pays est compliquée tant les méthodes de décompte sont différents d'un pays à l'autre - risque d'accentuer encore la pression sur Boris Johnson. De retour aux affaires depuis fin avril, après avoir contracté le coronavirus, le chef du gouvernement est sous le feu des critiques de l'opposition qui l'accuse d'avoir tardé à imposer un confinement, à introduire des campagnes massives de tests et à fournir en équipement de protection les hôpitaux, en première ligne face à l'épidémie.
La grande enquête Corona de l'Université d'Anvers (Universiteit Antwerpen) en est à sa dixième semaine et comporte pour la première fois un chapitre consacré aux enfants.
Il ressort des données recueillies jusqu'ici que plus de la moitié des personnes ayant contracté le Covid-19 ont vraisemblablement été contaminées au travail. Vingt-quatre pour cent pensent l'avoir contracté dans leur foyer, 10% dans un commerce. Parmi celles qui pensent avoir été infectées au boulot, un grand nombre travaille dans le secteur des soins de santé.
En ce qui concerne le port du masque, 90% des répondants sont désormais convaincus que c'est une bonne idée de l'avoir rendu obligatoire dans les transports en commun. Moins de 20% estiment qu'il devrait aussi être imposé en rue et 75% sont d'avis que le personnel des commerces doit en porter un.
Cette semaine, l'enquête propose donc un questionnaire séparé destiné aux moins de 12 ans. "De nombreuses décisions sont prises sans que les enfants soient consultés", explique le chercheur Koen Pepermans. "Nous voudrions maintenant connaître leur avis sur certaines choses: ce qui leur a le plus manqué en ces temps de quarantaine? Avec qui ont-ils maintenu le contact? Qu'ont-ils aimé et moins apprécié durant ces dernières semaines?" L'enquête est disponible en quatre langues jusqu'au mardi 22h00 à l'adresse www.corona-studie.be.
La société belge Ducaju, spécialisée dans les emballages pour pralines, a lancé la production de masques dans son usine de Meulebeke, en Flandre occidentale. L'objectif est d'y produire 50 millions de masques par an. L'activité traditionnelle de l'entreprise a été chamboulée par la crise du coronavirus, si bien qu'il a été décidé de produire des masques buccaux.
"Deux lignes de production ont été commandées en Chine, dont une a déjà été installée", explique le directeur financier de Ducaju, Geert Casselman. D'ici quelques semaines, l'entreprise espère produire de 100.000 à 150.000 masques par jour. Le marché des entreprises, institutions et écoles est visé. Des commandes ont déjà été passées, "notamment par la police fédérale", selon Geert Casselman.
La Centrale générale des syndicats libéraux de Belgique (CGSLB) a déposé un préavis de grève à durée indéterminée dans le secteur de la santé. Le syndicat libéral réclame d'urgence un plan global prévoyant des investissements structurels. Le syndicat dénonce l'absence de concertation avec les représentants syndicaux.
"Le gouvernement fédéral ne prend pas non plus l'initiative d'entamer des débats sur la manière d'améliorer les conditions de travail et la rémunération du personnel de ce secteur. (...) Tout le monde reconnaît pourtant son rôle essentiel aujourd'hui. Le personnel n'attend pas un petit geste, mais des investissements structurels sur le long terme."
Vendredi dernier, la CSC Services publics avait également annoncé le dépôt d'un préavis de grève, couvrant les actions prévues du 18 mai au 18 juin dans les institutions de soins publiques (hôpitaux, maisons de repos...) en Fédération Wallonie-Bruxelles. Le Setca et la CNE (Centrale Nationale des Employés) avaient suivi lundi en déposant aussi des préavis de grève.
Le confinement n'impacte pas tous les parents de la même manière, selon une étude de l'Institut de recherche en sciences psychologiques de l'UCLouvain auprès de 1.300 parents belges francophones.
L'impact est très différent selon les situations de vie (enfants en bas âge, télétravail ou gestion de la scolarité). Par contre, il n'y a pas eu de hausse du burnout parental. Avant la crise, 8,1% des parents étaient en burnout, contre 7,6% aujourd'hui (7,9% de mères et 4,7% de pères). Nombreux sont toutefois celles et ceux qui, sans avoir tous les symptômes du burnout, se sentent épuisés, notent les chercheurs.
L'épisode a engendré, en effet, plus de stress chez 15% des pères et 20% des mères, pour qui les symptômes du burnout parental ont significativement augmenté. Parmi les facteurs qui en augmentent le risque, l'Institut de recherche en sciences psychologiques de l'UCLouvain cite le fait d'être confiné avec des enfants peu autonomes qui requièrent une attention constante, avec des grands ados/jeunes adultes (15-19 ans et plus de 19 ans) ou avec des enfants à besoins spécifiques (handicap, hyperactivité, etc.).
Les chercheuses, Isabelle Roskam et Moïra Mikolajczak, pointent aussi le télétravail avec une charge de travail en forte augmentation. Ou encore le fait d'être sans emploi. Les parents dans ce cas profitaient, en effet, des moments où leurs enfants étaient à l'école pour postuler, s'occuper de la maison ou se ressourcer, temps dont ils ne disposent plus aujourd'hui.
Celles et ceux qui sont en chômage temporaire ou économique tiennent par contre mieux le coup puisqu'ils savent qu'ils récupéreront leur emploi et que le confinement est l'occasion de "souffler".
Au premier trimestre 2020, l'inflation totale en Belgique s'est élevée à 1%, alors que l'inflation totale moyenne de nos principaux voisins (Allemagne, France et Pays-Bas) était de 1,5%, selon le premier rapport trimestriel 2020 de l'Observatoire des prix. L'inflation a été tirée vers le bas par la faiblesse des prix de l'énergie, dont les prix ont diminué de 6,0% en moyenne durant le premier trimestre. Les prix de l'énergie ont également diminué chez nos principaux voisins au cours des trois premiers mois de l'année, mais moins qu'en Belgique (-2,6% en moyenne).
On constate, en revanche, une tendance à la hausse des prix des produits alimentaires depuis le début de l'année. L'inflation pour ces produits a ainsi atteint 2,1% au premier trimestre 2020. À nouveau, l'inflation des produits alimentaires en Belgique est restée inférieure à celle de ses voisins, qui s'est établie à 3,0%. Pour l'Observatoire des prix, la hausse de l'inflation des produits alimentaires n'est pas liée à la crise du coronavirus mais plutôt à des conditions météorologiques défavorables pour les fruits ou à des facteurs saisonniers comme les conséquences résiduelles de la peste porcine africaine pour la viande de porc.
Port du masque obligatoire en magasin, interdiction de rassemblement jusqu'à l'automne, etc.: le ministre de l'Intérieur Pieter De Crem (CD&V) demande aux gouverneurs de province de rappeler à l'ordre les bourgmestres qui ont pris ces dernières semaines des ordonnances bien plus strictes que les dispositions du Conseil national de sécurité.
"Par une lettre datée du 15 mai, le ministre de l'Intérieur m'indique qu'en tant que commissaire du gouvernement fédéral, je suis notamment chargé de contrôler si les administrations locales respectent rigoureusement les décisions prises par le Conseil national de sécurité élargi, contenues dans l'arrêté ministériel du 23 mars", indique le gouverneur du Hainaut, Tommy Leclercq, dans Sudpresse. M. Leclercq évoque, pour sa province, une quinzaine d'ordonnances problématiques. "Je suis convaincu que (ces bourgmestres) agissent pour le bien de leurs citoyens. Mais ils ont parfois le nez dans le guidon".
Le gouverneur cite une ordonnance de police interdisant, jusqu'au 20 septembre, toute manifestation publique de plus de 200 personnes, ou encore le cas de bourgmestres qui imposent le port du masque dans les magasins. "Un bourgmestre ne peut imposer le port du masque. Il peut le conseiller fortement". Idem pour le port du masque sur les marchés, dans les centres commerciaux, ou l'interdiction des visites dans toutes les maisons de repos. Les bourgmestres hennuyers concernés ont jusqu'au 22 mai pour retirer les ordonnances non conformes. En province de Namur, le gouverneur Denis Mathen avait pris, la semaine dernière, en accord avec les bourgmestres, un arrêté de police interdisant jusqu'au 31 août l'organisation des événements publics à caractère festif, culturel, folklorique, récréatif, touristique, commercial et sportif. Il a dû le retirer après avoir reçu un courrier de M. De Crem.
Le marché automobile européen a poursuivi sa descente aux enfers en avril, s'écroulant de 76,3% sur un an, affecté par la fermeture des concessionnaires à cause du coronavirus dans de nombreux pays, selon des chiffres publiés par les professionnels du secteur. Les immatriculations de voitures neuves avaient déjà chuté de 55,1% en mars. Le mois d'avril est le seul mois complet sous le régime du confinement. Le nombre de voitures vendues sur le marché européen s'est ainsi écroulé à 270.682 unités, contre 1.143.046 unités en avril 2019.
Tous les marchés européens ont souffert de reculs à deux chiffres des vente mais ce sont l'Italie et l'Espagne qui encaissent l'effondrement le plus important avec des chutes de respectivement 97,6% et 96,5%. Les ventes de voitures neuves ont reculé de 61,1% en Allemagne et de 88,8% en France. La Belgique n'a pas échappé à la tendance: avec 5.296 nouvelles immatriculations par rapport à 53.498 en avril 2019, le marché s'est effondré de 90,1%.
Particulièrement touchés, les constructeurs français ont reculé plus que la moyenne en avril: les livraisons du groupe Renault (avec Dacia, Lada et Alpine) ont baissé de 79% sur le mois et celles de PSA (Peugeot, Citroën, Opel/Vauxhall, DS) de 81,2%, a annoncé l'Association des constructeurs européens d'automobiles (ACEA) dans un communiqué.
Ecolo a élaboré un paquet de propositions "anti-faillites" pour les PME et les indépendants. Il passe notamment par un crédit d'impôt qui permettrait aux propriétaires acceptant le non-paiement des loyers commerciaux pendant la crise de récupérer l'an prochain la moitié des montants non-perçus. Il s'agirait d'un crédit d'impôt de 50% des loyers commerciaux non perçus pour les bailleurs pendant la période de confinement, à la condition que la réduction de ces loyers aient fait l'objet d'un accord entre bailleurs et locataires. Le bailleur y trouverait un intérêt s'il devait considérer que cette mesure permet d'éviter la faillite du locataire et donc la perte totale des loyers.
Une autre mesure prendrait la forme d'une allocation "redéploiement" qui prolongerait le droit passerelle durant six mois si l'indépendant se fait accompagner par une structure d'aide aux entreprises. Cette aide, d'un montant mensuel de 1.200 euros avec dégressivité mensuelle, serait conditionnée à l'obligation pour l'indépendant de s'inscrire dans une structure d'accompagnement qui élaborerait avec lui un plan de redressement.
Ecolo propose aussi de nommer un médiateur fédéral "anti-faillites", de prolonger le moratoire sur les faillites jusqu'au 31 décembre prochain pour les PME et Indépendants qui sont entrés dans les difficultés à cause de la crise du Covid-19, d'élargir le mécanisme de Tax Shelter pour les PME afin d'augmenter les possibilités de recapitalisation et de faciliter et encourager la transmission d'entreprise.
Si l'on souhaite éradiquer le coronavirus dans les prochains mois, il faut tous vivre et travailler à l'air libre autant que possible, préconise un collectif de scientifiques dans un avis au gouvernement, rapporte Het Laatste Nieuws. "Plusieurs études montrent que le nombre d'infections à l'extérieur est au moins dix fois plus faible qu'à l'intérieur. L'été est donc l'occasion idéale d'éradiquer virtuellement le virus en Belgique", conseillent-ils.
Leur avis a été envoyé dimanche soir à Sciensano, à un certain nombre de cabinets et à Erika Vlieghe, la présidente du groupe d'experts en charge du déconfinement (GEES), entre autres. Les scientifiques, les chercheurs en données et les ingénieurs, qui se sont réunis sous le nom de "United Against Covid", affirment que le gouvernement serait mieux avisé d'organiser autant d'activités à l'extérieur que possible.
"De l'enseignement au travail de bureau en passant par les réunions sociales". Pour des secteurs tels que l'hôtellerie et le tourisme, ce conseil pourrait facilement être suivi mais il serait plus difficile pour le monde des affaires. Ces conseils interviennent alors qu'il y a davantage d'indications au niveau international que le maintien de la distance d'un mètre et demi n'est pas aussi sûr dans tous les endroits. À l'intérieur, les gens sont ainsi remarquablement plus souvent infectés, même s'ils gardent une distance suffisante.
Juste avant le weekend, Sciensano a même adapté ses conseils, selon le journal. Un paragraphe complet sur la ventilation des pièces a été ajouté, indiquant "que des inquiétudes ont été soulevées quant à la pertinence du mètre et demi".
Si davantage de personnes pouvaient être testées pour le coronavirus, les patients contaminés seraient peut être plus enclins à fournir les noms des personnes avec qui ils ont été en contact, estime le virologue Emmanuel André dans De Morgen et De Standaard. Il plaide pour un élargissement des critères de test.
M. André dresse le constat que peu de renseignements sont fournis par les personnes contaminées car elles se sentent coupables d'avoir eu trop de contacts ou encore parce qu'elles ne souhaitent pas occasionner le placement de proches en quarantaine. Le virologue demande donc que les critères de test soient élargis, alors qu'en ce moment ceux-ci ne sont entrepris qu'auprès des personnes présentant des symptômes, sauf en milieu hospitalier ou de soins.
Pourtant, la capacité actuelle est de 25.000 tests. Or, lundi, seuls 13.860 tests ont été réalisés en un jour, dont 279 sont revenus positifs. M. André propose de tester aussi les contacts à haut risque, soit les personnes qui ont été plus de 15 minutes en contact avec un individu contaminé à moins de 1,5 mètre ou dans un environnement fermé. De la sorte, les patients sont incités à fournir plus facilement les noms des personnes concernées aux contact tracers, en sachant qu'elles seront testées et non pas placées en quarantaine.
"Le coût économique de quelques tests est inférieur à un jour de quarantaine."
Le Brésil, avec un total officiel de 254.220 personnes infectées, est devenu lundi le troisième pays du monde en termes de contaminations au coronavirus, dépassant le Royaume-Uni qui en compte près de 250.000. Le Brésil a enregistré 13.140 nouveaux cas sur les dernières 24 heures, selon les chiffres officiels. Des scientifiques estiment cependant que, faute de tests, les chiffres réels pourraient être jusqu'à 15 fois supérieurs.
En 72 heures seulement, le Brésil a dépassé la France, l'Italie et l'Espagne, bondissant du 6e au 3e rang en termes de contaminations. Les États-Unis (environ 1,5 million) et la Russie (290.678) occupent les deux premières places. Avec 674 nouveaux décès depuis dimanche, le Brésil déplore désormais officiellement 16.792 morts dus au Covid-19, soit le sixième bilan national au monde. Là aussi, les chiffres sont très vraisemblablement en dessous de la réalité.
Tandis que la pandémie avance dans ce pays de 210 millions d'habitants, le ministère de la Santé est occupé par un intérimaire, le général Eduardo Pazuello, qui a succédé vendredi à l'oncologue Nelson Teich. M. Teich a démissionné, au bout de 28 jours, du gouvernement du président Jair Bolsonaro, qui qualifie le Covid-19 de "petite grippe", pourfend les mesures de confinement prises par les autorités locales et prône l'utilisation de l'hydroxychloroquine, un médicament contre le paludisme dont l'éventuelle efficacité contre le coronavirus n'a pas été démontrée.
Les États-Unis ont enregistré lundi 759 nouveaux décès dus au coronavirus au cours des dernières 24 heures, ce qui porte le nombre total de morts à 90.309, selon le comptage de l'université Johns Hopkins. Ce bilan quotidien est l'un des plus bas de ces deux derniers mois. Le pays, le plus endeuillé au monde en valeur absolue, compte plus de 1,5 million de cas de personnes infectées, selon ces nouvelles statistiques. Plus de 283.000 personnes ont en outre été déclarées rétablies, selon la même source. L'État de New York représente, à lui seul, quasiment un tiers des morts.
Le président américain Donald Trump a révélé qu'il prenait de l'hydroxychloroquine. "J'en prends depuis une semaine et demie (...) J'entends beaucoup de choses extraordinairement positives" sur ce médicament, a déclaré M. Trump à la surprise générale lors d'un échange avec les journalistes. "Vous connaissez l'expression: qu'est-ce que vous avez à perdre?", a-t-il ajouté, revendiquant une utilisation à titre préventif. "Je prends un comprimé par jour. À un certain moment, j'arrêterai", a-t-il encore dit.
Selon une étude publiée il y a dix jours dans le New England Journal of Medicine, l'administration d'hydroxychloroquine n'a ni amélioré ni détérioré de manière significative l'état de patients gravement malades du coronavirus. Ce médicament et la chloroquine sont utilisées depuis des années pour traiter le paludisme, certaines maladies auto-immunes, comme le lupus, et la polyarthrite rhumatoïde.
Les autorités sanitaires canadiennes et américaines ont mis en garde fin avril contre l'utilisation en dehors d'essais cliniques supervisés de cet antipaludéen pour prévenir une infection au nouveau coronavirus ou la traiter. "Cela ne va pas me faire de mal", a poursuivi M. Trump. "C'est utilisé depuis 40 ans pour le paludisme (...) Beaucoup de médecins en prennent", a-t-il encore assuré. Le locataire de la Maison-Blanche a affirmé, par ailleurs, qu'il n'avait "aucun symptôme" du Covid-19. Il a précisé qu'il était testé très régulièrement et que tous ses tests jusqu'ici avaient été négatifs.
Dans L'Echo de ce mardi, le président du PS Paul Magnette appelle à un plan de relance rapide de l'économie. "C’est au moment où on sort du lockdown qu’il faut agir fort et donner un coup de fouet au pouvoir d’achat car l’effet multiplicateur est positif." Il prend l'exemple de pays voisins de la Belgique, qui n'ont pas tardé à relancer vite et fort: "Chez nous, seulement 0,7% du PIB a été engagé. Si on ne relance pas l'économie, on risque de connaître un récession beaucoup plus lourde et beaucoup plus longue que les autres."
Interview complète :
Des études statistiques, conduites ces derniers mois, malgré le peu de recul sur le nouveau coronavirus, ont établi une légère corrélation entre le climat et l'épidémie: plus il fait chaud et humide, moins le virus se propagerait. Mais ces calculs restent préliminaires et on ignore fondamentalement le lien biologique entre le climat et Sars-Cov-2, le virus qui cause le Covid-19. Les modèles, publiés lundi par des chercheurs de l'université de Princeton dans la revue Science, ne contredisent pas la corrélation, mais la considèrent négligeable pour l'instant.
"Nous prévoyons que les climats plus chauds et humides ne ralentiront pas le virus dans les stades initiaux de la pandémie", explique la première autrice de l'étude, Rachel Baker, chercheuse en post-doctorat à Princeton. Le climat, en particulier l'humidité, joue un rôle dans la propagation d'autres coronavirus et de la grippe, mais ce facteur devrait être limité par rapport à un autre facteur beaucoup plus important dans la pandémie actuelle, selon les chercheurs: la faible immunité collective contre Sars-Cov-2. C'est-à-dire que la réserve de gens à infecter reste amplement suffisante pour assurer une progression rapide.
"Le virus se propagera vite, quelles que soient les conditions climatiques", ajoute la chercheuse. En l'absence de mesures de contrôle ou de vaccin, disent les auteurs de cette étude, le coronavirus va donc contaminer progressivement une plus grande partie de la population. C'est seulement après qu'il pourrait devenir saisonnier, comme ses cousins. "D'autres coronavirus humains comme ceux du rhume dépendent fortement de facteurs saisonniers, en culminant pendant l'hiver en dehors des tropiques", dit le professeur Bryan Grenfell.
"Si, comme c'est probable, le nouveau coronavirus est également saisonnier, on peut s'attendre à ce qu'il se transforme en virus hivernal au fur et à mesure qu'il deviendra endémique dans la population". L'équipe a modélisé plusieurs scénarios pour Sars-Cov-2, sur la base de ce qu'on a observé des virus de la grippe et de deux coronavirus connus, causant le rhume, et en simulant ce qui se passerait dans plusieurs régions du globe, sous différentes températures et niveaux d'humidité. "Nos résultats impliquent que les régions tropicales et tempérées doivent se préparer à des épidémies sévères, et que les températures estivales ne vont pas contenir la propagation des infections", concluent les chercheurs.
Lire aussi | "Cette année, les vacances ne seront pas les mêmes"
► Le bilan sanitaire du jour: Le dimanche 17 mai, 279 nouveaux cas ont été rapportés. 43 personnes ont été hospitalisées au cours des dernières 24 heures. Au total, 1.614 patients sont actuellement hospitalisés. 14.657 patients sont sortis de l’hôpital et ont été déclarés guéris depuis le 15 mars, soit une augmentation de 27 au cours des 24 dernières heures. 28 décès sont à déplorer sur les dernières 24 heures, ce qui porte à 9.080 le nombre total de morts liés au coronavirus en Belgique.
► La France et l'Allemagne proposent un plan de relance de 500 milliards d'euros pour permettre à l'Europe de se relever de la crise du coronavirus, ont annoncé lundi lors d'une conférence de presse, respectivement depuis Paris et Berlin, le président Emmanuel Macron et la chancelière Angela Merkel.
► Retour à la normale sur le réseau de la Stib. Le réseau de transports bruxellois était perturbé la semaine dernière à la suite de l'action non couverte par les syndicats menée par un certain nombre de conducteurs et chauffeurs qui dénonçaient le manque de mesures de protection.
► Des recherches sur le virus Sars-CoV-2 ont démontré que le retour des skieurs après les vacances de carnaval a joué un rôle important dans l'importation du virus en Belgique. Bien qu'il ait aussi été introduit en Belgique avant et après cette période, rapportent De Standaard et Het Nieuwsblad.
► La ministre de la Santé et des Affaires sociales Maggie De Block propose de rediriger gratuitement les demandeurs d'emploi vers des postes d'infirmières ou infirmiers.
► Les discussions ont commencé chez Brussels Airlines sur la lourde restructuration que la compagnie aérienne veut mettre en œuvre. Selon les syndicats, le régime de chômage avec complément d'entreprise (RCC - l'ancienne prépension) et un plan cafétéria, au lieu de salaires nets, figurent parmi les pistes d'un projet de convention collective de travail (CCT) qu'ils ont reçu. Les représentants des travailleurs proposent, de leur côté, une réduction du temps de travail.
► Le Setca dépose un préavis de grève à durée indéterminée dans le secteur des hôpitaux et des maisons de repos en Wallonie et à Bruxelles. Le syndicat socialiste indique qu'il couvrira toutes les actions "de légitime mauvaise humeur" face à la gestion de la crise du coronavirus. Tous les secteurs de la commission paritaire 330 (soins à domicile, maisons médicales entre autres) sont également concernés par ce préavis de grève.
► Le ministre des affaires étrangères, Philippe Goffin, s'est entretenu dimanche et lundi avec ses homologues français, néerlandais, allemand et luxembourgeois, afin d'envisager la levée progressive des restrictions aux 1.385 kilomètres de frontières communes avec ces quatre pays à la suite du début du déconfinement après plus de deux mois de crise sanitaire, a indiqué lundi son cabinet.
► La société américaine Moderna a fait état de "données intérimaires positives" de la phase initiale des essais cliniques de son projet de vaccin contre le nouveau coronavirus sur un petit nombre de volontaires.
► Le retour partiel et progressif à l'école dans le cadre de la stratégie de déconfinement s'est déroulé "sans problème majeur" en Fédération Wallonie-Bruxelles, a assuré la ministre de l'Éducation Caroline Désir (PS). Sur base des informations que lui ont fourni les différents réseaux d'enseignement lundi, celle-ci estimait que 50 à 60% des élèves de 6e primaire avaient retrouvé le chemin de l'école, et 75% pour les élèves en classes terminales du secondaire. REPORTAGE | Rentrée des classes: "Ça ne va pas être facile de les reconnaître!"
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Ce mardi, Corentin Di Prima, Salim Nesba et Camille Berkenbaum animeront ce direct, avec l'appui de toute la rédaction de L'Echo.
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