Paul Magnette, président du PS, estime qu'il faut un "choc de reprise" pour l'économie. Le PS dépose sur la table du super-kern une batterie de mesures, d'un total de 37,5 milliards d'euros, visant le secteur horeca, les hôpitaux, la culture ou encore le pouvoir d'achat, lit-on samedi dans Le Soir.
Paul Magnette a, dit-il, "consulté largement" dans les secteurs concernés, aussi des économistes en Belgique, "pas forcément des socialistes", et s'inspire notamment des travaux de Gert Peersman (UGent), néo-keynésien en substance, jugeant qu'"injecter de l'argent aujourd'hui permet de protéger les recettes fiscales de demain en sauvant des entreprises et des emplois".
Le "choc" préconisé par Paul Magnette comprend la dizaine de milliards engagés déjà par la Belgique à ce stade et prévoit aussi "la prolongation" , jusqu'à fin 2020 du système de chômage temporaire et du droit-passerelle pour les indépendants. Coût: 12 milliards d'euros. Additionnés aux 10 déjà engagés, cela fait 22 milliards.
Le PS ajoute un peu plus de 15 milliards pour ficeler le fameux paquet de 37,59 milliards, "un montant nécessaire pour produire un choc".