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Le port du masque sera obligatoire dès ce samedi dans les artères commerciales de Saint-Josse-ten-Noode, notamment la chaussée de Louvain et la chaussée d'Haecht, ainsi que dans les lieux publics fortement fréquentés, indique le bourgmestre Emir Kir.
"Cette mesure destinée à préserver la santé de tous entrera en vigueur le samedi 25 juillet. Dans l'intervalle, nous mènerons un travail de communication et de sensibilisation. Je pense qu'il est fondamental de persévérer dans la stratégie payante mise en place depuis le début de la pandémie pour protéger la population. Si à Saint-Josse-ten-Noode, les chiffres sont bons, la plus grande prudence reste de mise", souligne Emir Kir. Les artères et places concernées par le port obligatoire du masque sont les chaussées de Louvain et d'Haecht, les rues Verbist, Willems, de Brabant et du Progrès, et les places Saint-Josse, Bossuet, Houwaert, Rogier et Madou.
La professeure Erika Vlieghe, qui siège au Conseil national de sécurité (CNS) au nom de la Celeval, la cellule d'évaluation qui conseille les autorités sur la pandémie de coronavirus, regrette, en tant que scientifique, qu'il n'ait pas été décidé de limiter les bulles sociales à dix personnes au lieu de quinze. "Néanmoins, le plus important n'est pas de se focaliser sur ce chiffre, mais d'avoir le moins de contacts possible. Parce que c'est ça le problème", a-t-elle déclaré dans l'émission "De wereld vandaag" sur Radio 1.
Erika Vlieghe a déclaré lors de l'interview que les mesures qui ont été prises étaient les "bienvenues". Elle a souligné que la Celeval a conseillé l'élargissement de l'obligation du masque, ainsi que l'amélioration de l'enregistrement des voyageurs. Mais à son sens, il est maintenant nécessaire de communiquer sur le fait que les contacts que nous avons "font tourner le moteur" de la pandémie de coronavirus. "Nous devons tous nous assurer que nous avons moins de contacts, moins de contacts rapprochés", a-t-elle déclaré.
"Les bouleversements actuels concernent les fêtes, les fêtes de famille, les mariages, les soirées dansantes, les gens qui se rencontrent dans les bars, dans les restaurants, mais aussi dans de nombreux clubs sportifs." "Nous devons prendre douloureusement conscience du nombre de contacts que nous avons tous, non seulement au travail mais aussi pendant notre temps libre. Nous devons les réduire. Voir moins d'amis et faire moins de fêtes. Et si vous voyez des gens, voyez-les de loin. C'est le message principal. Si nous nous disputons à ce sujet, nous n'allons pas droit au but. Le but est de voir moins de gens". "Le message doit être clair: peu importe comment vous l'appelez, la situation est très grave", a également déclaré Erika Vlieghe.
Le port du masque sera obligatoire à partir de ce samedi dans tout le centre-ville de Charleroi, au sein des zonings commerciaux et sur leurs parkings, lors de tout rassemblement de plus de 15 personnes ainsi que sur toutes les aires et plaines de jeux, annonce la Ville dans un communiqué.
L'objectif de ces mesures complémentaires est de "protéger davantage les habitants et d'empêcher la création de foyers", indique la Ville. Par deux fois ces derniers jours, cette dernière avait déjà étendu l'obligation du masque. Lundi notamment, elle l'avait déjà prévu sur l'ensemble des marchés et brocantes organisés sur le territoire de la Ville de Charleroi. Les nouvelles obligations ne valent pas pour les enfants de moins de 12 ans, pour les personnes en position assise avec respect de la distanciation sociale ou dans sa bulle sociale ou dans le cadre de la pratique d'un sport ou d'un déplacement à vélo.
Donner la main, s'embrasser ou s'étreindre n'est plus autorisé lors de visites dans les maison de repos et de soins au nord du pays, a décidé la taskforce flamande relative aux soins.
Le bourgmestre de Liège souhaite rendre obligatoire le port du masque dans les rues fortement commerciales, notamment dans l'hyper-centre piétonnier, indique son cabinet. Les contrôles seront par ailleurs renforcés dans les lieux fort fréquentés, soit, en plus des commerces, sur les marchés, les brocantes, les foires, les bâtiments publics et lieux publics fortement fréquentés.
Par lieux publics fortement fréquentés à Liège, on entend par exemple le Carré, le lieu-dit "Roture" (Outremeuse), la place des Carmes ou encore la place du Marché. Afin de veiller au respect des mesures, ces contrôles viseront également les night shops puisque ceux-ci doivent désormais fermer à 22h. Le bourgmestre liégeois souhaite également rendre obligatoire le port du masque dans les rues fortement commerciales, notamment dans l'hyper-centre piétonnier qui s'étend sur près de 150.000 m² et où l'on dénombre plus de 1.000 commerces.
"Une attention particulière sera également portée aux bars à chicha dont il paraît qu'ils pourraient constituer des foyers potentiels de propagation", précise-ton à la Ville de Liège. Le bourgmestre estime par ailleurs que les mesures devraient être en cohérence, au moins à l'échelle de l'arrondissement de Liège, en vue de leur bonne compréhension par la population. Vendredi, Willy Demeyer réunira la cellule de crise communale afin de faire le point sur les mesures particulières qui pourraient être prises au niveau local, à savoir au niveau des lieux fort fréquentés, du tracing dans l'Horeca et du respect des distances dans certains lieux.
On évoque par exemple, dans les cafés, le respect d'une distance de 1 m entre les chaises de tables différentes. Le bourgmestre de Liège confirme en outre le maintien à la charge de la Ville des conteneurs servant notamment de lieux de testing aux abords des trois hôpitaux liégeois. "Les infractions restant pénales, le bourgmestre aura un nouveau contact avec le parquet quant à l'importance des poursuites pour éviter l'impunité", conclut-on à la Ville de Liège.
Le port du masque sera obligatoire dès lundi, le 27 juillet prochain, sur trois artères commerciales de la Ville de Bruxelles à savoir le piétonnier, la rue Neuve, et la rue Marie-Christine, à Laeken, a indiqué le bourgmestre de la Ville Philippe Close (PS). Le port du masque est également obligatoire sur l'ensemble des marchés, brocantes et fêtes foraines en ce compris la Foire du Midi, a-t-il confirmé.
"Même si à Bruxelles, les chiffres ne démontrent pas un rebond à l'heure actuelle, j'appelle tout le monde à rester attentif. Il est observé selon les chiffres de traçage que les foyers d'infection sont plutôt observés dans la sphère privée (mariages, diners, barbecues..). Les mesures sanitaires doivent être respectées pour vous et pour les autres", a indiqué le bourgmestre, s'adressant à la population.
Comme décidé au CNS, les établissements horeca devront tenir des registres de leurs clients sur un modèle qui sera développé en concertation avec le Fédéral et la fédération Horeca dans les prochains jours. "Nous allons accompagner les établissements Horeca sur la Ville face à cette nouvelle contrainte sur leur activité", a commenté à ce propos l'échevin du Commerce, Fabian Maingain (DéFI). Les Night shop devront fermer à 22h sur l'ensemble de la Ville. Les contrôles commenceront au plus tard le lundi 27 juillet, le temps pour la Ville de mettre en place le cadre juridique autour de ces mesures, ont précisé les autorités communales.
Par ailleurs, on relèvera que le nombre de rues soumises à l'imposition du masque ne manquera pas de fluctuer d'une commune bruxelloise à l'autre. A Evere, le bourgmestre faisant fonction a pris un arrêté pour l'imposer dans seize rues et places.
Le port du masque sera obligatoire sur la digue de Blankenberge, a indiqué la bourgmestre Daphné Dumery (N-VA). Nieuport a également pris cette décision pour les personnes de plus de 12 ans. Ces annonces surviennent après la décision du CNS de rendre le port du masque obligatoire dans les rues commerçantes et les lieux très fréquentés. Certaines autres communes du littoral recommandent fortement le port du masque.
"Il y a parfois beaucoup de monde sur la digue, tout comme dans le quartier commerçant", déclare Daphné Dumery. "Par souci de clarté, nous rendons donc le port du masque obligatoire pour la zone centrale commerçante et la digue. De cette façon, chacun sait où il se situe", explique-t-elle. Nieuport exige également le port du masque sur la digue. "La récréation est terminée. Nous devons être sérieux si nous voulons empêcher la propagation du virus", déclare le bourgmestre Geert Vanden Broucke (CD&V) dans un communiqué de presse.
Un certain nombre d'autres communes comme Ostende, Le Coq et Middelkerke rendaient déjà le port du masque obligatoire lors des marchés hebdomadaires. "Mais ça s'arrête là", déclare le bourgmestre de Middelkerke, Jean-Marie Dedecker (LDD). "Il y a suffisamment de place sur la plage et la digue. Nous devons laisser les gens vivre un peu." Pour l'instant, Knokke suit également les mesures fédérales. La commune décidera demain/vendredi quelles rues sont considérées comme des rues commerçantes. Ostende a déjà annoncé mercredi que le port du masque deviendrait obligatoire sur tous les marchés ainsi que dans plusieurs rues commerçantes et la galerie James Ensor. La commune recommande vivement de porter un masque buccal sur la digue, les lieux de vie nocturne et d'autres zones très fréquentées.
À Zeebrugge, porter un masque sur la digue ou sur la plage n'est pas obligatoire. "Nous avions déjà décidé qu'un pare-vent devait être placé entre chaque cabine de plage", explique le maire Dirk De fauw (CD&V). "De cette façon, les bulles séparées seront de toute façon protégées." Coxyde, Furnes, La Panne et Nieuport ont également décidé de mettre en place un réseau local afin d'informer immédiatement ceux avec qui une personne infectée est entrée en contact.
Les établissements horeca namurois seront fermés avec effet immédiat en cas de non-respect des règles sanitaires par leur personnel, a annoncé le bourgmestre de la capitale wallonne, Maxime Prévot. A partir de lundi, une distance d'un mètre devra aussi être respectée entre les convives de tables différentes. "Certains ne jouent pas le jeu en ne respectant pas les distances de sécurité dans leur établissement ou sur leur terrasse, en ne portant pas de masque ou en ne respectant pas l'heure de fermeture de 1h du matin imposée par le Fédéral", a-t-il expliqué.
"J'ai demandé à la police d'intensifier ses contrôles et de me faire rapport aussitôt qu'une infraction est constatée. Dans ce cas, je ferai fermer l'établissement de manière directe. Pour 24 à 48 heures dans un premier temps, plus longuement au besoin." "Cela représentera un coup dur, j'en suis conscient, pour les exploitants qui ont déjà connu de nombreux mois de fermeture. Mais si le respect de la santé d'autrui et des règles de bien-vivre ensemble est à ce prix, je l'assumerai", a-t-il ajouté.
Parallèlement, le bourgmestre estime que la distance de 1,5 mètre entre les tables imposée par le fédéral n'est pas suffisante. Il sera donc désormais obligatoire de maintenir une distance de sécurité d'un mètre entre les convives de tables différentes. La mesure entrera en vigueur à partir de lundi, de manière à ce que les établissements puissent revoir leur agencement.
Dès samedi, le port du masque sera obligatoire dans tous les établissements Horeca, sauf à table. Les clients devront également renseigner leurs coordonnées. Des mesures soutenues par les présidents des fédérations Horeca de Wallonie, de Bruxelles et de Flandre. "L'obligation du port du masque est une bonne chose, je trouve", déclare Yves Collette, président de la section cafetiers de la Fédération Horeca Wallonie. "Au moins, les choses sont claires. Jusqu'à présent, une partie de la population était demandeuse de mesures strictes, l'autre n'en voulait pas. Dès samedi, le tenancier du restaurant ou du café ne devra plus argumenter, cela simplifiera les choses."
Pour Philippe Trine, président de la fédération Horeca Bruxelles, l'obligation du port du masque ne devrait pas changer grand chose : "Le masque était déjà prévu pour les déplacements au sein des établissements, pour aller aux toilettes par exemple, donc les clients sont déjà habitués". Une opinion partagée par Matthias de Caluwe, président d'Horeca Vlaanderen : "Dès que vous entrez dans un établissement ou un magasin, vous portez votre masque. Tout le monde connaît les règles désormais".
Les clients devront par ailleurs laisser une adresse mail ou un numéro de téléphone à l'établissement afin de pouvoir être prévenus facilement en cas de contamination dans le bar ou le restaurant qu'ils ont fréquenté. "C'est déjà la coutume dans les restaurants. Lors d'une réservation, on demande toujours le nom et le numéro de téléphone, il n'y a donc pas de problème selon moi", commente Philippe Trine. Yves Collette se dit en revanche plus mitigé concernant cette mesure : "Lors des réservations, cela ne changera pas grand chose, mais quand les clients se présenteront spontanément dans un café, donneront-ils leurs coordonnées, ne craindront-ils pas pour leur vie privée?".
Le président de la section cafetiers de la fédération wallonne estime néanmoins, comme ses homologues bruxellois et flamand, que ces mesures plus restrictives sont logiques, vu la hausse du nombre de cas de coronavirus, et nécessaires si elles permettent d'éviter un reconfinement et des faillites en cascade.
Les décisions prises par le CNS auront a priori peu d'impact sur l'organisation de la Foire du Midi, prévue à partir du 1er août, a affirmé l'échevin des Affaires économiques de la Ville de Bruxelles Fabian Maingain (DéFI). "Nous terminons actuellement la préparation du protocole" (ndlr: sanitaire), mais il n'y aura guère de changement, hormis en ce qui concerne le port du masque rendu obligatoire pour les visiteurs", a commenté l'échevin.
Maingain a rappelé qu'en ce qui concerne les limitations de rassemblement, les foires avaient été placées dans la même catégorie que les marchés, si bien que la limite des 400 personnes n'intervient pas.
En plus des nouvelles mesures prises jeudi à la suite de la réunion du Conseil national de sécurité, le port du masque obligatoire va être étendu à d'autres lieux publics à Namur, a annoncé son bourgmestre, Maxime Prévot (cdH). Le masque est imposé dès ce jeudi sur tout le champ de foire. Il le sera aussi dès 17h00 vendredi place du Vieux, place Chanoine Descamps et sur les quais de Sambre. Il s'agit de lieux très fréquentés, en particulier par les jeunes de 20 à 30 ans, "la tranche d'âge où le virus a le plus progressé récemment", a souligné le bourgmestre.
Dès samedi et jusqu'à nouvel ordre, l'obligation sera étendue aux quais de Meuse et à l'Enjambée. Les rues Saint-Jean, des Frippiers et de la Halle sont également concernées vu leur étroitesse. En sus, le port du masque sera désormais obligatoire chaque samedi dans tout le centre-ville, mais aussi avenue Materne à Jambes et rue Patenier à Salzinnes. La Ville de Namur ajoute que les déplacements dans les établissements horeca seront strictement soumis au port du masque. Les files devant chez les glaciers sont également concernées, toujours dès samedi.
"Les constats dressés ces dernières semaines et ces derniers jours m'amènent à croire que ces impositions sont devenues nécessaires."
Parallèlement, un sens de marche devra être respecté dans les rues commerçantes de la commune et en particulier dans le piétonnier. Chacun devra donc tenir sa droite. Les chevalets et autres obstacles placés sur les trottoirs seront aussi interdits jusqu'à nouvel ordre. "Les constats dressés ces dernières semaines et ces derniers jours m'amènent à croire que ces impositions sont devenues nécessaires", a souligné Maxime Prévot. "De simples recommandations, même vives, ne peuvent manifestement plus suffire." La police veillera à l'application de toutes ces règles et n'hésitera pas à avoir recours aux sanctions pénales, a-t-il conclu.
Le Syndicat neutre pour indépendants (SNI) se dit partagé par rapport aux décisions prises par le CNS. Il approuve l'élargissement de l'obligation du port du masque, mais regrette que le secteur événementiel "reste toujours en plan". Il demande également que de nouvelles aides publiques soient envisagées pour les indépendants en cas de reconfinement.
"L'élargissement de l'obligation du port du masque va dans le bon sens. Les gestes barrières doivent permettre d'éviter une nouvelle flambée de contaminations et un éventuel nouveau confinement dont les indépendants seraient les victimes économiques", affirme le Syndicat. Il se dit également favorable au tracing dans l'horeca. Toutefois, "cela doit être limité dans le temps et ne pas entraîner de surcharge administrative pour les exploitants", insiste-t-il.
Par ailleurs, accorder plus de compétences aux bourgmestres devrait "donner la possibilité aux autorités locales de prendre des décisions plus ciblées et mieux proportionnées", selon le SNI. L'organisation de défense des indépendants regrette toutefois que les perspectives de reprise soient toujours aussi floues pour le secteur événementiel. "Il est beaucoup moins dangereux d'être dans un salon professionnel où tout est cadré et normé que sur la digue ou dans une ville touristique bondée", estime le SNI. Il demande donc des mesures d'aides spécifiques pour le secteur.
Le port d'une protection était déjà obligatoire dans toute une série de lieux, comme les cinémas ou les transports en commun. Désormais, le masque devra aussi être porté dans:
Quelques règles changent pour l'horeca. Non seulement le masque sera rendu obligatoire pour tous, sauf à table, mais il faudra aussi que les clients laissent une adresse électronique ou un numéro de téléphone (via un formulaire standard à trouver sur le site du SPF Économie dès samedi) afin d'être contactés en cas de contamination repérée à proximité. Les contrôles vont être renforcés dans l'horeca, suite à des abus constatés (non-respect de la distanciation sociale, fêtes interdites...).
Les magasins de nuit devront fermer à 22h au plus tard.
Les Régions ont un programme de mesures graduelles qui peuvent être appliquées par les bourgmestres en fonction de la situation dans leur commune. Si les autorités communales souhaitent imposer une mesure particulière (un lockdown localisé, par exemple), elles doivent d'abord en référer aux autorités régionales et au gouverneur. Les bourgmestres vont notamment déterminer où le port du masque s'avère obligatoire sur leur territoire.
Le formulaire numérique que toute personne voyageant à l'étranger plus de 48 heures devra remplir sera obligatoire à partir du 1er août, a annoncé la ministre de la Santé, Maggie De Block. Ce "Passenger Locator Form" vaudra pour tout le monde, indépendamment du moyen de locomotion utilisé. Les touristes belges qui reviennent de l'étranger devront remplir le formulaire 48 heures avant leur retour.
Le secteur événementiel devra encore attendre. La date de la reprise est fixée au 1er septembre, à condition de respecter une série de règles et si l'épidémie n'a pas continué à s'amplifier. À confirmer, donc.
Le formulaire numérique que toute personne voyageant à l'étranger plus de 48 heures devra remplir sera obligatoire à partir du 1er août, a annoncé la ministre de la Santé, Maggie De Block.
Ce "Passenger Locator Form" vaudra pour tout le monde, indépendamment du moyen de locomotion utilisé.
Les touristes belges qui reviennent de l'étranger devront remplir le formulaire 48 heures avant leur retour. Les modalités de contrôle ne sont pas encore finalisées. Les autorités procéderont vraisemblablement par échantillon. Une fermeture des frontières pour contrôler les voitures n'est pas à l'ordre du jour.
Les clients de l'horeca devront laisser une adresse électronique ou un numéro de téléphone pour être contactés si besoin. Ces données seront conservées deux semaines et uniquement dans le cadre de la lutte contre le coronavirus.
"Nous demandons des règles supplémentaires d'identification pour répondre à l'impératif de tracing, mais dans l'horeca, ça se passe généralement extrêmement bien", rassure la Première ministre. Mais "certains établissements, qui ne sont pas majoritaires, se laissent dépasser par leur clientèle." Des contrôles supplémentaires vont donc être assurés.
Rappelons que le masque va, en outre, être imposé dans l'horeca, sauf à table.
"Nous préférons prendre des mesures aujourd'hui plutôt que d'avoir des regrets demain", rappelle Sophie Wilmès. "Nous devons agir collectivement entre niveau de pouvoir et entre citoyens. Chacun doit être acteur dans cette crise. Lavez-vous les mains régulièrement, favorisez les activités à l'extérieur, redoublez de prudence face aux personnes vulnérables..."
La Première ministre rappelle que la bulle sociale consiste en quinze personnes par semaine et "non pas par jour". Elle demande de prendre note des personnes que l'on rencontre. "Si tout le monde respecte strictement la règle des 15, nous ne devrons pas toucher à notre bulle sociale." Plane donc clairement la menace de réduire la bulle sociale.
Les bourgmestres pourront appliquer des mesures en fonction de l'expansion de l'épidémie. Mais s'ils veulent appliquer des mesures supplémentaires (comme des lockdowns locaux), ils doivent en référer aux autorités régionales et au gouverneur afin de vérifier la légalité de leurs décisions.
"Faire la fête, danser, circuler dans les cafés... ça fait partie des comportements à risque", regrette Sophie Wilmès.
Les contrôles vont donc être renforcés.
Dès ce samedi 25, les masques seront obligatoires, en plus des endroit déjà connus, dans les marchés, brocantes, fêtes foraines, rues commerçantes et tout endroit à forte fréquentation, privé ou public... Les lieux seront définis précisément par les autorités de chaque commune.
Ils seront obligatoires dans les établissements publics et dans l'horeca (sauf quand on est assis à table).
Ailleurs, le masque reste recommandé.
"La première décision que nous avons prise est de ne pas activer la phase 5 du déconfinement."
Sophie Wilmès explique que plusieurs indicateurs montrent un rebond de l'épidémie dans le pays. "Et ça n'est pas anormal mais ça doit rester sous contrôle. La contrepartie de nos libertés retrouvées, c'est la prudence absolue."
Selon une étude d'Europ Assistance réalisée auprès d'un millier de personnes, les Belges sont inquiets face à la crise du coronavirus et adaptent leurs projets de vacances en conséquence. Près de 60% sont partis ou comptent partir cet été, mais ce n'est pas sans certaines craintes. Ainsi, 34% craignent une résurgence de l’épidémie pendant leur voyage. C'est leur principale source d'angoisse devant la possibilité d’une mise en quarantaine (33%), de tomber malade durant le voyage (26%), l’incapacité d’effectuer des visites, activités et loisirs prévus (25%), l’impossibilité de retourner chez soi (21%), la possible fermeture de bars, restaurants et hôtels (20%), la nécessité d’annuler le voyage (18%) et l’efficacité de l’infrastructure médicale dans le pays visité (12%).
Plus de 7 voyageurs sur 10 déclarent éviter certains pays particulièrement touchés ainsi que les endroits fort fréquentés et 62% favorisent les endroits d’où ils peuvent facilement revenir. 54% évitent les avions et aéroports. La voiture est le moyen de transport privilégié pour 70% des touristes, contre 55% en 2019. Près de deux sur trois restent en Europe, dont une majorité en France. Ils délaissent les hôtels (38%, contre 53% en 2019) au profit de locations privées (villas, gîtes....) et campings. La majorité part avec sa "bulle" familiale, moins avec des amis.
Le budget moyen que les ménages belges déclarent prévoir pour leur voyage (en été ou plus tard dans l’année) est en diminution sensible et passe de 2.242 euros l’année passée à 1.788 euros cette année. Malgré tout, le Belge consacre un budget vacances plus élevé que la moyenne européenne qui se situe à 1.604 euros.
Les experts plaident pour un élargissement du dépistage, par exemple à destination de tous les proches d'un cluster, afin de savoir si une quarantaine leur est nécessaire.
Toute une série d'améliorations du processus de tracing sont déjà prévues, notamment en termes de communication. Les call centers seront avertis trois fois par jour des nouveaux cas de contamination. Hôpitaux et laboratoires devront fournir les résultats des tests disponibles dans l'heure. Des "listes de présence" pourraient être rendues obligatoires pour tous les événements: les coordonnées des participants seraient disponibles si un cas de Covid-19 est détecté. Sciensano devrait avertir rapidement les bourgmestres des contaminations dans leur commune.
Depuis le début de l'épidémie en Belgique, près d'un million et demi de tests ont été réalisés.
Les cafés et restaurants, déjà fort malmenés par la longue fermeture durant le confinement, pourraient recevoir des consignes strictes. Il est question d'avancer l'heure de fermeture. Le port du masque pourrait être exigé pour tout déplacement dans les établissements. A aussi été évoquée la communication des noms et coordonnées de chaque client. Mais cette mesure semble se heurter au respect de la vie privée.
Denis Ducarme a confirmé cette difficulté. "Il n'y a pas de base juridique pour cela aujourd'hui", a-t-il expliqué, rappelant que le Conseil d'État pourrait donc briser une telle décision.
Par contre, les contrôles pourraient être renforcés pour vérifier le bon respect des règles, notamment la distance entre les tables. Les terrasses, souvent agrandies pour étendre la capacité en extérieur, pourraient être à nouveau réduites.
Les personnes revenant de zones à risque vers la Belgique par avion, train, bateau, bus ou voiture doivent remplir un formulaire électronique par lequel elles s'engagent à respecter les mesures de quarantaine et via lequel elles recevront un code d'activation pour obtenir un test.
Mais il est envisagé que tous les voyageurs, d'où qu'ils viennent, même d'une zone verte, doivent remplir, deux jours avant leur retour, un formulaire électronique avec les détails de leur parcours. Pourquoi? Au cas où leur lieu de séjour ne soit subitement déclaré "zone rouge".
Etant donné que la recrudescence de l'épidémie se fait non pas de façon généralisée mais dans des clusters bien définis (familles, communautés religieuses...) et que le non-respect des règles est observé dans des lieux déterminés (villes touristiques, rassemblements de jeunes...), la mise en oeuvre de stratégies ciblées localement semble la plus appropriée. Pour ce faire, les bourgmestres auront à prendre des initiatives en fonction de la situation dans leur commune. Ils attendent que le CNS éclaircisse la situation quant à leurs pouvoirs.
Il est question qu'ils soient avertis rapidement de nouveaux cas détectés sur leur territoire, afin de pouvoir communiquer, conseiller, contrôler, sanctionner établir un couvre-feu, voire reconfiner des zones. Ou imposer le masque à des endroits précis, par exemple.
Le CNS donnera "plus de pouvoirs aux bourgmestres pour qu'ils puissent agir localement", a ainsi affirmé le ministre du Budget et vice-Premier ministre David Clarinval (MR).
Après avoir annoncé mercredi qu'il se mettait en quarantaine après un contact avec une personne contaminée, le porte-parole interfédéral Yves Van Laethem a reçu, ce jeudi, les résultats de son test. Ils sont négatifs, mais il a déjà indiqué qu'il resterait en quarantaine et se soumettrait à un second dépistage dans une dizaine de jours.
"Je suis un bon exemple pour dire que, même en respectant les mesures, même en restant dans sa bulle, en étant en contact simplement avec des gens proches, en prenant le maximum de précautions, on peut quand même être contaminé", a-t-il prévenu.
On attend de ce CNS qu'il insiste une nouvelle fois sur les règles bien connues mais pas toujours respectées: hygiène des mains, port du masque là où une distance de 1m50 ne peut être respectée mais aussi le télétravail.
"Il faut respecter strictement les comportements qui ont été désignés comme des règles."
En effet, de plus en plus d'employeurs rappellent leurs troupes au bureau. Or, le télétravail reste la règle. "Le télétravail demeure recommandé lorsque cela est possible. Toutes les transactions qui peuvent se faire à distance sont à privilégier", énonce ainsi la feuille de route officielle des mesures en cours.
"On va discuter de mesures qui doivent rappeler la vigilance, la prudence dont nous devons faire preuve parce qu'il y a manifestement un certain nombre de personnes qui n'ont pas compris que pour éviter une deuxième vague (....) il faut respecter strictement les comportements qui ont été désignés comme des règles", a affirmé à son arrivée le ministre des Indépendants et des PME, Denis Ducarme (MR).
Mal-aimé, moqué au début de l'épidémie, le masque s'est (lentement) affirmé comme un élément essentiel de la lutte contre le Covid-19.
Désormais, il est obligatoire dans toute une série de lieux: gares, transports en commun, commerces, cinémas... De nombreuses personnes (experts, bourgmestres...) plaident pour une extension de cette obligation. D'ailleurs, plusieurs bourgmestres ont déjà étendu cette règle dans leur commune, mais ont été freinés par un arrêté ministériel. Il faudra donc adapter la loi. Où le masque serait-il rendu obligatoire? Dans les administrations publiques, sur les marchés, voire dans les artères très fréquentées?
Selon l'épidémiologiste de l'ULB Yves Coppieters (dans Matin Première), il y a deux "armes" pour éviter un reconfinement:
"En tout cas, ça passe par de l’information et de la communication", estime Yves Coppieter.
Cela fait deux semaines que les chiffres de contamination sont repartis à la hausse. Ceux délivrés ce jeudi matin par Sciensano sont éloquents: entre le 13 et le 19 juillet, 192 nouveaux cas de Covid-19 ont été dépistés par jour, en moyenne. Il s'agit d'une augmentation de 91% par rapport à la moyenne de la semaine précédente.
Bonjour à toutes et à tous!
Le nouveau coronavirus a repris de la vigueur. En Belgique, comme dans de nombreux autres pays, le nombre de cas de contaminations est clairement reparti à la hausse. Le Conseil national de sécurité devait normalement se réunir aujourd'hui pour organiser la phase 5 de déconfinement. Mais celle-ci est reportée sine die. Pas le choix, plus question d'avancer dans le déconfinement. Il faut, au contraire, mettre en place de nouvelles mesures pour freiner et inverser la tendance.
Que va décider le CNS? Sophie Wilmès fera une annonce plus tard dans la journée. Mais on peut déjà lister les mesures attendues.