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Un retour partiel à l'école le 18 mai? Les modalités pratiques toujours à l'étude

Les experts suggèrent une rentrée partielle à partir du 18 mai. ©BELGA

Une partie de l’économie d’abord, les écoles dans la foulée. Cette approche serait recommandée par les experts pour la sortie du confinement. Si ce scénario est retenu par les décideurs politiques, une rentrée très partielle pourrait avoir lieu le lundi 18 mai. Les acteurs de l'enseignement se penchent, quant à eux, à nouveau ce mercredi sur les modalités pratiques d'un retour.

Aucun élève ne devrait retrouver sa classe avant le 18 mai si le Conseil national de sécurité suit les recommandations élaborées par le groupe d’experts sur l’Exit Strategy (GEES) dans un rapport. Dévoilées mercredi matin par le quotidien Le Soir, celles-ci prônent tout d’abord le redémarrage d’une partie de l’économie le 4 mai, avant une reprise partielle dans les établissements scolaires deux semaines plus tard.

Maternelles fermées, primaires partiellement rouvertes

Concrètement, les classes de maternelle devraient garder portes closes, tandis que les primaires rouvriront partiellement. La priorité y serait donnée aux élèves de sixième année, suivis par ceux de première et de cinquième. Des adaptations d'horaires et des classes de taille réduite sont envisagées.

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En secondaire, seuls les élèves de rhétos devraient, dans un premier temps, faire leur retour en classe. Ils pourraient reprendre, mais uniquement un nombre limité de jours par semaine, préconise le GEES.

Toutes les hypothèses formulées par les experts, dans un document à finaliser, devront encore être discutées par les représentants du Fédéral et des entités fédérées réunis au sein du Conseil national de sécurité. Sa prochaine réunion est prévue ce vendredi. L'arbitrage sera donc politique et rien n'oblige les décideurs à suivre à la lettre le plan du GEES. S'il est peu probable qu'ils s'en écartent fortement, le CNS pourrait toutefois procéder à certains changements.

Concertation des acteurs de l'enseignement

Les acteurs de l'enseignement, qui avaient, eux, adressé lundi des questions aux membres du GEES sur les conditions techniques pour une reprise dans de bonnes conditions, se penchent dès ce mercredi sur leurs réponses. Leur objectif consiste à être prêts au moment adéquat, quelles que soient les décisions que prendra le CNS.

"Plus que le quand, ce qui nous importe, c'est le comment, à savoir la méthodologie qui sera adoptée" pour la reprise des cours.

Roland Lahaye
Secrétaire général de la CSC Enseignement

La nécessité ou non de porter un masque pour les enseignants et les élèves en classe, le nombre d'élèves qui peuvent se trouver en même temps dans des locaux, le besoin ou non de solutions hydroalcooliques ou encore la mise en place de dépistage pour identifier des jeunes asymptomatiques étaient encore des questions ouvertes lundi. Pouvoirs organisateurs, syndicats d'enseignants et associations de parents veulent pouvoir avancer en toute connaissance de cause sur ces points.

"Plus que le quand, ce qui nous importe, c'est le comment, à savoir la méthodologie qui sera adoptée, résumait le secrétaire général de la CSC Enseignement, Roland Lahaye. La santé des élèves et des enseignants reste la priorité des priorités."

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"Plus que le quand, ce qui nous importe, c'est le comment, à savoir la méthodologie qui sera adoptée, précise-t-il. La santé des élèves et des enseignants reste la priorité des priorités".
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