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Le premier, donc le plus fort

Quand on les chatouille sur la suprématie de Facebook sur le "marché" des réseaux sociaux, les experts du web répondent: "Facebook a donné le coup d’envoi."

Bateau? Oui et non. Longtemps (à partir de 2003!), le plus grand réseau social au monde fut MySpace. "Le coup de génie de Facebook fut de se positionner comme un monde de rencontre pour les amis et la famille", a un jour estimé l’analyste de Gartner Ray Valdes dans "Computerworld".

Twitter, LinkedIn,… Les deux autres succès mondiaux des réseaux web 2.0 restent, dans l’esprit de l’utilisateur commun, cantonnés à un pan de la société: les technophiles, les professionnels.

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Leur champ d’action s’élargit? Facebook, en leader du marché, a anticipé… et intégré les principes qui faisaient le succès des autres. Ses pages "Like" permettent à l’utilisateur de s’abonner à un fil de contenu qui l’intéresse, de... "suivre" quelqu’un, une marque, une entreprise.

L’amitié comme "nerf de la guerre", certains s’en sont logiquement inspirés: Hyves aux Pays-Bas, Okrut en Amérique du Sud, Odnoklassniki ("camarade de classe", traduit) en Russie… Leur recette "proximité", versus le grand méchant Facebook, réussit plus ou moins bien en fonction de la taille du public cible.

Renren, Tianya, Douban, Kaixin001 comptabilisent à eux quatre plus de 80 millions d’utilisateurs en Chine… où le portail de Mark Zuckerberg est censuré.

Mais la grande menace a un nom: Google. Facebook le reconnaît lui-même dans son document envoyé à la SEC: "Certains concurrents, dont Google, pourraient utiliser des positions dominantes pour prendre un avantage concurrentiel en intégrant des fonctionnalités dans les produits qu’ils contrôlent: moteurs de recherche, navigateurs web…"

Google Plus, qui vient de franchir la barre des 100 millions d’utilisateurs, reste loin derrière. Mais Zuckerberg veille…

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