Syrie

La Turquie ne "déclarera jamais de cessez-le-feu" sans atteindre ses objectifs, menace le président turc Erdogan.

Le président turc tente de rassurer les Occidentaux. "Nous nous assurerons qu'aucun combattant de l'EI ne pourra quitter le nord-est de la Syrie", promet Erdogan dans une tribune.

Donald Trump s'est entretenu avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan pour lui demander la cessation immédiate de l'offensive turque en Syrie. Le président américain a imposé de nouvelles sanctions - notamment économiques - contre la Turquie.

Les États-Unis vont procéder au retrait du millier de soldats encore stationnés dans le nord de la Syrie, où l'armée turque a intensifié son offensive. Les forces kurdes et Damas ont conclu un accord pour redéployer des troupes à la frontière turco-syrienne.

Les Européens craignent que les djihadistes enfermés dans des camps contrôlés par les Kurdes ne profitent de l'offensive turque sur place pour revenir chez nous. Didier Leroy, expert en relations internationales, estime que la suite de ce conflit dépendra essentiellement du rôle des États-Unis.

L'armée turque, épaulée par l'armée syrienne libre, va franchir "sous peu" la frontière turco-syrienne, a annoncé dans la nuit le camp du président turc Recep Tayyip Erdogan. Les autorités syriennes à "contrecarrer toute agression"...

Donald Trump menace d'anéantir "complètement l'économie de la Turquie" si le président Erdogan lance l'offensive qu'il semble avoir prévue contre les forces kurdes de Syrie.

En Syrie, les forces antijihadistes annoncent la fin du "califat" de l'Etat Islamique. La guerre a fait, depuis mars 2011, plus de 370.000 morts dans ce pays. Elle a jeté sur les routes des millions de personnes et morcelé le territoire.

Israël annonce frapper des cibles iraniennes en Syrie, après avoir intercepté une roquette visant son sol et lancée depuis le territoire syrien.

L'armée syrienne a pris position à Manbij, répondant à l'appel des rebelles kurdes des Unités de protection du peuple, qui craignent une offensive turque.

Israël a lancé un raid contre un dépôt de munitions du Hezbollah basé à Damas. La défense antiaérienne syrienne a abattu une partie des missiles israéliens. Un missile syrien aurait atteint Israël. Ces échanges de tirs interviennent alors que les Etats-Unis ont décidé de se retirer de Syrie. Le départ des forces américaines risque d’affaiblir Israël. Pendant la guerre en Syrie, le Hezbollah, financé par Téhéran, et les gardiens de la révolution iranienne ont déployé des troupes et des missiles en Syrie, dirigés contre Israël.

Donald Trump avait ordonné le départ dès que possible des quelque 2.000 militaires américains stationnés dans le nord-est de la Syrie où ils luttent aux côtés des milices arabo-kurdes contre les jihadistes. L'ordre de retrait est signé.

Le chef de la diplomatie belge soutient le droit d'Israël à agir pour se défendre, tout en appelant à éviter l'escalade dans le conflit entre l'Etat hébreu et l'Iran.

Les forces iraniennes ont tiré des roquettes contre des positions de l'armée israélienne sur les hauteurs du Golan, près de la frontière syrienne. Israël a répliqué en lançant contre la Syrie l'une de ses offensives les plus importantes depuis le début du conflit syrien en 2011.

Des dizaines de tonnes de produits chimiques interdits par l'OIAC ont été exportés depuis la Belgique vers la Syrie et le Liban. Avec l'aval des autorités douanières belges.

Le Président russe Poutine et la Chancelière allemande Merkel se sont entretenus par téléphone. Ils sont notamment revenus sur les frappes occidentales de samedi en Syrie.

L'Union européenne veut relancer le processus politique après les frappes occidentales en Syrie. Les ministres européens des affaires étrangères, réunis en conseil, disent qu'il "ne saurait avoir de solution militaire".

Le président russe a averti que de nouvelles frappes occidentales contre la Syrie provoqueraient "le chaos" dans les relations internationales, après une attaque coordonnée menée samedi par les Etats-Unis et leurs alliés.

Les Etatss-Unis viseront les entreprises russes en lien avec l'arsenal chimique syrien. Les grandes puissances n'ont cessé de souffler le chaud et le froid durant tout le week-end. Chacun pose ses "lignes rouges", menace ou temporise.

L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) poursuit sa mission d'enquête sur l'attaque chimique présumée à Douma. Les Etats-Unis et la France affirment détenir des informations démontrant l'utilisation de chlore et de gaz sarin.