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Les incontournables du week-end

©Valentin Bianchi / Hans Lucas

Ce samedi, nous vous proposons l'interview de la ministre belge des Affaires étrangères Hadja Lahbib qui parle de la Russie, de l'Ukraine et d'Israël. Mais de nombreux autres sujets sont également à découvrir: les difficultés de certains franchisés dans la distribution, l'interview de Michael Anseeuw (BNP Paribas Fortis), le boom des expos immersives ou encore des marchés boursiers qui semblent fonctionner à deux vitesses.

Hadja Lahbib: "La Belgique ne peut boycotter seule Israël"

Deux ans après son atterrissage surprise en politique, à la tête des Affaires étrangères, Hadja Lahbib (MR) a pris ses marques. L'ancienne présentatrice vedette du JT de la RTBF a appris le métier, dans le chaudron de la diplomatie. Pourtant, le contexte de polycrise ne lui facilite pas la tâche. La Belgique occupe la présidence tournante du Conseil de l'Union européenne (UE), alors que l'Europe est menacée par l'invasion russe en Ukraine et qu'une guerre déstabilise le Moyen-Orient. Dans notre interview, elle souligne que la Belgique ne peut se permettre de décréter seule un boycott contre Israël. Elle estime aussi que la menace que représente Poutine pour l'Europe doit être prise très au sérieux.

Un franchisé sur trois dans le commerce alimentaire est dans le rouge

Plus de 2.600 magasins, 12,3 milliards d'euros de revenus, près de 25.000 équivalents temps plein: en Belgique, le commerce alimentaire franchisé pèse de plus en plus lourd. Avec la franchisation progressive des 128 supermarchés Delhaize, le parc de magasins gérés par des indépendants sera encore plus présent. Les repreneurs auront bien besoin de tous leurs talents de gestionnaires pour ramener un peu de sérénité au sein du personnel. D'autant que les derniers chiffres du secteur ne sont guère rassurants: un franchisé sur trois est dans le rouge en Wallonie et à Bruxelles.

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Le boom des expos immersives

©Christina Nyx Photography

Les expos dites "immersives" pullulent un partout dans le monde. La Belgique n’échappe pas au phénomène avec les expos Monet, Titanic ou Magritte. Souvent appuyées par un gros marketing, elles tentent de faire la synthèse entre culture et divertissement. Alors, les expositions immersives: démocratisation de la culture ou simple big business?

Quatre lettres qui vont changer les règles du jeu économique

"Ce sera un combat, et il sera ennuyeux", a dit un jour un ancien dirigeant de la Banque Mondiale, concernant la lutte contre les dérèglements climatiques. Ce qu’il entendait par là, c’est qu’une transition économique ne pourra se réaliser sans véritable comptabilité sérieuse de ce qui est durable et de ce qui ne l’est pas. La directive européenne CSRD va obliger à partir de 2025 les grandes entreprises à publier un rapport de durabilité reprenant des indicateurs environnementaux, sociaux et de gouvernance. Bienvenue dans les méandres d’une révolution pas si ennuyeuse que cela.

"Nous discutons des frais bancaires jusqu'à l'absurde"

Michael Anseeuw, CEO de BNP Paribas Fortis.
Michael Anseeuw, CEO de BNP Paribas Fortis. ©ANTONIN WEBER / HANS LUCAS

Michael Anseeuw, CEO de BNP Paribas Fortis, vient de terminer sa première année à la tête de la banque. En lecteur assidu, c'est avec une référence littéraire qu'il aborde avec nous la question des frais bancaires. "Connaissez-vous la loi d'Oscar Wilde? 'Les gens connaissent le prix de tout, mais ne connaissent la valeur de rien'. C'est exactement ce que les banques belges sont en train de vivre aujourd'hui."

Une chape de plomb sur les petites actions

Pour l'heure, le soleil est au beau fixe pour les investisseurs passifs en ETF, alors que les besogneux stock-pickers de petites actions bon marché ont toutes les peines du monde à sortir de la grisaille. C'est comme si l'investisseur passif avait posé une chape de plomb sur les petites actions. Les actions chères le restent souvent parce qu'elles sont achetées aveuglément par des fonds indiciels passifs. À l'inverse, les actions bon marché continuent à stagner parce qu'elles ne sont pas reprises dans un panier indiciel et n'apparaissent pratiquement pas sur le radar des grands investisseurs.

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Les formules qui permettent de cumuler deux emplois

©Montage WVB

Aujourd'hui, 5% des travailleurs belges cumulent deux emplois. Si cela reste marginal, leur nombre a bondi de 25% en dix ans. Qu'il s'agisse d'une activité d'indépendant complémentaire, de la combinaison de deux emplois à temps partiel, d'un emploi principal complété par un flexi-job ou encore d'une activité dans le cadre de l'économie collaborative… Alors, si vous envisagez de prendre un deuxième job, par nécessité ou par envie, voici les principales solutions possibles, leurs avantages et points d'attention.

Bienvenue dans un loft atypique

Agnès Jaoui: "Dès que les gens ont pu redevenir antisémites, ils l’ont été"

La plus césarisée des actrices, réalisatrices et scénaristes, Agnès Jaoui, revient dans "La Vie de ma mère", de Julien Carpentier. Une comédie douce-amère où elle incarne une femme bipolaire dont le fils doit prendre soin. Elle nous parle de cinéma mais également des sujets chauds du moment.

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La Banque centrale européenne (BCE), présidée par Christine Lagarde, a abaissé en décembre, pour la quatrième fois en 2024, son taux directeur, une décision qui a ôté à nombre d'assureurs l'envie de relever leurs taux garantis sur leurs produits d'assurance épargne (branche 21).
Les assureurs peu enclins à relever leurs taux garantis
Si, en 2025, les assureurs sont autorisés à offrir des taux plus élevés sur leurs assurances épargne (branche 21), seule Argenta a d'ores et déjà annoncé un relèvement.