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La valeur ajoutée de l'agriculture belge en nette hausse en 2023

Selon les chiffres de Statbel, les agriculteurs belges s'apprêtent à boucler un cru 2023 globalement positif. ©BELGA

La valeur ajoutée nette du monde agricole belge a bondi de près de 50% en 2023. Mais les producteurs de pommes de terre en ont plus profité que les céréaliers.

Un chiffre d'affaires de 12,1 milliards d'euros, assez stable par rapport à 2022, mais une valeur ajoutée nette - après déduction des coûts et amortissements - qui bondit de 49,3% à 2,9 milliards: le monde agricole belge s'apprête à boucler un cru 2023 globalement positif, révèlent les chiffres publiés ce jeudi par Statbel, l'office statistique de l'État fédéral.

-25,4%
Après un cru 2022 historique, les céréaliers subissent cette année un recul de 25,4%.

Les résultats peuvent toutefois différer en fonction de la spécialisation des exploitations. Les producteurs de céréales ont ainsi été moins à la fête que l'an dernier, une année, il est vrai historique avec, par exemple, un quasi-doublement de la culture de froment et de l'orge de printemps et des rendements en hausse sensible. De quoi porter les prix à la production à des sommets en 2022.

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Cette année, les céréaliers subissent un recul de 25,4%. À l'inverse, la culture de betteraves sucrières profite notamment, depuis la campagne précédente, d'un marché du sucre au plus haut. Les superficies dédiées à la production de betteraves ont augmenté de 5,7% entre 2022 et 2023.

Prix du lait en recul en 2023

Malgré de mauvaises conditions météorologiques, les cultivateurs de pommes de terre pourront compter sur une hausse de la valeur de production de 27,8% en un an, entre autres parce que les prix au producteur sont en hausse pour les patates sous contrat.

Du côté des filières d'élevage, la valeur de la production animale (une exploitation belge sur deux est active dans l'élevage) diminuerait de 1,8%. Les produits animaux devraient en effet reculer de 14,6% à la suite de la dépréciation du prix du lait, indique Statbel. La filière porcine connaît une évolution contrastée, avec un net recul de son volume de production (-10,9%), mais une hausse de plus de 30% des prix au producteur, après une année 2022 "qui avait fortement miné la rentabilité du secteur".

Le lait connaît un scénario inverse avec une hausse de 2,2% de la production et un recul de 18,3% de la valeur de production laitière.

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