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Le hennuyer Copains.group vise le podium de la boulangerie-pâtisserie

Avec ses pains, le hennuyer Copains.group fournit aussi bien la grande distribution que les maisons de repos et les hôpitaux du pays.

Pour venir titiller le géant La Lorraine et l'un des fournisseurs de la distribution Crelem, la boulangerie strépytoise croque le carolo Pâtisserie Richard. Objectif? Se hisser dans le top 3 belge.

Après être parvenu à se tailler une part de choix du gâteau de la boulangerie en Belgique ces bientôt sept dernières années, la société hennuyère Copains.group entend remettre le couvert du côté de la pâtisserie.

Objectif? "Venir créer sur le marché un véritable troisième acteur, wallon de surcroît, face à La Lorraine (plus gros boulanger industriel belge, NDLR) et Crelem", annonce Olivier de Cartier, CEO et cofondateur.

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100
travailleurs
Copains.group comptera désormais plus de 100 travailleurs.

Pour s'en donner les moyens, l'entreprise strépytoise ne partira pas de zéro. Elle croque en effet le carolo Pâtisserie Richard, déjà bien présent dans la distribution en Wallonie et aux quatre points de vente actuellement exploités en propre (Courcelles, Marcinelle, Gosselies, Châtelet), apprend-on. De quoi ajouter une petite cinquantaine de personnes à ses effectifs d'une ampleur similaire, de même que porter son chiffre d'affaires à désormais 9 millions d'euros.

Cette ampleur nouvelle reste évidemment bien éloignée de celle de La Lorraine, connu notamment pour l'enseigne Panos et aux 744 millions d'euros de chiffre d'affaires enregistrés l'an dernier, "mais c'est déjà suffisant pour pouvoir faire offre auprès de la grande distribution par rapport à des petits acteurs", évoque Olivier de Cartier.

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"Notre ampleur est déjà suffisante pour pouvoir faire offre auprès de la grande distribution."

Olivier de Cartier
CEO et cofondateur de Copains.group

L'intéressé dit se donner deux ans "pour percer dans ce nouveau créneau avec l'idée de proposer une offre locale, telle que demandée par la majorité des consommateurs Belges aujourd'hui". Force est de constater que la recette a déjà bien marché dans l'activité boulangère, avec des pains désormais à retrouver du côté des Delitraiteur, Match, Carrefour (Mestdagh) ou encore Delhaize, mais aussi des maisons de repos (Orpea, Armonea) et hôpitaux (Saint-Pierre, Sainte-Anne, Brugmann, Saint-Luc, Tivoli, Chirec, GHdC...) du pays.

Le chiffre d'affaires a par ailleurs été multiplié par sept depuis le début de l'aventure et la reprise en 2015 de la société jurbisienne Pain Beck par Olivier de Cartier et son associé d'alors, Ghislain 't Kint, dans une volonté de réorienter leur carrière après un passage par la consultance (Deloitte) pour le premier et la grande distribution (Delhaize) pour le second.

2015
L'aventure a démarré en 2015 avec la reprise de la la société jurbisienne Pain Beck par Olivier de Cartier et Ghislain 't Kint, dans une volonté de réorienter leur carrière.

Un résultat qui est aussi à imputer au rôle des invests wallons (IMBC, Sambrinvest), de la SRIW et de la Sowalfin, qui ont permis à Copains.group de réaliser des opérations de croissance externe importantes pour son développement tel que diverses reprises de clientèle de plus petits acteurs, mais aussi et surtout la fusion-absorption de la boulangerie dilbeekoise Le Cygne en 2017.

Trio aux commandes

Cette dernière opération a amené Frédéric van Pol et Guillaume Eykens à monter à bord du capital de Copains.group, quitté un an plus tard par Ghislain 't Kint pour reprendre l'activité du fabricant de croquettes Vismijn aux côtés de l'ancien patron de Delhaize, Denis Knoops, et d'un autre ancien de l'enseigne au Lion, Bruno Volckrick.

Le trio de Cartier, van Pol et Eykens est aujourd'hui associé à parts égales dans l'entreprise, un temps dénommée LCB Bakery (pour "Le Cygne Beck Bakery") avant de se rendre compte que l'acronyme n'était pas des plus faciles à faire valoir sur le marché francophone.

Quid de la suite? "D'autres chantiers d'investissements pour augmenter la capacité de production de la boulangerie (de l'ordre d'un million d'euros, NDLR), en boulangerie bio, ainsi que pour développer le site de production de pâtisseries à Châtelet sont également sur les radars", conclut Olivier de Cartier.

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