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Facebook sélectionne deux partenaires pour éliminer les fake news en Belgique

La situation actuelle est très compliquée à gérer pour les plateformes en ligne. ©Photo News

Facebook annonce ses différents partenaires dans le monde pour lutter contre la désinformation. En Belgique, le choix s'est porté sur un hebdomadaire flamand et une agence de presse... allemande.

Facebook cherche dans le monde entier à nouer des partenariats avec des vérificateurs de faits indépendants pour évaluer l'exactitude des contenus publiés sur sa plateforme et pour lutter contre les contenus incorrects et manipulés. En Belgique, le choix s’est porté sur des journalistes de la rédaction de l’hebdomadaire Knack et la Deutsche Presse-Agentur (dpa), l'agence de presse allemande, qui possèdent des correspondants dans notre pays. Knack commencera à vérifier le contenu à partir du 1er mai en Belgique en néerlandais. Dpa commencera ce lundi à vérifier les faits en Belgique pour les contenus en néerlandais et en français. 

"La connaissance du marché local est importante lorsqu'il s'agit de vérifier les faits. Knack et dpa déploieront donc tous deux des journalistes sur le terrain, en Belgique, à cette fin."

Guido Buelow
Responsable du développement des partenaires stratégiques (EMEA) de Facebook

Ces deux entreprises font partie du réseau International Fact-Checking Network. Facebook ne sélectionne que des organismes de presse qui font partie de ce réseau et force est de constater qu'aucune publication belge francophone ne fait partie de ce réseau.

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"La connaissance du marché local est importante lorsqu'il s'agit de vérifier les faits. Knack et dpa déploieront donc tous deux des journalistes sur le terrain, en Belgique, à cette fin", explique Guido Buelow, responsable du développement des partenaires stratégiques (EMEA) de Facebook.

Une agence de presse allemande sera donc chargée de contrôler la véracité des contenus publiés en Français sur Facebook en Belgique. On nous assure tout de même que la personne sélectionnée est bien francophone. Elle sera chargée de scruter à temps plein tout ce qui est posté sur Facebook dans la partie francophone du pays. Elle sera aidée dans sa tâche par l'intelligence artificielle de Facebook qui fait déjà un premier tri, notamment pour les contenus qui peuvent heurter la sensibilité ou propager des conseils "mortels" de guérison par exemple.

Réduire la visibilité des fake news

Lorsque le "contrôleur des faits" évalue qu'un contenu est incorrect, Facebook descend le post dans le fil d’actualité. Selon Facebook, cela permet à moins de personnes de voir ce contenu. Les pages et les sites internet qui partagent de manière répétée des informations incorrectes verront leur diffusion diminuer et ils ne pourront plus faire de la publicité sur Facebook. Enfin, lorsqu'un message est marqué comme incorrect, Facebook avertit les personnes qui voient ce message ou tentent de partager le post qu'il a été désigné comme incorrect.

Cette annonce mondiale arrive à point nommé pour Facebook qui, depuis plusieurs semaines, essuie de nombreuses critiques pour son laxisme dans la gestion des fake news liées au coronavirus.

 

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