Mark Zuckerberg demande pardon et promet de "réparer" Facebook
Le patron de Facebook Mark Zuckerberg a fait son mea culpa ce jeudi. Il a également promis de "réparer" le réseau social.
Le PDG de Facebook Mark Zuckerberg a publié ce jeudi des voeux en forme de mea culpa, reconnaissant notamment des "erreurs" dans la chasse aux contenus problématiques (propos haineux, "fake news"...) qui pullulent sur le réseau, des errements auxquels il promet de remédier en 2018.
"Le monde se sent inquiet et divisé et Facebook a beaucoup de travail à faire, que ce soit pour (nous) protéger des abus et de la haine, nous défendre contre les ingérences de (certains) pays ou nous assurer que le temps passé sur Facebook est du temps bien dépensé", a écrit le responsable sur sa page personnelle.
Le réseau social, qui revendique plus de 2 milliards d'utilisateurs dans le monde, a été chahuté en 2017, se voyant accusé en particulier de ne pas lutter assez efficacement contre les contenus problématiques, comme les appels à la haine, l'apologie du terrorisme ou les fausses informations.
Des accusations, portées également contre Google et Twitter, qui ont pris un tournant très politique aux Etats-Unis depuis l'élection de Donald Trump fin 2016, la Russie étant accusée par Washington d'avoir cherché à influer sur la campagne en utilisant, entre autres, les réseaux sociaux pour diffuser des "fake news".
"Nous faisons à l'heure actuelle trop d'erreurs pour ce qui est de faire respecter nos règles (d'utilisation) et d'empêcher les mauvais usages de nos outils."
"Mon défi personnel pour 2018 est de me concentrer sur la résolution de ces questions importantes. Nous n'empêcherons pas toutes les erreurs et tous les détournements (de Facebook) mais nous faisons à l'heure actuelle trop d'erreurs pour ce qui est de faire respecter nos règles (d'utilisation) et d'empêcher les mauvais usages de nos outils", dit encore le milliardaire.
Selon Mark Zuckerberg, "aujourd'hui, beaucoup de gens ne croient plus en l'idée" que la technologie puisse placer un peu de pouvoir entre leurs mains. Au contraire, dit-il, "avec l'essor d'une poignée de grosses entreprises technologiques - et avec des gouvernements qui usent de la technologie pour surveiller leurs citoyens - beaucoup de gens pensent désormais que la technologie ne fait que concentrer le pouvoir" entre les mains de quelques-uns, au lieu de le "décentraliser" vers les citoyens.
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