Elon Musk prévoirait de licencier 75% des employés de Twitter, qui dément
D'après le Washington Post, le milliardaire Elon Musk a prévu de licencier les trois quarts des employés de Twitter s'il réussit à racheter le réseau social. L'entreprise dément.
C'est la panique, chez Twitter. Si Elon Musk réussit finalement à racheter le réseau social, le milliardaire aurait prévu de licencier quasiment 75% des employés de l'entreprise en quelques mois, selon des documents obtenus par le Washington Post.
Elon Musk réduirait ainsi le personnel de Twitter à un peu plus de 2.000 personnes, contre 7.500 actuellement, précise le quotidien américain, citant plusieurs sources au fait du dossier. L'Américain aurait notamment informé des investisseurs potentiels de ses projets lors de la présentation initiale de rachat aux banquiers.
Twitter a immédiatement rassuré son personnel, jeudi, lui affirmant dans un courriel qu'aucun licenciement n'était à l'ordre du jour.
Depuis l'annonce du rachat, en avril dernier, le milliardaire et le réseau social se sont engagés dans un bras de fer juridique auquel le patron de Tesla a mis fin début octobre, en déclarant qu'il allait respecter son accord pour racheter Twitter. L'achat du réseau social pour 44 milliards de dollars doit être finalisé le 28 octobre prochain.
Mais selon le Washington Post, même si Elon Musk ne devient pas propriétaire de Twitter, l'entreprise prévoit tout de même de réduire ses effectifs d'un quart d'ici à la fin 2023. Des documents consultés par le quotidien ont montré que des plans de licenciement du personnel et de réduction des coûts étaient, en effet, déjà en place avant qu'Elon Musk ne propose de racheter l'entreprise.
Des "rumeurs", selon Twitter
Twitter a immédiatement rassuré son personnel, jeudi, lui affirmant dans un courriel qu'aucun licenciement n'était à l'ordre du jour. "Ces discussions se sont arrêtées une fois l'accord de rachat signé", a déclaré Sean Edgett, l'avocat général de Twitter. "Depuis, il n'y a eu aucun plan de licenciement à l'échelle de l'entreprise."
Les employés doivent s'attendre à "des tonnes de rumeurs et de spéculations publiques" à l'approche de la conclusion de l'accord, a prévenu Sean Edgett. "Nous recommandons de ne pas suivre les rumeurs ni les documents qui ont fuité, mais plutôt d'attendre les actions concrètes de notre part et de celle de l'acheteur", a-t-il ajouté.
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