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Les lunettes connectées de Ray-Ban et Meta débarquent en Belgique

Les lunettes Ray-Ban Stories ont été présentées pour la première fois en septembre dernier. ©Meta

Lancées en septembre dernier, les "Ray-Ban Stories" arrivent en Belgique ce jeudi. Ces lunettes connectées conçues en partenariat avec Meta permettent notamment de filmer. Très discrète, la technologie interroge sur le respect de la vie privée.

Quelques mois après leur lancement officiel dans une poignée de pays, les lunettes connectées "Ray-Ban Stories", lancées par la célèbre marque italienne et Meta (Facebook), débarquent en Belgique. Les deux groupes ont annoncé ce jeudi la mise en vente de ces lunettes intelligentes dans trois nouveaux pays: en Espagne, en Autriche, et donc en Belgique. Le marché français sera, lui, ouvert le mois prochain.

Annoncées en grande pompe en septembre dernier, les fameuses lunettes disposent d'une série de fonctionnalités. Elles sont notamment équipées de deux caméras, trois micros et deux haut-parleurs, placés sur les branches. Le paquet d'éléments technologiques permet notamment de prendre des photos, filmer, mais également écouter de la musique ou passer des appels.

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Afin de récupérer les images capturées, l'utilisateur doit télécharger "Facebook View", une application spécifique nécessitant un compte Meta. "Les photos et vidéos ne sont pas automatiquement importées afin de laisser à l'utilisateur le contrôle total sur ses contenus", explique Hind Hobeika, chef de produit chez Meta. À l'inverse des modèles les plus révolutionnaires (et qui cherchent toujours à convaincre), les lunettes intelligentes du duo ne proposent pas de solutions de réalité virtuelle. Les "Ray-Ban Stories" sont plus proches de celles lancées par Snapchat en mai dernier. Une simplicité plus prononcée que les Google Glass qui permettent de conserver un design très proche des modèles traditionnels de Ray-Ban.

©Meta

Caméra trop discrète?

Le look des plus classiques pose d'ailleurs questions.

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"La question du respect de la vie privée s'est posée dès le début du projet, car il est indispensable que l'utilisateur et les personnes qui l'entourent se sentent à l'aise."

Hind Hobeika
Chef de produit chez Meta.

À chaque enregistrement, une petite lumière led s'allume automatiquement. Elle est censée montrer aux personnes dans le champ qu'elles sont filmées. "La question du respect de la vie privée s'est posée dès le début du projet, car il est indispensable que l'utilisateur et les personnes qui l'entourent se sentent à l'aise", explique Hind Hobeika. Le dispositif est essentiel, mais probablement loin d'être suffisant pour mettre tout le monde à l'aise. "Il y a d'autres aspects qui ont été pris en compte comme l'emplacement du bouton enclencheur, situé au-dessus de la branche. Le mouvement nécessaire de la main pour l'actionner rappelle celui d'une prise de photo classique. C'est évidemment volontaire", précise Matteo Battiston, Chief Design Officer du groupe Luxottica, propriétaire de Ray-Ban.

En parallèle, le groupe annonce multiplier les  "guidelines" sur différents supports afin d'encadrer l'usage des lunettes. Une campagne marketing sur la question est également prévue au mois d'avril, "notamment pour rappeler les endroits où il est préférable de ne pas utiliser les lunettes comme les espaces privés ou les lieux de cultes", explique-t-on du côté de Meta. Comptez 329 euros pour les lunettes connectées qui seront disponibles chez les revendeurs Ray-Ban.  

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