Un quatrième opérateur ne convainc pas vraiment Di Rupo
Interrogé au Parlement wallon, le ministre-président s'est positionné sur le sujet de l'arrivée d'un quatrième opérateur télécom. La proposition en l'état ne lui convient pas.
Alors que le dossier du 4e opérateur n'est toujours pas tranché, le ministre-président Elio Di Rupo s'est positionné ce lundi au Parlement wallon, après une question du parlementaire Olivier Bierin (Ecolo).
"Nous ne marquerons notre accord ni sur la proposition telle que formulée ni sur les conditions préférentielles octroyées via les arrêtés royaux à l'entrée du quatrième opérateur."
La possibilité d'ouvrir le marché à un quatrième opérateur télécom et la proposition de lui réserver une partie des fréquences doit encore être analysée par le Conseil d'État. En attendant, le socialiste s'est déjà positionné. "Nous ne marquerons notre accord ni sur la proposition telle que formulée ni sur les conditions préférentielles octroyées via les arrêtés royaux à l'entrée du quatrième opérateur et nous avons fait part de notre questionnement sur la politique tarifaire", a notamment expliqué Elio Di Rupo.
Étude peu convaincante
En février dernier, la Région avait demandé à l'IBPT, le régulateur du marché, de mettre à jour son étude sur les conséquences de l'arrivée d'un nouvel acteur. "Nous avons indiqué ne pas avoir été convaincus par les résultats de l'étude; c'est le moins que l'on puisse dire", explique le ministre-président. Les principaux points d'attention qui font tiquer son parti concernent les conséquences sur le prix, l'emploi, mais aussi les conséquences écologiques. "Nous ne sommes pas maîtres de la situation, mais l’idéal serait que les prix diminuent tout en préservant l’emploi et en bénéficiant d’investissements importants. C’est là que réside l’enjeu."
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