Seuls DéFI et Ecolo en parlent avec enthousiasme – ou en parlent tout court.
Un projet de taxation kilométrique intelligente a été développé en Région bruxelloise, mais n’a pas été implémenté faute de soutien au sein de la majorité. Les deux autres régions y étaient opposées. Les partis francophones restent divisés sur la question.
Si les libéraux évoquent la nécessité d’une modernisation de la fiscalité automobile, il n’est nulle part fait mention d’une taxe kilométrique si ce n’est pour rappeler que le MR s’est opposé au projet du gouvernement bruxellois en la matière. La réforme de la fiscalité automobile voulue par Les Engagés ne repose pas non plus sur l’usage des véhicules et les kilomètres parcourus.
Dans le programme du PTB, la taxation kilométrique qui est qualifiée de mesure visant “à rendre la vie impossible aux automobilistes” est rejetée par le parti d’extrême-gauche. Quant au PS, il ne dit pas un mot sur une taxation intelligente des véhicules ni même une éventuelle réforme de la fiscalité automobile.
Chez Ecolo, on propose de remplacer la taxe de circulation et de repenser les accises en mettant en place une contribution intelligente à l’usage, en conservant une recette globale fiscale inchangée. La disponibilité des alternatives serait prise en compte pour ne pas pénaliser les personnes qui vivent en milieu rural ou travaillent de nuit.
La zone géographique serait aussi un critère à prendre en compte pour DéFI qui défend un modèle de tarification kilométrique intelligente remplaçant les taxes de mise en circulation et de circulation actuelles, à développer sur l’ensemble du pays pour faire basculer le mode de taxation de la possession d’une voiture à l’usage.