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L'Europe termine en hausse sans les USA | Melexis et UCB recherchés à Bruxelles, Elia et Galapagos délaissés

Les bourses européennes ont terminé en hausse ce jeudi, dans un contexte marqué par l'incertitude sur la trajectoire économique américaine et de fortes tensions sur les rendements obligataires britanniques. Melexis et UCB mènent la danse sur le Bel 20, Elia et Galapagos ferment la marche.
  • Au menu vendredi

    En l'absence de Wall Street en raison des funérailles de l'ancien président Jimmy Carter, c'est ici que se termine ce live. Vendredi, les opérateurs vont se focaliser sur les chiffres de l'emploi aux États-Unis pour le mois de décembre. Delta Air Lines, Constellation Brands et Walgreens Boots Alliance au rapport. Décision de la Cour suprême concernant TikTok.

    On se retrouve donc demain matin, un peu avant 7h, pour suivre tout ça. Merci de nous avoir suivis. Belle soirée à toutes et à tous. 

    À suivre vendredi

  • Les bourses européennes clôturent dans le vert

    Les marchés européens ont fini en hausse ce jeudi, en l’absence de Wall Street, et alors que les investisseurs s’inquiètent de la trajectoire budgétaire du Royaume-Uni.

    À la Bourse de Bruxelles, le Bel 20 a grappillé 0,06%. L’indice vedette de la place bruxellois a notamment été soutenu par UCB  et Melexis . Le premier a conclu un partenariat lui permettant d'utiliser une plateforme spécialisée dans la découverte de nouveaux traitements, tandis que le second a pleinement bénéficié de la recommandation à l’achat de Jefferies.

    Côté baisse, Elia  a continué à souffrir après son ajout à la "shortlist" de Degroof Petercam. L’action ferme la marche au sein du Bel 20, juste devant Galapagos  , qui accuse le coup après sa belle séance d'hier.

    Ailleurs en Europe, les distributeurs britanniques ont souffert, malgré de bons résultats lors des fêtes de fin d’année. Tesco  a perdu 0,5%, Marks & Spencer 8,2% et Sainsbury’s  3,2%. Greggs  s’est même écroulé de plus de 14% à la Bourse de Londres.  

  • Europe | Closing Bell

    Bel 20: +0,06%

    AEX: +0,77%

    CAC 40: +0,51%

  • Pas assez d'investissements "durables" pour tenir l'accord de Paris, selon le Crédit Agricole

    Le volume d'émissions d'obligations durables connaîtra une "croissance modeste" cette année, affirment les analystes du Crédit Agricole. C'est insuffisant pour respecter l'accord de Paris sur le climat.

    "Dans le contexte macroéconomique et géopolitique actuel, la dynamique des investissements ESG (relatifs aux enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance d'entreprise, NDLR) pourrait ne pas être aussi soutenue que nécessaire afin d'assurer la transition vers une économie bas carbone et respecter le scénario de 1,5° C" d'ici 2030, écrivent les économistes rattachés à la banque de financement et d'investissement (BFI) de Crédit Agricole SA, l'entité cotée du Crédit Agricole.  

    L'objectif à long terme de l'accord de Paris sur le climat de 2015 visait à limiter le réchauffement climatique et de maintenir l'augmentation de la température moyenne de la planète bien en dessous de 2° C par rapport aux niveaux préindustriels, et de préférence sans dépasser +1,5° C.  

    Si "à plus long terme, les investissements ESG et la finance durable vont continuer de transformer en profondeur les activités de marchés", la "montée du protectionnisme partout dans le monde (...) pourrait freiner la transition" en Europe, estiment les analystes. Le volume d'émissions d'obligations durables devrait croître de près de 10% pour atteindre l'équivalent d'environ 900 milliards d'euros dans le monde cette année, selon leur calcul. 

  • Collins (Fed): les incertitudes laissent présager moins de réductions en 2025

    La présidente de la Banque fédérale de réserve de Boston, Susan Collins, estime qu'une approche plus lente de l'ajustement des taux d'intérêt est justifiée maintenant que les responsables sont confrontés à une "incertitude considérable" sur les perspectives économiques des États-Unis.  

    Dans un discours préparé pour un événement jeudi à Boston, elle a précisé que l'économie était dans une "bonne position", mais a noté que les progrès dans la réduction de l'inflation seront probablement plus lents cette année que ce qui avait été anticipé. Le spectre de nouvelles politiques économiques sous la nouvelle administration Trump et le nouveau Congrès pourrait également changer la trajectoire de l'économie, bien qu'il soit encore trop tôt pour estimer exactement comment cela se passera, a-t-elle dit.   

    "La politique de la Fed est bien positionnée pour s'adapter à l'évolution des conditions, en maintenant le niveau actuel plus longtemps s'il n'y a pas de progrès en matière d'inflation, ou en assouplissant plus tôt si le besoin s'en fait sentir".

    Susan Collins
    Présidente de la Fed de Boston

    Lors d'une interview accordée mercredi à Bloomberg News, Susan Collins avait déjà dit qu'elle était favorable à un nombre moins élevé de baisses de taux cette année que ce qu'elle prévoyait il y a quelques mois. Elle a expliqué que ses perspectives en matière de taux d'intérêt étaient conformes à la projection médiane des fonctionnaires publiée après la réunion de décembre de la Fed, qui prévoyait deux réductions d'un quart de point cette année.  

  • Le point sur les marchés à 16h

    Journée calme ce jeudi sur les marchés mondiaux. Pour cause: Wall Street garde porte close en raison des funérailles de l'ancien président américain, Jimmy Carter. Du côté européen, il y a un quand même de quoi se mettre sous la dent. 

    Vers 16h, l'indice paneuropéen Stoxx 600 gagne 0,4%. Dans le même temps, le CAC 40 prend 0,7%, l'AEX 0,5% et le Bel 20 0,2%. L'indice vedette de la Bourse de Bruxelles est ainsi dopé par UCB, qui a conclu un partenariat lui permettant d'utiliser une plateforme spécialisée dans la découverte de nouveaux traitements, et surtout Melexis, qui bénéficie pleinement de la recommandation à l'achat de Jefferies. 

    Les investisseurs gardent tout particulièrement un œil sur la Bourse de Londres en ce moment. Le FTSE 100 prend plus de 0,8%, soutenu par la nette baisse de la livre sur le marché des changes, alors que les taux britanniques flambent. 

    "La faiblesse de la livre reflète un plus grand malaise des investisseurs" face à la situation "sur le marché des gilts", les bons du Trésor britanniques.

    Lee Hardman
    Analyste chez MUFG

    Une situation inquiétante qui profite donc pour le moment à l'indice vedette de la Bourse de Londres. Une jolie performance quand on sait que la grande distribution britannique souffre en bourse ce jeudi. Malgré des ventes records à Noël annoncées par les distributeurs Tesco et Marks and Spencer (M&S), les titres chutent, emportés par les inquiétudes sur l'économie britannique.

    Le géant des supermarchés Tesco (-1,08%) a réalisé "le plus grand Noël de (son) histoire". Marks & Spencer (-7,41%) a, quant à lui, "battu des records" de ventes, des performances qui s'inscrivent dans la lignée des autres distributeurs au Royaume-Uni.   

  • Wall Street restera fermée ce jeudi

    Pour rappel, la Bourse de New York est close ce jeudi, en raison d'un jour de deuil national aux États-Unis pour les funérailles de l'ancien président américain Jimmy Carter. 

    Alors qu'il est encore président des États-Unis pour quelques jours, le démocrate Joe Biden fera l'éloge funèbre de celui qui fut le 39ᵉ président des États-Unis, décédé le 29 décembre à l'âge de 100 ans. Président fraichement élu, le républicain Donald Trump fera partie des personnalités présentes aux funérailles, avant que le corps de Jimmy Carter ne soit rapatrié en Géorgie, où il a grandi en tant que cultivateur de cacahuètes. 

    Ces deux derniers jours, des dizaines de milliers d'Américains ont traversé la rotonde du Capitole pour rendre hommage à l'ancien président démocrate, qui a servi de 1977 à 1981 et a reçu le prix Nobel de la paix en 2002 pour son action humanitaire. Jeudi matin, une garde d'honneur militaire a transporté le cercueil de Jimmy Carter, drapé du drapeau américain, du Capitole à la cathédrale nationale de Washington. 

    ©REUTERS
  • "Une intervention en urgence sur les marchés de Gilts britanniques n'est pas nécessaire"

    Les marchés financiers britanniques fonctionnent normalement et une intervention des autorités n'est pas nécessaire, a déclaré jeudi le secrétaire en chef du Trésor britannique, Darren Jones, en dépit de la forte chute de la livre et de l'envolée des rendements souverains outre-Manche.

    Les marchés de Gilts britanniques continuent de fonctionner de manière ordonnée. La demande pour la dette britannique demeure forte. Il n'y a pas besoin d'intervenir en urgence.

    Darren Jones
    Secrétaire en chef du Trésor britannique

    "Les marchés de Gilts britanniques continuent de fonctionner de manière ordonnée. La demande pour la dette britannique demeure forte", a déclaré Darren Jones devant le Parlement, ajoutant qu'il "n'y (avait) pas besoin d'intervenir en urgence".

    La dette souveraine britannique est sous pression depuis trois jours, les investisseurs s'inquiétant notamment de l'inflation élevée en Grande-Bretagne et de dépenses budgétaires jugées trop importantes.

    La remontée des rendements a toutefois attiré l'intérêt des investisseurs qui ont absorbé les émissions de dette prévues mardi et mercredi.

    Le rendement du Gilt à 30 ans a touché jeudi un record depuis 1998, tandis que le rendement du titre à 10 ans a atteint un plus haut depuis 2008.

  • Les transactions peuvent reprendre pour l'action Nyrstar

    Les transactions peuvent reprendre pour l'action Nyrstar dès 15h30, annonce la FSMA. Le titre est suspendu depuis l'ouverture ce matin, dans l'attente d'un communiqué de presse. Celui-ci a été publié. Il porte sur la décision du Tribunal de Commerce d'Anvers, division Turnhout, d'ajourner sa décision sur la nomination d'un administrateur provisoire pour la société cotée Nyrstar (voir post de 11h51).

  • Achats d'initiés chez Banimmo, D'Ieteren Group et Umicore

    Nous notons à nouveau plusieurs transactions d'initiés à la bourse de Bruxelles.

    > Chez Umicore certains administrateurs ont acheté des actions supplémentaires. Alison Henwood a acheté pour 18.100 euros d'actions, Mark Garrett pour 50.000 euros d'actions et Jensen Verhelle pour 17.000 euros d'actions.

    > Emilie De Pauw, l'épouse de Nicolas D'Ieteren (le président de la société holding du même nom), a acheté des actions D'Ieteren Group pour 300.000 euros.

    > Ignace Billiet, le mari de la directrice de Barco , Hilde Laga, a vendu des actions de Barco pour 51.000 euros.

    > La compagnie d'assurance Patronale Life, actionnaire majoritaire de Banimmo , a acheté pour 70.000 euros d'actions.

  • Update | Le point sur la tendance boursière

    Les bourses européennes progressent dans l'ensemble, en dépit d'un contexte marqué par l'incertitude politique et économique américaine, ce alors que les marchés américains sont clos.

    L'Euro Stoxx 50 progresse de 0,16%. À Paris, le CAC 40 se hisse de 0,42%. Le Dax à Francfort se tasse de 0,01%, tandis que le FTSE à Londres progresse de 0,65%.

    Wall Street est close ce jeudi en raison d'un jour de deuil national aux États-Unis pour les funérailles de l'ancien président américain Jimmy Carter.

    Le contexte ne cesse de s'assombrir pour les marchés européens: l'incertitude sur les mesures que prendra le président américain élu Donald Trump, dont l'investiture est prévue le 20 janvier, pousse à la prudence.

    Outre les droits de douane que pourrait mettre en place Donald Trump, ses futures mesures sur l'immigration, les impôts ou le budget demeurent des sources potentielles d'inflation, un risque mis en avant par la Réserve fédérale dans le compte-rendu de sa dernière réunion, publié mercredi.

    Or, la dynamique des prix demeure résistante aux hausses de taux de la banque centrale américaine, tandis que les derniers indicateurs d'emploi suggèrent que le marché du travail demeure résistant.

    Les marchés attendront, vendredi, le rapport mensuel sur l'emploi du département du Travail, qui pourrait donner davantage d'éléments sur la trajectoire économique américaine.

    Les marchés suivent, par ailleurs, avec attention la progression des taux longs au Royaume-Uni.

    L'inflation élevée, des dépenses budgétaires jugées trop importantes, des rendements américains en hausse et une offre abondante de titres ont porté le taux du Gilt à 30 ans à un record depuis 1998 jeudi, faisant pression sur la livre.

  • D'Ieteren Group, AvH et Gimv restent les sociétés holdings favorites de KBC Securities

    Le rapport de KBC Securities sur les sociétés holdings montre que les décotes ont augmenté pour atteindre en moyenne 33,5% en 2024 (voir graphique). Les sociétés composées d'un seul actif (mono holding) ont vu la décote augmenter à 27,1% (bleu), tandis que celle pour les sociétés composées de plusieurs actifs a grimpé à 36,3%. La société de bourse réitère sa liste de titres favoris: D'Ieteren Group (objectif de cours: 225 euros), Ackermans & van Haaren (236 euros) et Gimv (56 euros).



    "Le fleuron de D'Ieteren, le réparateur de vitres automobiles Belron, profite de la complexité croissante des pare-brise", indiquent les analystes de KBC Securities. "Les nouvelles voitures sont équipées d'une caméra ADAS qui doit être recalibrée lors du remplacement d'un pare-brise. Cela s’accompagne de marges élevées. Nous trouvons également intéressants les investissements dans TVH Parts et PHE. Tous deux opèrent sur un marché très fragmenté, ce qui – comme ce fut le cas pour Belron – laisse une grande marge de consolidation."

    La société de bourse à ce qu'Ackermans & van Haaren (AvH) dépasse le résultat net de 2023 (399,2 millions d'euros, NDLR) en 2024. La branche de banque privée affiche des résultats record, tandis que la société de dragage DEME a récemment relevé ses prévisions pour une croissance du chiffre d'affaires de "plus de 20%" (attente précédente: 20%, NDLR). AvH investira le produit des investissements vendus dans le portefeuille existant et dépensera tout excédent de trésorerie en 2024. Cela profitera à la valeur actionnariale à long terme.

    "Le portefeuille de Gimv a atteint le niveau record de 1,7 milliard d'euros au premier semestre (avril-septembre) de l'exercice 2025 (avril-mars)", ont déclaré les analystes de KBC Securities. "Les sociétés du portefeuille continuent de croître beaucoup plus vite que l’économie. Gimv souhaite doubler son portefeuille avec une augmentation de capital. Cela entraînera une création de valeur significative à long terme. La société holding bénéficie d’un rendement de portefeuille constant de plus de 15% par an. La journée des investisseurs (le 22 janvier, NDLR) peut devenir un catalyseur positif. La bourse souligne également le rendement brut attractif du dividende, supérieur à 5%."

  • Le tribunal de Turnhout reporte sa décision concernant Nyrstar

    Le Tribunal de Commerce d'Anvers, Division Turnhout, ajourne sa décision sur la nomination d'un administrateur provisoire pour la société cotée Nyrstar . Le groupe de petits actionnaires de Nyrstar, dirigé par l'entrepreneur bruxellois Kris Vansanten, avait demandé cette nomination. Ils estiment que le conseil d’administration de Nyrstar ne fonctionne plus correctement. C’était la quatrième fois qu’ils demandaient la désignation d'un tel administrateur.

    Le tribunal déclare la demande recevable, mais reporte la décision à son sujet "jusqu'à une décision de la commission des sanctions et une décision de la chambre préliminaire ou de la chambre d'accusation", selon le verdict. La commission des sanctions est celle de la FSMA (l'organisme de surveillance des marchés boursiers) qui doit se prononcer sur une éventuelle manipulation du marché par Nyrstar. Les tribunaux de Bruxelles et surtout d'Anvers se penchent également sur l'affaire.

    Nyrstar, cotée en bourse, est une coquille boursière en grande partie vide et l'ancien propriétaire du groupe de zinc du même nom, qui appartient désormais au géant des matières premières Trafigura. Le cours de l'action Nyrstar a été suspendu ce jeudi matin en raison de la décision et dans l'attente d'un communiqué de presse de la société cotée Nyrstar.

  • Les ventes au détail rebondissent moins que prévu en zone euro

    Les ventes au détail dans la zone euro ont moins rebondi que prévu d'un mois sur l'autre en novembre, selon les données publiées par Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne, ce jeudi.

    Les ventes au détail dans les 20 pays partageant l'euro ont augmenté de 0,1%​​​​​ en novembre sur un mois, après une baisse de 0,3% (révisé) en octobre, tandis que les analystes interrogés par Reuters s'attendaient à une hausse de 0,4%.

    Sur un an, la hausse des ventes au détail a ralenti en novembre à +1,2%, contre +2,1% (révisé) le mois précédent.

  • Shein vise une IPO à Londres au premier semestre

    Le détaillant en ligne de fast-fashion Shein vise une introduction en bourse à Londres au premier semestre de l'année, selon Reuters qui se réfère à deux sources ayant une connaissance directe du dossier, en supposant qu'il obtienne les autorisations réglementaires pour l'introduction en bourse.

    L'introduction en bourse pourrait être finalisée dès Pâques, soit le 20 avril, a déclaré l'une des sources.

    Une visite en Chine de la ministre britannique des Finances Rachel Reeves à partir de samedi, au cours de laquelle elle rencontrera le Premier ministre He Lifeng pour discuter de la coopération économique et financière, pourrait aider à faire progresser les approbations réglementaires dont Shein a besoin, a ajouté la source.

  • Pimco reste positif sur les obligations britanniques

    Malgré les turbulences actuelles sur les marchés obligataire et monétaire britanniques, Pimco, l'un des plus grands investisseurs obligataires au monde, dit rester positif sur les obligations d'État britanniques.

    Le fonds obligataire américain, à la tête de 2.000 milliards de dollars d'actifs sous gestion, estime qu'une grande partie de la hausse des rendements britanniques est liée à la montée de leurs équivalents américains.

    Même si des facteurs spécifiques au Royaume-Uni, comme le budget, ont contribué à la hausse, la majeure partie de l'augmentation a été liée à la hausse des rendements des bons du Trésor américain au cours de la même période.

    Peder Beck-Friis
    Économiste chez Pimco
  • Le point sur la tendance boursière

    Les bourses européennes sont en baisse en l'absence de Wall Street, fermée en raison d'un jour de deuil national aux États-Unis pour les funérailles de l'ancien président américain Jimmy Carter.

    Le mouvement de défiance sur les marchés actions est lié à la vigueur du dollar et à la flambée des rendements obligataires, sur fond de crainte d'une résurgence de l'inflation avec l'arrivée de Donald Trump au pouvoir. La Réserve fédérale américaine (Fed) a souligné les risques inflationnistes de mesures voulues par le président élu dans ses "minutes" publiées mercredi.

    À Paris, le CAC 40 se tasse de 0,01%, contre un repli de 0,49% mercredi. À Londres, le FTSE 100 gagne 0,40%. À Francfort, le Dax cède 0,20%.

    L'indice EuroStoxx 50 reflue de 0,19%.

    Outre les inquiétudes aux États-Unis, l'attention des investisseurs se concentre également sur les obligations britanniques. Le rendement du Gilt à dix ans a grimpé, cette semaine, de 20 points de base, les analystes soulignant une crise de confiance croissante dans les perspectives budgétaires du pays. Certains experts envisagent même un risque de turbulences semblable à celui qui avait suivi la présentation, en septembre 2022, du mini-budget de l'éphémère ancienne Première ministre Liz Truss. La livre sterling chute de près de 1%, à 1,22 dollar, ce jeudi.

    Il est évident qu'il y a lieu de surveiller attentivement le marché obligataire britannique, et la tendance récente est certainement préoccupante.

    Chris Weston
    Responsable d'études chez Pepperstone

    La vice-gouverneure de la Banque d'Angleterre (BoE), Sarah Breeden, doit s'exprimer sur les perspectives d'inflation et de politique monétaire à l'Université d'Édimbourg ce jeudi à 17h.

    Des interventions de responsables de la Réserve fédérale, comme Michelle Bowman, Susan Collins, Jeffrey Schmid, Patrick Harker ou encore Thomas Barkin, sont également prévues dans la journée.

    Côté indicateurs macroéconomiques, en Allemagne, les importations ont affiché un recul inattendu de 3,3% sur un mois en novembre, tandis que les exportations ont augmenté de 2,1% sur un mois. Le marché attend désormais les chiffres des ventes au détail en zone euro à 11h.

    ©REUTERS
  • Tesco et Marks & Spencer sanctionnés

    Les groupes britanniques Tesco et Marks & Spencer chutent, de respectivement 1,7% et 5,1%, malgré l'annonce de performances solides pour la période de Noël 2024, supérieures aux attentes du marché et qui leur permet de consolider leur position.

    Tesco a confirmé ses prévisions de bénéfice d'exploitation ajusté d'"environ 2,9 milliards de livres" pour l'année se terminant en février 2025, contre 2,76 milliards de livres en 2023/24, après avoir annoncé une hausse de 4,1% de ses ventes sous-jacentes au Royaume-Uni pour la période clé de fêtes de Noël, gagnant ainsi des parts de marché sur ses rivaux.

    Selon les données du secteur publiées mardi, Tesco a terminé 2024 avec une part de marché dans l'alimentaire de 28,5%, son plus haut niveau depuis 2016.

    De son côté, Marks & Spencer a dépassé les attentes, avec une augmentation de 8,9% de ses ventes alimentaires et de 1,9% pour les vêtements, articles ménagers et produits de beauté au cours de la période de Noël, ce qui en fait l'une des entreprises les plus performantes sur le marché de la grande distribution.

  • Jefferies sur Melexis: "Voir au-delà de la faiblesse à court terme"

    Dans une note publiée ce matin, les analystes de Jefferies indiquent s'attendre à une hausse limitée pour les actions des semi-conducteurs cette année. Ils s'attendent toutefois à ce que les titres des semi-conducteurs automobiles et industriels surperforment.

    Avec les corrections d'inventaire dans le secteur automobile et les chaînes d'approvisionnement industrielles désormais pleinement opérationnelles, ils estiment que les ventes et les marges d'Infineon , de STMicroelectronics , de Melexis et d'ams OSRAM toucheront le fond au cours des prochains trimestres. Mais elles rebondiront au cours de l'exercice 2026, précisent-ils.

    Nous nous attendons à ce que le marché regarde au-delà de la faiblesse à court terme. Nous relevons donc Melexis de conserver à acheter.

    Les analystes de Jefferies

    "Nous nous attendons à ce que le marché regarde au-delà de la faiblesse à court terme et commence à intégrer le prochain cycle haussier pour ces actions. Nous relevons donc Melexis de conserver à acheter."

    Cependant, Infineon est leur action préférée, suivie par ASM International , les estimations pour l’exercice 2025 étant moins risquées et la croissance structurelle plus élevée.

    Il est probable que STMicroelectronics surperforme une fois qu'elle aura clarifié ses perspectives de marge et de ventes pour 2025, précisent-ils.

  • UCB dopé par un partenariat dans l'IA

    Le titre UCB est dopé par un partenariat dans l'intelligence artificielle, avec une action en hausse de 1,05%, à 196,55 euros.

  • |Opening bell|

    • Amsterdam: -0,02%
    • Bruxelles: -0,28%
    • Paris: -0,35%
    • Francfort: n.c.
    • Melexis: +3,62%
    • Azelis: +0,37%
    • Galapagos: -3,84%
    • Onward Medical: +4,32%
    • Immobel: +2,6%
    • Xior: +1,95%
    • Retail Estates: -1,4%
  • Kepler Cheuvreux "achète" Xior

    Kepler Cheuvreux relève sa recommandation sur Xior à "acheter", contre "conserver", tout en réduisant son conseil sur Retail Estates à "conserver", contre "acheter".

  • Baisse surprise des importations allemandes en novembre

    Les importations allemandes ont affiché un recul inattendu de 3,3% sur un mois en novembre, selon les données publiées par l'Office fédéral de la statistique ce jeudi.

    Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient une augmentation de 0,7% des importations, après une baisse de 0,3% (révisé) en octobre.

    Les exportations ont augmenté, pour leur part, de 2,1% sur un mois en novembre, après une baisse de 2,9% (révisé) le mois précédent, tandis que les économistes tablaient sur une hausse de 2%.

  • Suspension de Nyrstar

    L'action Nyrstar est suspendue, dans l'attente de la publication d'un communiqué de presse, selon la FSMA.

  • Onward Medical réalise sa première vente aux Etats-Unis

    Onward Medical annonce les premières ventes commerciales de son système ARC-EX aux États-Unis.

    Les ventes marquent une étape importante dans la mission d'Onward Medical, intervenant quelques jours seulement après que la Food and Drug Administration (FDA) américaine a accordé une classification "De Novo" au système ARC-EX le 19 décembre 2024.

    La première et unique technologie approuvée par la FDA est indiquée pour améliorer la force et la sensation de la main chez les personnes atteintes de lésions chroniques de la moelle épinière. Le système ARC-EX a été sélectionné comme meilleure invention du magazine TIME en 2024.

  • Nextensa pourrait prendre la main dans le rachat des tours Proximus

    Comme nombre de concurrents, Immobel n'a pas introduit de nouvelle offre auprès de Proximus pour le rachat des deux tours de l'opérateur télécom. Nextensa semble faire la course en tête.

  • Briefing d'avant-bourse

    Les bourses européennes sont attendues sur une note stable, voire en léger repli, alors que la récente flambée des rendements obligataires, qui a fait pression sur les actions, semble s'apaiser.

    La journée est fériée sur les marchés actions américains en raison des funérailles de l'ancien président Jimmy Carter, décédé le 29 décembre, ce qui pourrait donner lieu à des échanges peu étoffés sur les autres places financières ouvertes.

    D'après les premières indications disponibles, l'Euro Stoxx 50 est indiqué en recul de 0,10%. Londres progresserait de 0,25%. Francfort est indiqué stable.

    Le dollar américain se déprécie légèrement après avoir touché un pic de six mois face à un panier de devises de référence, tandis que le rendement des bons du Trésor américain à dix ans, qui a atteint un sommet depuis avril 2024 à 4,73% mercredi, se détend modérément.

    Le billet vert et les rendements des bons du Trésor américain ont été portés récemment par des signes d'une résilience de l'économie américaine et la crainte d'une persistance des pressions inflationnistes.

    Le compte rendu de la dernière réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed), publié mercredi soir, a montré que les responsables de banque centrale américaine sont convenus en décembre que l'inflation allait vraisemblablement continuer de reculer en 2025. Ils ont toutefois noté le risque de pressions accrues sur les prix qui pourraient découler de mesures annoncées par le président américain élu, Donald Trump.

    Côté agenda macroéconomique, les investisseurs suivront, à 11h, la statistique des ventes au détail en zone euro pour laquelle le consensus prévoit un rebond de 0,4% en novembre, ce qui pourrait être un signe encourageant pour le PIB alors que l'économie du bloc est à la traîne des grandes zones du monde.

  • La Chine frôle la déflation

    La Chine a évité de justesse une déflation en décembre, avec une progression de seulement 0,1% sur un an des prix à la consommation, confirmant les difficultés persistantes de la deuxième économie mondiale malgré les efforts de relance du gouvernement.

    Ce chiffre, conforme aux prévisions, était digéré par des marchés chinois divisés et sans éclat. À la Bourse de Hong Kong, l'indice Hang Seng cède de l'ordre de 0,15%. L'indice composite de Shanghai recule de 0,39% et celui de Shenzhen gagne 0,4%.

    Les bourses chinoises arrivent à un stade où nous touchons le fond, avant un rebond attendu, mais vu la forte attractivité des marchés d'actions américains, la Chine pourrait mettre un peu de temps à attirer les investisseurs internationaux.

    Vincent Chui
    Économiste de Morgan Stanley
  • Jefferies "achète" Melexis

    L'analyste Janardan Menon de Jefferies relève sa recommandation sur Melexis à "acheter", contre "conserver". L'objectif de cours est de 70 euros.

  • Berenberg vise plus haut pour Azelis

    Carl Raynsford, analyste chez Berenberg Research, relève son objectif de cours sur le distributeur de produits chimiques Azelis de 24 à 25 euros. Son conseil reste à "acheter".

    "Nous soutenons fermement l'histoire à long terme d'Azelis en matière de capital, de forte croissance et d'augmentation de la part de marché", a-t-il déclaré. Il se montre toutefois un peu plus prudent quant aux rendements potentiels des investisseurs pour 2025, pour deux raisons: une liquidité limitée en raison d'un actionnariat composé de fonds de private-equity et un ralentissement en ce qui concerne les acquisitions en raison d'un ratio d'endettement élevé (2,9 à fin septembre, NDLR).

  • UCB s'associe à XtalPi dans la recherche

    UCB conclut un accord de licence avec la société américaine XtalPi pour XtalFold, une plateforme d'IA pour les produits biologiques développée par Ailux Biologics, une division de XtalPi.

    UCB recevra des droits non exclusifs d'utilisation de XtalFold pour la découverte et l'ingénierie de produits biologiques, de médicaments basés sur des cellules ou des organismes vivants.

    XtalFold a déjà été concédé sous licence à plusieurs grandes sociétés pharmaceutiques, explique UCB dans un communiqué de presse, et a fourni des résultats significatifs dans divers projets.

    Notre décision d’accorder une licence à cet outil intervient après des tests et des évaluations approfondis par rapport à d’autres approches informatiques. Nous pensons qu’il a le potentiel d’améliorer la capacité d’UCB à découvrir rapidement et efficacement des candidats anticorps thérapeutiques de haute qualité et, à terme, à fournir de nouveaux médicaments aux patients.

    Alexander Hillisch
    Head of Global CADD chez UCB
  • Les marchés européens vers une ouverture en hausse

    Les indices actions européennes se dirigent vers une ouverture globalement positive, les investisseurs restant concentrés sur les perspectives d'inflation et les chiffres de l'emploi américain attendus vendredi.

    M&S, Tesco et Greggs parmi les entreprsies attendues au rapport. Les données de la balance commerciale allemande et l'indice Ifo à l'agenda du jour.

  • Pas de transactions à Wall Street

    Info service. Les marchés boursiers américains seront fermés ce jeudi, jour de deuil national aux États-Unis, pour rendre hommage à l'ancien président Jimmy Carter, décédé le 29 décembre à l'âge de 100 ans.

  • L'ifo et des données sur l'emploi aux États-Unis au menu

    Wall Street est fermée pour une journée nationale de deuil en mémoire de l'ancien président Jimmy Carter. Le baromètre Ifo et des données sur l'emploi aux États-Unis comme principaux indicateurs du jour. Fast Retailing (Uniqlo), Tesco et Sika au rapport.

  • "La Fed est prête à prendre un peu de temps avant de réduire à nouveau ses taux"

    Bonjour! Nous démarrons ce live blog avec un point sur la séance à Wall Street qui a bouclé la journée sur une note nuancée mercredi, après une ouverture en berne et la hausse soudaine des taux obligataires en cours de journée.

    • Le Dow Jones a avancé de 0,25%.
    • L'indice Nasdaq a terminé proche de l'équilibre, lâchant toutefois 0,06%
    • L'indice élargi S&P 500 a grappillé 0,16%.

    La place américaine a connu "des hauts et des bas pendant la quasi-totalité de la journée", a résumé Art Hogan, analyste chez B. Riley Wealth Management, auprès de l'AFP.

    Wall Street a d'abord ouvert en berne, digérant mal la publication d'un article de CNN selon lequel Donald Trump envisagerait de déclarer l'état d'urgence économique pour augmenter rapidement les droits de douane.

    Dans ce contexte, les taux obligataires ont pris de la vitesse: le rendement des emprunts d'État américains à 10 ans s'est hissé jusqu'à 4,73% en cours de séance, avant de retomber à 4,68%, au même niveau que la veille en clôture.

    Les investisseurs ont également gardé un œil sur la publication du compte-rendu ("minutes") de la dernière réunion du comité monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed).

    Cela a largement confirmé l'idée que la Fed est prête à prendre un peu de temps avant de réduire à nouveau ses taux d'intérêt.

    Art Hogan
    B. Riley Wealth Management

    Les participants à la réunion des 17 et 18 décembre, qui a abouti à une nouvelle baisse des taux directeurs d'un quart de point de pourcentage, s'attendent à voir l'inflation continuer à se rapprocher de leur objectif de 2%, selon le compte-rendu.

    Côté indicateurs, les entreprises du secteur privé aux États-Unis ont créé moins d'emplois qu'attendu en décembre, et la progression des salaires a ralenti, selon l'enquête mensuelle ADP/Stanford Lab publiée mercredi.

    Les acteurs du marché attendent désormais la publication, vendredi, des chiffres de l'emploi pour le mois de décembre par le Bureau of Labor Statistics (BLS).

    ©Bloomberg

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