1. Les marchés
  2. Live blog
live

Wall Street clôture sans orientation claire, avant les chiffres de l'emploi | Tesla surnage | Attentisme sur l'IA

Le Nasdaq a clôturé dans le vert, la séance était plus dure pour le Dow Jones, les investisseurs ayant les yeux rivés sur les indicateurs de l'emploi américain. Tesla a pris 4,9% grâce à la conduite autonome. Nvidia se stabilise, mais les résultats après-bourse de Broadcom déçoivent.
  • Ce qu'il faut suivre ce vendredi

    C'est ici que se termine notre live, merci à toutes et tous de nous avoir suivi. Plusieurs indicateurs sont attendus ce vendredi, mais le plus scruté sera surtout celui des créations d'emploi aux États-Unis. Sur le front des entreprises, Exmar, Texaf et Keyware sont attendus au rapport.

    ©AFP
  • Salesforce va acheter le groupe de cybersécurité Own Company pour 1,9 milliard de dollars

    Le spécialiste des logiciels de ressources humaines Salesforce a annoncé jeudi avoir signé un accord pour acheter Own Company, un fournisseur de solutions de protection et de gestion des données, pour 1,9 milliard de dollars en espèces.

    L'action Salesforce gagnait 6,59% dans les échanges après-bourse.

  • Broadcom dépasse les attentes, mais ses perspectives déçoivent Wall Street

    Le fabricant de puces électroniques Broadcom a dépassé jeudi les attentes de Wall Street au troisième trimestre, grâce à la demande pour ses puces réseau et personnalisées utilisées dans les applications d'intelligence artificielle. La société a annoncé un chiffre d'affaires de 13,07 milliards de dollars, battant le consensus de 12,97 milliards selon les données de LSEG."L'ebitda ajusté a augmenté de 42% par rapport à l'année précédente pour atteindre 8,2 milliards de dollars", a déclaré Kirsten Spears, directrice financière de Broadcom.

    Mais les perspectives, elles, ont déçu: Broadcom prévoit un chiffre d'affaires d'environ 14 milliards de dollars pour son quatrième trimestre fiscal, ce qui est inférieur au consensus qui table sur 14,1 milliards de dollars. L'action cède 4,92% dans les échanges après-bourse. Ces résultats étant très scrutés dans un contexte de tension sur l'IA, l'action pèse sur tout le secteur des puces: Nvidia recule de 0,49%, AMD cède 0,55% et Micron perd 0,44%.

  • Wall Street termine en ordre dispersé, incitée à la retenue

    C'était une séance agitée pour Wall Street ce jeudi. L'indice de référence S&P 500 et le Dow Jones ont terminé en baisse de respectivement 0,30% et 0,54%, tandis que le Nasdaq a terminé en légère hausse de 0,25%.

    Les marchés se sont montré nerveux face à la crainte d'un ralentissement de l'économie mondiale et d'une détérioration du marché du travail américain. L'enquête de l'Institute for Supply Management a montré que l'activité du secteur des services s'est développée en août tandis que les demandes d'allocations chômage ont diminué la semaine dernière, selon les données du ministère du Travail. Mais les créations d'emploi du secteur privé ont été revues à la baisse pour août, selon le rapport national sur l'emploi d'ADP. Les investisseurs attendent donc la publication vendredi des données complètes sur les emplois non agricoles - qui ouvriront probablement la voie à une baisse des taux par la Réserve fédérale plus tard ce mois-ci.

    La séance a néanmoins été soutenue par les Magnificent Seven, avec à leur tête Tesla, qui a pris 4,90% après avoir annoncé prévoir le déploiement de son système de conduite autonome en Europe et en Chine d'ici le premier trimestre 2025. Après avoir cédé 15% en une semaine, Nvidia a relevé la barre de 0,94%, tandis que les analystes se tournent vers les résultats de Broadcom pour juger du potentiel futur du secteur de l'intelligence artificielle. Hewlett Packard Enterprise a d'ailleurs cédé 6,02% après avoir publié de bons résultats qui révèlent une chute des marges brutes dans le secteur des serveurs IA.

    La compagnie JetBlue (+7,16%) a tiré avec elle le secteur aérien en revoyant à la hausse ses projections du troisième trimestre. Frontier Communications a chuté de 9,51% après que Verizon (-0,41%) a annoncé qu'il achèterait la société dans le cadre d'une transaction entièrement en espèces d'une valeur de 20 milliards de dollars.

  • Closing Bell | Wall Street

    Dow Jones: -0,54%

    S&P 500: -0,30%

    Nasdaq: +0,25%

  • C3.ai cède 7% après ses résultats, symbole des tensions sur l'IA

    L'éditeur de logiciels d'entreprise fondés sur l'intelligence artificielle C3.ai  a annoncé une perte plus faible qu'attendue au premier trimestre fiscal. Ses revenus ont augmenté de 21% à 87,2 millions de dollars, battant les prévisions des analystes de 86,9 millions. L'action a toutefois chuté de 11%, les revenus d'abonnement ayant augmenté de 20% sur la période par rapport à l'année précédente, ce qui a déçu les analystes. Après des mois de passion boursière pour les actions liées à l'IA, les marchés s'inquiètent des marges possibles dans un secteur de plus en plus concurrentiel.

    Les perspectives de C3.ai à ce titre n'ont pas rassuré les investisseurs: le groupe californien s'attend à une perte d'exploitation ajustée au deuxième trimestre comprise entre 26,7 millions de dollars à 34,7 millions de dollars, ce qui est pire que la perte de 16,6 millions de dollars du premier trimestre.

  • Les Magnificent Seven soutiennent à nouveau Wall Steet

    Wall Street patine encore à la veille des chiffres de l'emploi américain: le Nasdaq progresse de 0,45%, tandis que le Dow Jones recule de 0,31% et le S&P 500 cède 0,08%. Seules 145 actions de l'indice s'affichent dans le vert, les télécoms et la consommation discrétionnaire étant les seuls secteurs en hausse.

    Si les marchés américains se maintiennent autour de l'équilibre malgré la nervosité autour de la croissance mondiale, c'est surtout grâce aux Magnificient Seven. Tesla fait l'essentiel de l'effort avec une progression de 5,14%, suivi par Amazon qui prend 2,72%. Viennent ensuite les géants technologiques Apple (+1,16%), Nvidia (+0,96%), Meta (+0,58%) et Alphabet (+0,51%), qui se remettent d'une semaine faite essentiellement de baisses. Seul Microsoft s'affiche encore dans le rouge, à -0,28%.

  • Le constructeur chinois Nio double ses ventes et prend 11%

    Le groupe automobile chinois Nio  a annoncé une perte nette plus faible que prévu au deuxième trimestre à 4,5 milliards de yuans (570 millions d'euros), contre l'estimation moyenne des analystes d'une perte de 4,9 milliards de yuans. La marge brute de la société atteint 9,7%, soit plus que le 1% enregistré à la même période il y a un an. Nio a expédié 57.373 véhicules, augmentant son chiffre d'affaires de 98,9%, ce qui est légèrement mieux qu'attendu.

    Ces résultats ont été très bien accueillis à Wall Street, où l'action a pris plus de 11%. Les investisseurs ont particulièrement apprécié l'investissement du groupe dans la R&D et l'extension de son réseau de stations d'échange de batteries, visant à stimuler ses ventes au risque de grignoter ses marges."La marge brute automobile pourrait se rétablir à la moitié des 15% au second semestre, mais une concurrence féroce pourrait encore faire pression sur les prix", a écrit Joanna Chen, analyste de l'automobile chinoise chez Bloomberg Intelligence, dans une note en juin. "Les pertes d'exploitation pourraient persister dans un contexte d'investissements agressifs dans la R&D, les réseaux de vente et l'infrastructure des batteries. "

  • La BCE donne son feu vert à une consolidation du secteur bancaire espagnol

    La Banque centrale européenne a donné son feu vert ce jeudi à un rachat par le géant bancaire espagnol BBVA   de son concurrent Banco Sabadell  . La deuxième plus grande banque espagnole avait annoncé le 9 mai dernier vouloir racheter le cinquième groupe bancaire privé du pays, dans un deal où chaque action BBVA s'échangerait contre 4,83 actions Sabadell.  Cette offre d'achat pourrait donner naissance à un géant bancaire européen, ce à quoi les dirigeants de Sabadell, quatrième banque du pays, sont farouchement opposés. 

    Cette OPA est également rejetée par le gouvernement espagnol du socialiste Pedro Sánchez, qui redoute que ce rapprochement ne réduise la concurrence. BBVA doit encore obtenir l'autorisation du gendarme boursier espagnol (CNMV) ainsi que celle des autorités de la concurrence des pays où les deux banques ont des activités. Un parcours d'obstacles qui pourrait prendre plusieurs mois. 

  • FedEx investit dans la robotique par IA pour booster ses livraisons

    L'entreprise de livraison américaine FedEx   annonce jeudi avoir investi dans la start-up Nimble, spécialiste de la robotique par intelligence artificielle et de la technologie autonome. Cet investissement doit aider à développer l'unité Fulfillment du géant de la livraison, qui aide les petites et moyennes entreprises à exécuter leurs commandes et à gérer leurs stocks. Le montant de l'investissement n'a pas été dévoilé.

    Les entreprises de livraison de colis intensifient leurs investissements dans l'automatisation afin de réduire les coûts et d'améliorer l'efficacité à un moment où la demande de fret reste modérée. L'action FedEx reculait de 2,41% ce jeudi, tandis que que son concurrent UPS   cédait 1,43%, dans un contexte de crainte de ralentissement de l'économie américaine.

  • L'Europe plombée par la nervosité des marchés

    Les bourses européennes, affectées par une certaine fébrilité face à un potentiel ralentissement économique, ont terminé globalement en baisse. Si Francfort a terminé proche de l'équilibre (-0,08%), Londres a cédé 0,34%. La Bourse de Paris a quant à elle clôturé en baisse de 0,92%, finalement peu rassurée par la nomination de Michel Barnier comme Premier ministre. Sur le marché obligataire, le taux à 10 ans français s'est établi à 2,91%, en légère baisse par rapport à son niveau de clôture la veille (2,93%), tout comme son équivalent allemand, à 2,21% contre 2,23% mercredi. 

    Le Cac 40 a notamment été pénalisé par la chute de plus de 6% du groupe de luxe Hermès. L'indice des 10 plus grands groupes de luxe européens a reculé de 3%, lesté par les inquiétudes croissantes suscitées par le ralentissement de la demande en Chine. Airbus a aussi reculé de 1,38% après l'annonce de l'inspection en urgence d'au moins une partie de ses long-courriers vedettes, suite à l'incendie d'un moteur d'un appareil de Cathay Pacific.

    À l'inverse, la Bourse de Francfort a été soutenu par le groupe de santé allemand Bayer (+3,89%) et par Deutsche Bank (+3,23%) La première banque allemande a annoncé avoir réglé un litige judiciaire lié au rachat de Postbank en 2010. 

    Outre-Manche, le groupe britannique de vente en ligne de vêtements Asos, en difficulté, a gagné plus de 18% après l'annonce de la cession de ses marques Topshop et Topman à une co-entreprise dont il possédera 25% des parts. 

  • Le Bel 20 se distingue, argenx et Cofinimmo en tête

    Après avoir ouvert dans le rouge, le Bel 20 s'est rapidement redressé jeudi pour finalement gagner 0,31%, avec 12 de ses éléments en hausse. 

    La biotech Argenx et et la société immobilière réglementée (SIR) Cofinimmo étaient en tête avec des bonds de 3,58% et 3,11% devant l'énergéticien Elia et la SIR Aedifica, en hausse de 2,97% et 2,38%. Ces entreprises, sensibles aux évolutions des taux d'intérêt, ont profité de l'optimisme ambiant concernant une nouvelle baisse du taux d'intérêt directeur de la BCE.

    UCB signe la pire performance du jour, reculant de 2,83%. Syensqo a perdu 1,90% après que Morgan Stanley a baissé l'objectif de cours de 92 euros à 66 euros, avec une recommandation de vente.

    Hors indice, Home Invest a grimpé de 2,52%, après que l'investisseur en immobilier résidentiel a annoncé avoir augmenté son bénéfice net courant de 14,8% au premier semestre à 9,34 millions d'euros. À l'inverse, Care Property Invest a reculé de 1,52% après avoir publié un résultat net courant ajusté en hausse à près de 20,0 millions d'euros au premier semestre. CFE a cédé 1,76% au lendemain d'une perquisition en raison d'éventuelles irrégularités dans l'obtention d'un contrat au Tchad. Gimv a chuté de 1,22% après avoir cédé sa participation dans la société de logiciels Mega International à Bizzdesign.

  • Sofina renoue avec la croissance

    Sofina fait état en date du 30 juin d'un actif total de plus de 10 milliards d'euros, dont 9,5 milliards de capitaux propres. La holding évoque "la performance des sociétés sous-jacentes du portefeuille".

    "L'activité de marché a fortement augmenté dans la plupart des secteurs, ce qui a entraîné une augmentation du flux d'activités et des transactions au sein des sociétés en portefeuille", lit-on dans un communiqué.

    Le résultat net du groupe passe de 14 millions au premier semestre 2023 à 551 millions en 2024, soit 16,59 euros par action. La dette se réduit à 11 millions d'euros.

    Pour rappel, Sofina détient en portefeuille des participations dans des sociétés telles que le Petit Forestier, Biomérieux ou encore Sequoia.

  • Le secteur aérien propulsé par JetBlue

    La compagnie aérienne américaine JetBlue  a relevé ce jeudi ses objectifs du troisième trimestre, portés notamment par une hausse des réservations, en particulier en Amérique latine. JetBlue prévoit une évolution des revenus allant de +1% à -2,5%, alors qu'elle craignait jusqu'ici une baisse pouvant atteindre 5,5%. Le groupe a engrangé les commandes en juillet lors de la panne logicielle mondiale provoquée par une mise à jour ratée de CrowdStrike, qui a fortement affecté plusieurs concurrents de JetBlue. 

    La compagnie aérienne a aussi mis fin à ses services dans certaines villes et a supprimé des itinéraires non rentables. "La mise à jour globale du transporteur semble encourageante", estime Stephen Trent, analyste de Citi.

    L'action JetBlue est donc plébiscitée à Wall Street, où elle prend 8,45%, tirant derrière elle l'ensemble du secteur. American Airlines  prend 2,87%, United Airlines   avance de 3,83%, et Spirit Airlines   gagne 1,01%. Fortement affectée par la panne de juillet, Delta Air Lines   ne prend que 0,66%, tandis que Southwest Airlines   gratte 0,75%.

  • Closing Bell | Europe

    Bel 20: +0,31%

    CAC 40: -0,92%

    AEX: -0,57%

  • Le pétrole grimpe après le report de production de l'Opep+ et la chute des stocks américains

    Selon Reuters, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés menés par la Russie, connus collectivement sous le nom d'Opep+, ont décidé de reporter de deux mois l'augmentation de production de 180.000 barils par jour, jusqu'ici prévue pour octobre. l'Opep+ réagit ainsi à la chute des prix de ces dernières semaines, causée par des inquiétudes concernant la faiblesse de l'économie mondiale et des données décevantes en provenance de Chine, le plus grand importateur mondial de pétrole.

    En parallèle, l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) annonce une chute brutale des stocks de pétrole de 6,9 millions de barils durant la dernière semaine d'août. Les analystes n'attendaient qu'une baisse de 300.000 barils, selon un consensus établi par l'agence Bloomberg. L'EIA évoque des importations ralenties.

    Les prix du brut ont par conséquent encore augmenté: le Brent de la mer du Nord a pris 1,73%, à près de 74 dollars le baril, tandis que le WTI américain a pris 1,97%, à 70,56 dollars le baril.

  • Les marchés français soufflent après la nomination de Michel Barnier comme Premier ministre

    Les investisseurs ont exprimé leur soulagement à l'annonce de la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre français, calmant légèrement la crainte d'une impasse politique qui pourrait menacer l'élaboration rapide d'un budget. Affichant un recul de 0,80% juste avant l'annonce de l'Élysée, le CAC 40 a réduit ses pertes de moitié. Les obligations françaises ont surperformé leurs équivalentes allemandes, poussant brièvement l'écart de rendement à 10 ans en dessous de 70 points de base pour la première fois depuis juillet.

    "Le fait qu’il y ait une nomination signifie qu’ils ont au moins maintenant une chance d’élaborer un budget", souligne Gareth Hill, gestionnaire de portefeuille chez Royal London Asset Management. "Cependant, la grande question est de savoir combien de temps il restera en place et dans quelle mesure un gouvernement stable peut être formé." Issu de la droite libérale, Michel Barnier s'est fait une réputation de négociateur en tant que responsable européen des négociations sur le Brexit.

    Michel Barnier en 2020.
    Michel Barnier en 2020. ©AFP


  • Timide croissance de l'activité dans les services américains en août

    L'activité dans les services aux États-Unis a enregistré une légère progression en août, pour le deuxième mois d'affilée, surprenant les analystes qui la voyaient reculer, selon l'enquête publiée jeudi par la fédération professionnelle ISM. L'indice, dont la barre des 50 sépare croissance et contraction, s'est établi à 51,5, ce qui reste faible mais un peu mieux que les 51,4 de juillet. Les analystes tablaient sur 51, selon le consensus de Market Watch. 

    "Une croissance lente à modérée a été citée dans de nombreux secteurs", a commenté Steve Miller, le président de la commission en charge de l'enquête pour ISM. "La persistance de coûts élevés et de pressions sur les taux d'intérêt a souvent été mentionnée comme ayant un impact négatif sur les performances des entreprises et entraînant un ralentissement des ventes et du trafic", a-t-il précisé. 

  • Nvidia rebondit, les résultats de Braodcom très attendus

    Une semaine après des résultats légèrement décevants, Nvidia  semble remonter la pente. Après avoir abandonné plus de 16% en bourse, la vedette de l'intelligence artificielle générative progresse de 1,77% à l'ouverture de Wall Street.

    Les autres grands noms des semi-conducteurs évoluent de manière plus timide, à l'image de AMD  (-0,05%), Qualcomm  (+0,55%) et Broadcom  (+0,90%). Ce dernier, qui fournit notamment ses puces à Apple, doit publier ses résultats après-bourse. Les résultats de ce groupe historique, plus défensif et mieux diversifié que ses concurrents, s'annoncent déterminants pour le secteur, dans un contexte d'hésitation sur le potentiel financier de l'IA. "Broadcom est bien placée pour venir à la rescousse du marché", estime Chris Barto, analyste chez Fort Pitt Capital Group. "Elle n’a jamais eu le battage médiatique que des entreprises comme Nvidia, mais je pense que ses résultats ce trimestre renforceront l’idée que l’IA ne va pas être une frénésie de dépenses à court terme."

  • Tesla boosté par ses plans de conduite autonome en Europe et en Chine

    À un mois de la présentation de son robotaxi "Cybercab", le constructeur américain Tesla  a réaffirmé, via un post sur X, son intention de lancer son système de conduite entièrement autonome en Europe et en Chine dès le premier trimestre de l'année prochaine. Ces plans semblent en phase avec les volontés du CEO Elon Musk, qui avait déjà affirmé en juillet que les autorisations réglementaires seraient probablement délivrées d'ici la fin de l'année dans les deux régions. 

    Cet optimisme a en tout cas convaincu Wall Street, où l'action Tesla a pris 5,4% à l'ouverture. Les investisseurs restent cependant globalement prudents face aux technologies de conduite autonomes, qui doivent être approuvées par chaque pays. "Cela pourrait être plus facile en Chine, étant donné qu'elle s'est associée au géant chinois de la recherche Baidu pour utiliser son système de navigation", observe Susannah Streeter, analyste chez Hargreaves Lansdown."Le processus d'approbation semble plus long en Europe", avertit-elle.

  • Hewlett Packard Enterprise pénalisé pour son pari sur l'IA

    L'entreprise technologique Hewlett Packard Enterprise (HPE) , spécialisée dans la construction de serveurs informatiques, a publié des meilleurs résultats qu'attendus mercredi soir. Son bénéfice net de 512 millions de dollars dépasse les 464 millions attendus par les analystes, et son chiffre d'affaires a augmenté de 10% à 7,7 milliards de dollars. "Notre intention est de poursuivre une croissance rentable", a déclaré la CFO Marie Myers, soulignant notamment un fort potentiel dans l'"l'IA d'entreprise".

    L'action HPE a pourtant très mal démarré ce jeudi, avec une chute de plus de 7%. Dans l'environnement ultra-concurrentiel de l'intelligence artificielle, les investisseurs voient d'un mauvais œil la chute des marges brutes du groupe, qui atteignent 31,8%, soit une baisse d'environ 420 points de base. "Le résultat de la marge brute du trimestre pour HPE ne fera probablement qu’accroître les inquiétudes des investisseurs concernant la dynamique concurrentielle accrue et les prix agressifs sur le marché des serveurs d’IA", soulignent les analystes de J.P. Morgan.

  • Wall Street | Opening Bell

    Dow Jones: +0,21%

    S&P 500: +0,09%

    Nasdaq: +0,05%

  • Le pétrole s'enchérit face un possible report de l'assouplissement de l'Opep+

    Le prix du pétrole se raffermit jeudi, le baril de Brent de la mer du Nord prenant près de 1% à 73,41 dollars tandis que le WTI prend plus de 1% à près de 70 dollars. Les chiffres de l'American Petroleum Institute (API) ont montré que les stocks de brut américains ont chuté de 7,431 millions de barils la semaine dernière, alors que les analystes tablaient sur une baisse d'un million de barils seulement.

    Surtout, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés menés par la Russie, connus collectivement sous le nom d'Opep+, ont officiellement discuté d'un report des augmentations de production prévues pour octobre. L'Opep+ était prête à augmenter la production de 180.000 barils par jour, mais semble reconsidérer sa décision face à la faiblesse persistante de la demande en Chine et la fin potentielle d'un conflit en Libye qui bloquait les ports du pays. De quoi susciter l'inquiétude des marchés.

    Les données officielles sur les stocks de pétrole américains de l'Energy Information Administration (EIA) sont attendues à 16h30, heure belge.

  • Les inscriptions hebdomadaires au chômage en recul aux États-Unis à 227.000

    Les inscriptions au chômage ont diminué aux États-Unis lors de la semaine au 31 août, à 227.000 contre 232.000 (révisé) la semaine précédente, a annoncé jeudi le département du Travail. Les économistes attendaient en moyenne 230.000 inscriptions au chômage.

    Les inscriptions de la semaine au 24 août ont été révisées en hausse, par rapport à une estimation initiale de 231.000.

    La moyenne mobile sur quatre semaines s'établit à 230.000 contre 231.750 (révisé) la semaine précédente. Le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités s'est élevé à 1,838 million lors de la semaine au 24 août.

  • Cofinimmo, meilleure progression de l'indice Bel 20

    Les investisseurs parient de plus en plus sur une nouvelle baisse du taux d'intérêt directeur de la BCE, la deuxième en trois mois, lors de la prochaine réunion prévue jeudi prochain. Les contrats à terme anticipent un taux de dépôt de la BCE à 2,81% d'ici à la réunion du 30 janvier contre 3,75% actuellement.

    Les investisseurs adaptent dès lors leur portefeuille, en se focalisant sur les actions sensibles à l'évolution des taux, comme les valeurs immobilières. Cofinimmo qui a intégré la liste des actions chouchous du Benelux de KBC Securities (avec Kineppolis), en profite pour bondir de 3,90%. Belle progression également d'Aedifica qui prend 2,9%. Sensible à l'évolution des taux d'Intérêt également, Elia avance de 3,7%.

  • Verizon rachète Frontier pour 20 milliards de dollars

    Verizon annonce son intention d'acheter Frontier Communications dans le cadre d'une transaction en numéraire d'une valeur de 20 milliards de dollars (18,02 milliards d'euros), l'opérateur de téléphonie mobile américain cherchant à étendre son réseau de fibre optique.

    Verizon propose 38,50 dollars par action, soit une prime de 37,3% par rapport au cours de Frontier le 3 septembre à la fermeture de la bourse.

    Au 30 juin, la dette totale de Frontier s'élevait à 11,25 milliards de dollars.

    L'action Frontier, qui a bondi de près de 38% au cours de la séance précédente, après des informations de presse, chute de 9,4%, à 35,05 dollars dans les échanges d'avant-bourse, sous le prix de l'offre de Verizon, tandis que Verizon prend environ 0,3%.

  • Le secteur privé a créé moins d'emplois que prévu aux États-Unis

    Le secteur privé aux États-Unis a créé 99.000 emplois au mois d'août, au lieu des 145.000 postes attendus et après 111.000 créations en juillet (chiffre révisé de 122.000).

    Le rapport corrobore plusieurs données récentes qui montrent que les embauches ont considérablement ralenti par rapport au rythme effréné observé après l'épidémie de covid de début 2020.

    La publication des résultats de l'enquête ADP précède la parution, vendredi, du rapport officiel sur l'emploi du département du Travail.

  • Wall Street attendue sur une note indécise

    Wall Street est attendue sur une note indécise à l'ouverture et les bourses européennes sont en ordre dispersé, l'aversion pour les actifs risqués se poursuivant sur fond de crainte d'une brusque détérioration des indicateurs macroéconomiques américains.

    Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en hausse de 0,08% pour le Dow Jones et de 0,06% pour le Standard & Poor's 500, mais une baisse de 0,05% pour le Nasdaq.

    À Paris, le CAC 40 perd 0,64%. À Francfort, le Dax grappille 0,21%, tandis qu'à Londres, le FTSE cède 0,14%.

    L'Euro Stoxx 50 de la zone euro recule de 0,30% et le Stoxx 600 décline de 0,21%.

    Les investisseurs sont sur leur garde en attendant de nouveaux indices sur la santé de l'économie américaine et le marché du travail outre-Atlantique, après le choc provoqué par la faiblesse des données mensuelles sur l'activité manufacturière et le rapport Jolts des ouvertures de postes dans le pays.

    Ils prendront connaissance, aux États-Unis, à 14h15, des chiffres de l'emploi du cabinet ADP avant le rapport mensuel officiel prévu vendredi, ainsi qu'à 16h de l'indicateur ISM des services pour le mois d'août.

    En Europe, les indicateurs du jour montrent que les ventes au détail en zone euro sont ressorties en juillet conformes aux attentes, tandis que l'économie allemande devrait stagner cette année, selon l'institut Ifo, qui prévoyait auparavant une croissance de 0,4%.

  • 7-Eleven va rejeter l'offre de Couche-Tard

    Seven & i Holdings, le propriétaire de la chaîne de magasins de proximité 7-Eleven, va envoyer une lettre au géant canadien des dépanneurs Alimentation Couche-Tard pour l'informer que le prix d'acquisition, proposé dans le cadre d'une récente offre publique d'achat, est trop bas. Il va également faire état de ses préoccupations en matière de droit de la concurrence, a appris le Nikkei Asia.

  • Tesla, HPE, Johnson & Johnson... Les valeurs à suivre à Wall Street

    * TESLA prend 2,9% en avant-bourse, le constructeur automobile a annoncé le lancement de son logiciel d'aide à la conduite entièrement autonome (FSD) au premier trimestre 2025 en Europe et en Chine, sous réserve de l'approbation des autorités réglementaires. Le groupe devrait, en outre, dévoiler un robotaxi, le 10 octobre.

    * HEWLETT PACKARD ENTERPRISE a relevé, mercredi, sa prévision de bénéfice annuel, la demande de serveurs destinés à l'intelligence artificielle (IA) continuant de s'accélérer en raison de la hausse des investissements des entreprises dans les infrastructures du secteur.  

    * ALPHABET - Un conseiller de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) a estimé, ce jeudi, en accord avec l'autorité italienne de la concurrence, que le refus de Google, filiale d'Alphabet, d'autoriser une application de mobilité électrique développée par Enel à accéder à sa plateforme Android Auto pourrait enfreindre les règles de concurrence. Les juges de la CJUE, qui statueront dans les mois à venir, suivent généralement les avis des conseillers.

    * GENERAL MOTORS a annoncé mercredi qu'il commencerait à produire au Brésil ses tout premiers véhicules hybrides-flex qui peuvent fonctionner avec de l'éthanol ou de l'essence à 100%, en plus de leurs batteries.

    * JOHNSON & JOHNSON prévoit de débourser 1,1 milliard de dollars supplémentaires pour mettre fin à des dizaines de milliers d'actions en justice selon lesquelles sa poudre pour bébé et d'autres produits à base de talc ont provoqué des cancers, ont rapporté deux sources proches du dossier.

    * ROBINHOOD MARKETS - Une plateforme de cryptomonnaie gérée par le groupe paiera 3,9 millions de dollars pour régler les allégations selon lesquelles elle n'a pas permis aux clients de retirer des cryptomonnaies de leurs comptes de 2018 à 2022, a déclaré, mercredi, le procureur général de Californie, Rob Bonta. 

  • ING sur CVC Capital: "Un ensemble de résultats bien supérieurs au consensus"

    CVC Capital n'a pas raté son rendez-vous avec le marché. La société introduite en bourse d'Amsterdam en avril dernier a publié "un ensemble complet de résultats qui sont bien supérieurs au consensus", selon les analystes d'ING.

    Le bénéfice net est de 340 millions d'euros au premier semestre, soit 16% de plus sur la même période il y a un an et 15% de plus que les attentes d'ING.

    Le chiffre d'affaires ajusté de 621 millions d'euros a augmenté de 13% en glissement annuel et a dépassé de 4% les attentes.

    Les actifs sur lesquels CVC perçoit des frais de gestion ont progressé à 142 milliards d'euros (+29% sur un an), alors que le consensus anticipait 127 milliards et ING 109 milliards.

    CVC a commencé à être négocié à Amsterdam en avril, après une introduction en bourse très attendue. Les actions ont grimpé de plus de 30% depuis leur introduction en bourse, faisant de CVC l’une des valeurs les plus performantes parmi les sociétés ayant leurs débuts en Europe cette année.

    Elle a surperformé ses pairs, tels que le suédois EQT AB et Bridgepoint Group Plc, coté à Londres.

  • Les ventes au détail en zone euro augmentent de 0,1% en juillet

    Les ventes au détail en zone euro ont avancé de 0,1% sur un mois en juillet, selon les données publiées par Eurostat ce jeudi.

    Cette progression est conforme aux attentes des économistes interrogés par Reuters.

    Sur un an, les ventes au détail dans les 20 pays partageant l'euro enregistrent une baisse de 0,1%, alors que les économistes tablaient sur une hausse de 0,1% après une baisse de 0,4% (révisé) le mois précédent.

  • Pourquoi Lanxess se hisse parmi les meilleures progressions du Stoxx 600

    Lanxess figure parmi les meilleures progressions au sein de l'indice Stoxx 600 en Europe, ce matin. Le groupe allemand de produits chimiques de spécialité a obtenu un double upgrade de la part de Morgan Stanley, en raison de la baisse de ses investissements et du recul des prix du gaz. La décision de Morgan Stanley s'inscrit dans un mouvement plus large de changements de notation au sein du secteur européen des produits chimiques.

    Les analystes Thomas Wrigglesworth, Lisa De Neve et Jonathan Chung ont abaissé leur conseil sur Air Liquide et Syensqo à sous-pondération, tout en établissant des notes à pondération neutre pour BASF et Elkem. Arkema et Wacker Chemie sont également reclassés à surpondérer.

    Akzo Nobel est le premier choix des analystes de Morgan Stanley, même si Arkema est aussi surpondérée en raison de son exposition aux véhicules électriques et à l'acide acrylique. Wacker est surpondérée sur des facteurs tels qu'une meilleure dynamique de rentabilité dans les silicones de spécialité.

    Air Liquide semble voué à une croissance plus faible, estime Morgan Stanley, qui ajoute que ses actions ont surperformé d'autres valeurs défensives au cours des dernières années. De son côté, Syensqo pourrait avoir du mal à combler sa décote jusqu'à ce que les prix nets négatifs s'atténuent et que sa stratégie de fusions et acquisitions devienne plus claire.

  • Cofinimmo et Kinepolis intègrent la liste des actions chouchous de KBCS

    KBC Securities pose quatre changements dans sa "Dynamic Top Pick List". Concrètement, Care Property Invest et Van de Velde disparaissent de la liste des actions favorites, tandis que Cofinimmo et Kinepolis font leur entrée.

    Le cours de l'action Care Property s'étant désormais rapproché de notre prix cible et les éléments catalyseurs étant passés, nous réduisons notre recommandation d'achat à accumuler et supprimons l'action de notre "Dynamic Top Pick List", indiquent les analystes de KBCS.

    Pour Van de Velde, KBCS justifie sa décision par "des conditions météorologiques défavorables qui ont entraîné une baissed des ventes au premier semestre 2024, dans de nombreux magasins. En particulier, les ventes de maillots de bain ont enregistré une baisse." L'objectif de cours passe à 38,5 euros, contre 40 euros. La recommandation d'achat est maintenue, "car Van de Velde aborde le deuxième semestre 2024 avec confiance, même s'il reste vigilant dans l'environnement actuel."

    À l'opposé, Cofinimmo fait son entrée dans la liste des actions chouchous après la récente mise à jour de la recommandation d'accumuler à acheter. "Nous nous attendons à ce que le nom surperforme dans un environnement de taux d'intérêt en baisse, compte tenu de son endettement relativement élevé et de sa valorisation bon marché", indique KBCS. Les analystes épinglent également le fait que le risque d'une augmentation de capital dilutive s'est atténué et que la direction reste disciplinée dans son programme d'investissement. Le prix cible est fixé à 75 euros par action.

    Enfin, pour Kinepolis, après avoir connu, comme prévu, un premier semestre difficile, avec encore moins de visiteurs qu'anticipé en raison d'une offre de blockbusters médiocre, l'exploitant de salles de cinémas a indiqué qu'une amélioration était en vue. "Depuis juin, un retournement de situation s'est amorcé grâce au succès de 'Vice-Versa 2' et de 'Deadpool  & Wolverine', et de nombreuses grandes sorties sont prévues à l'automne, dont les très attendus 'Joker: Folie à Deux', 'Gladiator II' et 'Vaiana 2'". La recommandation est d'acheter avec un objectif de cours de 50 euros.

  • JPMorgan supprime sa recommandation d'achat d'actions chinoises

    Le stratège de JPMorgan, Pedro Martins, annonce qu'il retire les actions chinoises de sa liste d'achat et donne plusieurs raisons pour cela:

    • Le potentiel d’une nouvelle guerre commerciale entre Washington et Pékin. "Cela pourrait devenir plus grave que la première guerre commerciale, avec des droits de douane compris entre 20 et 60 pour cent".
    • Croissance lente en Chine: "Nous nous attendons à ce que la tendance de croissance à long terme de la République populaire soit structurellement plus faible en raison de la conversion des chaînes d'approvisionnement (onshoring, NDLR), de l'augmentation des conflits avec les États-Unis et des problèmes intérieurs persistants".
    • Un plan de relance sous-dimensionné de la part du gouvernement pour sortir l’économie du marasme.
    • Volatilité due aux élections américaines.
  • Tracker #63 | Matthias Baccino, celui qui est passé du trading aux ETF

    Matthias Baccino est le directeur Europe de Trade Republic, le courtier en vogue chez les jeunes investisseurs. Il nous a raconté son histoire avec la bourse dans le podcast Tracker Plus.

  • Asos: +12%

    Asos démarre sur les chapeaux de roues, après avoir revu ses prévisions de résultats.

  • |Opening bell|

    Amsterdam : -0,38%

    Bruxelles : -0,39%

    Paris : -0,46%

    Francfort : n.c.

    Syensqo : -4,5%

    CFE : -2,94%

    Air Liquide : -2,7%

    Asos : +12%

  • Volvo Cars abaisse son objectif de marge pour 2026

    Le constructeur automobile suédois Volvo Cars abaisse son objectif de marge bénéficiaire pour 2026, invoquant la complexité croissante du commerce mondial et des tarifs douaniers.

    Volvo Cars vise désormais une marge opérationnelle de 7% à 8% en 2026, contre une marge "supérieure à 8%" annoncée précédemment.

    Le groupe a abandonné, mercredi, son objectif de passer au tout électrique d'ici à 2030 sur fonds de ralentissement du marché, confronté à un manque de modèles abordables et à la lenteur du déploiement des bornes de recharge.

  • Gimv cède sa participation dans Mega International

    Gimv , les fondateurs et le management de la société annoncent la cession de leur participation dans Mega International à Bizzdesign. La fusion de ces derniers créera un leader incontournable dans le domaine de l'architecture d'entreprise et de la transformation numérique. Celui-ci sera soutenu par Main Capital, un investisseur de premier plan dans le secteur des logiciels.

  • Hausse inattendue des commandes à l'industrie en Allemagne en juillet

    Les commandes à l'industrie en Allemagne ont augmenté de façon inattendue en juillet, de 2,9%, selon les données publiées par l'Office fédéral de la statistique ce jeudi.

    Les économistes interrogés par Reuters tablaient sur un repli de 1,5% après une hausse de 3,9% en juin.

  • Briefing d'avant-bourse

    Les bourses européennes sont attendues en recul à l'ouverture, les investisseurs se positionnant en vue de nouveaux indicateurs aux États-Unis et en Europe, et ce, alors que les dernières données suggèrent un ralentissement de l'activité outre-Atlantique.

    L'Euro Stoxx 50 reculerait de 0,14%. Francfort, Londres et Paris abandonneraient de l'ordre de 0,15%.

    En zone euro, les commandes à l'industrie en Allemagne et les ventes au détail dans le bloc éclaireront sur la dynamique économique, qui apparaît de plus en plus fragile.

    Aux États-Unis, l'indicateur ADP des créations d'emploi par le privé pour août et les inscriptions hebdomadaires au chômage seront essentiels pour déterminer si l'affaiblissement des marchés du travail en juillet n'a été qu'un artefact ou une tendance plus forte, déclenchée par les hausses de taux de la Réserve fédérale.

    L'enquête JOLT des ouvertures de postes pour juillet, publiée mercredi, a semblé confirmer la seconde analyse: les investisseurs attendent désormais 110 points de base d'assouplissement en 2024, contre 100 points de base en début de semaine.

    À ce titre, le rapport mensuel sur l'emploi de vendredi sera l'indicateur le plus important pour comprendre à quelle rapidité la Fed devra baisser ses taux.

    Les investisseurs digèrent, par ailleurs, le Livre beige de la Fed, publié mercredi, qui suggère un ralentissement modéré de la croissance américaine.

    L'indicateur ISM des services, attendu ce jeudi, éclairera sur la trajectoire du secteur le plus important pour la croissance américaine en août.

  • Perquisitions chez CFE

    Dix perquisitions, dont six en Belgique (Auderghem, Ixelles, Lasne, Hoeilaart et Woluwe-Saint-Pierre), ont été menées ce mercredi matin dans le cadre d'une enquête pour soupçons de corruption concernant la société CFE . Entendu par la police, le CEO d'AvH, Luc Bertrand, a été laissé libre sans suites judiciaires, selon les informations du Soir et de Mediapart, que L'Echo a pu faire confirmer à bonnes sources.

    L'enquête porte sur des faits relatifs à "la construction du Grand Hôtel à N'Djamena, au Tchad, et la récupération de la créance découlant de celle-ci, qui serait encore due par le Tchad à CFE", précise le parquet fédéral.

  • Le solide marché locatif résidentiel alimente les bénéfices de Home Invest

    Home Invest Belgium , la société de location de biens immobiliers résidentiels, a vu son bénéfice EPRA (bénéfice des activités de location) augmenter de près de 15% pour atteindre 9,3 millions d'euros au cours du premier semestre 2024. Dans sa mise à jour semestrielle, Home Invest parle d'un "marché locatif résidentiel solide, avec une forte demande de logements de qualité".

    La croissance du bénéfice par action est plus modeste que le résultat absolu, en raison d'une augmentation de capital et de l'émission d'un dividende optionnel, avec beaucoup plus d'actions en circulation aujourd'hui. Le bénéfice EPRA par action a atteint 0,51 euro après le premier semestre, contre 0,49 euro l'année dernière.

    Pour l'exercice 2024, la société vise un bénéfice EPRA par action de 1,15 euro. Les charges d'intérêt restent contenues, avec un coût de financement moyen de 2,16% au premier semestre 2024.

    Le marché de la location résidentielle continue d'évoluer favorablement dans les villes où Home Invest Belgium est active.

    Home Invest
  • Care Property Invest relève légèrement ses prévisions de bénéfices

    Les résultats semestriels de Care Property Invest (CPI) publiés mercredi soir, après la clôture, indiquent que le propriétaire de biens immobiliers dans le secteur de la santé a vu ses revenus locatifs augmenter de 6,3%, pour atteindre 34,3 millions d'euros, grâce à l'achèvement de nouveaux projets et à l'indexation des contrats existants.

    Le bénéfice EPRA (bénéfice de l'activité de location) a atteint 19,9 millions d'euros, soit 0,54 euro par action, ce qui représente une augmentation de 6,7% par rapport à la même période de l'année précédente.

    Pour l'ensemble de l'exercice 2024, CPI table désormais sur un bénéfice par action de 1,025 euro. Il s'agit d'une légère augmentation par rapport à l'hypothèse de 1 à 1,02 euro par action retenue jusqu'à présent.

  • L'enquête ADP, l'indice ISM des services, Sofina... Ce qu'il faut suivre ce jeudi 5 septembre

    Commandes industrielles en Allemagneenquête ADP sur l'emploi privé aux États-Unis et demandes hebdomadaires au chômage: une salve d'indicateurs macroéconomiques devrait tenir les investisseurs en haleine. Atenor, Biosenic, Hyloris et Sofina au rapport.

  • Wall Street en ordre dispersé après un indicateur peu reluisant sur le marché de l'emploi

    La Bourse de New York a fini en ordre dispersé, les investisseurs étant restés sur la réserve après la publication d'un indicateur peu reluisant pour le marché de l'emploi susceptible d'inciter la Fed à assouplir sa politique monétaire.

    Les ouvertures de poste, un indicateur de la demande d'emploi, ont été bien plus faibles qu'attendu en juillet, selon les chiffres JOLT. Mardi, l'enquête ISM sur l'activité dans l'industrie a confirmé le ralentissement du secteur et suggéré qu'il pourrait se prolonger, relançant les inquiétudes sur la dynamique économique américaine.

    • L'indice Dow Jones a gagné 0,1%, ou 38,04 points, à 40.974,97 points.
    • Le Standard & Poor's 500, plus large, a perdu 8,86 points, soit 0,2%, à 5.520,07 points.
    • Le Nasdaq Composite a reculé, de son côté, de 52,002 points, soit 0,3%, à 17.084,296 points.

    Les investisseurs redoutent un affaiblissement de l'économie.

    Jack Ablin, de Cresset Capital

    Cette impression a été renforcée par un rapport du ministère du Travail, selon lequel le nombre des offres d'emplois est tombé, en juillet, à son plus bas niveau depuis janvier 2021. Quant aux licenciements, ils ont bondi de 13%, à leur plus haut depuis mars 2023.

    Dans la foulée, les opérateurs ont recalibré leurs attentes en matière de politique monétaire et attribuent désormais une probabilité de 45% à l'hypothèse d'une baisse de taux d'un demi-point à l'issue de la prochaine réunion de la banque centrale américaine (Fed), mi-septembre.

    Les taux obligataires ont immédiatement réagi. Le rendement des emprunts d'État américains à 10 ans est descendu à 3,76%, contre 3,83% la veille en clôture.

  • "Vendez Syensqo"

    Bonjour! Nous débutons ce "Market live" du jeudi 5 septembre avec une recommandation pour Syensqo.

    L'analyste Jonathan Chung, de Morgan Stanley, réduit son conseil à "sous-pondérer" (vendre), contre "pondération neutre". L'objectif de cours est considérablement réduit à 66 euros, contre 92 euros jusqu'ici.

    Syensqo a clôturé mercredi soir à 73,50 euros.

    ©Andreas Arnold/Dpa

Plus sur Les Marchés

Messages sponsorisés