Sécurité, fiscalité, mobilité

Journaliste

Trois pierres angulaires pour le gouvernement

Les cartables ont été soigneusement faits; les crayons ont été taillés, la rentrée politique, c’est ici et c’est maintenant. Alors prenons les choses cliniquement, sans avoir l’ambition de les citer toutes, mais constatons où en est ce gouvernement fédéral.

Sur la sécurité, un boulot certain a déjà été effectué. Les mesures d’urgence, post-attentats, ont été prises, en écoutant soigneusement l’avis des autorités en charge de la lutte antiterroriste au quotidien. Des moyens ont été affectés et un vrai travail d’introspection a lieu, via une commission d’enquête parlementaire. Limiter au maximum les risques liés au terrorisme; telle est l’ambition de cet exécutif, étant entendu que le risque zéro n’existe pas.

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Une alternative ingénieuse au système des voitures de société coifferait d’une belle plume environnementale le chapeau de ce gouvernement.

Ceci posé: veiller à ne pas se laisser entraîner dans une spirale à la française comme celle en cours sur le fameux "burkini". Oui au débat sur les valeurs, mais – de grâce – un débat intelligent, mature et posé.

Sur le socio-économique, voilà un exécutif au milieu du gué. Il a avancé un tax shift, certes, c’est bien, mais c’est insuffisant. Il faut faire plus. La réforme de l’Isoc qui se dessine est sans doute un pas intéressant mais il ne doit pas empêcher de revenir, une nouvelle fois, corriger l’IPP (au profit de la classe moyenne) en cours de législature. En parallèle, trouver une alternative ingénieuse au système des voitures de société permettrait à ce gouvernement de coiffer une jolie plume environnementale à son chapeau.

La mobilité, nous y voilà. À côté de la sécurité et du socio-économique, voilà le troisième grand chantier du gouvernement fédéral pour la seconde partie de la législature. C’est un vrai beau challenge qu’il faut attaquer avec ambition; se coordonner avec les entités fédérées – à présent que les relations semblent plus sereines entre Charles Michel et Paul Magnette – est indispensable.

Tout le monde, absolument tout le monde, a intérêt à ce que Bruxelles puisse renaître, revivre, respirer, débarrassée de ce fardeau qu’est la congestion automobile.

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