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François De Smet (DéFI): "Taxer les loyers réels me semble plus juste"

maLe président de DéFI, François De Smet. ©Valentin Bianchi / Hans Lucas

François De Smet est l'invité du Brief ce lundi. Le président de DéFI revient notamment sur la crise qui vient de secouer son parti, et détaille des points du programme amarante.

Élections du 9 juin obligent, pendant les 6 semaines qui viennent, l'invité du lundi dans Le Brief ne sera ni un entrepreneur, ni un économiste, ni un journaliste de la rédaction, mais une femme ou un homme politique issu des 6 partis francophones représentés au Parlement. 

Et, c'est à François De Smet que revient l'honneur d'ouvrir le bal. Le président de DéFI revient notamment sur la crise qui vient de secouer le parti de manière assez violente. Pour De Smet, l'incident est clos. "Le parti a prouvé qu'il n'était pas celui d'un homme, ni du président, ni d'un ancien président. Et je trouve ça sain parce qu'on ne doit pas ou on ne doit plus apparaître comme étant le parti de deux ou trois grands arbres qui ne laisseraient rien pousser autour d'eux."

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PS et Ecolo comme cibles

En spectateur de la crise gouvernementale au sein de la Fédération Wallonie Bruxelles, De Smet décoche quelques flèches contre le PS et Ecolo "qui ont prouvé que le vote du PTB pouvait être un vote utile, alors qu'ils tentent de nous persuader du contraire depuis des mois."

Sur le fond, DéFI n'aurait pas voté cette réforme "très électoraliste" du décret Paysage. "Le décret Glatigny n'a pas eu le temps de sortir tous ses effets. Ce n'est pas juste une question de nombre d'années dans lesquelles faire ses études. C'est la question de l'orientation qui n'est pas la bonne et c'est la question des acquis de base."

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Sans faire d'exclusive, DéFI attend du PS et d'Ecolo qu'ils clarifient leur position par rapport au PTB pour après les élections. Mais une chose est sûre, la prochaine coalition à Bruxelles et ailleurs ne pourra pas échapper à un assainissement budgétaire radical. Et d'avancer des propositions, fiscales notamment, pour refinancer la Région capitale, en déplaçant une bonne part de l'impôt des personnes physiques sur le lieu de travail notamment. 

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Niches fiscales

"On veut bien une tarification d'une grille indicative de loyers, mais on est contre tout mécanisme de blocage des loyers."

François De Smet
Président de DéFI

De fiscalité, il en est aussi beaucoup question dans le programme du parti amarante. Avec en point de mire certaines niches fiscales, comme les voitures salaires. "Mais cela doit s'accompagner d'un allègement de la fiscalité sur le travail, pour que le net reste équivalent." 

Il est question aussi de globalisation des revenus "non professionnels", revenus du capital, immobiliers ou de la spéculation... "On peut envisager de taxer les loyers réels, si on peut déduire les frais liés à l'entretien ou à l'amélioration énergétique du bien par exemple. On est par ailleurs contre le blocage des loyers. On veut bien une tarification d'une grille indicative de loyers, mais on est contre tout mécanisme de blocage des loyers. Si le marché s'adapte en haussant un petit peu les loyers, je ne serais pas contre. Ce qui n'irait pas, c'est de taxer les loyers et en plus de les bloquer. Ça évidemment, ce serait, ce serait malhonnête."

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