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Jean-Marc nous raconte, dans le 70ᵉ épisode du podcast Tracker, comment il a eu l'audace de tout vendre alors que la crise financière avait réduit ses investissements de 45%.

Jean-Marc est avocat d’affaires depuis plus de 30 ans. Il s’est fait un nom, notamment dans le monde du sport, en rédigeant le premier contrat en F1 d’un certain Michael Schumacher. Ses premiers honoraires sont investis en bourse et dans les voyages.

Dans les années 2000, Jean-Marc, quelque peu fatigué par le sport business, travaille pour des ONG et quitte la planète finance pour rejoindre la Papouasie-Nouvelle-Guinée. C’est là qu’il apprendra que le secteur financier est confronté à l’une des plus graves crises de son histoire, la fameuse crise des subprimes. "J'avais une perte latente de 45% à cause de la crise des subprimes, explique le 70ᵉ invité du podcast Tracker tout en précisant qu'il lui a fallu "de l'audace pour vendre avec cette moins-value".

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"Les gens, qui ont parfois presque tout perdu avec Fortis, ne pensaient pas avoir fait un investissement à risque.

Jean-Marc
Tracker 70

L'affaire Fortis

Dans cet épisode de Tracker, nous verrons avec Jean-Marc comment il a réagi au fait de voir ses investissements fondre comme neige au soleil et comment il est parvenu à rebondir en misant notamment sur l’immobilier américain et la crypto-monnaie.

"En tant qu'avocat, je voulais connaître les causes de cette crise financière et voir justement s'il y avait des opportunités. C'est pour ça que je me suis rapidement rendu aux États-Unis", explique encore Jean-Marc au micro de Tracker.

Un journaliste de la rédaction de L'Echo nous apporte également dans cet épisode quelques éclaircissements sur les procédures en justice liées à la crise financière, et plus particulièrement à l'affaire Fortis.

Plusieurs volets judiciaires concernant les actionnaires lésés par le démantèlement de la plus grande banque du pays sont d'ailleurs encore ouverts. "Les gens, qui ont parfois presque tout perdu avec Fortis, ne pensaient pas avoir fait un investissement à risque", soutient Jean-Marc, rappelant qu'avant la crise des subprimes, l’action Fortis était considérée comme un investissement dit de "bon père de famille", c'est-à-dire présentant une exposition au risque limitée et versant régulièrement des dividendes.

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