Acteurs d'envergure mondiale

Dans son premier rapport de durabilité, le fournisseur de fruits et légumes Greenyard démontre que tout le monde sort gagnant d’une stratégie d’innovation durable: les clients, l’entreprise, les collaborateurs et la société dans son ensemble. “Nous nous appuyons sur cinq piliers: People, Planet, Prosperity, Peace et Partnership.”

Gravir le Stelvio à vélo en compagnie de 100 collègues dans le cadre du projet Climbing for Life: c’est l’une des nombreuses initiatives qui témoignent de l’engagement de Jan De Nul Group en faveur du concept d’entreprise socialement responsable (ESR). “Investir dans le capital humain compte parmi les principaux piliers de notre stratégie, en plus de nos efforts pour réduire notre empreinte écologique et promouvoir l’innovation.”

Le diesel n’a pas bonne réputation sur le plan de durabilité. Malgré tout, Jan De Nul Group vient d’être couronné pour ses nouveaux navires innovants et durables équipés de moteurs au diesel. “Nos navires à basses émissions répondent même aux nouvelles exigences pour la navigation intérieure qui entreront en vigueur en 2020”, dévoile Michel Deruyck, Fuel Coordinator du groupe.

La bière résulte du brassage de quatre ingrédients de base: l’orge, le houblon, la levure et l’eau. Ces matières premières naturelles ont besoin d’un écosystème sain pour se développer. “La durabilité représente le cœur biologique de nos activités”, confirme-t-on au sein du plus grand brasseur au monde.

AB InBev est particulièrement conscient que certains consommateurs peu scrupuleux jettent leurs canettes de bières vides dans la rue ou la nature. Le groupe brassicole a décidé de s’attaquer concrètement à ce problème environnemental, et ce, à trois niveaux.

AB InBev a développé un nouveau procédé d’impression numérique qui permet d’imprimer textes, logos et images directement sur les canettes et les bouteilles. Ses avantages sont inestimables.

“Si vous attendez d’avoir toutes les certitudes, vous arrivez trop tard.” Il est surprenant d’entendre un tel commentaire dans la bouche d’un assureur, mais c’est la réponse logique à la période de grands changements à laquelle nous faisons face. “Car la réalité d’aujourd’hui peut être totalement différente de celle de demain.”

L’enthousiasme ressenti au moment de la signature de votre contrat peut très vite se refroidir si vous devez attendre trop longtemps avant de commencer réellement à travailler. Grâce à une app, Ageas garde intacte la motivation des candidats.

Avec la numérisation, les emplois de demain seront différents de ceux d’aujourd’hui. Pour AG Insurance, il est donc nécessaire d’investir dans l’employabilité de son personnel.

L’Ageas Academy encourage les collaborateurs du groupe d’assurance à développer leurs talents et leurs compétences. “Chez nous, chaque collaborateur est maître de sa carrière.”

Pour déployer une concertation sociale entre partenaires plutôt qu’entre opposants, il est crucial que le gouvernement ne prenne pas parti, juge Rudy De Leeuw, l’homme fort de la FGTB. "Or, le programme du gouvernement actuel est une copie de celui de la FEB."

À l’horizon 2025, 20% de la production mondiale du groupe devra être constituée de bières sans alcool ou faiblement alcoolisées. Le géant brassicole investit 1 milliard de dollars dans des campagnes dont l’objectif est d’influencer positivement les normes sociales. Et ce n’est que le début.

AB InBev organise avec plusieurs de ses marques de bières des actions de solidarité et des projets caritatifs. Quelle philosophie se cache derrière cet engagement social? ”En tant que leader mondial, nous avons la capacité et les moyens de faire la différence dans le monde dans lequel nous vivons et travaillons, et le devoir de montrer l’exemple.”

Jusqu’il y a peu, AB InBev vendait comme aliments pour bétail les grains résiduels (ou drèche) obtenus après le brassage de la bière. Un gâchis, estimait Jorge Gil-Martinez: en effet, les fibres et protéines des drèches sont particulièrement nutritives et donc adaptées à la consommation humaine. Les recherches du bio-ingénieur ont mené à des découvertes étonnantes.

Soudal continue de se développer. Le producteur de colles, de silicone et de mousses à base de polyuréthane vient d’annoncer la reprise de son concurrent sud-coréen Dong Yang. Pour assurer sa croissance, cependant, l’ambitieuse société campinoise est à la recherche de profils techniques tout aussi ambitieux qui souhaitent contribuer à son développement. “La bataille contre nos concurrents ne se joue pas uniquement sur les marchés: un nouveau front s’est ouvert dans la guerre des talents”, assure son CEO.

Le groupe de dragage et de construction Jan De Nul offre à ses collaborateurs la possibilité d’exprimer librement leurs idées les plus folles et, la plupart du temps, de les réaliser. Ici, la hiérarchie n’étouffe pas la créativité. Au contraire: l’entreprise est organisée de manière à encourager l’innovation et les remises en question constructives. C’est ainsi l’inventivité de Dries Lammens qui a permis à Jan De Nul de remporter un contrat sur la côte est de l’Angleterre. Le jeune ingénieur, en effet, a trouvé une solution pour éviter le recours à une grue de plusieurs tonnes qui aurait détruit la végétation d’un beau cadre naturel. Et grâce au regard critique du superviseur logistique Maarten Tronckoe, le transport et le levage de tuyaux lourds s’opèrent désormais de manière plus efficace et moins dangereuse. Tous deux ont été reconnus pour leur contribution majeure, et pas uniquement par leur employeur, puisque chacun s’est vu décerner un prix pour son travail.

Stuart MacFarlane travaille depuis plus de 25 ans au sein d’AB InBev. Il œuvrait au sein de la petite société britannique Bass au moment de son rachat par Interbrew. Il a ensuite connu l’émergence d’InBev, né de la fusion d’Interbrew et du Brésilien AmBev, jusqu’au rapprochement avec l’Américain Anheuser-Busch et à la création d’AB InBev en 2008. Celui qui, depuis 2012, occupe le poste de président de la zone Europe était donc aux premières loges pour voir évoluer la culture du géant brassicole.

"Il est parfois tentant de saisir une occasion qui se présente, mais l’opportunisme est très mauvais conseiller en matière d’acquisition", lance d’emblée le capitaine d’industrie Ronnie Leten. "S’il existe de grandes différences culturelles entre les entreprises, mieux vaut ne pas se lancer."

Les assureurs européens ont beaucoup à apprendre de l’Asie, confie Antonio Cano, COO d’Ageas. "La population y est incroyablement ouverte à tout ce qui est numérique et mobile, y compris en matière d’assurance."

Depuis la reprise des activités d’assurance d’AXA l’an dernier, Ageas est devenu le n° 2 de son secteur au Portugal. Ceci dit, le processus d’intégration ne se limite pas aux systèmes informatiques, loin s’en faut. "Nous devons gagner la confiance des clients, des partenaires et des collaborateurs", estime Steven Braekeveldt, CEO Europe continentale. "Cela ne peut se faire qu’avec un discours clair et cohérent."