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Élections américaines en direct | Washington se barricade avant l'élection et la perspective de violences

La ville de Washington se prépare à toute éventualité de violence, gardant en mémoire les événements qui l'ont secouée il y a quatre ans. ©AFP

Suivez l'actualité de la campagne pour l'élection présidentielle américaine, qui se déroulera le 5 novembre 2024.

Après un été rempli de rebondissements, la campagne pour la présidentielle américaine se poursuit depuis la rentrée, Kamala Harris et Donald Trump menant une lutte sans relâche pour les clés de la Maison-Blanche. Ils ont encore jusqu'au 5 novembre pour convaincre les (grands) électeurs américains.

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  • Dimanche 3 novembre

→ Washington se barricade avant l'élection et la perspective de violences

Barrières de sécurité, planches sur les vitrines des magasins, présence policière visible: en amont de l'élection présidentielle mardi, la ville de Washington se prépare à toute éventualité de violence, gardant en mémoire les événements qui l'ont secouée il y a quatre ans.

Les autorités de la capitale fédérale des Etats-Unis ont averti qu'un "environnement de sécurité mouvant et imprévisible" était à attendre dans les jours et même les semaines qui suivront la fermeture des bureaux de vote, ajoutant qu'elles ne s'attendaient pas à ce qu'un vainqueur soit proclamé le jour même de l'élection.

Le spectre du 6 janvier 2021 plane toujours sur la ville: ce jour-là, des centaines de partisans de Donald Trump avaient pris d'assaut le Capitole, temple de la démocratie américaine, pour tenter d'empêcher la certification de la victoire de Joe Biden.

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"A bien des égards, nos préparatifs pour 2024 ont débuté le 7 janvier 2021", a lancé Christopher Rodriguez, un responsable de la ville, lors d'un conseil municipal la semaine dernière. Avant même l'assaut du Capitole, Washington avait été secouée par de violentes manifestations lors du mouvement de protestation antiraciste Black Lives Matter à l'été 2020.

Pour sa troisième candidature à l'élection présidentielle, Donald Trump a refusé de s'engager à accepter les résultats de l'élection, et avance déjà - sans fondement - l'existence de fraudes et de triche électorales dans des Etats-clés comme la Pennsylvanie. 

→ Harris en visite surprise à New York à trois jours du scrutin

La candidate démocrate à l'élection présidentielle américaine, Kamala Harris, effectuait samedi une visite surprise à New York, où la vice-présidente sortante est apparue dans l'émission de divertissement "Saturday Night Live".

Il s'agissait de la première apparition de Kamala Harris dans l'émission satirique. Le candidat républicain à la Maison blanche, Donald Trump, y avait participé lors de sa campagne électorale en 2015.

  • Samedi 2 novembre

→ Dernier week-end de campagne, Harris et Trump en Caroline du Nord

La candidate démocrate à l'élection présidentielle américaine Kamala Harris et le républicain Donald Trump étaient samedi dans l'État "pivot" de Caroline du Nord, trois jours avant l'élection présidentielle américaine.

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Kamala Harris se rend à Charlotte, où doit la rejoindre le chanteur Jon Bon Jovi. La Caroline du Nord compte 16 grands électeurs, comme la Géorgie, et 270 voix sont nécessaires pour remporter la présidence.

Lors d'un rassemblement à Gastonia, en Caroline du Nord, Donald Trump a affirmé qu'il expulserait des millions d'immigrants s'il était élu, ajoutant que si Kamala Harris gagnait, "chaque ville d'Amérique serait transformée en un camp de réfugiés sordide et dangereux".

À Atlanta, Kamala Harris a déclaré que l'ancien président républicain abuserait de son pouvoir s'il revenait à la Maison blanche. "C’est quelqu’un de plus en plus instable, obsédé par la vengeance, consumé par le ressentiment, et cet homme est à la recherche d’un pouvoir sans contrôle", a-t-elle mis en garde.

→ Joe Biden en campagne dans sa ville natale de Scranton pour Kamala Harris

Le président démocrate Joe Biden, dont le mandat s'achève en janvier, est retourné samedi dans sa ville natale de Scranton, en Pennsylvanie, afin de soutenir la candidature de sa vice-présidente Kamala Harris, à trois jours de l'élection présidentielle américaine. Le président sortant cherche à capitaliser sur son influence dans cet Etat crucial pour battre le candidat républicain Donald Trump.

La Pennsylvanie est avec le Wisconsin et le Michigan, deux autres Etats industriels de la "Rust Belt" ("ceinture de rouille"), l'un des trois "bellwethers" ("baromètres") les plus scrutés de l'élection présidentielle aux Etats-Unis. Depuis 2008, ce sont les seuls Etats américains à avoir désigné sans exception le futur vainqueur du scrutin.

Sur place, le président s'est adressé à des ouvriers syndiqués, un électorat auprès duquel il reste populaire, dans la ville où il a grandi avant que sa famille ne déménage dans le Delaware, où il a lancé sa longue carrière politique

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  • Vendredi 1 novembre

→ Trump réclame 10 milliards de dollars à CBS pour l'interview "manipulée" de Harris

Donald Trump a réclamé au moins 10 milliards de dollars en dommages et intérêts à CBS News, rapporte Fox News jeudi. Le candidat républicain à la présidence des États-Unis accuse la chaîne d'information d'avoir réalisé une interview manipulée et trompeuse avec sa concurrente démocrate Kamala Harris.

La plainte a été déposée devant un tribunal de l'État du Texas. Selon les avocats de l'ancien président, CBS a tenté d'influencer l'élection en éditant l'interview de manière à "faire pencher la balance en faveur du parti démocrate" à l'approche de la date fatidique.

  • Jeudi 31 octobre

→ Elon Musk doit comparaître devant la justice pour sa loterie électorale XXL en soutien à Trump

Elon Musk doit comparaître ce jeudi devant la justice américaine, après que le procureur de Philadelphie a demandé l'arrêt de la loterie d'un million de dollars lancée par le milliardaire pour récompenser quotidiennement un électeur de Donald Trump dans l'un des États clés de l'élection.

"Toutes les parties doivent être présentes" à l'audience, prévue à 10h (15h, heure belge) à Philadelphie, en Pennsylvanie, selon un document judiciaire.

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Le patron de Tesla, SpaceX et X (ex-Twitter) a mis en place mi-octobre une loterie qui récompense un électeur de Donald Trump dans l'un des sept États pivots avec un chèque d'un million de dollars chaque jour jusqu'à l'élection.

Le procureur de Philadelphie, Larry Krasner, avait annoncé lundi avoir engagé une action au civil pour obtenir l'arrêt de ce tirage au sort pour "protéger la population de nuisances publiques et de pratiques commerciales iniques, y compris les loteries illégales".

→ Cap à l'ouest pour Harris et Trump ce jeudi

Kamala Harris et Donald Trump mettent jeudi le cap sur l'ouest des États-Unis, où le candidat républicain devrait marteler son message agressif sur l'immigration, tandis que sa rivale démocrate compte sur Jennifer Lopez, entre autres stars, pour mobiliser l'électorat hispanique.

À cinq jours de l'élection, l'ancien Président et la vice-présidente sont engagés dans une course-poursuite à travers les sept États pivots, ou swing states. La démocrate - qui essaie de se distinguer de Joe Biden sans le renier tout à fait - se retrouve empêtrée dans une polémique initiée par le président octogénaire, qui a qualifié mardi les partisans de son prédécesseur républicain d'"ordures", avant de se reprendre.

Kamala Harris a assuré être "en désaccord profond avec toute critique contre des gens fondée sur la personne pour laquelle ils votent", tandis que Donald Trump a asséné auprès de ses partisans: "Kamala et Joe vous traitent d'ordures, moi je vous vois comme l'âme de l'Amérique". L'ancien présentateur de téléréalité, avec son sens très particulier du spectacle, est allé jusqu'à faire campagne à bord d'un camion-poubelle mercredi.

Donald Trump a prévu jeudi un entretien avec le commentateur de droite radicale Tucker Carlson en Arizona et un rassemblement dans le Nevada voisin. Il se rendra aussi au Nouveau-Mexique, un choix plus surprenant puisque cet État semble acquis à Kamala Harris.

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Cette dernière va, comme elle l'a déjà fait à plusieurs reprises, mobiliser des célébrités: en l'occurrence J. Lo, pour un meeting à Las Vegas (Nevada), et les Tigres del Norte, un groupe très populaire auprès de la diaspora mexicaine, pour un rassemblement à Phoenix (Arizona).

  • Mercredi 30 octobre

→ Georges Ugeux: "Les sondages ne captent pas la dynamique en faveur de Kamala Harris"

Professeur adjoint à la Columbia University et ancien vice-président exécutif de la Bourse de la New York, le Belgo-Américain Georges Ugeux contredit ceux qui avancent que la partie est déjà gagnée par Donald Trump. Juste avant de se rendre au bureau de vote, il nous livre son sentiment.

→ Harris se distancie des propos de Biden sur les partisans de Trump

Kamala Harris a pris ses distances mercredi avec les propos de Joe Biden, qui a semblé qualifier la veille les partisans de Donald Trump d'"ordures", provoquant un tollé à moins d'une semaine de l'élection présidentielle américaine.

"Je suis en désaccord profond avec toute critique contre des gens fondée sur la personne pour laquelle ils votent", a déclaré à des journalistes la candidate démocrate à l'élection du 5 novembre.

Joe Biden a "clarifié ses propos", a-t-elle toutefois fait valoir, avant d'ajouter: "En tant que présidente des États-Unis, je serai la présidente de tous les Américains."

Joe Biden, largement mis à l'écart de la campagne de sa vice-présidente, a critiqué mardi les propos d'un humoriste qui avait assimilé, lors d'un meeting de Donald Trump, le territoire américain de Porto Rico à une "île flottante d'ordures".

"Les seules ordures que je vois flottant par ici, ce sont ses partisans", a déclaré le président américain dans une suite de phrases particulièrement confuses, prononcées lors d'un appel vidéo pour la campagne. "Sa diabolisation des Latinos est inadmissible."

→ Kamala Harris promet d'incarner "un avenir plein de promesses" face à Donald Trump

À une semaine de l'élection, Kamala Harris a accusé Donald Trump de vouloir "un pouvoir sans limite", dans un discours très solennel prononcé à Washington, à l'endroit même où l'ancien président avait harangué ses partisans le 6 janvier 2021 avant qu'ils n'attaquent le Capitole.

Dans son "réquisitoire final", la candidate démocrate a invité les Américains à écrire une nouvelle page de l'histoire de leur pays. Elle a fait valoir que ses concitoyens auront le choix le 5 novembre prochain entre "un pays ancré dans la liberté pour tous" ou "dirigé par le chaos et la division", comme l'incarne son rival républicain.

Selon son équipe de campagne, quelque 75.000 personnes ont assisté à ce discours, retransmis en télévision.

→ Pourquoi le vainqueur pourrait ne pas être connu le 5 novembre

Si le jour J de l'élection présidentielle américaine est le 5 novembre, il est probable qu'il faille patienter pour connaître l'identité du vainqueur entre la vice-présidente Kamala Harris et l'ancien président Donald Trump, notamment du fait des délais de traitement des votes par correspondance.

Les premières indications pourraient ainsi s'avérer en trompe-l'œil: l'un des candidats pourrait disposer d'une nette avance avec le dépouillement des premiers bulletins, avant que son rival ne refasse son retard au fil des heures, voire des jours.

À noter que les électeurs démocrates résident généralement dans des zones urbaines densément peuplées, où le traitement des bulletins nécessite souvent plus de temps que dans d'autres zones.

Par ailleurs, ils ont davantage recours que les républicains au vote par correspondance, que Donald Trump avait décrit comme "pas fiable" lors de la campagne électorale de 2020. Le milliardaire a, cette année, à la fois critiqué le vote par correspondance et incité ses partisans à voter de manière anticipée et par courrier. Le délai de traitement des bulletins envoyés par voie postale est plus long que la prise en compte des suffrages dans les bureaux de vote le jour du scrutin.

  • Mardi 29 octobre

→ Harris prononce son réquisitoire final à une semaine jour pour jour du vote

Tournons la page Trump et retrouvons notre optimisme: c'est le message que Kamala Harris s'apprête à adresser mardi aux Américains dans un discours à Washington, à l'endroit où Donald Trump avait harangué ses partisans le 6 janvier 2021 avant qu'ils n'attaquent le Capitole.

En début de soirée (heure locale), elle veut marteler que son rival républicain est "quelqu'un de totalement absorbé par son désir infini de vengeance" qui ne s'intéresse pas "aux besoins du peuple américain", selon son équipe de campagne.

"Nous avions anticipé 20.000 personnes (dans le public), je ne serais pas surprise que nous ayons plus", a dit mardi devant les journalistes Jen O'Malley Dillon, l'une des stratèges démocrates.

L'entrée en fanfare dans la campagne au coeur de l'été de la vice-présidente avait permis aux démocrates de retrouver des couleurs et de se placer en tête dans les sondages, mais cette petite longueur d'avance a fondu au fil des semaines.

Les deux candidats, que tout oppose, font maintenant jeu égal, en particulier dans les États décisifs. "C'est une élection dans la marge d'erreur", a reconnu mardi Jen O'Malley Dillon.

→ Le non-parti pris du Washington Post à la présidentielle est une "décision de principe", selon Jeff Bezos

Le fondateur d'Amazon Jeff Bezos a démenti lundi que ses intérêts personnels étaient à l'origine de l'absence de soutien d'un candidat à la présidentielle américaine par le Washington Post, journal dont il est le propriétaire depuis 2013, défendant ainsi une "décision de principe".

La décision "a été prise entièrement en interne", écrit Jeff Bezos dans une tribune publiée par le "WaPo", affirmant "ne pas pousser" en faveur de ses intérêts personnels en ce qui concerne les décisions du journal.

"Vous pouvez voir ma fortune et mes intérêts commerciaux comme un rempart contre l'intimidation, ou vous pouvez les voir comme une toile de conflits d'intérêts", explique le milliardaire.

  • Lundi 28 octobre

→ Le parquet de Philadelphie demande l'arrêt de la loterie électorale de Musk

Le procureur de Philadelphie, principale ville de Pennsylvanie, l'un des Etats où devrait se jouer la présidentielle américaine, a annoncé demander en justice l'arrêt de la loterie d'un million de dollars d'Elon Musk récompensant quotidiennement un électeur d'un Etat clé.

Elon Musk, patron de SpaceX, Tesla et X (ex-Twitter), qui soutient le candidat républicain Donald Trump face à la vice-présidente démocrate Kamala Harris, a inauguré cette loterie le 19 octobre par la remise d'un premier chèque d'un million de dollars à un électeur de Pennsylvanie (nord-est).

Le procureur, Larry Krasner, rappelle qu'il lui incombe de "protéger la population de nuisances publiques et de pratiques commerciales iniques, y compris les loteries illégales". Il a aussi la responsabilité de "protéger la population de l'ingérence dans l'intégrité des élections", ajoute-t-il.

→ Joe Biden a (déjà) voté

Le président américain Joe Biden a voté de façon anticipée à la présidentielle qui va désigner son successeur à la Maison Blanche.

Le dirigeant démocrate a déposé le bulletin sur lequel il rêvait initialement de voir son nom dans un bureau de vote de New Castle, ville de l'Etat du Delaware près de Wilmington où il possède sa résidence privée. L'octogénaire n'a pas immédiatement confirmé qu'il avait voté pour Kamala Harris, même si cela ne fait aucun doute.

→ Le Washington Post perd plus de 200.000 abonnés après avoir renoncé à soutenir Kamala Harris

Plus de 200.000 personnes avaient annulé leur abonnement numérique au Washington Post lundi à la mi-journée, suite à la décision du journal de renoncer à soutenir la candidate démocrate à l'élection présidentielle, Kamala Harris, a rapporté la National Public Radio.

→ Kamala Harris dans le Michigan et Donald Trump en Géorgie à J-8 de la présidentielle

Les deux candidats à l'élection présidentielle américaine, la démocrate Kamala Harris et son rival républicain Donald Trump, poursuivront lundi leur marathon électoral, à huit jours d'un scrutin qui s'annonce extrêmement serré.

Kamala Harris se rendra dans le Michigan, où elle doit faire face à la colère d'une partie de l'importante communauté américano-arabe contre le soutien des États-Unis à Israël dans ses guerres à Gaza et au Liban.

De son côté, Donald Trump sera en Géorgie, où il doit s'adresser à une assemblée de pasteurs et de chefs religieux avant de tenir un meeting à Atlanta.

Plus de 41 millions d'Américains ont déjà voté de manière anticipée. Le président Joe Biden lui-même va voter lundi, selon la Maison-Blanche.

→ Immigration, inflation et avortement: la réalité des données derrière les slogans de la campagne américaine

La campagne américaine entre cette semaine dans sa dernière ligne droite. Nous avons tenté d'objectiver les trois thèmes qui polarisent actuellement les débats aux États-Unis par le prisme des data. Un instantané de ce que sont les USA en 2024.

→ Trump remplit le Madison Square Garden, mais son meeting fait polémique

Donald Trump a rempli de casquettes rouges, dimanche, le légendaire Madison Square Garden de New York, où il s'est présenté en sauveur des États-Unis "détruits" par Kamala Harris, lors d'un meeting marqué par des insultes à l'égard des Portoricains qui ont beaucoup fait réagir.

Fait rare de la campagne, il a été introduit par son épouse et ancienne première dame des États-Unis Melania Trump, jusqu'ici discrète.

Parmi les chauffeurs de salle, entre Elon Musk, Robert Francis Kennedy Jr, le catcheur Hulk Hogan, ou l'ancien animateur ultraconservateur de Fox News Tucker Carlson, un humoriste, Tony Hinchcliffe, s'est distingué en comparant Porto Rico, dont beaucoup de natifs résident à New York, à "une île flottante d'ordures au milieu de l'océan".

La séquence a rapidement été dénoncée sur les réseaux sociaux, notamment par l'équipe de campagne de la candidate, qui s'est rendue dans un restaurant portoricain de Philadelphie dimanche. Et plusieurs stars portoricaines, comme le prince du reggaeton Bad Bunny, ou encore Ricky Martin, ont montré leur soutien à Kamala Harris en relayant des vidéos de la démocrate en story sur Instagram.

→ À Houston, Beyoncé en alliée de poids pour Kamala Harris

"Je ne suis pas ici en tant que célébrité. Je ne suis pas ici en tant que politicienne. Je suis ici en tant que mère", a lancé Beyoncé sur la scène d'un meeting de Kamala Harris à Houston, au Texas, avant d'introduire la candidate démocrate à la présidentielle américaine.

"(Je suis) une mère inquiète du sort du monde dans lequel mes enfants et tous nos enfants vivent", a continué la chanteuse de 43 ans. "Il est temps pour l'Amérique d'entonner une nouvelle chanson. (...) Nous avons besoin de vous", a-t-elle ajouté.

La star planétaire, qui a donné à la campagne son hymne officiel avec sa chanson "Freedom" ("Liberté"), a prononcé un court discours pour dénoncer les atteintes aux droits des femmes et notamment à leur droit d'avorter dans une vingtaine d'États américains, dont son Texas natal.

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