Merci de nous avoir suivi
Pour suivre la journée de mercredi nous avons créé un nouveau live ici !
Pour suivre la journée de mercredi nous avons créé un nouveau live ici !
- A l'issue d'un nouveau Conseil national de sécurité, le gouvernement fédéral a décidé de mettre en place un confinement pour tout le pays dès ce mercredi midi. Déplacements, télétravail, commerces,... Sophie Wilmès en a explicité les mesures lors d'une conférence de presse qui s'est tenue dans la foulée.
- "Il y aura des contrôles policiers" pour faire respecter les mesures, a assuré le ministre-président wallon Elio Di Rupo. Il s'agit de mesures nécessaires au vu de la hausse des patients dans nos hôpitaux, a indiqué de son côté Maggie De Block.
- Pour la CSC Services publics, la mise en application des contrôles est loin d'être garantie. "Nous devrons prioriser, les patrouilles devront se focaliser sur les magasins ouverts - les grandes surfaces et les pharmacies", a-t-il expliqué, alors que la police est déjà en proie à un manque d'effectifs. "Mettre un policier derrière chaque citoyen est impossible. Un scénario à l'italienne avec des barrages de police est impossible", a martelé le syndicaliste.
- Nombreux sont ceux qui ont réagi aux nouvelles mesures de confinement. Pour l'UCM, il faut des mesures supplémentaires pour éviter "un bain de sang social". De son côté, la CNE se félicite d'une situation "enfin claire" pour les commerces. Quant à la FEB, elle a salué des nouvelles mesures qui représentent un "bon équilibre".
- Le nouveau gouvernement Wilmès a prêté serment chez le Roi. Assuré de la confiance de neuf partis, il sera doté de pouvoirs spéciaux concernant la gestion de la crise du coronavirus. Les gouvernements wallon et bruxellois vont également être dotés de pouvoirs spéciaux.
- Au niveau européen, cela part dans tous les sens. Plusieurs pays confinent leur population, tandis que les Pays-Bas et le Royaume-Uni misent sur une stratégie d'"immunité collective" qui fait polémique. De son côté, la Commission européenne ne prend pas position. Un Conseil électronique européen s'est tenu ce mardi. Il a été décidé de fermer les frontières européennes pour une durée de 30 jours.
- Les quatre grandes banques du pays (Belfius, BNP Paribas Fortis, KBC, ING) ont décidé d'un commun accord des mesures de soutien aux entreprises mises en difficulté par la crise du coronavirus. Vraisemblablement, cet accord s’étendra à d’autres, voire à toutes les banques actives dans l’octroi de crédits.
- L'épidémie a poussé les partenaires sociaux à reporter les élections sociales.
- En Belgique, 5 nouveaux décès ont été annoncés lundi, portant à 10 morts le bilan belge, tandis que le nombre de personnes contaminées a franchi la barre de 1.200 cas recensés officiellement.
- Les reports d'événements sportifs se succèdent. L'Euro 2020 ne se jouera ainsi qu'en... 2021.
En graphiques | La propagation du virus en Belgique et dans le monde
S'il estime qu'il est "triste pour toute la population" que les mesures précédentes n'aient pas suffi, Philippe Devos, président de l'Absym, est aussi "conscient de l'opportunité" que le confinement annoncé "offre aux soignants pour affronter la vague de malades qui s'annonce".
Le président de l'Absym espère encore que "ces nouvelles mesures permettront aux hôpitaux de contenir le nombre de malades."
La Fédération des entreprises de Belgique est satisfaite des mesures supplémentaires. "C'est un bon équilibre entre 'restez chez vous et évitez les contacts' et le maintien de parties vitales, essentielles de notre économie", estime l'administrateur délégué de l'organisation patronale, Pieter Timmermans.
"Celui qui ne respecte pas les règles est irresponsable. Cela devient progressivement une situation de guerre, nous avons besoin d'unité pour surmonter cela ensemble. En tant qu'entreprises, nous devons soutenir et suivre pleinement les décisions des autorités."
Les nouvelles règles, d'application dès mercredi midi, apportent en tous cas de la clarté aux entreprises, estime encore Pieter Timmermans, même si d'autres questions surgissent, notamment sur ce qui est crucial ou non pour l'ensemble de notre société. La FEB ne peut pas encore évaluer l'impact économique, ni le nombre de travailleurs qui seront mis en chômage temporaire. "Je ne peux pas être plus précis que répondre 'des dizaines de milliers'", conclut Pieter Timmermans.
Comment la police intégrée - qui réunit les niveaux fédéral et local - "va-t-elle contrôler que les Belges respectent les mesures de confinement?", s'interroge Stéphane Deldicque, vice-président de la CSC Services publics. La police manque d'effectifs, de protection et de moyens, pointe-t-il.
"Entre la décision prise ce (mardi) soir et l'application demain (mercredi) midi, il n'y a pas beaucoup de temps", relève M. Deldicque. La police sera chargée du bon respect des mesures de confinement et de la limitation des déplacements au strict nécessaire. "Nous devrons prioriser, les patrouilles devront se focaliser sur les magasins ouverts - les grandes surfaces et les pharmacies", explique-t-il, alors que la police est déjà en proie à un manque d'effectifs. "Mettre un policier derrière chaque citoyen est impossible. Un scénario à l'italienne avec des barrages de police est impossible", martèle le syndicaliste.
Autre axe de préoccupation du syndicat: la protection des policiers contre le Covid-19. "Beaucoup de policiers ne sont pas munis de masques. Ils ne sont pas les seuls, même les infirmiers" en manquent mais "nous faisons partie des services publics sur lesquels nous devons compter". Il faut donc s'assurer que les policiers ne soient pas contaminés afin qu'ils puissent assurer la continuité de leur mission.
Enfin, Stéphane Deldicque s'interroge sur les moyens donnés pour contrôler effectivement les citoyens. En France, chaque personne qui se déplace doit remplir un formulaire justifiant son déplacement. Aucune mesure similaire n'a été annoncée en Belgique. "Si un policier contrôle quelqu'un dans la rue, il n'aura aucun moyen de vérifier ce qu'il dit", pointe M. Deldicque. "Bien entendu, le formulaire" peut être mensonger mais aux yeux du syndicaliste, devoir écrire sur un papier la raison de son déplacement avant de sortir est un "acte supplémentaire, plus fort" qui permet un meilleur contrôle. D'autant que celui-ci pourra être assorti de sanctions, en l'occurrence d'amende. Il faudra donc pouvoir s'assurer que la personne est en tort avant de la verbaliser.
"Je suis très curieux de voir comment (ces mesures) seront appliquées. C'est un réel défi, de taille. C'est une situation unique et exceptionnelle", conclut le vice-président de la CSC Services publics.
La ministre de la Santé publique Maggie De Block a insisté sur la nécessité des mesures, estimant que les recommandations précédentes n'ont pas assez été respectées. "Nous savons qu'il y aura plus de nouveaux cas, mais c'est la vitesse à laquelle ce nombre augmente qui est inquiétante", a-t-elle souligné au micro de la RTBF. "On voit que le nombre de patients dans nos hôpitaux est en train d'augmenter. Les mesures (précédentes ndlr.) n'ont pas assez été respectées. Ce qui est dommage, parce que cela entraîne le risque d'avoir à chaque fois plus de patients positifs, mais aussi plus d'affluence dans les hôpitaux", a expliqué Mme De Block.
La ministre de la Santé a insisté sur l'importance de respecter la nouvelle mesure de confinement. "Il y a des règles plus strictes et il faut les respecter. Pas seulement pour vous, mais aussi pour vos proches", a-t-elle lancé comme message à la population. "Les gens ont malheureusement continué à se rassembler, pourtant les mesures de distanciation sociale sont primordiales, tout comme les mesures d'hygiène", a conclu Mme De Block.
Dans les semaines à venir, "il y aura des contrôles policiers qui concerneront également les citoyens" pour voir si les mesures décidées ce mardi soir par le Conseil national de sécurité sont bien respectées, a assuré le ministre-président wallon, Elio Di Rupo, au micro de la RTBF. "Ces mesures renforcées, nous les avons prises dans l'intérêt de nos citoyens pour endiguer la propagation du virus. Vous devez savoir que les scientifiques nous ont dit que si on ne faisait rien, il pourrait très bien y avoir, dans 10 jours, 5.000 personnes dans les hôpitaux, ce qui serait impossible" à gérer, a justifié Di Rupo (PS).
"On a trouvé une solution qui n'est pas de dire on ferme purement et simplement les entreprises. On dit qu'une première chose à faire, c'est de promouvoir le télétravail. Quand ce n'est pas possible, il faut une distance d'un mètre, un mètre et demi pour travailler. Et si on n'est pas capable d'organiser ce travail de cette manière, on ne doit pas ouvrir l'entreprise", a-t-il ajouté en assurant que des contrôles seront menés.
"Ces contrôles concernent aussi les citoyens. Il y aura des contrôles policiers pour voir si on respecte les règles de distanciation sociale", a encore prévenu le ministre-président wallon. Selon lui, le processus sera évalué en continu. "Chaque jour, nous regardons ce qu'il se passe et on espère ne pas devoir prolonger ces mesures. Tout va dépendre, évidemment, de l'état de l'épidémie dans les deux prochaines semaines", a-t-il conclu.
"Les choses sont enfin claires", a réagi Delphine Latawiec, secrétaire permanente responsable du secteur commerce à la CNE. Les syndicats demandaient des mesures depuis lundi et les fermetures des enseignes tombaient au compte-gouttes.
La mesure annoncée "clarifie enfin" la situation. Il reste cependant une inconnue: la garantie financière pour les travailleurs concernées, "qui ne doivent pas être les doubles victimes de cette crise". La CNE attend les décisions à ce sujet tant du gouvernement qu'au sein du Groupe de 10. "Nous prendrons nos responsabilités dans les entreprises où nous sommes", assure le syndicat.
Concernant le secteur alimentaire et les commerces qui restent ouverts, pharmacies et librairies notamment, la CNE insiste sur l'importance du respect des mesures énoncées par Comeos ce mardi (distanciation sociale, ...). La responsable syndicale en appelle également à la solidarité des entreprises qui doivent fermer, pour qu'elles fournissent à d'autres des stocks de gel,... "ce qui permettra de protéger les travailleurs et de ne pas impacter les stocks des hôpitaux".
Lire aussi | Quels magasins sont fermés?
Delphine Latawiec déplore toutefois le fait "qu'aucune réponse" ne soit apportée aux personnes, "souvent des familles mono-parentales et précarisées", qui sont obligées de continuer leur activité mais ont aussi des enfants à garder la maison.
Des mesures supplémentaires doivent être prises pour "protéger les indépendants et les PME durant cette période de confinement et leur permettre de (sur)vivre pour éviter un bain de sang social, un tsunami sans précédent de faillites et de licenciements", a réagi l'UCM.
La plupart des indépendants et chefs de PME "n'auront plus du tout de rentrées financières", s'alarme l'UCM, pour qui "il faut leur permettre de geler leurs dépenses." L'organisation de classes moyennes juge qu'il ne serait "pas indécent en particulier de demander un effort aux banques, qui ont obtenu le soutien dont elles avaient besoin dans un passé récent".
"Les prêts à court terme doivent être possibles à des taux d'intérêt réduits, surtout vu la mobilisation des outils publics pour accorder des garanties", insiste-t-on. L'UCM demande en outre aux autorités un moratoire sur le remboursement des prêts publics, un moratoire sur le paiement des loyers privés payés par les entreprises et un moratoire sur le remboursement des prêts hypothécaires.
"Pour préserver la trésorerie des entreprises, les cotisations patronales et le précompte professionnel doivent être gelés, tout comme l'ensemble des taxes pesant sur l'activité économique", liste encore l'UCM, parmi les mesures demandées.
Les mesures supplémentaires de santé publique annoncée par la Première ministre Sophie Wilmès impacteront davantage un des acteurs: la police intégrée, relève la CSC-Services publics ce mardi soir à l'issue du conseil national de sécurité. "Il faudra impérativement prioriser les objectifs", estime le syndicat chrétien.
"Les policiers de bénéficient pas encore du matériel de protection en suffisance et le succès de leurs missions reposera toujours sur le comportement individuel de chaque citoyen. La volonté est présente, comme tout autre acteur des services publics de remplir notre mission, mais elle aura un prix", prévient le syndicat dans un communiqué.
"Nous avons pris connaissance des conclusions qui concernent la propagation du virus dans notre pays", a déclaré en préambule Sophie Wilmès. "Nous devons prendre des mesures sévères. Ces décisions sont motivées par l'excellent travail de nos scientifiques, et elles sont également issues d'un accord entre toutes les entités du pays."
La Première ministre a ensuite remercié les Belges de respecter les mesures prises pour protéger le pays de la propagation du virus. "Les citoyens sont tenus de rester chez eux, sauf pour les déplacements indispensables, comme le travail, la nourriture, la poste, l'essence, la banque, la pharmacie,... L'activité en plein air peut s'exercer avec un membre de la famille vivant sous le même toit ou un ami. Tous les rassemblements sont interdits. Les entreprises devront organiser le travail à domicile pour toutes les fonctions pour lesquelles c'est possible. Celles pour qui ce n'est pas le possible, devront organiser la distanciation sociale. Si ces règles ne sont pas respectée, l'entreprise risque un amende lourde. Si l'entreprise recommence, elle sera fermée. Ces dispositions ne sont pas valables pour les secteurs cruciaux."
Lire aussi | Quels magasins sont fermés?
"Les services de police veilleront au respect de ces mesures. Ces efforts, c'est notre seule chance de vaincre ce virus. Prenez soin de vous et des autres", a conclu la Première ministre.
Les Belges appellent beaucoup plus et utilisent également davantage leur internet fixe depuis les mesures prises dans le pays pour endiguer la propagation du coronavirus, ressort-il des chiffres de l'Institut belge des services postaux et des télécommunications (IBPT). Ce mardi, 60% d'appels supplémentaires ont été passés par rapport à la semaine dernière, à la fois par mobile et par ligne fixe, ce qui a entraîné des problèmes de connectivité, en particulier le matin, a déclaré le porte-parole de l'organisme, Jimmy Smedts.
Le réseau téléphonique était surtout surchargé entre 10h30 et midi. A ce moment là, certains appels téléphoniques n'étaient pas possibles. Le problème résidait dans les points d'interconnexion, sur lesquels les appels d'un opérateur vers le réseau d'un autre opérateur étaient transférés et parfois saturés. "Les opérateurs sont en contact très étroit entre eux et ont donc rapidement recherché des solutions", explique M. Smedts.
Le bourgmestre de Bruges a décidé par arrêté de réquisitionner tous les masques buccaux, gels désinfectants, tabliers jetables et lunettes de sécurité auprès des magasins, entreprises et organisations de sa commune et de les mettre à disposition des hôpitaux, médecins et personnel soignant.
Tous les magasins, entreprises et organisations qui ont un surplus de ces objets sont priés de les remettre. La police est chargée de veiller au respect de l'arrêté du bourgmestre.
Sophie Wilmès va expliciter les mesures de confinement qui seront en vigueur dès demain à 12h.
C'était attendu, la Belgique va donc passer en mode "confinement" dès ce mercredi midi. Il sera uniquement possible de sortir pour les courses alimentaires, se ravitailler en essence et dans le cadre des soins de santé.
Ce confinement est prévu dans un premier temps jusqu'au 5 avril. Les rassemblements à l'extérieur seront donc désormais interdits.
BlaBlaCar suspend toutes les lignes d'autocars BlaBlaBus et demande "de ne pas voyager en covoiturage, sauf si c'est absolument nécessaire".
Les autocars exploités par l'entreprise en France et en Europe sont suspendus dès ce mercredi "et jusqu'à nouvel ordre", a indiqué le directeur général Nicolas Brusson, notant que "tous les passagers seront remboursés".
Par ailleurs, la compagnie de bus allemande Flixbus a décidé d'interrompre à partir de ce mardi minuit tous ses trajets au départ et à destination de l'Allemagne. Des perturbations sont également attendues en Belgique. Les connexions entre la Belgique et l'Allemagne, mais aussi la France et le Luxembourg, ne sont plus assurées.
Le coronavirus a causé la mort de 175 personnes en France depuis le début de l'épidémie dont 7% étaient âgées de moins de 65 ans. C'est ce qu'a annoncé ce mardi le directeur général de la Santé français.
2.579 malades sont actuellement hospitalisés dont 699 en réanimation.
On l’aura compris, la phase que vit actuellement la Belgique n’a rien de traditionnel et cette crise sanitaire provoquée par le Coronavirus a poussé l’ensemble des procureurs du roi à sortir du bois. Leur message (coordonné) est clair: il s’agit de demander à la population de faire preuve et de sens civique et de solidarité, lit-on dans un communiqué diffusé lundi en fin de journée. Les parquets, s’ils reconnaissent la difficulté de la situation, entre autres pour les restaurateurs et les commerçants, ont fait savoir qu’ils prendraient leurs responsabilités en cas de non-respect des mesures décidées par le gouvernement.
"A côté des sanctions administratives, les personnes qui ne respecteraient pas les mesures fédérales peuvent aussi se voir imposer des sanctions d’ordre pénal", préviennent les parquets. Contacté en soirée, Jean-Marc Meilleur, le procureur du roi de Bruxelles, confirme le message, tout en assurant que, dans la plupart des cas, de simples discussions permettent de faire rentrer les choses dans l’ordre. Mais le procureur insiste.
"Il faut que les gens prennent bien conscience de la situation. Il n’est pas anodin de ne pas respecter la consigne. Nous sommes là et s’il faut prendre des mesures plus coercitives, nous le ferons", prévient encore Jean-Marc Meilleur. Les procureurs du roi précisent que l’approche judiciaire serait réservée aux cas pour lesquels la santé publique serait mise en danger "par le comportement répété des contrevenants en dépit des avertissements donnés par la police".
Si des infractions graves ou répétées sont constatées, un procès-verbal sera dressé et chaque parquet donnera une suite judiciaire. "Les procureurs du Royaume soulignent combien la santé publique doit en ce moment primer ainsi que le respect des mesures prises pour limiter la propagation du Covid 19", dit encore le communiqué.
(Nicolas Keszei)
Le constructeur automobile Daimler va interrompre "la plus grande partie" de sa production en Europe pendant au moins "deux semaines" en raison de la pandémie du coronavirus, a annoncé mardi le groupe dans un communiqué.
Carrefour annonce le renforcement de ses règles en magasin. Ces nouvelles mesures, qui comprennent notamment l’installation de dispositifs d’écrans plastiques transparents aux caisses, viennent s’ajouter aux consignes déjà instaurées dans les magasins
Le nombre de vols à l'aéroport d'Anvers continue de diminuer et le taux d'occupation est également en baisse, mais pour l'instant l'aéroport reste ouvert.
Le chiffre a été annoncé par le ministre des finances britannique.
Les infirmières à domicile n'ont plus besoin de lire l'eID de leurs patients dans le cadre du régime de tiers payant, a annoncé la ministre de la Santé, Maggie De Block (Open Vld). En effet, l'utilisation d'un lecteur de cartes et d'autres équipements électroniques pourrait propager davantage le virus chez différents patients.
Le Belge Peter Piot (directeur de la London School of Hygiene & Tropical Medicine), co-découvreur d'Ebola, fera partie du groupe scientifique d'avis qui assistera l'Union européenne dans son approche de la crise du coronavirus, a annoncé mardi la Commission.
La Belgique, les Pays-Bas et le Portugal sont concernés. Pour ce qui est des monteurs de meubles et installateurs de cuisines, des mesures spécifiques seront prises, évoque le géant suédois.
Les touristes ou les étudiants qui séjournent actuellement pour une courte période à l'étranger sont invités "à considérer un éventuel retour anticipé ou, à défaut, être disposés à courir le risque de rester plus longtemps que prévu sur leur lieu de destination", indique mardi le SPF Affaires étrangères.
Quant aux résidents permanents, ils doivent eux-mêmes "estimer si le fait de rester sur place constitue la meilleure option".
L'Université de Namur a mis au point une nouvelle méthode de diagnostic du Covid-19, s’affranchissant des réactifs en pénurie. Développé avec la KU Leuven, le protocole a été homologué mardi par l'Agence fédérale des Médicaments et de Produits de santé (AFMPS).
La technique développée est basée sur des tests chimiques et fait appel à une plus grande main d'œuvre. Elle permet le diagnostic en support des laboratoires de référence. Les échantillons qui sont analysés proviennent des centres de référence (KU Leuven ou CHU UCL Mont‐Godinne) et repartent dès que le diagnostic est réalisé. Aucun prélèvement ne sera donc effectué sur le site universitaire namurois.
Selon l’UNamur, la collaboration entre 6 laboratoires, dans lesquels 12 chercheurs (supportés par 12 logisticiens) sont en activité, permet de porter le nombre de tests quotidiens à 480.
La question des tests de détection de la maladie est cruciale. En effet, alors que la Corée du Sud a eu un recours massif aux tests de détection, elle a repéré assez vite ses personnes infectées. En identifiant le plus tôt possibles ses citoyens n'affichant que des symptômes légers, le pays a réussi dès le départ à cibler leur prise en charge médicale, ce qui explique qu’il a pu cantonner le nombre de décès à 72 personnes jusqu’ici. Pour sa part, la Belgique a dû limiter le nombre de tests effectués en raison d’une pénurie mondiale d’un réactif utilisé pour les tests.
EasyFairs a annoncé mettre ses salles Namur Expo, Flanders Expo (Gand), Anvers Expo et Nekkerhal (Malines) à la disposition gratuite du gouvernement. De quoi permettre de mettre sur pieds des abris d'urgence pour les patients si les places venaient à manquer dans les hôpitaux.
L’IBPT, le régulateur du secteur vient de faire le point sur la situation du réseau. Les chiffres concernant l’exploitation de la voix (en fixe et en mobile) affichent toujours des hausses importantes comparées à une journée classique. L’augmentation se chiffre toujours autour des 60% par rapport à un mardi normal mais le régulateur constate aussi une légère hausse par rapport à hier, "de l’ordre de 6%", précise Michel Van Bellinghen, le président de l’IBPT. "Pour les consommations de données fixes, la hausse est comparable avec également une augmentation d’environ 6% par rapport à hier. L’utilisation des données mobiles est, elle, en légère baisse", précise encore le responsable.
Pour l’heure, la situation est donc toujours sous contrôle même si les couacs ressentis hier se sont à nouveau manifestés aujourd’hui. "Il y a encore certains problèmes d’interconnexion lors d’appels entre clients ayant des opérateurs différents. Ces soucis sont survenus essentiellement sur deux créneaux : entre 10h30 et midi et en fin d’après-midi", ajoute encore Michel Van Bellinghen. Du côté des connexions fixes, aucun problème majeur n’est par contre apparu. "Le volume total est effectivement en hausse mais il est réparti sur toute la journée. Les pics n’ont d’ailleurs pas dépassé ceux que l’on connait habituellement en soirée", ajoute-t-on chez le régulateur
Faut-il s’inquiéter de la situation ? Pour l’heure non, selon l’IBPT. Le régulateur suit toutefois d’encore un peu plus près la situation. "Notamment si d’autres mesures supplémentaires devaient être prises par le gouvernement. Cela renforcerait encore plus la présence à domicile et donc l’utilisation du réseau".
L'administration Trump veut envoyer des chèques pour venir en aide aux Américains affectés par la crise du coronavirus dans les deux semaines, a indiqué mardi le secrétaire américain au Trésor, promettant également "un plan de relance économique très important".
Comme Paris-Roubaix, la Flèche Wallonne et Liège-Bastogne-Liège sont aussi reportées.
Le Conseil national de Sécurité (CNS) a commencé une nouvelle réunion mardi vers 16h. Les experts regroupés au sein du "risk management group" feront rapport de la situation et formuleront des recommandations. Il appartiendra ensuite aux dirigeants politiques de prendre les décisions et de s'accorder sur leur mise en oeuvre. Plus d'informations prochainement.
Lire aussi | Un lockdown? Voici ce que cela impliquerait
Le Luxembourg va déclencher d'ici à dix jours "l'état de crise", qui lui permet de prendre des décisions législatives rapides, et fermer tous les chantiers et aires de jeux, a annoncé mardi le gouvernement du Grand duché. Et ce, pour une durée maxime de trois mois.
Le pays - qui a déjà fermé ses bars, ses restaurants, ses écoles et a interdit les visites aux personnes âgées dans les maisons de retraite - ne prévoit cependant pas pour l'instant de confinement total.
L'Espagne allouera jusqu'à 200 milliards d'euros pour compenser l'impact économique du coronavirus sur l'économie. Soit 20% du PIB espagnol, qui comprendraient 100 milliards d'euros de garanties de prêts aux entreprises, 17 milliards d'euros de subventions directes et 83 milliards d'euros de financements privés mobilisés par le gouvernement, a déclaré mardi le Premier ministre Pedro Sanchez lors d'une conférence de presse. De quoi en faire le plus grand plan de relance de l'histoire de la démocratie espagnole, selon le socialiste, qui n'a pas expliqué comment les fonds privés seraient levés.
La Tunisie fermera aux vols belges son espace aérien mercredi, l'Egypte jeudi.
Federgon, la fédération qui représente entre autres le secteur des titres-services, demande aux autorités de fermer l'activité d'aide au ménage et les ateliers de repassage en raison de l'épidémie de coronavirus.
La crise provoque en effet une inquiétude chez de nombreux clients et aides-ménagères. Les clients décommandent massivement leur aide-ménagère, et les aide-ménagères rentrent souvent un certificat de maladie. De ce fait, le fonctionnement normal du secteur n'est plus possible, explique mardi la fédération sectorielle dans un communiqué.
Le tournoi de tennis sur terre battue est reporté à la mi-septembre, alors qu'il devait débuter fin mai.
Les choses bougent vite dans le monde du transport. Thalys qui ne roule plus qu'à 50% aujourd'hui et demain, va réduire ses capacités à 25% d'ici jeudi.
Cela représente 4 Paris-Bruxelles, 2 Paris-Amsterdam et 2 Paris-Allemagne par jour. "On supprime aussi les liaisons vers Marne-La-Vallée et les trains Izy (le low cost de Thalys NDLR)", ajoute Nicolas Petteau, directeur communication de Thalys.
Ce programme est prévu jusqu’au moins fin avril, même s'il peut être revu au besoin.
Thalys avait déjà arrêté tous ses services de restauration à bord et applique des mesures d'hygiène strictes sur ses trains.
Le laboratoire allemand CureVac, financé par la Commission européenne, pourrait commercialiser un vaccin contre le coronavirus "avant l’automne prochain", a annoncé mardi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Il a reçu une aide de 80 millions d’euros sous la forme de garantie d’un prêt de la Banque européenne d’investissement (BEI).
"Ils travaillent sur une technique prometteuse pour développer un vaccin contre le coronavirus", a dit la présidente von der Leyen.
La semaine dernière, le quotidien allemand Die Welt révélait que les autorités américaines avaient tenté de mettre la main sur CureVac. La chancelière allemande Angela Merkel était intervenue pour maintenir l’entreprise dans le giron européen. Quant au laboratoire, il démentait avoir été approché par des fonds américains.
Les dirigeants européens discuteront ce mardi lors de leur vidéoconférence des moyens à mettre en oeuvre pour éviter une reprise hostile de Curevac par les Etats-Unis.
Les compagnies aériennes ne sont plus en mesure de se conformer à la législation en vigueur en matière de remboursements pour annulation de vols, dans un contexte de crise sanitaire liée au coronavirus, a fait savoir mardi l'association internationale de l'aéronautique (IATA).
"Nous demandons un assouplissement de la législation", a déclaré le patron de l'IATA, Alexandre de Juniac. "Ces règles sont trop strictes dans ce contexte exceptionnel", a-t-il ajouté. Trois quarts des compagnies aériennes dans le monde ont moins de trois mois de réserves de cash pour payer leurs frais fixes, souligne l'IATA.
L'association, qui représente 80% du trafic mondial, estimait que les compagnies allaient perdre 113 milliards de dollars de chiffre d'affaires cette année.
Lire aussi l Brussels Airlines en atterrissage forcé
Le géant américain Facebook a annoncé mardi un programme de dons de 100 millions de dollars pour venir en aide aux petites et moyennes entreprises dans le monde entier, dont l'activité est affectée par la crise du coronavirus. 30.000 entreprises seront soutenues dans 30 pays.
Filigranes ferme à son tour à partir de mercredi 14h. "Nous risquons d'être confinés pendant deux mois", indique le patron Marc Filipson. Le projet de livraison à domicile qui devait démarrer jeudi est postposé dans l'attente de directives gouvernementales.
Le gouvernement britannique a jugé mardi "raisonnable" d'estimer le nombre de cas d'infections au nouveau coronavirus à 55.000 dans le pays actuellement, contre 1.950 officiellement recensés.
Un bilan final de l'épidémie à 20.000 morts ou moins constituerait "un bon résultat".
Interrogé au Parlement sur une estimation de 55.000 cas actuellement, le conseiller scientifique du gouvernement, Patrick Vallance, a répondu: "c'est une manière raisonnable de voir les choses".
Colruyt ne prend plus de commandes Collect & Go, et ce jusque samedi au moins. En cause: un service saturé. La plupart des commandes sont préparées en magasin, et le personnel ne peut plus suivre.
Le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a accordé mardi pour six mois maximum les pouvoirs spéciaux au gouvernement arc-en-ciel afin de gérer la pandémie de Covid-19 et préparer efficacement la prochaine rentrée scolaire et académique. Seul le PTB s'est abstenu.
Ce vote à Bruxelles intervient quelques heures après un vote similaire à Namur au Parlement de Wallonie qui a également accordé les pouvoirs spéciaux à l'exécutif wallon pour gérer la crise actuelle.
En parallèle aux éditions spéciales consacrées aux derniers développements liés au coronavirus, les nouvelles émissions se multiplient en télévision et radio pour informer les Belges. Aussi bien du côté de la RTBF que d'RTL et du groupe AB. La chaîne LN24 a elle fait appel aux services du rédacteur en chef de Trends Tendances, Amid Faljaoui, pour décoder l'impact économique de la crise.
L’opérateur Orange a décidé de fermer l'ensemble de ses différentes boutiques. La mesure concerne les 127 shops en Belgique. "Nous assurons la continuité des services télécom essentiels dans cette période via orange.be, le 5000 le 0800/35.177 et l'app MyOrange", précise le groupe. Les boutiques VOO ont également gardé porte close ce matin.
De son côté, Proximus avait déjà pris les devants ce weekend annonçant directement la fermeture de ses "Proximus Center" également en semaine, jusqu’à nouvel ordre.
En parallèle, l’opérateur a également précisé limiter ses interventions chez les clients. Proximus ne se charge désormais plus que des activations ou réparations "urgentes". Pour l’heure, les points de vente de Telenet sont toujours ouverts mais la situation pourrait bien évoluer aussi chez l’opérateur flamand. (Arnaud Martin)
Les Affaires étrangères ont affrété quatre vols charters mercredi. Objectif? Rapatrier les 720 touristes belges présents sur le territoire marocain. Et ce, depuis Agadir et Marrakech. C'est la compagnie SN Brussels Airlines qui effectuera ces vols, objets de nombreuses consultations ces derniers jours avec les autorités marocaines
Les voyageurs qui se sont inscrits sur le site dédié des Affaires étrangères "travellers-online" recevront un SMS de l'ambassade expliquant la procédure à suivre pour réserver leur place sur l'un de ces vols. Ils seront inscrits selon le principe du premier arrivé, premier servi. Pour les autres Belges, "tout est mis en œuvre pour planifier des vols additionnels", assurent les Affaires étrangères.
La Première ministre a demandé ce mardi la confiance au parlement. Devant la Chambre, elle a appelé non seulement le monde politique à l'unité mais également la population, en insistant sur le "sens des responsabilités" et le "civisme" qui devraient animer chacun face à la crise du coronavirus. La cheffe du gouvernement s'est dite "lucide et déterminée" et a qualifié de "danger majeur" la pandémie que le pays doit affronter. "Nous devons coopérer dans une union nationale, main dans la main", a-t-elle ajouté.
"Nous avons besoin aujourd'hui d'une majorité parlementaire stable", a-t-elle dit. La confiance que lui accordera la Chambre lui permettra "de disposer d'une capacité totale pour gérer cette crise". Même si elle sera moindre qu'attendue, cette confiance sera accordée sans difficulté puisqu'elle devrait recueillir au moins 94 voix sur 150.
Dimanche soir, dix partis se sont accordés pour donner à l'exécutif des pouvoirs spéciaux pour une durée de six mois, une pratique par laquelle le parlement habilite le gouvernement à modifier des lois pour une période déterminée, sous réserve d'une confirmation à l'issue du délai. Quatre domaines sont concernés: la santé publique, les affaires sociales et le droit du travail, la sécurité et l'économie. Outre les partis du gouvernement (MR, CD&V et Open Vld), le PS, la N-VA, le cdH, Ecolo et Groen, le sp.a ainsi que DéFI s'y sont engagés. En revanche, la question de la confiance n'a pas fait consensus entre les dix formations.
Lundi soir, à l'issue d'une nouvelle réunion, la N-VA a fait savoir qu'elle ne soutiendrait le gouvernement Wilmès car il deviendrait de plein exercice alors qu'il n'a même pas de réelle majorité. Les autres partis accorderont quant à eux la confiance. A l'issue des six mois, la Première ministre reviendra devant le parlement pour lui demander à nouveau la confiance. "De cette façon, nous ne dépasserons pas le cadre des affaires courantes pour les sujets qui ne relèvent pas de cette crise", a-t-elle expliqué.
"L'heure est au rassemblement; un rassemblement qui dépasse les rangs de cette assemblée. C'est tout un pays qui doit s'allier dans cette épreuve", a encore dit la Première ministre. "L'ensemble des formations politiques doivent se montrer dignes de l'accord intervenu en optant systématiquement pour le dialogue, pour des approches constructives et le sens de la mesure des événements", a-t-elle poursuivi, en appelant à dépasser les "querelles idéologiques stériles" des derniers mois. La Chambre se prononcera jeudi sur la motion de confiance.
Le gouvernement des Baléares a demandé lundi aux 25.000 touristes présents dans l'archipel de le quitter le plus rapidement possible. Les autorités locales sont en train de plancher sur un plan de rapatriement, a indiqué la présidente régionale Francina Armengol sur les ondes de la radio Cadena Ser.
Le gouvernement flamand ne souhaite pas (encore) disposer de pouvoirs spéciaux - pas plus que son homologue germanophone, mais contrairement au fédéral et aux exécutifs wallon, francophone et bruxellois - tant que le parlement est en mesure de se réunir, a indiqué le cabinet du ministre-président Jan Jambon.
Galeria Inno a annoncé mardi la fermeture de ses magasins en Belgique, et ce jusqu'au 3 avril. Cette décision fait suite à la propagation de l'épidémie de coronavirus. Galeria Inno dispose d'une quinzaine de galeries réparties sur l'ensemble de la Belgique, établies essentiellement dans des centres commerciaux.
La ministre francophone de l'Education, Caroline Désir (PS), et les différents acteurs de l'enseignement ont convenu mardi d'une série de mesures pratiques pour assurer une certaine continuité des apprentissages à domicile pour les enfants malgré les trois semaines de suspension des classes.
Une circulaire ministérielle clarifiant le dispositif sera envoyée ce mardi encore vers les écoles.
Le syndicat libéral a annoncé que la compagnie aérienne cessera ses vols réguliers à compter de vendredi.
Brussels Airlines nous confirme la décision. La mesure couvrira sur au moins quatre semaines. Pour l'instant, "il est prévu de reprendre les vols le 20 avril", confirme Maaike Andries, porte-parole de Brussels Airlines.
Au passage la compagnie qui avait déjà recours à un chômage technique temporaire de 30% travaille à "l'extension du chômage technique temporaire partiel à 100% pour la durée de la suspension temporaire des vols."
La filiale de Lufthansa confirme que sa situation financière a déjà été "gravement et négativement affectée. "Par conséquent, la compagnie aérienne est en discussion avec le gouvernement afin d’obtenir un support de leur part", ajoute Brussels.
Selon nos confrères du Tijd Brussels Airlines demande une aide de 200 millions d'euros.
La production est pour l'instant maintenue dans le secteur chimique belge, mais plusieurs entreprises se préparent néanmoins à un éventuel arrêt forcé en raison de la pandémie de covid-19.
"Nous prenons toutes les mesures possibles pour l'éviter, car il y a surtout des entreprises Seveso que l'on essaye de ne pas mettre à l'arrêt, pour des raisons de sécurité", explique mardi le porte-parole Gert Verreth d'essenscia, fédération multisectorielle belge des industries chimiques et des sciences de la vie.
"Les entreprises chimiques et pharmaceutiques sont bien préparées à tous les scénarios possibles".
La Stib annonce ce mardi qu'elle est contrainte de diminuer son offre de transport public afin de s’adapter à la crise actuelle. À partir de ce mercredi, toutes les lignes seront exploitées à une fréquence de deux-tiers par rapport à la situation normale. Aucune desserte n'est supprimée à ce stade, mais il ne faut plus tenir compte de l'horaire papier aux arrêts.
La Stib a constaté une diminution de la fréquentation de ses bus, trams et métro de 75%. "L’actuelle diminution très importante de la fréquentation des transports publics devrait néanmoins nous permettre de conserver la distanciation sociale requise dans les véhicules entre les voyageurs", indique la société bruxelloise de transport public qui ne dispose de toute façon plus d'assez de personnel de conduite pour assurer l'offre habituelle en période scolaire.
Par ailleurs, les lignes Noctis ne circuleront pas les vendredis et samedis soir. Cette mesure fait écho à la fermeture des restaurants, cafés et lieux culturels.
Les communes de la périphérie bruxelloise de Zaventem, Merchtem et Vilvorde ont mis en place des centres médicaux temporaires pour soulager les médecins généralistes et les urgences des hôpitaux. Des médecins y décident de renvoyer les patients chez eux ou les redirigent vers un hôpital.
La SNCB nous confirme que pour l'instant, elle possède assez de personnel pour faire rouler ses trains qui représentent encore 97% de l'offre normale.
En fonction du taux d'absentéisme et de la demande des voyageurs, une phase deux pourrait être envisagée, nous explique-t-on à la SNCB.
La balle est chez le gouvernement qui va devoir décider quelle offre de trains il veut pour les prochains jours en fonction des réalités de terrain et de la demande des voyageurs. (Benjamin Everaert)
La solidarité entre pays européens est cruciale pour vaincre le virus, a souligné ce mardi le Bureau régional de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l'Europe, lors d'une conférence de presse à Copenhague à huis clos.
Elle demande aussi aux pays du Vieux continent de prendre les mesures les plus "audacieuses". "Il faut doubler, voire tripler d'efforts", selon Hans Kluge, directeur régional de l'OMS pour l'Europe.
L'organisation pointe la nécessité d'adopter "les mesures les plus drastiques et audacieuses" à travers l'Europe pour endiguer la propagation du nouveau coronavirus. "Chaque pays, sans exception, doit prendre les mesures les plus drastiques pour atténuer la menace du virus", selon Dr Kluge.
Il est recommandé aux ostéopathes de ne plus effectuer que les consultations urgentes après avoir procédé à une anamnèse approfondie par téléphone, déclarent mardi dans une communication commune Dirk Segers, président d'Ostéopathie.be, Jean Ruwet, président de l'Union Belge des Ostéopathes (UBO), et Samuel Christiaens, président de l'Union des Kinésithérapeutes et Ostéopathes diplômés (UKO).
Un nouveau Conseil national de sécurité, réunissant kern et Régions, est prévu après la déclaration (en cours) de Sophie Wilmès à la Chambre, apprend-on. De nouvelles mesures sont à attendre.
Selon nos informations, les quatre grandes banques du pays (Belfius, BNP Paribas Fortis, KBC, ING) ont décidé d'un commun accord des mesures de soutien aux entreprises mises en difficulté par la crise du coronavirus. Vraisemblablement, cet accord s’étendra à d’autres, voire à toutes les banques actives dans l’octroi de crédits.
Il s’agira de facilités de crédit pour les crédits existants (échelonnement, suspension de remboursement en intérêts et/ou en capital) ou de crédits supplémentaires pour les entreprises qui ont besoin de bois de rallonge à cause de la crise, en impliquant les mécanismes de garantie publique.
Chaque banque agira au cas par cas, et invitera les entreprises clientes à prendre contact avec elle pour trouver la solution adéquate.
Febelfin, la fédération sectorielle, se charge de coordonner ces mesures, en contact avec les autorités fédérales (BNB, Finances), mais aussi avec les Régions, très actives en matière de garanties publiques et de cofinancement. (Paul Gérard)
Le gouvernement bruxellois a approuvé les premières mesures de soutien à l’économie bruxelloise dans le cadre de la pandémie du Coronavirus.
Parmi celles-ci:
• le versement d’une prime unique pour tous les établissements visés par les mesures d’urgence et qui sont obligés de fermer;
• le renoncement à la City Tax par la Région bruxelloise pour ce qui concerne le premier semestre de l’année 2020;
• un soutien fort à la trésorerie des entreprises touchées via l’octroi de garanties publiques (via le Fonds bruxellois de garantie) sur des prêts bancaires, pour un total de 20 millions d’euros;
• la création d’une mission déléguée chez Finance&Invest.brussels qui comprend notamment la possibilité d’un prêt à taux réduit aux fournisseurs clés du secteur Horeca leur permettant d’offrir un délai de paiement aux établissements du secteur Horeca ainsi que la possibilité d’un prêt à taux réduit pour des établissements Horeca qui emploient plus de 50 personnes;
• un moratoire sur le remboursement en capital des prêts octroyés par Finance&invest.brussels aux entreprises impactées des secteurs touchés;
• le traitement accéléré des aides à l’expansion économique pour les secteurs de l’Horeca, du tourisme, de l’événementiel et de la culture;
• le renforcement de l’accompagnement des entreprises en difficulté via l’augmentation de la dotation du Centre pour entreprises en difficultés (CED).
Au total, ce sont 110 millions d’euros qui sont débloqués pour soutenir les entreprises en difficulté avec une attention toute particulière pour les secteurs les plus touchés que sont l’Horeca, l’événementiel, le tourisme, le commerce de détail et les activités récréatives. En outre, le gouvernement appelle toutes les autorités publiques, administrations, organismes d’intérêt public et communes à adopter des mesures de solidarité avec les commerçants touchés, notamment en reportant les loyers.(Mathilde Ridole)
Pour sortir de la crise du coronavirus, deux écoles s'affrontent: celle du confinement et celle de l'immunité collective. L'une a un lourd prix économique, l'autre un lourd coût humain. L'épidémiologiste de l'ULB Marius Gilbert nous explique les implications de ces deux principes.
-> À lire | Entre 1.600 et 8.000 morts avec le confinement en Belgique... et plus de 80.000 avec l'immunité collective
Le Championnat d'Europe des nations de football, qui devait se dérouler du 12 juin au 12 juillet dans douze villes européennes, ne se jouera pas cette année. La compétition se tiendra du 11 juin au 11 juillet 2021. Ce report est une première dans l'histoire de la compétition créée il y a tout juste soixante ans.
La décision a été prise suite à une réunion organisée mardi par vidéo-conférence avec l'UEFA et les 54 autres pays membres de l'instance européenne de football afin de discuter de l'avenir du football en Europe compte tenu de la crise sanitaire due au coronavirus Covid-19.
Décaler d'un an l’Euro doit en effet permettre de mener à leur terme la Ligue des champions, la Ligue Europa et les Championnats nationaux sans être bloqué par le calendrier. Comme la plupart des championnats européens, la Ligue des champions et de la Ligue Europa sont pour l’heure suspendues en attendant que le coronavirus soit en phase descendante. Elles reprendront dès que la situation sanitaire le permettra. Pour l'UEFA, il n'est en effet pas question d'arrêter les coupes d'Europe tant les enjeux financiers sont immenses (droits TV, marketing...).
L'UEFA va à présent créer deux groupes de travail. Le premier traitera du calendrier avec des représentants des championnats et des clubs pour permettre l'achèvement de la saison en cours. Le second s'occupera des conséquences économiques des décisions prises. L'Euro est en effet une grosse machine commerciale. À titre de comparaison, la dernière édition en 2016 en France avait dégagé un bénéfice proche de 850 millions d'euros, pour un chiffre d'affaires total de 1,92 milliard en incluant tous les postes de recettes (droits TV, revenus commerciaux, billetterie...). Selon le site britannique spécialisé The Athletic, ce report coûterait environ 300 millions d’euros à l’UEFA. Une ardoise qu'elle dit ne pas pouvoir assumer seule. Et qu’elle renverrait aux clubs et aux fédérations. Quant aux fans, rien ne change pour eux, en principe. Les billets et les nuitées déjà réservés restent valables et les supporters qui ne pourraient pas se libérer en 2021, seront intégralement remboursés.
Les principaux gestionnaires des réseaux de distribution d'électricité et de gaz (GRD) du pays ont coordonné leurs actions pour faire face à la crise sanitaire. Objectif: garantir la sécurité d'approvisionnement ainsi que celle des travailleurs et des clients.
Concrètement, seules les interventions d'urgence seront maintenues, et ce, jusqu'à nouvel ordre. Par intervention d'urgence, les GRD entendent celles "relatives aux pannes et odeurs de gaz, aux incidents de réseaux ainsi que les travaux garantissant l’accès à l’énergie (ouverture de compteurs, nouveaux raccordements, etc.)". Aussi, les interventions non-urgentes – les travaux planifiés chez les clients, les détections systématiques, les entretiens ou la relève des compteurs – seront suspendues jusqu'à nouvel ordre. (Maxime Vande Weyer)
Les 27 chefs d’État ou de gouvernement européens doivent entériner ce mardi, lors d’une vidéoconférence prévue à 17h, la décision de fermer le territoire de l’Union européenne durant une période de 30 jours. Une mesure inédite, destinée à coordonner la lutte des États européens contre la propagation du coronavirus.
"C’est une restriction temporaire de voyage", a précisé ce mardi un porte-parole de la Commission européenne. La mesure sera prise par chaque État européen pour ses propres frontières. L’entrée de l’Union européenne sera interdite aux étrangers dans les cas de voyage non-essentiel. La mesure pourra être prolongée si nécessaire. Des dérogations seront prévues pour les ressortissants européens qui rentrent chez eux, les travailleurs de la santé, les diplomates, les travailleurs frontaliers et les transporteurs de marchandises. La mesure ne s’appliquera pas aux demandeurs d’asile. (Vincent Georis)
Dans le contexte actuel de crise et pour lutter efficacement contre la propagation du Coronavirus, le gouvernement bruxellois a décidé de demander au parlement de l’habiliter à prendre des arrêtés de pouvoirs spéciaux sur base de l’article 105 de la Constitution.
"En effet, dans la situation particulière que le pays et la Région traversent actuellement, il convient d’envisager l’impossibilité pour le Parlement de se réunir et la nécessité de prendre des décisions rapides et urgentes. Dans cette éventualité, il est nécessaire de permettre au gouvernement bruxellois de pouvoir légiférer sans passer par le processus législatif habituel, dans le but de pouvoir répondre au risque sanitaire du coronavirus et faire face aux problèmes économiques engendrés par les mesures visant à limiter la contamination", explique le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort (PS).
Les arrêtés de pouvoirs spéciaux pris par le gouvernement devront être confirmés par les députés qui sont conviés à une séance plénière ce jeudi à 10h30.
Les 900 circuits de transport scolaires sont temporairement suspendus à partir du mercredi 18 mars, a indiqué ce mardi le directeur marketing de la société wallonne de transport en commun, Stéphane Thiery.
La décision pourra toutefois être revue par le gouvernement wallon dans les prochains jours et semaines.
Ce service est organisé, sous certaines conditions, à destination des élèves qui ne bénéficient pas d'une ligne régulière pour se rendre vers leur école.
Quelque 25.000 jeunes sont concernés, dont plus de la moitié fréquente des établissement de l'enseignement spécialisé de la Communauté française.
Comeos, la fédération des commerces et des services en Belgique a adopté de nouvelles mesures, en concertation avec le virologue Marc Van Ranst, qui entreront en vigueur à partir de mercredi à 9h, et ce, afin de garantir la sécurité des clients et du personnel.
Pour les clients:
1. Garder un mètre de distance. Concrètement, cela signifie qu'il doit y avoir au moins un caddie entre tous les clients, explique Comeos. "Au sol, dans la mesure du possible, il y aura des instructions, par exemple des marquages, pour respecter ces distances."
2. Limitation du nombre de clients dans le magasin en même temps. Comeos conseille d'autoriser au maximum un client par dix mètres carrés de surface de magasin.
3. Le paiement par voie électronique devient la règle générale.
4. Faire ses courses seul autant que possible.
5. Comeos encourage l'utilisation de la plateforme www.covid-solidarity.org où des bénévoles sont appelés à faire des courses pour leurs voisins âgés.
En ce qui concerne les employés, Comeos recommande aux magasins de distribuer des gants à leur personnel de caisse. "Si cela n'est pas techniquement possible (par exemple en raison de problèmes d'approvisionnement), il faut prévoir du savon et du gel pour les mains supplémentaires." Des nettoyages supplémentaires sont prévus dans les magasins.
Le ministre des indépendants et PME Denis Ducarme a déposé une proposition de loi afin de réduire le délai du droit de passerelle pour cause de force majeure: il passe désormais d'un mois civil à 7 jours. En outre, cette proposition de loi prévoit également un assouplissement des conditions d'accès à ce revenu de remplacement pour les mois de mars et d'avril 2020.
L'indépendant dont l'activité est impactée par des mesures sanitaires pourra bénéficier pour ces deux mois de l’indemnité complète de 1.291,69€ (1.614,10 € si charge de famille), quelle que soit la durée de l’interruption. Cette mesure vise tout le secteur de l’horeca, ainsi que les restaurateurs qui continuent de travailler (take away, livraison à domicile, traiteur) mais qui ne peuvent plus assurer de service en salle. Il en va de même des gérants d’hôtels qui cessent leurs activités de bar et de restaurant ainsi que des commerçants qui ferment leurs portes le week-end et de toute autre activité impactée par les mesures sanitaires prises pour limiter la propagation du coronavirus.(Mathilde Ridole)
La police judiciaire fédérale tient à l'œil toute personne qui voudrait profiter de la pandémie du nouveau coronavirus pour s'enrichir "illicitement", prévient ce mardi sur Twitter Eddy De Raedt, commissaire en chef à la police fédérale. "Nos services sont prêts à prendre des mesures contre toute forme de criminalité liée à cette crise", peut-on lire dans un communiqué de la police fédérale.
"Nos services judiciaires restent bien entendu actifs et sont prêts à réagir à toute forme de criminalité liée à la crise du coronavirus", ajoute la police fédérale. Elle ne précise pas les phénomènes visés, "mais c'est très large", assure-t-elle.
Le CPAS de Bruxelles-Ville a décidé de fermer son service de soins (infirmiers) à domicile "de manière brutale et sans concertation avec son personnel", dénonce mardi le syndicat socialiste CGSP.
Et ce, alors même qu'il "s'agit d'un service unique dans la lutte contre la précarité mais également dans la prévention sanitaire et psycho-médicosocial", relève le syndicat.
Les principaux gestionnaires des réseaux de distribution d'électricité et de gaz du pays ont coordonné leurs actions pour faire face à la crise sanitaire. Objectif: garantir la sécurité d'approvisionnement ainsi que celle des travailleurs et des clients.
Faire son plein coûtera moins cher dès mercredi, selon un communiqué du SPF Économie publié mardi. Les prix à la pompe afficheront un plus bas depuis début 2009, selon les statistiques de la Fédération pétrolière belge.
La situation est inédite, et ce principalement en raison de la crise liée au coronavirus. Alors que la vie économique et le secteur aéronautique sont au point mort, la demande de pétrole est moindre. En outre, le conflit quant à la production perdure entre l'Arabie saoudite et la Russie. La baisse du taux directeur de la banque centrale américaine a également un impact.
Alors que la ministre flamande de l'Emploi et de l'Economie Hilde Crevits (CD&V) travaille depuis son domicile après le diagnostic d'un cas de coronavirus dans sa famille, c'est au tour du vice-ministre-président flamand Bart Somers (Open Vld) d'être placé en quarantaine.
Febelfin, la fédération sectorielle des banques belges, annonce que les agences ne recevront plus leurs clients que sur rendez-vous à partir de ce mercredi. L'organisation demande dès lors aux clients d'effectuer toutes ses opérations quotidiennes en ligne ou via leur smartphone et de ne se rendre au comptoir de leur établissement "qu'en cas d'affaires très urgentes". Jusqu'à présent, les agences restaient normalement ouvertes le matin en semaine. Les services bancaires demeurent assurés, précise Febelfin.
Le Parlement de Wallonie, réuni en séance plénière ce mardi matin, a approuvé la proposition de décret accordant des pouvoirs spéciaux au gouvernement régional afin de faire face à la crise du coronavirus et à ses conséquences.
Seul le PTB s'est abstenu, estimant notamment que "se passer du travail du parlement n'est pas la voie à suivre".
Ces pouvoirs spéciaux vaudront pour une période de trois mois, renouvelable une fois. "Ils permettront au gouvernement de prendre les mesures qui s'imposent dans un délai très court", a déclaré le ministre-président wallon, Elio Di Rupo (PS).
Crise oblige, l’UEFA, l’Union européenne de football, a organisé ce mardi différentes réunions par vidéo-conférence pour statuer sur le calendrier des différentes compétitions: Euro 2020, coupes d’Europe (Ligue des Champions et Europa League) et championnats nationaux.
Concernant l’Euro, qui doit se tenir du 12 juin au 12 juillet dans douze villes européennes différentes, l’idée qui circulait le plus a été tranchée, soit de le décaler d’un an. Il aura donc lieu du 11 juin au 11 juillet 2021.
Ce report permet aux championnats nationaux de s’achever d’ici l’été et aux coupes d’Europe de connaître leur épilogue.
Selon le site britannique spécialisé The Athletic, un tel report coûterait environ 300 millions d’euros à l’UEFA. Une ardoise que l’UEFA dit ne pouvoir assumer seule. Elle renverrait donc la balle aux clubs et aux fédérations.
L'opérateur télécoms se joint par-là aux initiatives de ses concurrents annoncées plus tôt. Jusqu'à fin mars, il proposera:
Les agents de l'atelier de traction de la SNCB à Schaerbeek ont repris le travail, confirment mardi la SNCB et la CGSP Cheminots de Bruxelles. Ils avaient débrayé plus tôt dans la journée, inquiets pour leur santé dans le contexte de l'épidémie de Covid-19. La situation était également critique à l'atelier TGV de Forest, selon le syndicat. Les agents affirment qu'ils se croiseront à nouveau les bras si des mesures ne sont pas prises dans l'après-midi.
La ministre wallonne de l'Environnement Céline Tellier (Ecolo) annonce sur son compte Twitter qu'elle présente les symptômes "d'un grand rhume sans fièvre" et remplira temporairement ses activités ministérielles à distance. Elle rappelle que les règles de distanciation sociale et d'hygiène sont en vigueur au sein de l'exécutif wallon, dont la majorité des collaborateurs sont actuellement en télétravail.
Lire aussi | Voici des 7 astuces gérer au mieux le télétravail
Les autorités sanitaires ont dénombré 185 nouveaux cas de contamination au nouveau coronavirus, ont annoncé mardi le Centre de crise et le SPF Santé publique. Au total, 1.243 infections ont été détectées en Belgique. Dix décès sont à déplorer. Les dix personnes décédées appartenaient en grande majorité à des catégories d'âge plus élevées. Ce chiffre ne porte que sur les cas analysés, il ne reflète dès lors pas le nombre exact de personnes contaminées.
Sur les 185 nouvelles contaminations détectées, 106 étaient en Flandre, 38 à Bruxelles et 33 en Wallonie. Pour huit cas, "les informations sur l'origine ne sont pas connues", a précisé Emmanuel André, porte-parole interfédéral du Covid-19. Le nombre d'hospitalisations a continué d'augmenter, avec 361 personnes hospitalisées mardi, soit une hausse de 109 par rapport aux 24 heures précédentes, a signalé M. André. 79 des patients hospitalisés se trouvent en soins intensifs (+26) et 61 nécessitent une assistance respiratoire.
Une bonne nouvelle dans l'obscurité: 14 personnes infectées ont pu quitter l'hôpital.
Près de 16.000 tests ont été effectués en laboratoire depuis le début de l'épidémie. Emmanuel André a également insisté sur le fait qu'une grande proportion des personnes contaminées ont entre 40 et 50 ans et sont donc "actifs professionnellement et socialement". Les personnes plus âgées (à partir de 65 ans) restent toutefois les plus à risque.
Emmanuel André a également tenu à revenir sur la question de l'Ibuprofen, un médicament anti-inflammatoire qui fait l'objet de rumeurs selon lesquelles il accélèrerait le virus. "Ce médicament a des effets secondaires mais ils ne sont pas amplifiés par le coronavirus. (...) Nous ne disposons pas d'informations scientifiques qui montreraient une contre-indication" à la prise d'Ibuprofen, a-t-il expliqué.
Il est toutefois recommandé d'éviter toute auto-médication et de consulter son médecin généraliste en cas de fièvre. Le centre de crise a une nouvelle fois appelé la population à respecter les consignes qui ont été émises dans le but de ralentir la propagation du Covid-19. Benoit Ramacker, porte-parole du centre de crise, a rappelé que les marchés pouvaient se tenir "à condition qu'il y ait un espace suffisant entre les personnes. Si cela n'est pas possible, les autorités locales doivent les interdire".
Aux Etats-Unis, ce n'est plus seulement pour du papier toilette que les gens sont prêts à se battre. Inquiets et parfois paniqués face aux conséquences du coronavirus, ils font désormais aussi la queue devant les armureries pour acheter des armes et des munitions.
Les rumeurs, les fake news, le flot d’information incessant en provenance des médias, l'inquiétude tout simplement face à la propagation rapide du virus avait déjà poussé certains à faire des réserves de produits alimentaires et de papier toilette au cas où ils seraient mis en quarantaine. Mais depuis plusieurs jours, beaucoup s'inquiètent également de la pénurie de matériel d'armement, qui fait augmenter la demande et entraîne de longues files d'attente devant les fournisseurs.
Ces Américains inquiets cherchent pour la plupart à "se protéger" , au cas où le virus pousserait les armureries à fermer leurs portes. Les détaillants affirment aussi que la frénésie d'achat est alimentée par les consommateurs qui craignent que les gens ne deviennent si désespérés et imprévisibles qu'il deviendrait nécessaire et même indispensable de pouvoir assurer sa protection.
La crainte que les élus tentent à un moment donné de restreindre l'accès aux armes à feu alimente aussi ce qui ressemble parfois à des scènes d’hystérie. De fait, un maire de l'Illinois a récemment signé un décret qui lui donnerait le droit d'interdire la vente d'armes ou de munitions, comme l'a fait le maire de la Nouvelle-Orléans.
Et tandis que ces achats frénétiques ont fini par dépouiller bon nombre de magasins spécialisés, de plus en plus de gens vont désormais commander en ligne des armes. La presse américaine relate notamment le cas du détaillant de munitions en ligne Ammo.com qui enregistre une augmentation exponentielle de ses ventes depuis fin février ; une hausse vertigineuse que la société attribue aux inquiétudes du public face au coronavirus. Même rush constaté au Sportsmen's Warehouse, à Meridian, dans l'Idaho, où les rayons des munitions pour armes de poing ont littéralement été pris d’assaut. Le magasin a été contrainte d’afficher des panneaux indiquant aux clients que les ventes étaient limitées à deux armes de poing par personne et par jour, et à un fusil automatique par jour…
Des données spécifiques sur l'ampleur de la hausse des ventes ne seront pas disponibles avant le mois prochain. Mais déjà cette année, les vérifications d'antécédents sont en nette augmentation par rapport à l'année dernière. Selon les données du FBI, un peu plus de 5,5 millions de vérifications d'antécédents ont été effectuées en janvier et février. (SV)
Le géant de l’e-commerce est l’un des grands "gagnants" de la situation de crise actuelle. Le confinement et la peur du contact humain font exploser les ventes en ligne. Pour répondre à la demande, Amazon va engager 100.000 personnes et augmenter ses salaires. (Maxime Samain)
-> Lire aussi | L’e-commerce en première ligne, les mesures prises par Amazon
Les élections sociales, qui devaient avoir lieu en mai prochain, sont reportées à une date ultérieure, et ce en raison de l'épidémie de coronavirus, a confirmé ce mardi la Fédération des entreprises de Belgique (FEB).
La chaîne de magasins spécialisés en électronique MediaMarkt "accorde une priorité absolue à la protection de ses collaborateurs et de ses clients", a-t-elle indiqué dans un communiqué. La direction a donc décidé de fermer temporairement les magasins dès ce mardi, et ce jusqu’à nouvel ordre.
"Les clients de l’enseigne sont invités à continuer leurs achats en ligne et les retraits en magasin ne pouvant plus se faire, ils seront livrés à domicile, et cela gratuitement comme d’habitude", indique l'enseigne.
Airbus a annoncé ce mardi la "suspension temporaire" de sa production pendant quatre jours en France et en Espagne, le temps de mettre en place des "conditions strictes" de sécurité pour assurer la santé des salariés face à l'épidémie de coronavirus. "Cela laissera suffisamment de temps pour mettre en place" des mesures d'hygiène, de distanciation et de nettoyage permettant d'assurer la sécurité et la santé des salariés", ajoute le groupe dans un communiqué, précisant, par ailleurs, qu'il "maximise le travail à domicile dans la mesure du possible".
Ces mesures s'inscrivent dans le cadre des mesures de confinement décrétées par les gouvernements espagnol puis français pour tenter d'endiguer l'épidémie. Airbus emploie 48.000 salariés en France où sont notamment assemblés, à Toulouse, les A320 et long-courriers A330, A350 et A380 ainsi que les hélicoptères à Marignane. Le groupe d'aéronautique et de défense dispose également de sites en région parisienne, Saint-Nazaire ou encore Nantes.
En Espagne, il emploie 2.700 personnes à Getafe, Tolède, Albacete et assemble sur son site de Séville les avions de transports militaires, dont l'A400M.
Volkswagen va fermer la plupart de ses usines européennes pour "deux à trois semaines", annonce le CEO Herbert Diess. Il a prévenu, en outre, que l'année 2020 sera "très difficile" face à la pandémie du coronavirus, qui continue de progresser, mais dont l'impact sur le groupe reste "incertain".
"La pandémie du coronavirus nous met face à des défis opérationnels et financiers inconnus. Il faut craindre un impact durable sur la conjoncture."
"L'ampleur et la durée de l'impact sur le groupe Volkswagen sont incertaines", ajoute le directeur financier, Frank Witter.
À Bruxelles, le site d'Audi est à l'arrêt depuis lundi. Les travailleurs appellent la direction à prendre des mesures pour éviter la propagation du virus. La direction bruxelloise avait certes annoncé la mise en chômage des salariés de mercredi au mardi 24 mars. En cause, le manque de pièces pour les voitures électriques produites chez Audi.
Lire aussi | Un lundi suspendu chez Audi Brussels
Un Conseil national de sécurité pourrait se réunir ce mardi, mais cela ne semblait pas définitivement fixé mardi matin, a appris Belga de source proche du dossier. La tenue d'une telle réunion aujourd'hui, qui pourrait, le cas échéant, déboucher sur de nouvelles mesures imposées à la population dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, dépendra de ce qui ressort de celle du Risk Management Group.
Ce groupe de représentants des autorités sanitaires propose des mesures de protection de la santé publique, sur base de l'analyse de risque effectuée par le Risk Assessment Group, un groupe d'experts et scientifiques impliquant les autorités sanitaires du Fédéral et des entités fédérées.
En attendant, les rumeurs d'un possible confinement généralisé (chacun chez soi) vont bon train. Interrogé lors de l'émission "Matin première" (RTBF), le co-président d'Ecolo Jean-Marc Nollet a jugé "probable" qu'un Conseil national de sécurité ait lieu dans la journée pour prendre de nouvelles mesures.
Le groupe Delhaize va donner la priorité aux plus de 65 ans dès mardi entre 8h et 9h, a-t-il annoncé lundi. La chaîne de supermarchés va également n'autoriser qu'un client par 15 mètres carrés. Delhaize introduit également un nombre maximal de clients au même moment dans le magasin.
"Nous comptons sur la solidarité et la compréhension de nos clients et leur demandons de ne pas venir au magasin pendant l'heure réservée aux plus de 65 ans"
La règle sera d'un client par 15 mètres carrés, pour pouvoir l'adapter en fonction des différents formats de la chaîne (supermarchés, AD, Proxy, ...). Un maximum absolu de 150 personnes est fixé pour les plus grands magasins. Ces nouvelles mesures seront d'application dès mardi matin dans les supermarchés, et sont vivement conseillées pour les franchisés également.
Pour s'assurer que tout se passe dans le calme, des vigiles garderont les entrées des magasins. Delhaize appelle aussi à se rendre seul au magasin pour éviter des présences inutiles.
-> Lire aussi | Réassort et e-commerce: la grande distribution est débordée
Durant le weekend, le président d’Avocats.be Xavier Van Gils avait réclamé des mesures contraignantes et uniformes pour rendre la justice dans les différentes juridictions. Il semble qu’il ait été entendu. Le Collège des Cours et Tribunaux vient de publier de nouvelles mesures sous forme de directives contraignantes suite à l’aggravation de la situation sanitaire. "Des mesures drastiques sont nécessaires afin de retarder la propagation du coronavirus Covid-19", lit-on dans un communiqué diffusé matin.
Dorénavant, le Collège impose de ne traiter plus que les affaires urgentes et les affaires civiles pour lesquelles il est impossible de recourir à la procédure écrite. Le Collège précise que le juge ou les parties peuvent proposer que les plaidoiries soient remplacées par une procédure écrite si toutes les parties y consentent.
Il est également prévu que les transferts de détenus soient aussi limités que possible et les avocats sont expressément invités à représenter leurs clients. De même, les prononcés dans les affaires pénales peuvent être remis à la semaine du 20 avril, sauf s’il y a des personnes arrêtées ou si le prononcé doit avoir lieu en urgence.
Le Collège préconise également une sorte de confinement des greffes en y limitant l’accès au strict minimum nécessaire. Enfin, le Collège précise que, dans un souci d’uniformité, ces directives sont obligatoires et qu’elles priment sur toute mesure contradictoire prise par les comités de gestion. (Nicolas Keszei)
Télétravail, suspension d'activité, chômage temporaire... Voici les principales informations utiles en ce début de semaine placé sous le signe du coronavirus:
Télétravail | Les autorités belges ont lancé un appel aux entreprises pour qu’elles encouragent le télétravail lorsque c’est possible. Quelles sont les conséquences pour vous?
Indépendants | Quels types d'aides le gouvernement met-il à votre disposition pour faire face à la perte de revenus liée à la suspension de votre activité d'indépendant à cause du coronavirus?
Congés, voyages et disponibilités | Si le télétravail ou prendre des jours de congé restent les solutions classiques, cela n'est pas possible pour tout le monde. De plus, ces solutions doivent recevoir l'accord de votre employeur.
Le gouverneur de Flandre occidentale Carl Decaluwé demande, ce mardi matin, aux touristes et aux personnes disposant d'une résidence secondaire dans la province de ne pas se rendre à la côte belge.
"La règle de distanciation sociale ne peut être maintenue."
"Le liquide chaud neutralise le virus", "Tout type de masque peut l'arrêter", "L'infection ne se présente pas comme un rhume normal"... En général, cela commence par "Une amie infirmière m’a dit que…", "L’oncle d’un ami a découvert que…", "De sources sûres, le gouvernement va annoncer que…".
Méfiez-vous! Ces informations qui circulent dans les groupes WhatsApp, sur Facebook ou par mail sont généralement fausses et souvent dangereuses pour la santé.
Voici la liste des fausses informations les plus courantes, et les réponses aux principales question posées par les internautes: symptômes, transmission, vaccin, guérison...
L'hôpital universitaire de Louvain a testé 4.505 échantillons de patients pour le nouveau coronavirus. Sur ce nombre, 502 tests ont été positifs. Dans 52 cas, il s'agissait de la confirmation de tests positifs qui avaient été initialement effectués dans un autre laboratoire.
À l'heure actuelle, huit patients infectés par le Covid-19 sont traités dans cet établissement. Ils sont situés dans des chambres d'isolement dans les services des soins intensifs et de pneumologie.
Depuis ce week-end, le SPF Affaires étrangères conseille, sur son site web, de reporter tous les voyages à l'étranger afin d’éviter de se retrouver bloqué à l’étranger.
-> À lire | 10 questions sur les restrictions de voyage
Le premier essai clinique pour tester un vaccin contre le nouveau coronavirus a débuté lundi à Seattle, ont indiqué les autorités sanitaires américaines, apportant une lueur d'espoir dans la lutte mondiale contre l'épidémie.
"L'essai clinique ouvert va inclure la participation de 45 adultes volontaires en bonne santé âgés de 18 à 55 ans pendant environ six semaines. Le premier participant a reçu le vaccin expérimental aujourd'hui"
Suite aux mesures de confinement, le nombre d’appels et la consommation d’internet fixe montent en flèche durant la journée. La situation est toutefois sous contrôle assurent les opérateurs et le régulateur du secteur.
-> Lire aussi | Bond de 70 à 80% du trafic internet
Un accord de principe s'est dégagé au sein du Groupe des 10, qui rassemble les représentants des employeurs et des travailleurs, pour geler la procédure des élections sociales, a indiqué mardi matin le président de la FGTB, Robert Vertenueil, sur Bel RTL.
La décision formelle quant au report de ses élections n'a pas encore été prise, mais devrait l'être dans les prochaines heures ou jours.
Le Groupe des 10 se réunira à nouveau mardi et jeudi pour examiner la situation. En théorie, les élections sociales devaient se tenir entre le 11 et le 24 mai dans toutes les entreprises comptant plus de 50 travailleurs. (Quentin Joris)
En quelques jours, le nombre d’entreprises obligées de faire appel au système de chômage temporaire suite à la propagation du coronavirus a fortement augmenté. 200.000 à 300.000 travailleurs ont été placés en chômage temporaire.
La Première ministre Sophie Wilmès demandera ce mardi à 14h la confiance à la Chambre des représentants après être passée chez le Roi.
Il est acquis, depuis dimanche soir, que ce gouvernement pourra recourir aux pouvoirs spéciaux pour gérer la crise du coronavirus. Des divergences sont apparues, en revanche, sur la confiance que demanderait le gouvernement. Cela en ferait, en quelque sorte, un gouvernement de plein exercice alors que, dans sa composition, il est toujours minoritaire puisque les ministres sont issus des seuls MR, CD&V et Open Vld.
Cinq autres personnes sont décédées lundi en Belgique à cause du Covid-19, a confirmé le virologue Marc Van Ranst lors du journal sur la télévision flamande VTM. Cela porte à 10 le total de personnes décédées en Belgique à cause du nouveau coronavirus.
Le centre de crise national a déjà signalé 172 nouvelles infections lundi matin. Un cinquième décès avait également été confirmé en début de journée.
Marc Van Ranst s'attend à ce que le nombre de décès augmente dans les 10 prochains jours, même si l'impact reste encore relativement limité dans notre pays.
Alors que 5 nouveaux décès étaient officialisés lundi soir, les 10 partis souhaitant donner les pouvoirs spéciaux au gouvernement se sont opposés sur l'opportunité d'un vote de confiance à la Chambre. Au final, seule la N-VA ne votera pas.
Bonjour à tous,
Nous ouvrons un nouveau live pour suivre en direct toutes les dernières informations concernant le coronavirus en Belgique et dans le monde.
-> Retrouvez ici notre live de ce lundi.