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"Le système de soins est mis durement sous pression. En tant que secteur culturel, nous ne pouvons que nous montrer solidaires et prendre nos responsabilités car c'est ensemble que nous devons renverser la tendance", a réagi la cellule de crise du secteur culturel flamand, après l'annonce de nouvelles mesures par le gouvernement régional. La Belgique se dispute actuellement avec la République tchèque le plus haut taux de contaminations par le coronavirus en Europe. Alors que les salles de spectacles et les centres culturels pouvaient jusqu'ici encore accueillir un nombre limité de spectateurs, ils devront fermer à partir de vendredi 18h, a décidé le gouvernement flamand.
Une décision que le monde culturel flamand dit comprendre. "Les chiffres sont affolants, c'est un fait. Le virus doit être maîtrisé", estime la cellule de crise du secteur culturel flamand, qui réunit des personnes, organisations et institutions de la culture et de l'événementiel flamands subsidiés. Celle-ci espère rencontrer décideurs politiques et virologues dans les jours à venir pour aborder l'avenir du secteur.
"La culture restera dépendante de cette crise encore longtemps" et il faut donc "une politique de crise complète et ciblée pour ce vaste domaine qu'est la culture, un acteur économique majeur", pointe la cellule. "Nous allons également réunir les acteurs du secteur pour réfléchir à la manière dont la culture peut continuer à jouer un rôle dans ces circonstances difficiles."
Durant toute la journée, des sources gouvernementales françaises ont semblé préparer à un durcissement très rapide des mesures de lutte contre la propagation du virus. Ce soir, BFM TV annonce que le choix du reconfinement de la population française, qui doit être confirmé ce mercredi, prendrait effet dès jeudi, à minuit.
Ce "reconfinement national" serait d’une durée d’un mois et serait plus souple que celui de mars. Ainsi, écoles maternelles et primaires, tout comme les collèges resteraient ouverts, tandis que les lycées et universités suspendraient les cours en présentiel. Le télétravail devrait être renforcé. Les décisions seront tranchées, ce mercredi, lors d’un Conseil de défense.
Le président de la République, Emmanuel Macron, doit s’adresser ce mercredi soir aux Français, dans une allocution télévisée. Les nouvelles mesures doivent être soumises à un vote devant le Parlement, ce jeudi.
"Il est positif que la majeure partie de l'économie puisse continuer à tourner", s'est réjoui Danny Van Assche, l'adminsitrateur-délégué de l'organisation patronale flamande Unizo après l'annonce de nouvelles mesures au nord du pays. L'homme espère toutefois que les entreprises qui devront fermer à partir de vendredi sur décision du gouvernement flamand bénéficieront également d'un soutien du fédéral. Les nouvelles mesures prises par le gouvernement flamand ne constituent pas une surprise pour Danny Van Assche.
"Nous en reconnaissons la nécessité. Nous devons maîtriser les chiffres (de l'épidémie de coronavirus, NDLR) aussi vite que possible", explique-t-il. "Les mesures sont dans la lignée de celles prises à Bruxelles, en Wallonie et dans les pays qui nous entourent." L'administrateur-délégué d'Unizo espère que les entreprises touchées bénéficieront également d'un soutient du fédéral à côté de celui accordé par la Région flamande. Unizo salue également la décision de maintenir la possibilité pour les gens de continuer à faire leurs courses à deux, de même que d'avoir maintenu les marchés en plein air.
Le demi-million de masques destinés aux maisons de repos et de soins flamandes qui étaient bloqués depuis le printemps parce qu'ils ne pouvaient être certifiés sont maintenant disponibles grâce à une faille dans la législation. En les réimportant en Europe via la Suisse, ils ont en effet pu bénéficier d'une nouvelle certification. Ils seront dès lors distribués aux divers homes et institutions du nord du pays qui sont confrontés à une flambée des cas de coronavirus. L'information rapportée par la VRT a été confirmée par l'Agence flamande des soins de santé.
Ces 500.000 masques FFP2 étaient entreposés depuis plusieurs mois dans un hangar à Gand. Ils étaient destinés aux maisons de repos et de soins flamandes mais ne disposaient pas des étiquettes ad-hoc. Une fois ce problème résolu, il est apparu qu'ils ne pouvaient cependant pas être certifiés une deuxième fois par le SPF Économie. En faisant preuve de créativité, une nouvelle certification a toutefois été possible... en réimportant les masques en Europe, après un passage par la Suisse. Les protections seront distribuées dans les jours qui viennent au sein des divers homes et institutions du nord du pays, a confirmé l'Agence flamande en charge des soins de santé. L'ensemble des frais est supporté par l'importateur, une entreprise privée, a-t-il été précisé.
Le SNI a dit comprendre l'annonce des nouvelles mesures prises par le gouvernement flamand, telles que le shopping limité à un maximum de deux personnes, afin d'endiguer l'épidémie de Covid-19. "Les chiffres sont tout simplement alarmants", a réagi la présidente de syndicat neutre pour indépendants, Christine Mattheeuws.
"Nous devons tous serrer les dents maintenant pour pouvoir entamer le mois de décembre - crucial pour nos travailleurs indépendants - dans les meilleures conditions possibles."
"À la lumière des décisions du gouvernement flamand, j'inviterai demain les ministres-présidents pour une consultation. Nos citoyens et entreprises ont tout intérêt à ce que les règles soient claires et sans équivoque pour l'ensemble du pays", a indiqué le Premier ministre Alexander De Croo sur Twitter, dans la foulée de la déclaration du gouvernement flamand.
La France a recensé 523 décès supplémentaires attribués au Covid-19 en l'espace de 24 heures, soit 266 de plus que la veille. Au total, 35.541 sont décédées des suites du nouveau coronavirus. Le pays a également enregistré 33.417 nouvelles contaminations, contre 26.771 lundi, pour un total de 1.198.695 cas depuis le début de l'épidémie.
Les chiffres de la mortalité diffusés ce mardi soir prennent en compte les décès en milieu hospitalier (+288) et dans les établissements médico-sociaux dont les Ehpad (+235). Le nombre de personnes actuellement hospitalisées a quant à lui progressé de 1.194 à 18.978 et celui des patients traités en réanimation s'élève à 2.918, soit 148 de plus que la veille.
Après la Wallonie vendredi, et la Région bruxelloise samedi, le gouvernement flamand a décidé à son tour mardi soir de resserrer la vis face au rebond épidémique du coronavirus.
A partir de ce vendredi 18h00,
L'exécutif flamand n'a fixé aucun terme pour ces mesures. Celles-ci feront l'objet d'une évaluation au jour le jour.
Seule une partie de la population de l’Union européenne pourra être vaccinée contre le coronavirus avant 2022. C'est ce qu'ont déclaré des fonctionnaires européens, lors d’une réunion interne. "Il n’y aura pas suffisamment de doses de vaccins contre le Covid-19 pour l’ensemble de la population avant la fin de 2021", a déclaré un fonctionnaire de la Commission européenne aux diplomates des États membres de l’UE, lors d’une réunion à huis clos, lundi, selon l’agence Reuters.
Les vaccins que l’UE est en train de se procurer pourraient ne pas être efficaces ou ne pas être fabriqués en doses suffisantes. L’UE a réservé plus d’un milliard de doses potentielles de vaccins contre le Covid-19 auprès de trois fabricants de médicaments. L’Union négocie actuellement l’achat anticipé d’un milliard de flacons supplémentaires avec d’autres entreprises.
Il n’existe pas encore de vaccin efficace contre le Covid-19, mais les premières injections pourraient être disponibles au début de l’année prochaine, avait déclaré la Commission au début du mois d’octobre.
Sur les quelque 50.000 résidents des maisons de repos et des maisons de repos et de soins wallonnes, 2.579 étaient positifs au coronavirus en date du 26 octobre, soit environ 5%, rapporte ce mardi l'Agence wallonne pour une vie de qualité (Aviq). Sur les 40.000 personnes qui travaillent dans ces MR/MRS, 1.930 étaient écartées à la même date, c'est-à-dire également environ 5%. Sur les 602 établissements de ce type que compte la Région, une sur six rapportait un "clusters 10", soit au moins 10 cas avérés.
Dans les autres structures d'hébergements wallonnes, 39 "clusters 10" étaient connus dans le secteur du handicap, et trois dans celui de la santé mentale. Sur ces plus de 1.200 établissements, 1.168 résidents ont été testés positifs au nouveau coronavirus, et 1.298 membres du personnel sont écartés.
Le gouvernement flamand a entamé mardi soir sa réunion afin de décider d'éventuelles mesures complémentaires pour contrer le rebond épidémique du coronavirus. Même si le contenu des mesures est encore inconnu, il ne semble plus faire aucun doute que l'exécutif flamand va à son tour resserrer la vis. "La situation est très grave", a commenté le ministre flamand du Bien-être Wouter Beke (CD&V) à son arrivée à la maison Errera, résidence officielle du ministre président flamand, où se tient la réunion.
Après la Wallonie et la Région bruxelloise, la Flandre devrait donc aussi prendre des mesures sanitaires complémentaires, notamment dans le sport amateur et la culture. On ignore encore toutefois si le nord du pays étendra lui aussi le couvre-feu, comme dans la capitale ou en Wallonie. "Nous allons décider d'un paquet de mesures afin d'infliger un coup au virus à relativement brève échéance", a indiqué de son côté le ministre des Affaires intérieures, Bart Somers (Open Vld).
La réunion, qui a débuté à 18h, ne devrait pas durer très longtemps, a laissé entendre le ministre des Sports, Ben Weyts (N-VA). Une conférence de presse est effectivement attendue vers 19h, a indiqué le ministre-président Jan Jambon (N-VA).
Entre 50 et 100 verbalisations pour non-respect du couvre-feu ont été dressés en région bruxelloise dans la nuit de lundi à mardi, première nuit avec l'application dès 22h00 et non plus à partir minuit, ont indiqué mardi les 6 zones de police bruxelloises. Leurs porte-paroles estiment tous que la nuit a été calme, exception faite de l'incident au commissariat de la rue du Marché au Charbon dans le centre de Bruxelles.
La police de Bruxelles-Ixelles comptabilise environ 25 verbalisations pour non-respect du couvre-feu durant la nuit de lundi à mardi. Un homme armé a par ailleurs été arrêté devant le commissariat central. La police de Bruxelles-Ouest (Molenbeek-Saint-Jean, Jette, Ganshoren, Berchem-Sainte-Agathe et Koekelberg) a dressé 18 procès-verbaux (PV) dans une approche d'application progressive du couvre-feu. La police de la zone Bruxelles-Nord (Schaerbeek, Evere et Saint-Josse-ten-Noode) a fait de la prévention entre 22h00 et minuit, puis a distribué 7 PV.
La police de Bruxelles-Midi (Anderlecht, Forest et Saint-Gilles) a elle distribué 13 PV pendant le couvre-feu, dont 4 sanctions administratives communales (SAC) où la commune est chargée des poursuites. La zone de Montgomery (Etterbeek, Woluwe-Saint-Pierre et Woluwe-Saint-Lambert) a distribué 5 PV. Quelques verbalisations ont également été réalisées dans la zone Marlow (Uccle, Auderghem et Watermael-Boitsfort). Leur nombre n'a pas été précisé.
La police remarque que la nuit était calme. Aucune fête n'a été signalée chez des particuliers et il n'y a pas eu de rassemblement constaté sur la voie publique. "Lors des contrôles, les personnes avaient un justificatif, généralement professionnel", relève encore Laurent Masset, porte-parole de la zone.
Un nombre record d'admissions à l'hôpital de patients atteints du coronavirus a été atteint avec 689 malades ces 24 dernières heures en Belgique. Le précédent record remonte au 28 mars lorsque 629 admissions avaient été recensées, a indiqué mardi soir le virologue Steven Van Gucht, sur la base du rapport quotidien établi par les différents hôpitaux du pays.
Actuellement, 5.554 patients Covid sont à l'hôpital. Le pic du 7 avril dernier, lorsque 5.715 personnes étaient hospitalisées pour le coronavirus, n'est plus très loin. Il pourrait être franchi mercredi ou jeudi, prédit M. Van Gucht.
Le CHU de Charleroi ouvrira ce mercredi son centre de prise en charge Covid au sein de l'hôpital civil Marie Curie. Construit dans le parking souterrain du personnel, l'espace permettra d'accueillir le drive-in destiné aux frottis de dépistage du coronavirus mais également les urgences Covid adultes et pédiatriques. Les deux flux seront séparés pour éviter les contacts entre patients.
Les équipes de l'Intercommunale de Santé Publique du Pays de Charleroi (ISPCC) ont érigé 13 boxes d'accueil, deux salles d'attente et plusieurs bureaux afin de permettre une prise en charge "optimale, sécurisée et plus confortable pour les patients", détaille le CHU. L'ancien centre de dépistage installé dans des préfabriqués sur le parking "patients" n'offrait pas de protection à la météo automnale.
Désormais, deux trajets seront proposés aux visiteurs à partir du rond-point de la crèche "L'Ile aux Merveilles", l'un vers le drive-in souterrain pour les frottis (réalisés uniquement sur prescription médicale aux patients symptomatiques et à ceux en pré-hospitalisation) et l'autre en direction des urgences Covid adultes et pédiatriques ainsi que vers l'imagerie médicale Covid. Les urgences pédiatriques ont été créées en prévision du traditionnel pic de bronchiolites chez les enfants en cette période, explique le CHU de Charleroi. Les symptômes sont similaires à ceux du coronavirus.
Selon la chaîne d'information BFM TV, le président français Emmanuel Macron s'exprimera demain, mercredi, à 20h concernant de nouvelles mesures de restriction face à la deuxième vague de coronavirus. Il préside ce mardi un premier conseil de défense en présence du Premier ministre Jean Castex et d'une dizaine de ministres, coup d'envoi d'une série de réunions qui s'étaleront jusqu'à mercredi.
Un nouveau conseil de défense se tiendra également demain pour prendre des décisions qui seront annoncées aux Français dans la soirée. "Il faut s'attendre à des décisions difficiles", a prévenu mardi le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, évoquant les nouvelles restrictions prévues en Italie, en Espagne ou en République tchèque. La circulation du virus est "hors de contrôle", a estimé l'infectiologue Gilles Pialoux, sur la chaîne télévisée BFM-TV, appelant à "reconfiner le pays". Un reconfinement national ou local (notamment à Paris) est ainsi à l'étude, tout comme un renforcement du couvre-feu actuel, en vigueur dès 21h.
Face à la seconde vague de coronavirus, le président du Conseil européen Charles Michel a plaidé pour compléter les lourds tests PCR par la mise en œuvre de tests antigéniques plus rapides, à deux jours d'un nouveau sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE. "Les tests PCR qui ont été privilégiés jusqu'à présent - le fameux écouvillon introduit dans la narine - sont fiables, mais ils sont lourds à administrer et à traiter en laboratoire", souligne Michel dans une communication.
"C'est pourquoi il faut compléter cette technique par la mise en œuvre de tests antigéniques. Certes considérés aujourd'hui moins fiables, mais efficaces car produisant leur résultat en quinze minutes, ils permettront plus vite et plus simplement d'identifier à grande échelle les personnes porteuses du virus et contagieuses, en particulier lorsqu'elles sont asymptomatiques". Alors que plusieurs Etats sont en train de les introduire, Michel demande de coordonner à l'échelle européenne l'homologation de ces tests antigéniques et de les rendre disponibles et accessibles partout en même temps. "Il n'est pas concevable que se reproduise un épisode semblable à la 'course aux masques' du printemps dernier".
Le président du Conseil insiste en outre sur la compatibilité des différentes applications de traçage de contacts et d'alerte, ainsi que sur des règles communes d'isolement et de quarantaine, un sujet sur lequel les Vingt-sept ne sont pas encore parvenus à s'entendre.
La ministre de la Défense, Ludivine Dedonder, s'est rendue ce mardi après-midi à Facere, un centre pour personnes souffrant d'une déficience motrice cérébrale situé à Anderlecht, où deux équipes de cinq ambulanciers militaires assistent le personnel. Les dix militaires mobilisés prennent en charge des problèmes du quotidien en soutien des équipes de soignants du matin et de l'après-midi.
La ministre a tenu, par cette visite, à leur exprimer sa gratitude afin de marquer l'importance du soutien de l'armée pendant cette crise sanitaire. "Le soutien à la nation est l'une de nos tâches essentielles", a déclaré Mme Dedonder (PS). "Aujourd'hui, 1.500 militaires sont prêts à apporter leur soutien à l'ensemble de la population belge dans cette crise sanitaire. Les dix ambulanciers qui travaillent temporairement ici en sont un exemple. La Défense fera tout ce qui est en son pouvoir pour aider le pays, non seulement avec des connaissances médicales et du personnel médical, mais aussi avec un soutien logistique", a ajouté la ministre.
Toutes les activités se déroulant à l'intérieur à Bastogne (sport, loisirs, culture), en dehors de l'obligation scolaire, sont interdites sur l'ensemble de la commune dès ce mercredi 28 octobre et jusqu'au 19 novembre, annonce la page Facebook de la ville de Bastogne. Le bourgmestre bastognard Benoît Lutgen a décidé de prendre des mesures de renforcement de sécurité sur le territoire de sa commune dans le contexte de Covid-19, en les justifiant par la progression de la pandémie et les difficultés rencontrées dans les hôpitaux.
Cette disposition concerne tout le monde (y compris aussi les moins de 12 ans) et concrètement, les musées, le cinéma, le centre sportif, le centre culturel, la bibliothèque/ludothèque et les maisons de village/de quartier seront fermés à toute activité. Les lieux de culte sont aussi fermés, sauf pour les cérémonies de mariage ou de funérailles. "Le bourgmestre espère que ces mêmes mesures seront prises à d'autres niveaux de pouvoir, en particulier par le gouvernement fédéral", indique aussi la ville de Bastogne.
La chancelière Angela Merkel a publiquement regretté le fait que l'Allemagne soit face à une deuxième vague d'infections au Sars-CoV-2 encore plus importante que la première, alors que la population connaît maintenant les dangers du virus. "Nous savons comment nous protéger, mais nous voyons aussi avec les chiffres en hausse que si nous ne nous en tenons pas à ce que nous savons sur le virus, nous allons nous retrouver dans des situations très difficiles", a déclaré Mme Merkel à Berlin.
La chancelière a prononcé ces mots à la veille d'un entretien avec les ministres-présidents des 16 États fédérés allemands, avancé de vendredi à demain/mercredi. Celui-ci devrait conduire à des restrictions plus strictes. Selon le journal Bild, les bars et les restaurants devront fermer et les manifestations seront interdites, tandis que les écoles resteront ouvertes à moins que les régions ne soient confrontées à de graves épidémies.
Un nouveau centre de dépistage du coronavirus ouvrira ses portes le 12 novembre à Tervuren, sur un ancien site du Service public fédéral Finances. Ce centre pourra effectuer jusqu'à 240 tests par jour. Tervuren enregistre actuellement un nombre important de contaminations, selon son bourgmestre Marc Charlier (N-VA). "Parmi toutes les mesures disponibles, le dépistage est très important. Nous voulions apporter notre contribution dans ce champ-là."
Le nouveau centre, qui s'établira dans d'anciens bâtiments du SPF Finances à proximité de l'axe routier N3, disposera de trois lignes de tests. Chaque ligne pourra effectuer 80 tests par jour, pour une capacité quotidienne de 240 tests donc, a précisé Charlier. Les deux premiers jours d'ouverture seront des jours-tests avant d'atteindre la pleine capacité du centre.
Le chiffre d'affaires des compagnies aériennes sera encore en baisse de 46% en 2021 par rapport à 2019, très loin donc de retrouver son niveau d'avant la pandémie, a prévu l'Association internationale du transport aérien (Iata).
Les compagnies espéraient une reprise du trafic aérien au quatrième trimestre mais face à la nouvelle vague de Covid-19 et aux restrictions de circulation -fermetures de frontières et mise en place de mesures de quarantaine- qui l'accompagnent, elles ont revu leurs perspectives en baisse. L'Iata tablait auparavant sur une baisse de 29% de chiffre d'affaires par rapport à 2019.
Vendredi, le Conseil d'État se penchera sur la question du couvre-feu en vigueur en Belgique. Lundi, un collectif d'une dizaine de citoyens inquiets, dont six universitaires, a décidé de contester la mesure fédérale car ils l'estiment inconstitutionnelle. L'affaire va être examinée en urgence.
Le recours de 20 pages a été envoyé lundi au Conseil d'État. Dans ce document, l'avocat Jan De Groote et la philosophe des sciences Karin Verelst exigent que la plus haute juridiction se prononce rapidement sur l'activation du couvre-feu dans la lutte contre le coronavirus. Parallèlement à ce recours, les universitaires ont lancé une campagne en ligne avec une lettre ouverte sur le site www.geenvodjepapier.be, déjà signée plus de 2.000 fois, disent-ils.
Le Conseil d'État a décidé d'examiner l'affaire en chambres réunies ce vendredi 30 octobre. "Non seulement le message résonne clairement auprès de la population, à en juger par le grand nombre de signataires de la lettre ouverte, mais aussi et surtout, le fait que le Conseil d'État traite notre demande en "Chambres réunies" et en urgence signifie que l'affaire est prise très au sérieux", affirme Karin Verelst.
Il n'est pas encore possible de dire avec certitude quand le Conseil d'État se prononcera sur la question. Mais étant donné la nature drastique de la mesure, ce sera très prochainement, estime le collectif à l'origine de l'initiative. Lequel continue de souligner que la nécessité des mesures contre la pandémie ne doit pas être remise en question mais qu'elles doivent respecter la Constitution.
La courbe du coronavirus est dangereusement repartie à la hausse dans notre pays et ce tant à Bruxelles, qu'en Wallonie et en Flandre, écrivent les évêques de Belgique dans une lettre publiée à l'occasion de la Toussaint. Ces derniers évoquent d'ailleurs une "situation particulièrement grave." Les évêques appellent ainsi toutes les communautés chrétiennes et les croyants à collaborer loyalement avec les autorités responsables et à observer strictement les règles promulguées.
"Ce sens civique est essentiel pour marquer notre solidarité", notent-ils. Les évêques rappellent également que certains se sentent désemparés ou désespérés, craignant une fermeture ou de tomber en faillite. "Nous demandons à nos communautés et à tous les croyants de les soutenir au mieux, de se montrer solidaires et de préserver leurs perspectives d'avenir. Le souci du bien-être mental des personnes touchées par la crise est une responsabilité collective."
En septembre, 261.323 allocations d'interruption ont été versées au total dans les différents régimes de crédit-temps (secteur privé), interruption de carrière (secteur public) et congés thématiques (secteur public et privé), soit 15.492 en plus qu'en septembre 2019 (+6,3%), annonce mardi l'Onem. Concrètement, il s'agit de 86.926 allocations pour le crédit-temps (33,3%), 130.100 pour les congés thématiques (49,8%) et 44.297 allocations (17,0%) pour l'interruption de carrière.
Plus que deux-tiers des allocations dans le cadre du crédit-temps et de l'interruption de carrière (88.107 unités, 67,1%) concernent les systèmes des fins de carrière, par lesquels des travailleurs âgés peuvent alléger leur régime de travail avant leur pension afin de pouvoir rester plus longtemps au travail. Les congés thématiques concernent pour plus que 4/5 le congé parental (110.956 unités, 85,3%), précise l'Onem.
Un voucher n'est pas l'autre, a rappelé ce mardi Test Achats, quelques heures après que le voyagiste Neckermann a annoncé avoir lancé une procédure de réorganisation judiciaire pour être temporairement protégé de ses créanciers. Certains bons à valoir ne sont en effet pas protégés contre une éventuelle faillite du tour opérateur, souligne dans un communiqué l'organisation de protection des consommateurs. Afin de protéger le secteur des vacances à forfait de la faillite, l'ex-ministre de l'Économie et des Consommateurs Nathalie Muylle (CD&V) a mis en place un système de vouchers pour indemniser les voyageurs dont l'escapade a été annulée en raison de la crise du coronavirus.
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Valables un an, ces bons sont couverts contre une éventuelle faillite et peuvent donner droit à un remboursement si, arrivés à leur terme, ils n'ont pas été utilisés. Cette règlementation était néanmoins en vigueur uniquement entre le 19 mars et le 19 juin derniers, pointe Test Achat. "Étant donné que les vouchers qui ne pouvaient pas être refusés ont expiré le 19 juin 2020, cela signifie que tous les bons à valoir décernés par la suite par les agences de voyage ne sont pas protégés contre une éventuelle faillite du voyagiste", explique le porte-parole de l'organisation, Jean-Philippe Ducart.
Test Achat conseille dès lors aux consommateurs d'utiliser les vouchers émis après le 19 juin dernier pour réserver un nouveau voyage. "Les voyages réservés qui ne peuvent avoir lieu en raison du coronavirus sont assurés contre une éventuelle insolvabilité financière de l'organisateur de voyage. Le simple voucher qui n'a pas été converti en voyage ne donne pas cette protection.
L'action de 63 représentants du secteur horeca a été plaidée mardi devant le tribunal des référés de Liège. A travers ces représentants, ce sont des milliers de restaurateurs et de cafetiers qui espèrent faire interdire à l'Etat belge de constater des infractions et de les sanctionner. Des indépendants, restaurateurs, commerçants et autres, rassemblés pour la circonstance dans le "collectif indépendant multi sectoriel" (Cims) ont introduit deux recours contre la fermeture des cafés et restaurants ordonnée durant quatre semaines par le Comité de concertation.
Les tenanciers de cafés et restaurants se sentent discriminés et estiment que la mesure n'est pas soutenue par des preuves scientifiques suffisantes. L'une des actions a été introduite devant le Conseil d'Etat et sera plaidée ce jeudi. L'autre a été introduite et plaidée mardi devant le tribunal des référés, au tribunal de première instance de Liège.
Me Molders-Pierre, Me Pesesse et Me Mouton représentent 63 demandeurs. Il s'agit de particuliers ou d'associations et de syndicats représentants eux-mêmes des milliers de cafetiers et restaurateurs. Environ 50.000, selon les avocats. Selon la défense, l'Etat belge a commis une faute et a pris une décision illégale (par arrêté ministériel) en ordonnant la fermeture de ces cafés et restaurants.
"C'est une mort professionnelle et économique pure et simple qui attend ces professionnels", ont indiqué les avocats. Ceux-ci ont également évoqué une fermeture discriminatoire et des restrictions inacceptables aux libertés fondamentales. "Soit on ferme tout, soit on ne ferme rien. Mais si on ferme un secteur, il faut avoir des justifications claires", a dénoncé Me Molders-Pierre.
L'avocat de l'Etat belge, Me Bonbled, a plaidé l'irrecevabilité de la procédure en estimant que seul le Conseil d'état est compétant pour décider. L'affaire est en délibéré et l'ordonnance n'est pas attendue avant plusieurs jours.
Le cdH s'est inquiété de l'évolution du taux d'absentéisme à la STIB et du risque sur la dégradation de l'offre qui pourrait en découler en cas de poursuite de la progression de celui-ci. Il propose de constituer une réserve de chauffeurs de cars du privé pour intervenir en cas de besoin. Le taux d'absentéisme à la STIB était de 13,5% la semaine du 19 octobre.
"Si le taux d'absentéisme continue à monter, il y a un risque que la STIB doive petit à petit annuler des services et donc concrètement supprimer des bus, des trams et des métros. Cela aurait un effet négatif sur le plan sanitaire et de mobilité des personnes qui doivent continuer à pouvoir se mouvoir dans notre Région dans de bonnes conditions", a commenté le député cdH Christophe De Beukelaer.
Pour pallier à cela, le cdH propose de créer un cadastre des ressources disponibles (principalement des chauffeurs) dans les entreprises d'autocars privées. Il suggère aussi la réalisation d'un monitoring régulier de la disponibilité de ces ressources, jusqu'à la fin de la crise sanitaire et qu'en attendant, toutes les procédures (contrats-type, formations accélérées, formulaires) soient établies au cas où il faudrait faire appel à ces chauffeurs et/ou ces véhicules.
Exsangues après avoir lutté contre la pandémie de coronavirus depuis plus de six mois, la grande majorité des médecins espagnols du service public ont entamé ce mardi une grève nationale, la première depuis 25 ans, pour réclamer plus de reconnaissance. En raison des mesures de distanciation sociale et du service minimum imposé par les autorités, ils n'étaient à Madrid qu'une cinquantaine à protester devant le parlement, à l'appel de la Confédération nationale des syndicats de médecins (CESM). Mais selon le CESM, contacté par l'AFP, environ 85% des 267.000 médecins espagnols ont participé à cette grève, la plupart de façon symbolique en assurant tout de même leur service.
Ce mouvement national dans l'un des pays les plus endeuillés par la pandémie de Covid-19 est une première en 25 ans alors que les mobilisations de médecins sont habituellement régionales en Espagne, les régions y étant compétentes en matière de santé. Selon Sergio Casabona, gastroentérologue présent devant le parlement, "la goutte d'eau qui a fait déborder le vase" pour des soignants éprouvés par la lutte contre le Covid-19 a été un décret, publié fin septembre, qui permet d'affecter les médecins, quelle que soit leur spécialité, à d'autres services hospitaliers en fonction des besoins.
Une réforme motivée par la pandémie de Covid-19, selon le ministère de la Santé. Pour le CESM, cette mesure est "l'attentat le plus important perpétré contre la santé (publique) espagnole". Dans ce contexte, le gouvernement espagnol a annoncé mardi que le budget destiné à la santé publique serait augmenté de 151%, avec une dotation d'environ trois milliards d'euros supplémentaires, dont 2,4 milliards proviendront du plan de relance européen et seront destinés à l'achat de vaccins et au renforcement du réseau public de médecins généralistes.
Une unité auxiliaire d'une surface de 500 mètres carrés destinée à l'accueil des patients atteints du Covid-19 devrait ouvrir ses portes ce mercredi au CHR Verviers. Face à l'urgence sanitaire dans laquelle le pays se trouve et plus particulièrement l'arrondissement de Verviers, le CHR Verviers a lancé les travaux de création d'une unité d'hospitalisation auxiliaire sur son site principal. Vu le nombre croissant d'hospitalisations de patients Covid, le CHRV a en effet souhaité faire preuve d'anticipation pour pouvoir amortir au mieux l'afflux de patients.
Le plateau d'une surface de 500 mètres carrés devrait permettre de prendre en charge 34 patients supplémentaires dès ce mercredi. L'architecture permettra de les traiter avec une surveillance facilitée, permettant une meilleure gestion des ressources humaines et matérielles. Pour garantir le confort mais aussi l'intimité des patients, le centre hospitalier a trouvé un compromis entre prise en charge collective, de type salle partagée, et prise en charge individuelle de type unité classique.
Quelque 193 aéroports européens sont menacés d'insolvabilité dans les prochains mois si le trafic passagers ne commence pas à se redresser d'ici la fin de l'année, alerte l'Airport Council International (ACI) Europe, qui les représente. L'organisation met en garde contre "l'effondrement de parties importantes du système de transport aérien" alors que la tendance à la baisse des chiffres du trafic passagers se poursuit.
Ces près de 200 aéroports représentent à eux seuls 277.000 emplois et 12,4 milliards d'euros du PIB européen. La menace de fermeture des aéroports signifie que l'Europe est confrontée à la perspective de l'effondrement d'une partie importante de son système de transport aérien, à moins que les gouvernements n'interviennent pour fournir le soutien nécessaire, commente l'ACI Europe. Jusqu'à présent, peu d'entre eux l'ont fait, constate-t-elle.
Selon les dernières données de l'organisation, il y a eu une baisse de 73% du trafic passagers dans les aéroports européens en septembre par rapport à l'année précédente. Quelque 1,29 milliard de passagers ont été perdus depuis le mois de janvier, dont 172,5 millions supplémentaires rien qu'en septembre. À la mi-octobre, le trafic passagers était en baisse de 75% par rapport à la même période l'année dernière.
La hausse du nombre de contaminations continue, et la carte du nombre d'infections par 100.000 habitants lors de ces 7 derniers jours laisse peu de place au doute. La province de Liège y apparaît écarlate.
Peter Fontaine, directeur des Cliniques de l'Europe de Bruxelles, tire la sonnette d'alarme. La courbe des hospitalisations à Bruxelles continue d'aller dans la mauvaise direction et la Flandre sera également bientôt saturée. "Nous serons alors effectivement contraints de faire des choix, et pas seulement dans les services covid", déclare M. Fontaine.
Lors du premier confinement, les Cliniques de l'Europe dans la capitale ont pris en charge 22 patients atteints du Covid-19. Ce nombre a augmenté dans les semaines suivantes pour atteindre un maximum de 85 patients pendant le pic, soit un quadruplement des admissions. "Aujourd'hui, nous avons déjà plus de 110 patients Covid-19 dans nos hôpitaux", explique M. Fontaine. "Aucune décision n'a été prise pour stopper les contacts sociaux, qui sont encore très élevés. Nous ne voyons par exemple pas d'impact de la décision prise le 7 octobre de fermer les cafés à Bruxelles. Cela aurait déjà dû être le cas."
Si la Flandre, tout comme la Wallonie et Bruxelles, se retrouve avec des hôpitaux surpeuplés et que la politique de transfert de Bruxelles s'arrête, on craint que les hôpitaux de la capitale ne saturent. "Cette semaine, j'ai donné l'ordre de répartir et de transférer le plus de patients possible, mais s'il n'y a pas d'interventions approfondies, alors dans une semaine, la Flandre sera également saturée et la politique de transfert cessera. Nous serons alors effectivement contraints de faire des choix, et pas seulement dans les services du Covid", prévient M. Fontaine.
En attendant, la pénurie de personnel se fait également sentir dans les Cliniques de l'Europe. L'unité de soins intensifs dispose de 20 lits, dont 13 sont actuellement réservés aux cas de coronavirus. Normalement, il devrait y en avoir 16, mais le manque de personnel ne le permet pas. La situation précaire menace donc de coûter des vies.
"Nous sommes maintenant dans une situation où nous avons cinq unités Covid ouvertes, mais au plus fort de la première vague, nous n'en avions que quatre ouvertes. Nos deux unités de soins intensifs sont complètement saturées. Un patient souffrant du coronavirus est mort ce matin. Il aurait dû être transféré dans un autre établissement où il restait une machine d'oxygénation ECMO, mais elle n'était pas disponible", explique M. Fontaine.
Un reconfinement pourrait bien être la seule solution pour faire baisser la courbe. Les mesures actuelles arrivent trop tard, selon le directeur des Cliniques de l'Europe. "Les mesures qui ont été prises aujourd'hui auraient pu être mises en œuvre lorsque la courbe était beaucoup plus basse et on aurait alors pu étudier leur effet. Les présenter maintenant, c'est prendre un risque et cela pourrait s'avérer très désastreux. Surtout s'il s'avère que ces mesures n'ont pas l'effet escompté", craint M. Fontaine.
En attendant, les chiffres de l'UZ Brussel continuent d'augmenter. 13 nouveaux patients ont été admis au cours des dernières 24 heures, tandis que 9 patients ont pu quitter l'hôpital. Au total, 82 patients Covid-19 sont actuellement pris en charge à l'UZ Brussel. 14 de ces patients sont pris en charge dans l'unité de soins intensifs et 3 patients dans la nouvelle unité de soins "Medium Care".
Un Comité de concertation aura lieu vendredi. Si les chiffres des hospitalisations pour le Covid ne s'apaisent pas, le reconfinement sera la dernière arme qui pourrait éviter la saturation des services de soins intensifs.
Le nouveau coronavirus semble se comporter de manière assez similaire aux coronavirus saisonniers qui existent chez l'homme. Ce qui pourrait remettre en cause la notion d'immunité collective.
La Belgique doit homologuer les tests rapides et former ceux qui les pratiqueront pour mieux affronter la deuxième vague de coronavirus et en éviter une troisième, souligne, ce mardi, l'Académie royale de médecine de Belgique (ARMB). Les mesures de reconfinement partiel ne suffisent pas et il faut reprendre rapidement les tests des asymptomatiques à haut risque, ajoute-t-elle. "Il y a urgence."
L'ARMB rappelle que les porteurs asymptomatiques du virus contribuent à perpétuer la pandémie et souligne qu'ils doivent donc pouvoir recevoir un diagnostic ainsi que des soins en 48 heures. "Toute personne asymptomatique ayant eu un contact à haut risque avec un patient Covid-positif doit pouvoir être testée", explique le Pr. Jean-Michel Foidart, secrétaire perpétuel de l'ARMB. "Sans cela, le tracing ne peut être efficace."
"Toute personne asymptomatique ayant eu un contact à haut risque avec un patient Covid-positif doit pouvoir être testée."
Se base sur les connaissances scientifiques les plus récentes, l'ARMB recommande également le recours aux tests antigéniques rapides pour les patients dont les symptômes sont apparus dans les quatre jours avant la consultation, en particulier lorsqu'un résultat de test par prélèvement naso-pharyngés (RT-PCR) de référence ne peut être fourni en moins de 48 heures.
L'ARMB ajoute que des études internationales confirment la fiabilité suffisante des tests antigéniques lorsque la charge virale est élevée. "Au besoin, un test RT-PRC sera prescrit pour confirmer un résultat négatif", poursuit-elle.
Elle recommande, par ailleurs, l'utilisation des tests salivaires par gargarisme et leur remboursement pour les patients symptomatiques pour qui le test naso-pharyngé est difficile ou impossible. Il faudra également maîtriser la sortie du reconfinement partiel pour éviter une troisième vague, souligne le Pr. Michel Goldman, immunologue à l'ULB.
"Le défi est considérable, d'autant qu'il devra être relevé alors que chacun aspirera à célébrer Noël et fêter l'année nouvelle. Il sera essentiel d'identifier beaucoup plus efficacement les porteurs du virus pour les isoler de la population saine." Les gouvernements doivent dès lors s'accorder pour commander dès maintenant les tests rapides nécessaires, programmer leur distribution et organiser leur utilisation par du personnel formé, ajoute-t-il.
La Belgique détient désormais le plus haut taux de contaminations au coronavirus en Europe, indique le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC). Ce taux est actuellement de 1.390,9 cas de coronavirus en 14 jours pour 100.000 habitants selon les données du centre.
Un nouveau comité de concertation aura lieu vendredi après-midi, a indiqué, ce mardi, le ministre de la Santé publique Frank Vandenbroucke (sp.a) en commission Santé de la Chambre. Le cabinet du Premier ministre Alexander De Croo (Open Vld) a confirmé l'information, précisant que cette réunion était déjà programmée depuis le Comité de concertation du 16 octobre dernier.
Le Comité de concertation avait alors prévu une évaluation deux semaines plus tard des mesures qu'il venait de prendre, notamment du couvre-feu de minuit à 05h00 du matin sur l'ensemble du territoire belge et de la fermeture de l'horeca. De nouvelles dispositions ont toutefois été prises depuis lors.
Le réseau belge d'agences de voyages Neckermann demande, ce mardi au tribunal de Nivelles, d'entamer une procédure de réorganisation judiciaire, a-t-il annoncé, souhaitant ainsi être protégé durant trois mois de ses créanciers. Le voyagiste espère mettre à profit ce gain de temps pour "trouver un soutien financier et renégocier avec ses créanciers les dettes causées par la crise du coronavirus".
Depuis lundi, les entreprises des secteurs de l'événementiel, du monde de la nuit, du tourisme et de la culture souhaitant introduire une demande d'aide ont accès à l'ensemble des modalités qui conditionnent l'octroi de la prime prévue par le gouvernement bruxellois à leur endroit. Leurs demandes de prime devront être introduites entre le 4 novembre et le 4 décembre 2020, a indiqué, ce mardi, la secrétaire d'État à la Transition économique Barbara Trachte (Ecolo).
Sous certaines conditions, les entreprises de ces secteurs et sous-secteurs peuvent donc bénéficier d'une prime allant de 3.000 à 9.000 euros. Plus précisément, le montant attribué sera de 3.000 euros minimum avec une majoration jusqu'à 9.000 euros si une baisse du chiffres d'affaires d'au moins 60% entre les trois premiers trimestres 2020 et les trois premiers trimestres 2019 est démontrée sur base des déclarations TVA périodiques.
Les musées bruxellois sont dans l'incompréhension à la suite des nouvelles mesures prises dans la capitale samedi dernier, a fait savoir, ce mardi, l'ASBL Brussels Museums. Si "la situation sanitaire exige des mesures à la hauteur de l'urgence", la fédération de 115 musées bruxellois regrette néanmoins "la manière unilatérale et hâtive dont cette décision de fermeture des musées a été prise". "Notre secteur n'a jamais été consulté sur la possibilité même de fermeture par le gouvernement de la Région bruxelloise, ce que nous regrettons vivement", explique Pieter Van der Gheynst, directeur de Brussels Museums. À l'avenir, pointe l'ASBL, il est indispensable d'organiser cette concertation en toute transparence, par exemple, via une cellule de crise régionale avec une représentation du secteur culturel.
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Le congé de quarantaine a succédé au congé parental "corona" pour dépanner les parents qui apprennent du jour au lendemain qu'ils doivent garder leurs enfants. S'il existe également d'autres options pour vous occuper de vos enfants, actuellement, le congé de quarantaine est le plus adapté et celui à solliciter en priorité.
Afin d'éviter que les hôpitaux tombent à court de liquidités, l'État a avancé pour 2 milliards d’euros de trésorerie. Il faut les convertir en aides définitives pour colmater les brèches causées par l'épidémie.
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Au ministère de l'Emploi, on prépare un cadre pour organiser la mise à disposition de chômeurs temporaires dans les secteurs vitaux. Pas dans l'industrie. Les chômeurs, eux, sont demandeurs.
Une étude britannique de l'Imperial College London et d'Ipsos Mori a montré mercredi que les personnes asymptomatiques sont plus susceptibles de perdre rapidement leurs anticorps que celles ayant montré des symptômes du nouveau coronavirus. Du 20 juin au 28 septembre, les deux organismes ont suivi 350.000 personnes choisies au hasard en Angleterre, qui se sont auto-testées régulièrement à la maison pour voir si elles disposaient d'anticorps au Covid-19.
"Au cours de cette période, la proportion de personnes testées positives pour les anticorps du Covid-19 a diminué de 26,5%", passant de 6% à 4,4% de la population testée, explique un communiqué, "ce qui suggère une réduction des anticorps dans les semaines ou les mois suivants l'infection".
"Les résultats suggèrent aussi que les personnes qui n'ont pas montré de symptômes liés au Covid-19 sont susceptibles de perdre plus rapidement leurs anticorps détectables que celles qui ont présenté des symptômes", ajoute l'étude. La proportion d'anticorps chez les personnes testées positives au virus a diminué de 22,3% au cours des trois mois, quand cette diminution a atteint 64% chez celles qui n'avaient pas déclaré avoir été touchées par le Covid-19.
L'Université de Liège a passé un accord avec la Région wallonne pour protéger les résidents des maisons de repos face au Covid-19. Tous les dix jours, les résidents et le personnel des 600 maisons de repos wallonnes pourront réaliser un test salivaire, rapportent les titres Sudpresse ce mardi.
L'accord a été passé entre le gouvernement wallon, porté par la ministre de la Santé Christie Morreale (PS), et l'Université de Liège, qui a développé ces tests salivaires. Fabrice Bureau, vice-recteur à la recherche et l'un des créateurs du test salivaire, indique qu'"il s'agit de protéger des personnes à risque fortement touchées lors de la première vague de l'épidémie".
Deux Belges sur trois se disent disposés à travailler temporairement ailleurs si le besoin s'en faisait sentir en raison de la crise du coronavirus, par exemple pour donner un coup de pouce dans le secteur des soins, ressort-il d'une enquête menée par l'entreprise de services de ressources humaines Acerta auprès de 2.000 Belges actifs.
Deux conditions toutefois: le Belge ne veut pas renoncer à ses acquis actuels (salaire et conditions de travail) et attend la certitude de pouvoir retourner à terme chez le premier employeur.
En moyenne, 13.052 nouvelles contaminations au coronavirus ont été enregistrées par jour entre le 17 et le 23 octobre, soit 38% de plus que la semaine précédente, ressort-il, ce mardi matin, des derniers chiffres de l'Institut de santé publique Sciensano. Au total, 333.718 personnes ont contracté le virus depuis le début de la pandémie en Belgique.
Les admissions à l'hôpital ont atteint une moyenne quotidienne de 502, soit une hausse de 88%. Actuellement, 5.260 personnes sont hospitalisées pour cause de Covid-19 (+9%), dont 809 aux soins intensifs (+7%).
La moyenne de décès quotidiens était de 48,3 morts par jour (+ 15,7) entre le 17 et le 23 octobre.
Le taux de positivité des tests, à savoir la proportion des personnes positives sur l'ensemble des personnes testées, atteint désormais 21,1% à l'échelle nationale.
Invité du journal de la RTBF, Yves Van Laethem, le porte-parole interfédéral Covid-19, est alarmiste. Ce lundi, il annonçait que, dans les deux semaines, nous pourrions avoir atteint la capacité maximale de 2.000 lits aux soins intensifs. "Ce sont les lits de soins intensifs qui sont le côté limitatif. Nous serons à 1.000 lits occupés fin de semaine. Nous serons à 1.250 lits début de semaine prochaine alors que c'était le maximum que nous avions lors de la première vague, c'est énorme. Nous serions potentiellement, vers le 10 novembre, au cap des 2.000 lits."
Y a-t-il un moyen d'éviter que ce drame arrive?
"Oui, il y a moyen. Si la population respecte au maximum les recommandations qu'on lui a données et il y a moyen, si l'on est prêt à pousser sur le dernier bouton si nécessaire", précise l'infectiologue.
Yves Van Laethem en est convaincu, il faut maintenant préparer tout pour un reconfinement. "On peut encore s'en sortir sans, mais si pour la fin de la semaine, nous n'avons pas de signes de frémissement de la courbe des hospitalisations, ce sera peut-être la dernière limite." Il faudra décider en fin de semaine. Si les chiffres ne bougent pas d'ici ce week-end, pour ne pas risquer de crever le plafond, qui n'est pas de verre malheureusement, il faudra décider ce week-end. Avec une mise en application presque immédiate, dans les 24 heures, car nous ne pouvons plus gaspiller deux-trois jours.
À la question de savoir si Yves Van Laethem est un homme inquiet, le porte-parole interfédéral répond: "Je suis plus inquiet qu'il y a huit jours, car les chiffres n'ont pas bougé. Sans l'adhésion de la population et en espérant que nous ne nous sommes pas trompés sur le tir pour la fusée en question, qui est la fusée de notre existence au niveau des hôpitaux, nous pourrions avoir un réel problème."