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Le secteur auto ne se remettra pas d'avril en 2020

La production a à peine repris dans les usines, comme ici chez Volkswagen à Wolfsburg. ©REUTERS

Avec des immatriculations en chute de 90% en avril et de 36,6% sur 4 mois, le secteur automobile sait déjà que 2020 sera une année de forte baisse.

C'était annoncé, mais la réalité des chiffres fait tout de même mal dans le secteur. Les immatriculations de voitures neuves sont en chute vertigineuse sur les 4 premiers mois de l'année. Avec un mois et demi d'activité presque entièrement à l'arrêt sur 4, le nombre d'immatriculations belges affiche -36,6% sur 4 mois. Rien qu'au mois d'avril, où l'activité était au point mort (sauf pour les cas très urgents), le secteur automobile a vu ses immatriculations chuter de 90,1%. 

-36,6%
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Suite à un mois d'avril à l'arrêt (-90%), les immatriculations sont en contraction de 36,6% sur 4 mois.

Depuis ce 4 mai, les activités B2B peuvent reprendre. On pense notamment aux livraisons aux sociétés de leasing. Dès le 11 mai, les activités des garages auprès des particuliers reprendront. 

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À la Febiac, la Fédération de l'industrie automobile et du cycle, on prévient que, même si le mois de mai s'annonce être en rebond, les prochains mois ne permettront pas de résorber le retard accumulé en début d'année. Faut-il rappeler qu'avec le Salon de l'auto, le début de l'année automobile est essentiel pour le secteur en Belgique?

Il y aura un choc de demande dans le secteur, mais aussi un choc d'offre: en raison du mois de fermeture des sites de production automobile européens, les chaînes de montage ont sorti 2,2 millions de voitures en moins. Au passage, la Febiac insiste sur les 20 milliards d'euros de recettes fiscales que représente son secteur en Belgique. Le manque à gagner sera donc important pour un budget national qui promet déjà d'être très fort en dehors des clous. 

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