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Plus de 6 Flamands sur 10 favorables à la rupture du cordon sanitaire

Victoire du Belang en Flandre, poussée d'Ecolo et du PTB au sud du pays, avec un PS toujours leader. Les élections ont accouché d'une Belgique plus divisée que jamais. Le Roi a commencé ses consultations pour le Fédéral, tandis que De Wever et Di Rupo ont pris la main pour la Wallonie et Bruxelles.
  • Les résultats pour tous les niveaux de pouvoir

  • Ce qu'il faut retenir à 23h

    • Le Roi a entamé ses consultations pour la formation d'un gouvernement fédéral. Il a déjà notamment reçu le Premier ministre Charles Michel et les présidents de parti Bart De Wever (N-VA) et Elio Di Rupo (PS).
    • De Wever et Di Rupo vont commencer respectivement mardi et mercredi leurs consultations pour la formation des gouvernements flamand, wallon, bruxellois et celui de la Fédération Wallonie-Bruxelles. De Wever débutera par le Pvda-PTB, tandis que Di Rupo commencera avec le MR en Wallonie. A Bruxelles, Laurette Onkelinx et Rudi Vervoort recevront d'abord Ecolo.
    • Ecolo avec la N-VA? C'est "niet", a réaffirmé ce matin Jean-Marc Nollet, co-président des Verts.
    • "Entrer au gouvernement fédéral sans le PS est envisageable. Ils l'ont déjà fait sans nous", a indiqué de son côté le patron des socialistes flamands John Crombez. Si l'on prend en compte les exclusives des uns et des autres, la seule possibilité de former un gouvernement fédéral serait de reformer la suédoise (MR, Open VLD, CD&V, N-VA) et d'y ajouter... le sp.a et le cdH. Le s.pa est déjà en majorité avec la N-VA à Anvers, mais le président du cdH Maxime Prévot a plusieurs fois déclaré qu'il n'envisageait pas de monter dans un gouvernement avec la N-VA. Même en cas de risque d'une longue crise politique?
    • Ces pourparlers avec le Vlaams Belang ne sont "pas que pour la galerie", a déclaré Bart De Wever. Le cordon sanitaire sera-t-il rompu? Pour 65% de la population flamande, cela ne pose pas de problème, selon un sondage effectué pour le compte de Het Laatste Nieuws et VTM.
    • Après la défaite électorale, les Listes Destexhe vont changer de nom et de président.
    • 1,39 million d’électeurs pour la Chambre des Représentants ont décidé de ne pas voter. Ils ont rendu un vote blanc ou nul, ou ne se sont pas déplacés.
  • Pour une majorité de flamands, le cordon sanitaire peut disparaître

    65%
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    Pour 65% de la population flamande, le cordon sanitaire à l'égard du Vlaams Belang peut être rompu, ressort-il d'un sondage effectué au lendemain des élections pour le compte du quotidien Het Laatste Nieuws et de VTM Nieuws.

    Ils sont quatre sur dix à penser que la formation d'extrême droite doit pouvoir co-gérer. A l'opposé, un tiers (31%) des personnes interrogées pensent que le cordon sanitaire doit être maintenu et quatre personnes sur dix pensent qu'il n'est pas souhaitable de laisser le Belang aux commandes de la gestion des affaires publiques.

    Dans le même sondage, les électeurs du Vlaams Belang ont été interrogés sur leur motivation du choix de la formation d'extrême droite. La problématique de l'asile et de la migration a été évoquée le plus souvent, devant le mécontentement à l'égard des partis classiques et la politique gouvernementale.

  • Ecolo-Groen reçu demain matin par le Roi

    Le Roi recevra les co-présidents d'Ecolo, Zakia Khattabi et Jean-Marc Nollet, ce mardi à 9h30.

    A 10H30, il recevra la présidente de Groen Meyrem Almaci.

  • Beke ne sera sans doute plus candidat à sa succession à la tête du CD&V

    Le président du CD&V Wouter Beke a affirmé que les chances étaient faibles qu'il se représente à cette fonction, au lendemain d'un recul généralisé du parti social-chrétien flamand. Beke en est à son troisième mandat à la présidence du CD&V, depuis sa première élection en 2010.

    Il a indiqué, à l'issue d'une réunion du parti consacrée à l'analyse des résultats électoraux, qu'un groupe de travail interne analysera la situation plus en détail et fixer les modalités de l'élection d'un nouveau président. Mais il a ajouté qu'il ne présenterait sans doute pas pour un nouveau mandat. Beke reste toutefois en fonction tant que l'élection présidentielle n'a pas eu lieu.

  • Une majorité PS-Ecolo-DéFI n'aurait pas la majorité au Parlement de la Fédération

    Envisagée par d'aucuns ces dernières heures, la constitution d'une majorité PS-Ecolo-DéFI en Fédération Wallonie-Bruxelles se révèle impossible à la lumière de la nouvelle composition de l'assemblée francophone, établie ce lundi. Il manquerait en un effet un siège à pareille tripartite. Selon la composition communiquée par le Parlement, l'assemblée renouvelée comptera en effet 28 députés PS (-8), 23 MR (-5), 16 Ecolo (+10), 13 PTB (+11), 11 cdH (-5) et 3 élus DéFI (=), pour un total de 94 députés.

    Le seuil de majorité absolue est donc de 48 voix. Sur base de cette nouvelle composition, une seule bipartite serait possible en Fédération Wallonie-Bruxelles, à savoir une alliance PS-MR (51 sièges au total). Les autres solutions envisageables s'appuient toutes sur une alliance de trois partis, à savoir notamment une majorité PS-Ecolo-PTB (57 voix). Ou alors un Olivier PS-Ecolo-cdH (55). Ou encore une jamaïcaine MR-Ecolo-cdH (50).

  • Le Roi a reçu Elio Di Rupo

    Après Bart De Wever (N-VA), le Roi a reçu le président du PS, Elio Di Rupo, deuxième étape du traditionnel tour de consultation qui suit les élections législatives.

    Les audiences se poursuivront mardi. Philippe a reçu successivement le Premier ministre, Charles Michel, ainsi que les présidents de la Chambre et du Sénat, Siegfried Bracke et Christine Defraigne. Dès 15h, il a commencé à consulter les présidents des partis. Le patron de la N-VA Bart De Wever est le premier à avoir été reçu. Il a offert au chef de l'Etat son livre sur l'identité.

      L'agenda de mardi n'est pas encore connu. La question se pose de savoir si le Vlaams Belang, grand gagnant du scrutin en Flandre, fera partie des invités.

  • Le PS entame ses consultations mercredi en Wallonie et à Bruxelles

    Elio Di Rupo recevra une représentation du MR mercredi matin au parlement de Wallonie à Namur. Dans l'après-midi, le président du PS recevra les écologistes, arrivés troisièmes à Namur au terme des élections.

    Au parlement bruxellois, la cheffe de file socialiste, Laurette Onkelinx, et le ministre-président sortant, Rudi Vervoort, recevront d'abord Ecolo, arrivé deuxième parti. Des consultations seront également menées au niveau de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Une pause sera ensuite obervée à l'occasion du congé de l'Ascension. De nouvelles consultations auront lieu ensuite la semaine prochaine.

  • LA N-VA entame mardi les discussions pour former un gouvernement flamand

    Bart De Wever va lancer les premières tractations ce mardi en vue de la formation d'une coalition gouvernementale au niveau flamand.

    Le président de la N-VA recevra tous les présidents de partis, en fonction de leur poids électoral, à commencer par celui du PVDA-PTB, Peter Mertens, qui dirige la plus petite formation siégeant au parlement flamand. C'est d'ailleurs dans cette institution que les discussions auront lieu, a précisé Bart De Wever.

    Il rencontrera ensuite, dans l'ordre, ses homologues du sp.a, de Groen, de l'Open Vld, du CD&V et du Vlaams Belang. Ses derniers interlocuteurs de cette phase exploratoire d'entretiens seront les représentants de la N-VA, qui reste le premier parti en Flandre avec 35 sièges, malgré la perte de huit, pour un peu moins de 25% des voix.

    De Wever a annoncé qu'il pratiquerait la discrétion envers les médias. "Pour que les discussions puissent se dérouler en toute sérénité", a souligné son entourage.

  • "Léger" risque de tension sur les taux belges

    Les résultats des élections fédérales à peine connus, de nombreux observateurs craignent de revivre la crise politique qui avait duré 541 jours entre 2010 et 2011. À l'époque, cela avait créé des tensions sur l'OLO belge. 

  • Ces pourparlers avec le Vlaams Belang ne sont "pas que pour la galerie" (Bart De Wever)

    Le Vlaams Belang n'a avancé "aucun point de rupture", mais le fossé reste profond avec la N-VA, a affirmé Bart De Wever, le président des nationalistes flamands à l'issue d'un bureau de parti.

    ©BELGA

    Le président du Vlaams Belang (VB) Tom Van Grieken, de son côté, a expliqué qu'il partait d'une page blanche et attendait une initiative de la N-VA. "C'est une attitude sage, ça me semble être un bon début pour une discussion. Mais évidemment, je ne l'ai pas encore vu", a ajouté l'Anversois en parlant de Tom Van Grieken. "Il faudra vérifier ces intentions..."

    En tant que premier parti sorti des urnes au nord du pays, la N-VA a pris la main. Elle doit encore déterminer dans quel ordre elle recevra les autres partis flamands. Elle n'exclut pas de rompre le cordon sanitaire - par lequel les formations démocratiques s'empêchent de gouverner avec l'extrême droite - et de monter avec le VB au gouvernement flamand. Mais, la réalité arithmétique n'est pas favorable à cette option. 

    "Aujourd'hui, je souhaite ne rien exclure. Nous voyons ces pourparlers (avec le Vlaams Belang) dans un esprit d'ouverture. Nous ne pouvons pas répéter les erreurs du passé", a commenté Bart De Wever. Il insiste toutefois sur la profondeur du fossé qui sépare les deux partis, selon lui. "Il y a encore quelques petits problèmes entre nous, ce hooliganisme politique, ces mauvaises amitiés. Cela n'a pas disparu. Sur le fond aussi: certaines propositions dépassent la limite ou sont inapplicables en ce qui nous concerne."

    Ces pourparlers avec le VB ne sont "pas que pour la galerie", assure Bart De Wever. Quant au niveau fédéral, le président de la N-VA répète son plaidoyer pour le confédéralisme.

  • Le Vlaams Belang va voir son financement public gonfler de 5,5 millions d'euros

    La remontée du Vlaams Belang dans les résultats des élections aura une conséquence bien concrète sur le plan financier. L'institut de recherche Vives, rattaché à l'université KULeuven, a ainsi calculé que le financement public du parti gonflera de 5,5 millions d'euros pour atteindre un total annuel de 7,8 millions

    Les extrémistes du Belang pourront aussi gonfler leur personnel dans les parlements où ils sont présents de plusieurs dizaines de collaborateurs mis à leur disposition par les assemblées, pour atteindre 87 collaborateurs parlementaires.

    Le Vlaams Belang peut paradoxalement remercier des électeurs... wallons pour une partie de l'argent supplémentaire. Avec 18.077 voix récoltées pour la Chambre dans le sud du pays, cela devrait contribuer à hauteur de 83.000 euros au gonflement de la dotation et des subsides, selon les calculs de Vives. 

    Parallèlement, la N-VA devra composer avec 2,5 millions d'euros publics en moins chaque année, tout en restant le plus gros bénéficiaire d'argent public parmi les partis flamands (10,6 millions selon Vives). 

  • Près de 44% de femmes élues au parlement bruxellois

    44%
    de femmes élues au parlement bruxellois
    39 des 89 élus bruxellois sont des femmes. La plupart sont francophones.

    Les partis francophones s'affichent plus égalitaires, comptant 45,83% de femmes élues, contre 35,29% du côté néerlandophone.

    Groen semble être le plus égalitaire, le parti écologiste flamand ayant obtenu quatre sièges dont deux reviennent à des élues féminines. L'unique siège CD&V devrait revenir à une femme, Bianca Debaets. Le Vlaams Belang (1 siège), Agora (1 siège) et le PVDA (1 siège) n'enverront pas de femmes dans l'hémicycle bruxellois. One.brussels-spa (3 sièges), la N-VA (3 sièges) et l'Open Vld (3 sièges) enverront chacun une élue bruxelloise.

    Pour le collège francophone, 33 élues sur 72 sont des femmes. Ecolo (8 sur 15 sièges) et MR (7 sur 13 sièges) ont davantage d'élues féminines que d'élus masculins. Le cdH obtient l'égalité parfaite, trois de ses six élus étant des femmes, dont Céline Fremault, tout comme le PTB avec cinq élues pour 10 strapontins. L'unique siège de DierAnimal revient à une femme. Le PS, quant à lui, semble moins égalitaire, ayant cinq élues sur les 17 sièges obtenus. Pour DéFI, quatre sièges sur les 10 strapontins reviennent à une femme, dont Cécile Jodogne.

  • De Wever et Di Rupo attendus au Palais

    Le Roi entame ses consultations ce lundi après-midi.

    • Bart De Wever (N-VA) sera reçu en premier (15h).
    • Elio Di Rupo (PS) est attendu au Palais à 16h15.
  • 1,4 million d'électeurs n'ont pas choisi

    1,39 million d’électeurs pour la Chambre des Représentants ont décidé de ne pas voter. Ils ont rendu un vote blanc ou nul, ou ne se sont pas déplacés. Par rapport au nombre de personnes appelées à voter, cela représente 16,98% (15,79% en 2014). Pour les européennes, ce taux est de 17,12%. 

    Pour bien comprendre l'importance de ce comportement, il faut comparer le 1,39 million de votes blancs, nuls et non effectués au nombre d'électeurs de la N-VA - premier parti du pays - qui dépasse juste le million... 

    • En Wallonie, l'abstentionnisme (votes blancs et nuls) s'établit à 8,36% (7,41% en 2014). Le taux d'absentéisme s'élève à 13,37% contre 12,12% lors des élections précédents. Les non-votes frôlent donc les 22%...
    • A Bruxelles, l'abstentionnisme se chiffre à 6,65% contre 5,35% lors des élections de 2014. 16,54% des électeurs ne se sont pas rendus aux urnes
    • À l'échelon fédéral, l'abstentionnisme est en légère hausse, 6,07% des électeurs ayant voté blanc ou nul contre 5,77% en 2014. Le taux d'absentéisme approche les 10%
    • En Flandre, l'abstentionnisme ne s'élève qu'à 4,95%, en très légère diminution par rapport au scrutin de 2014 (4,97%). Le taux d'absentéisme est de 7,84%.
  • 20
    Le nombre de listes recalées
    Vingt listes n'ont pas atteint le seuil électoral pour les élections à la Chambre et ne peuvent donc prétendre à un siège. Parmi elles figurent notamment les partis unitaires, pro-européens ou encore animalistes. Le Parti populaire (PP) n'a ainsi pas recueilli le nombre de voix nécessaire pour siéger lors des élections fédérales et a perdu son unique siège au parlement fédéral. Les listes Destexhe ont également fait chou blanc et n'auront donc aucun élu.

  • Le Voka a "besoin de gouvernements qui osent faire des réformes"

    Pour l'organisation patronale flamande Voka, les résultats des élections montrent que les prochains gouvernements devront oser mener les réformes nécessaires, mais d'une manière qui ne laisse pas l'impression à certaines personnes d'être laissées de côté. Le Voka rappelle que la réalité socio-économique n'attendra pas la complexité politique de la Belgique.

    "Chaque semaine, la facture augmente de 23 millions d'euros et l'on compte 1.000 pensionnés de plus. Sur le plan géopolitique, il y a le Brexit, les conflits commerciaux et le besoin d'un marché intérieur européen renforcé. Pour faire face à ces défis, notre pays doit être gouverné."

    Hans Maertens
    Administrateur délégué du Voka

  • "Il n'y a pas de majorité pour le confédéralisme, même en Flandre"

    Le confédéralisme est-il inéluctable? Non, répond Vincent Laborderie (UCLouvain).

  • La Chambre se réunira une première fois le 20 juin

    La première séance de la Chambre est programmée le jeudi 20 juin. Ce n'est qu'à ce moment que les nouveaux députés pourront prêter serment, selon un arrêté royal publié la semaine passée au Moniteur belge. Le Sénat se rassemblera, lui, pour la première fois deux semaines plus tard, le 4 juillet.

  • Les Listes Destexhe vont changer de nom et de président

    Alain Destexhe, qui avait créé un nouveau parti à quelques mois des élections, va mettre un terme aux Listes Destexhe. Son parti n'a obtenu aucun siège à aucun niveau de pouvoir. 

    Il va donc mettre en place une équipe afin d'assurer la transition de son parti qui ne portera plus son nom et qu'il ne présidera plus, un président sera désigné à l'automne.

    "Le mouvement Listes Destexhe continue. Il y a une base militante très forte", a déclaré ce médecin de formation. Il a évoqué les 42.000 électeurs qui ont voté pour les Listes Destexhe. "Je vais mettre une équipe en place et assurer la transition vers ce parti qui ne portera pas mon nom et que je ne présiderai pas. Je n'en serai pas", a ajouté Destexhe. 

    Ces changements devraient intervenir "probablement à la rentrée", a-t-il poursuivi en évoquant la période de "septembre-octobre". Il s'agit, selon lui, de "poursuivre" et d'"amplifier le combat" entamé par cette formation à la droite du MR et qui n'a recueilli dimanche que 0,63% des votes pour la Chambre, sans obtenir d'élu lors des scrutins européen, fédéral et régional.  

  • Georges Dallemagne reconnaît la "défaite" du cdH

    "C'est une défaite, c'est clair, même si je suis très satisfait de mon score personnel puisque je double mes voix. (...) C'est en fait une défaite de toute la démocratie à laquelle on assiste. L'avenir du pays est en jeu. On vit un moment de gravité. Ce ne sera pas simple à gérer demain vu la fragmentation des forces politiques. Aujourd'hui, il faut donc se rassembler."

    Georges Dallemagne
    Député fédéral cdH

  • Le Roi entame ses consultations dans l'après-midi

    Après avoir reçu le Premier ministre démissionnaire Charles Michel, le roi Philippe a chargé le gouvernement de la poursuite de la gestion des affaires courantes.

    Il entamera ses consultations cet après-midi, a précisé le Palais royal. Le souverain recevra d'abord le président du Sénat, Jacques Brotchi à 13h00, et le président de la Chambre à 14h00.

  • "Les sondages ont tronqué la réalité" (Toon Vanparys, Sentiance)

    Toon Vanparys, CEO de Sentiance, se dit "préoccupé". "Je trouve dommage que la coalition précédente n’a pas saisi à deux mains l’opportunité incroyable qui lui a été offerte de faire rayonner économiquement le pays", déplore-t-il. D’ailleurs, "je crains qu’une seconde chance pareille ne se reproduira plus de sitôt. Tout cela pour cause de positionnement idéologique et de disputes intestines."

    "Professionnellement, j’espère une approche positive en matière de climat et de migration intellectuelle. Nous travaillons avec 25 nationalités ici chez Sentiance. Plus de 50% de nos employés, particulièrement formés, viennent de l’étranger. C’est une migration positive. Il faut encore y travailler dans le pays. Alors, les résultats de dimanche vont peut-être faire peur, mais ce serait néfaste pour la Flandre et la Belgique. Les politiciens doivent se focaliser sur le problème et tenter d’apporter des solutions, en lieu et place de jouer le rôle de saboteurs en interne."

  • "Le contexte international et européen incite à l'urgence" (FEB)

    "Le puzzle gouvernemental ne sera pas facile à assembler mais le contexte international et européen incite à l'urgence", déclare la FEB. Les négociations gouvernementales ne doivent pas perdre de vue les tensions commerciales internationales et le Brexit, selon Pieter Timmermans, administrateur délégué de la FEB.

    "Notre message est le suivant: Sire, donnez-leur 145 jours", souligne Timmermans, se référant aux 541 jours qu'il avait fallu pour former un nouveau gouvernement en 2010. Un blocage similaire "serait inacceptable", estime la fédération patronale en évoquant ce record mondial que détient la Belgique.

    Pour la FEB, le principal défi lors de la formation du gouvernement sera de faire passer le taux d'emploi de 70 à 75%. 

  • Charles Michel est arrivé au Palais royal

  • Tous les bureaux de vote dépouillés

    Le dépouillement des votes pour les élections fédérales s'est finalement terminé ce lundi peu après 10h00. Pour une raison inconnue, les résultats pour le canton de Beaumont, en province de Hainaut, ont tardé à arriver.

    • Ce sont les socialistes qui obtiennent le plus de sièges (29) à la Chambre avec respectivement 20 sièges pour le PS et 9 pour le sp.a.
    • Les libéraux arrivent deuxièmes avec 26 sièges au total (14 pour le MR et 12 pour l'Open Vld), tandis que la N-VA reste le plus grand parti avec 25 sièges.
    • Les Verts récoltent pour leur part 21 sièges (13 pour Ecolo et 8 pour Groen), le parti d'extrême-droite Vlaams Belang en décroche 18.
    • Les chrétiens-démocrates obtiennent 17 sièges (12 pour le CD&V et 5 pour le cdH).
    • Le PTB-PVDA en remporte 12 tandis que le DéFI se procure 2 sièges. 

    -8
    Il manque 8 sièges à la Suédoise
    Au vu de ces résultats, il manque huit sièges à la précédente coalition Suédoise (N-VA/MR/CD&V/Open Vld) pour qu'elle puisse rempiler.

  • "On voyait la colère venir" (Duco Sickinghe, Fortino)

    "On voyait bien la colère venir, mais je n’aurais pas pensé que cela se transcrirait en votes pour le Vlaams Belang", déclare Duco Sickinghe, CEO de Fortino et ex-patron de Telenet.

    Pourquoi cette colère? "Gouvernement trop court-termiste, processus décisionnel lent, transformation des services gouvernementaux qui traîne, flou autour du climat, besoin d’investissements, tensions internationales, etc. ont joué. Et surtout le fait que l’on perçoit que la politique n’y a pas réagi clairement."

  • La N-VA ira-t-elle au Fédéral?

    Le politologue Vincent Laborderie analyse les résultats des élections 2019 en Flandre ainsi que les déclarations du président de la N-VA Bart De Wever.
    Retrouvez notre live chat avec Vincent Laborderie dès 12h pour analyser les résultats.
    Elections 2019 | La N-VA ira-t-elle au fédéral?

  • Le scénario pour les prochains jours

    Pour l'heure, la situation est assez simple; ce n'est que plus tard que les complications viendront. 

    Au Fédéral, c'est le roi Philippe qui va s'inviter dans la danse, ce que de nombreux partis ont rappelé dimanche soir à l'occasion de la veillée électorale. Le Roi entame ce lundi  ses consultations, censées lui permettre de désigner, dans les jours qui viennent, un ou plusieurs informateur(s) chargés de s'informer sur les pistes permettant de mener à la constitution d'un gouvernement fédéral. Ce qui s'annonce tout, sauf simple.

    Dans les Régions, l'affaire semble par contre moins complexe. En Flandre, même si Bart De Wever a reconnu avoir perdu les élections, ses troupes restent de loin la première formation. La N-VA va donc prendre la main, Bart De Wever ayant déjà annoncé qu'il recevrait toutes les formations, en ce compris le Vlaams Belang de Tom Van Grieken, grand gagnant du scrutin. 

    En Wallonie, pas de doute non plus. Même affaibli, le Parti socialiste a la main. Son inoxydable président a annoncé dimanche soir qu'il mènerait les consultations en Wallonie, dès ce mercredi au parlement de Wallonie. Elio Di Rupo fera de même pour la Fédération Wallonie-Bruxelles - logique, somme toute, le PS étant en tête tant en Wallonie qu'à Bruxelles. 

    Situation similaire à Bruxelles, où le PS a réussi, de justesse, à se maintenir à la première place. Tant le ministre-président sortant, Rudi Vervoort, que la patronne de la fédération bruxelloise du PS Laurette Onkelinx l'ont laissé entendre: le PS consultera dès ce mercredi. 

  • Que retenir du triple scrutin?

  • Qui sont les champions des voix de préférence?

    Deux candidats PTB dans le top 5 à Bruxelles, la déconfiture pour le PP et les Listes Destexhe... On compte les points ici.

  • Le Roi reçoit Charles Michel à 11h30

    Le roi Philippe, qui doit prendre l'initiative de la formation du gouvernement fédéral et entamer des consultations, a une audience avec le Premier ministre sortant Charles Michel (MR) à 11h30.

    Ces consultations doivent permettre au Roi de désigner ensuite un ou plusieurs formateurs chargés de s'informer sur les pistes permettant la constitution d'un gouvernement fédéral. Le Roi devrait ensuite entamer une série de rencontres avec les autres présidents de parti.

  • "La réaction en Flandre est en contradiction complète avec les marches pour le climat" (François Van Hoydonck, Sipef)

    "La réaction à droite de la Flandre est surprenante, car en contradiction complète avec les marches pour le climat auxquelles on a assisté", réagit François Van Hoydonck, CEO de Sipef.

    "La colère tient principalement au manque de détermination du gouvernement précédent, au défaut de fermeté dans la prise en charge consistante des problèmes. Cela a attiré les jeunes électeurs vers des partis sans compromis, que ce soit à gauche ou à droite de l’échiquier politique", explique-t-il. "Espérons que ce signal permettra aux partis établis de réfléchir à ce qui est attendu d’eux lors de la prochaine législature."

  • "Le sp.a n'est pas marié avec le PS au Fédéral" (John Crombez)

    Le président du sp.a ne se sent pas particulièrement appelé à rejoindre un gouvernement, au vu des résultats de son parti, désormais cinquième force politique en Flandre, à 10,1%. Au niveau fédéral, John Combrez indique que sa formation n'est pas nécessairement mariée au PS, premier parti de Wallonie. Il accepterait une éventuelle invitation du plus grand parti de Flandre, la N-VA

    Entrer au gouvernement fédéral sans le PS est envisageable. Ils l'ont déjà fait sans nous. Il n'y a pas grand-chose à gagner, mais tout reste tout de même possible, tant la donne est complexe aujourd'hui.

    John Crombez
    président du sp.a

  • Le président du Belang veut tout faire pour briser le cordon sanitaire

    Tom Van Grieken veut tout faire pour briser le cordon sanitaire, a-t-il fait savoir lundi matin sur Radio 1. "Nous avons reçu un mandat de l'électeur. Je m'en voudrais de ne pas essayer aujourd'hui de tout faire pour y parvenir."

    Le Vlaams Belang s'attendait à progresser mais pas d'une telle manière. "Cela dépasse nos plus grandes attentes. Avec 13 ou 14%, j'aurais été un président heureux", a-t-il indiqué. "Quand tu vois ce score (18,5%, NDLR), tu ne peux pas te retrancher derrière le cordon. Je dois tout mettre en œuvre, dans la limite de mes possibilités, pour le briser."

    Je dois tout mettre en œuvre, dans la limite de mes possibilités, pour le briser.

    Tom Van Grieken
    Président du Vlaams Belang


    Il se dit prêt à mettre de l'eau dans son vin dans l'optique des négociations gouvernementales, mais pas sur les "points cruciaux". Il tend à nouveau la main à la N-VA, mais accepte de discuter avec tout le monde. 

  • Bart De Wever "plaint la personne qui va devoir démêler l'imbroglio au Fédéral"

    Le président de la N-VA n'est pas très enthousiaste à l'idée de former un gouvernement fédéral. La Flandre a voté à droite et à l'extrême droite, tandis que la Wallonie est allée principalement à gauche ou à l'extrême gauche.

    Si on fait les choses avec intelligence, mais ça n'arrive pas souvent dans ce pays, alors il faudrait jouer dès maintenant la carte du confédéralisme et mettre défintivement fin à toute cette misère.

    Bart De Wever
    Président de la N-VA

    Il n'est guère optimiste sur le plan fédéral. "Je plains la personne qui doit démêler tout cela. La différence entre la Flandre et la Wallonie n'a jamais été aussi grande", a-t-il déclaré sur les ondes de Radio 1.

  • Le Vadot

    ©Vadot

    La vague verte a eu lieu au sud du pays, mais c'est la marée noire en Flandre qui a véritablement marqué le scrutin.

  • "Il n'y a pas vraiment de gagnant dans cette élection"

    Le principal enseignement du scrutin belge, estime le politologue Vincent Laborderie (UCLouvain), c'est l'émiettement des forces politique, avec une N-VA et un PS qui connaissent "un destin parallèle", à savoir un ressac tout en restant leader dans leur communauté respective.

    Elections 2019 | "Repenser la démocratie en Belgique"

  • Ecolo avec la N-VA? "Niet", réaffirme Nollet

    Les écologistes refuseront d'entrer dans un gouvernement avec la N-VA, a réaffirmé le coprésident d'Ecolo, Jean-Marc Nollet, sur les ondes de Bel RTL ce lundi matin. Quand on voit que la N-VA envisage d'ouvrir les négociations avec le Vlaams Belang, il est très clair qu'il n'y aura pas d'écologistes au gouvernement avec la N-VA, a expliqué M. Nollet. Le coprésident d'Ecolo a ajouté que son parti ne comptait pas convoiter des majorités sans être sûr que les enjeux climatiques notamment soient bien mis en avant au sein d'un gouvernement. "Nous nous tournerons vers le partenaire qui ira le plus loin dans la transition écologique et solidaire."  Jean-Marc Nollet a qualifié les résultats de Groen et d'Ecolo à Bruxelles et en Wallonie de "vraies belles victoires", mais a reconnu que ceux de Groen au nord du pays laissaient apparaître une certaine "difficulté, qui doit encore être analysée"

  • Bruxelles: record du nombre de voix enregistrées dans le collège électoral néerlandophone

    Le nombre de voix recueillies par les listes néerlandophones en Région bruxelloise n’avait jamais été aussi élevé que lors des élections de ce dimanche, a rapporté Bruzz. Selon les chiffres collectés par le média bruxellois néerlandophone, le nombre de votes sur les listes flamandes a fait un sacré bond en avant, passant de 53.482 voix en 2014 à 69.996 en 2019, ce qui représente une augmentation d’environ 16.500 votes. Le boom démographique ne peut pas, à lui seul, expliquer cette hausse, étant donné qu’on observe seulement 3.893 électeurs inscrits supplémentaires par rapport à la dernière échéance électorale.

    Même si on ne dispose d’aucune certitude à ce stade, l’un des facteurs à l’origine de cette hausse est vraisemblablement la présence de plusieurs nouvelles listes bilingues dans le collège électoral néerlandophone. Par exemple, le mouvement citoyen Agora (un siège avec 3.629 voix) avait volontairement choisi de se présenter du côté néerlandophone car moins de voix sont nécessaires que dans le collège francophone pour obtenir un siège. C’est le même argumentaire qui a été développé par la liste Be.One de Dyab Abou Jahjah (3.021 voix). En rebaptisant sa liste One.Brussels et en faisant une campagne trilingue, le ministre s.pa Pascal Smet n’avait pas caché son intention d’obtenir le soutien des francophones.

    On peut également considérer que le Vlaams Belang et la N-VA, deux partis dont le score est en hausse à Bruxelles, ont pu séduire une partie de l’électorat francophone en misant sur des thèmes clivants comme la sécurité et l’immigration. Craignant d’ailleurs un blocage des institutions bruxelloises par les nationalistes flamands, le blogueur Marcel Sel avait lancé quelques semaines avant les élections un appel visant à convaincre des Bruxellois francophones de voter pour des formations néerlandophones afin de contrecarrer le succès potentiel de la N-VA et du Vlaams Belang.

    Cet appel a-t-il participé au succès de Groen, désormais premier parti à Bruxelles côté néerlandophone? Dans nos colonnes, le politologue de l’ULB Pascal Delwit expliquait en tout cas que les électeurs d’Ecolo sont les plus sensibles à cet appel car ils ont la possibilité de voter pour un parti jumeau. 

  • Bienvenue dans ce direct

    Bonjour. Elections J+1. La Belgique se réveille avec de nouvelles assemblées parlementaires. La carte politique est passablement chamboulée.

    Tout au long de la journée, la rédaction de L'Echo décrypte les résultats du triple scrutin de dimanche.

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