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En direct | Le terminal de Rafah entre l'Egypte et Gaza doit ouvrir ce vendredi

Le terminal de Rafah, l'unique ouverture sur la bande de Gaza non contrôlée par Israël, doit ouvrir ce vendredi pour laisser passer l'aide humanitaire vers le territoire palestinien pilonné par l'armée israélienne depuis 13 jours. C'est ce qu'a annoncé jeudi un média égyptien.
  • Le point sur la situation à 23h

    • Les Palestiniens, désespérés, attendent l'aide humanitaire promise à Gaza. Les camions remplis sont toujours bloqués à Rafah, en Égypte et n’atteindront vraisemblablement pas la bande de Gaza avant ce vendredi en raison de travaux à effectuer sur la route, détruite par les bombardements israéliens. Le terminal de Rafah ouvrira demain, a d'ailleurs confirmé un média proche du renseignement égyptien.
    • Israël a donné hier son feu vert à l'aide humanitaire depuis l'Égypte "tant qu'il s'agit de nourriture, d'eau et de médicaments pour la population civile." Toutefois, cette aide ne transitera pas par son territoire, tant que les otages détenus par le Hamas ne seront pas libérés.

    • Ce jeudi, Israël poursuit ses bombardements sans relâche sur Gaza, notamment sur des immeubles résidentiels, causant des décès civils. Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a par ailleurs déclaré ce jeudi aux troupes rassemblées à la frontière de la bande de Gaza qu'elles verraient bientôt l'enclave palestinienne "de l'intérieur", ce qui laisse entendre qu'une offensive terrestre visant à anéantir le Hamas pourrait être imminente. Il a également déclaré assumer la responsabilité des lacunes en matière de sécurité qui ont permis aux combattants du Hamas de franchir la frontière entre la bande de Gaza et Israël le 7 octobre.
    • De passage en Israël, le Premier ministre britannique Rishi Sunak a qualifié d'"acte de terrorisme innommable" l'attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre.
    • Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le roi Abdallah II de Jordanie ont réclamé ce jeudi au Caire l'arrêt "immédiat" du conflit dans la bande de Gaza, accusant Israël d'y infliger une "punition collective" visant à "affamer" les Palestiniens et les "forcer au déplacement", rapporte Amman.
    • La Belgique demande un cessez-le-feu humanitaire immédiat afin de permettre à l'aide humanitaire d'être acheminée dans la bande de Gaza. C'est ce qu'a indiqué la ministre de la Coopération du développement Caroline Gennez en séance plénière de la Chambre. Cette demande fait suite à un appel similaire prononcé mercredi par secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres. Le Parlement européen a lui aussi appelé à une "pause humanitaire". "Il faut que les secours arrivent chez les gens", a plaidé Caroline Gennez.

    • Le président américain Joe Biden soutient la version israélienne sur la frappe qui a touché l'hôpital Ahli Arab à Gaza mardi soir: "Sur la base des informations que nous avons eues jusqu'à maintenant, il semble que ce soit le résultat d'une roquette hors de contrôle tirée par un groupe terroriste à Gaza", a-t-il déclaré. Une version toujours démentie par le côté palestinien.

    • Le bilan de la frappe sur l'hôpital s'avère délicat à établir. Le ministère de la Santé palestinien évoque au moins 471 morts, mais un haut responsable européen du renseignement, sous couvert d'anonymat, évoque un maximum de 50 morts. Des manifestations ébranlent le monde musulman depuis mardi soir, qui pointent la responsabilité d'Israël.
    • Les forces israéliennes ont tué ce jeudi sept Palestiniens en Cisjordanie occupée, a rapporté le ministère palestinien de la Santé. Au moins 73 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie par les forces israéliennes ou des colons israéliens depuis le 7 octobre.

    • Les États-Unis ont voté, mercredi, contre une résolution du Conseil de sécurité qui appelait à une "pause humanitaire" entre le Hamas et l’État hébreu, Washington fustigeant un texte qui ne mentionnait pas le "droit d’Israël à se défendre".

    • Plus de 1.400 personnes ont été tuées en Israël le jour de l'attaque du Hamas, le 7 octobre. En représailles, Israël bombarde sans relâche Gaza, où au moins 3.785 personnes ont été tuées. Plus d'un million d'habitants de Gaza ont fui vers le sud de la bande de Gaza.
  • Une trentaine d'enfants et de jeunes Israéliens parmi les otages du Hamas

    Une trentaine d'enfants et de jeunes Israéliens font partie des 199 otages enlevés en Israël par le mouvement islamiste palestinien, Hamas, et détenus dans la bande de Gaza, selon les médias israéliens.

    L'armée israélienne considère que la plupart d'entre eux sont encore en vie.

    Après l'offensive du Hamas en Israël le 7 octobre dernier, toutes les dépouilles n'ont pas encore pu être récupérées.

  • Plusieurs missiles et drones abattus en mer Rouge "potentiellement" vers Israël

    Un destroyer américain "opérant dans le nord de la mer Rouge" a abattu trois missiles sol-sol et plusieurs drones lancés par les rebelles Houthis au Yémen, et "se dirigeant potentiellement vers des cibles en Israël", a annoncé le Pentagone.

    Aucun blessé n'est à déplorer parmi les marins de l'USS Carney ni parmi les civils au sol "à notre connaissance", a précisé le ministère de la Défense américain lors d'une conférence de presse.

  • Le Hamas fait état de morts dans l'enceinte d'une église après un raid israélien

    Selon le ministère de l'Intérieur du gouvernement du Hamas, de nombreux déplacés s'abritant dans l'enceinte d'une église à Gaza ont été tués et d'autres blessés dans un raid israélien.

    Dans un communiqué, le ministère a affirmé que le raid a fait "un grand nombre de martyrs et de blessés" dans l'enceinte de l'église grecque-orthodoxe de Saint-Porphyre, alors que des témoins ont affirmé que la frappe semble avoir visé une cible proche du lieu de culte dans lequel de nombreux habitants de Gaza s'abritent au moment où la guerre fait rage entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.

    Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a indiqué qu'elle vérifiait ces informations. 

  • La Russie estime que le veto américain à l'ONU aura des "conséquences monstrueuses"

    La Russie estime que la décision des Etats-Unis de bloquer une résolution de l'ONU qui appelait à une "pause humanitaire" entre le Hamas et Israël aura des "conséquences monstrueuses" en termes de perte de vies civiles.

    "Dans le contexte d'une confrontation qui prend de l'ampleur et risque de dépasser les frontières de la région du Proche-Orient et d'acquérir une dimension confessionnelle, les conséquences d'une telle démarche sont monstrueuses", a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué. 

  • Israël retire ses diplomates de Turquie

    Israël a demandé à ses diplomates en poste en Turquie de quitter le pays par "mesure de sécurité". "Il s'agit d'une mesure temporaire et qui devrait être de courte durée", a indiqué une source proche du dossier à l'AFP. 

    Israël avait appelé mercredi ses ressortissants à quitter la Turquie dès que possible pour leur propre sécurité, évoquant des "menaces terroristes" croissantes pour ses concitoyens à l'étranger selon le consulat de l'Etat hébreu à Istanbul. Selon cette source, l'alerte sécurité pour les voyageurs israéliens en Turquie a été "élevée au niveau 4, le plus élevé".

    "À la lumière de la montée continue des menaces terroristes contre les Israéliens à l'étranger (...) tous les Israéliens séjournant en Turquie doivent partir au plus tôt", avait également mis en garde le Conseil national de sécurité israélien dans un communiqué officiel.

  • Seize journalistes palestiniens tués depuis le début de la guerre à Gaza

    Seize journalistes palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, indique le syndicat palestinien des journalistes.

    Dans un communiqué, le syndicat, basé en Cisjordanie occupée, a estimé que des dizaines d'autres avaient été blessés.

  • Otages du Hamas: le Congrès juif mondial demande au pape d'agir

    Le président du Congrès juif mondial (CJM) appelle le pape François à agir pour aider à libérer les otages aux mains du Hamas dans la bande de Gaza, a annoncé l'organisation. Au cours d'une audience au Vatican, Ronald Lauder a exhorté le pape à recourir à "son autorité morale pour demander le retour en toute sécurité des otages", a déclaré le CJM dans un communiqué.

    Cette rencontre avait été planifiée début septembre, a précisé le Vatican dans un communiqué. Israël a revu jeudi à la hausse, à 203, le nombre des personnes prises en otage par le mouvement islamiste palestinien pendant l'attaque du 7 octobre sur le sol israélien. Le pape François, 86 ans, a publiquement appelé à leur libération, tout en exprimant son inquiétude pour les civils de la bande de Gaza.

  • Une centaine de personnes se rassemblent à Bruxelles pour une "solidarité judéo-arabe"

    Un collectif bruxellois judéo-arabe a appelé à un rassemblement pacifique ce jeudi dès 17h30 à Bruxelles, sur le rond-pont Schuman. "Ouverte à toutes et tous", la mobilisation entendait manifester sa solidarité avec toutes les victimes, qu'elles soient israéliennes ou palestiniennes. Une centaine de personnes se sont réunies en fin d'après-midi, à deux pas de la Commission européenne, sur le rond-pont Schuman, à Bruxelles.

    Le but du rassemblement était de marquer une commémoration en solidarité avec toutes les victimes de la récente guerre du conflit israélo-palestinien. "Peace now", écrit en anglais, en hébreu et en arabe, "choisir l'unité" ou encore "critiquer n'est pas trahir", étaient les mots qu'on pouvait lire sur certaines pancartes de personnes présentes au rassemblement.

    Une minute de silence a été observée en hommage aux victimes du conflit, et des prises de parole ont également eu lieu. Le collectif "solidarité judéo-arabe", à l'initiative de la mobilisation, affirme "ne pas se reconnaître dans la polarisation des débats politiques et médiatiques quant à la guerre en cours", peut-on lire dans une communication sur leur page Instagram. "Nous choisissons l'unité, et défendons une troisième voie, celle de l'unité et de la dignité humaine", affirme le collectif.

  • Le ministre israélien de la Défense assume la responsabilité de l'attaque du Hamas

    Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a déclaré assumer la responsabilité des lacunes en matière de sécurité qui ont permis aux combattants du Hamas de franchir la frontière entre la bande de Gaza et Israël le 7 octobre.

    "Je suis responsable du dispositif de défense. J'en ai été responsable au cours des deux dernières semaines, y compris lors des incidents difficiles", a déclaré M. Gallant depuis un complexe militaire situé près de la frontière avec Gaza, selon les médias israéliens. Il a également ajouté qu'il était désormais chargé de mener l'armée "à la victoire dans la bataille". "Nous serons précis et mortels, et nous continuerons jusqu'à ce que nous ayons accompli la mission", a ajouté M. Gallant.

  • Les troupes verront bientôt Gaza "de l'intérieur", assure le ministre israélien de la Défense

    Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a déclaré ce jeudi aux troupes rassemblées à la frontière de la bande de Gaza qu'elles verraient bientôt l'enclave palestinienne "de l'intérieur", ce qui laisse entendre qu'une offensive terrestre visant à anéantir le Hamas pourrait être imminente.

  • En Egypte, le chef de l'ONU plaide pour "un effort humanitaire important et durable" à Gaza

    Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a plaidé au Caire pour "un accès humanitaire rapide et sans obstacle" de l'aide humanitaire à Gaza, appelant à un "cessez-le-feu humanitaire immédiat", au 13e jour de la guerre entre Israël et le Hamas.

    "Il nous faut de la nourriture, de l'eau, du carburant et des médicaments tout de suite, il en faut beaucoup et il en faut de façon durable", a lancé M. Guterres. "Ce qu'il faut, ce n'est pas une petite opération mais un effort durable (...), les humanitaires doivent pouvoir faire entrer l'aide et la distribuer en toute sécurité dans la bande de Gaza", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse.

  • Un risque de "division" en France si la situation est "mal" gérée, selon Macron

    Le conflit au Proche-Orient peut être "un élément de division" en France "si on gère mal cette situation", a déclaré ce jeudi Emmanuel Macron à un journaliste en marge d'un échange impromptu avec des jeunes à Paris.

    Prié de dire s'il comptait se rendre en Israël, le chef de l'Etat a réaffirmé qu'il le ferait "quand c'est utile". "Si je vais dans la région, c'est pour essayer d'apporter une solution utile", a-t-il dit sur les quais de la Seine. 

    "On est tous françaises et français, il ne faut pas importer ce conflit", a estimé Emmanuel Macron, qui avait assisté dans la matinée à Arras, dans le Pas-de-Calais, aux obsèques de Dominique Bernard, l'enseignant tué la semaine dernière par un jeune radicalisé. 

  • Le terminal de Rafah entre l'Egypte et Gaza devrait bien ouvrir demain

    Le terminal de Rafah, l'unique ouverture sur la bande de Gaza non contrôlée par Israël, ouvrira ce vendredi pour laisser passer l'aide humanitaire vers le territoire palestinien pilonné par l'armée israélienne depuis 13 jours, annonce un média proche du renseignement égyptien. Citant des "sources", la chaîne AlQahera News affirme que "Rafah ouvrira demain", sans donner plus de détails sur l'aide qui passera.

    Il n'est pas sûr que l'aide humanitaire puisse entrer dès demain dans la bande de Gaza, avait déclaré le patron de l'OMS, quelques minutes avant cette annonce du média égyptien. "Nous exhortons ceux qui peuvent le faire (laisser passer l'aide humanitaire, ndlr) à faire en sorte que cela se produise, s'il vous plaît, pour éviter la tragédie qui nous attend", avait imploré Tedros Adhanom Ghebreyesus au cours d'un point de presse à Genève.

  • Israël reçoit une livraison de véhicules blindés depuis les États-Unis

    Israël a réceptionné une livraison de véhicules blindés depuis les États-Unis. Le ministère de la Défense israélien n'a pas précisé s'ils seront déployés dans la bande de Gaza ou à la frontière avec le Liban.

    Cet arrivage fait partie d'un large renforcement de la flotte de véhicules de l'armée israélienne. Le ministère avait approuvé une série de commandes nationales et internationales pour un budget total d'environ 94 millions d'euros. Au cœur des transactions: des ambulances blindées, des véhicules de sauvetage, des camions tactiques et de l'équipement mécanique.

    Quelques centaines d'engins étaient déjà arrivés à bon port avant cette dernière livraison. 

  • Sunak soutient Israël, mais veut hâter l'entrée de l'aide dans Gaza

    Le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, a exprimé ce jeudi son soutien à Israël, à l'occasion d'une visite de solidarité dans le pays, mais a appelé à accélérer l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza assiégée. 

    À son arrivée à l'aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv, il a dénoncé comme un "acte de terrorisme innommable et horrible" l'attaque du 7 octobre menée par des commandos du Hamas islamiste venus du territoire palestinien de Gaza. "Je me tiens avec vous contre le fléau qu'est le terrorisme", a-t-il écrit sur X (ex-Twitter).

  • L'aide humanitaire doit rentrer dans Gaza "tous les jours", demande l'OMS

    L'aide humanitaire doit entrer "tous les jours" dans Gaza pour pouvoir subvenir aux besoins, indique un haut responsable de l'OMS, qui estime que les 20 camions d'aide prévus pour le moment sont totalement insuffisants.

    L'Organisation mondiale de la santé a également demandé à Israël, lors d'un point de presse à Genève, d'autoriser l'entrée de carburant dans Gaza dans le cadre de l'aide humanitaire, pour alimenter les générateurs des hôpitaux et les stations de dessalinisation. 

  • Gaza: 3.785 morts depuis le début de la guerre, selon un nouveau bilan du Hamas

    Au moins 3.785 Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas le 7 octobre. C'est ce qu'indique le ministère de la Santé du mouvement islamiste palestinien.

    Au moins 1.524 enfants figurent parmi les morts, selon le ministère qui a également recensé 12.493 blessés

  • Sept Palestiniens tués par les forces israéliennes en Cisjordanie

    Les forces israéliennes ont tué ce jeudi sept Palestiniens en Cisjordanie occupée, a rapporté le ministère palestinien de la Santé. Au moins 73 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie par les forces israéliennes ou des colons israéliens depuis le 7 octobre, date à laquelle le Hamas islamiste au pouvoir à Gaza a lancé une attaque sanglante sur le sol israélien, à l'origine d'une nouvelle guerre qui a fait des milliers de morts.

    En Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, quatre personnes ont été tuées "lors d'une attaque de l'occupation (Israël, NDLR) dans le camp de réfugiés de Nour Shams (nord), a indiqué le ministère de la Santé dans un communiqué. Il avait plus tôt annoncé la mort d'un adolescent de 16 ans dans ce même camp.

  • La Belgique appelle à un cessez-le-feu humanitaire

    La Belgique demande un cessez-le-feu humanitaire immédiat afin de permettre à l'aide humanitaire d'être acheminée dans la bande de Gaza. C'est ce qu'a indiqué la ministre de la Coopération du développement Caroline Gennez en séance plénière de la Chambre. Cette demande fait suite à un appel similaire prononcé mercredi par secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres. Le Parlement européen a lui aussi appelé à une "pause humanitaire". "Il faut que les secours arrivent chez les gens", a plaidé Caroline Gennez.

    La ministre Vooruit a par ailleurs démenti les craintes concernant le risque de voir l'aide humanitaire tomber dans les mains du groupe terroriste Hamas. "Nous travaillons uniquement avec des organisations humanitaires reconnues. Pas le Hamas. Il faut arrêter avec cela", a-t-elle répondu. Le Premier ministre Alexander De Croo n'a de son côté pas prononcé le mot "cessez-le-feu". Il a rappelé aux députés la position de la Belgique dans le conflit opposant Israël et le Hamas : respect du droit international et du droit humanitaire international, appel à la désescalade et ouverture d'un couloir humanitaire vers Gaza. La Belgique continue de plaider pour une solution à deux États.

  • Le Parlement européen appelle à une "pause humanitaire"

    Le Parlement européen appelle à une "pause humanitaire" afin d'acheminer l'aide nécessaire à la population de Gaza. Dans une résolution adoptée par 500 voix contre 21 (et 24 abstentions), les eurodéputés ont exprimé leur soutien à Israël et à son peuple et souligné la nécessité d'"éliminer l'organisation terroriste du Hamas". Les élus appellent également à la libération immédiate de tous les otages enlevés par le Hamas et reconnaissent le droit d'Israël à la légitime défense, "tel que consacré et encadré par le droit international".

    Toute action d'Israël doit être strictement conforme au droit international humanitaire, indique le texte. C'est la Belge Hilde Vautmans (Renew, Open Vld) qui, pendant le vote, a déposé un amendement oral réclamant une "pause humanitaire". "Qui peut s'y opposer ?", a-t-elle lancé à l'hémicycle. Après quelques discussions, sa proposition a été adoptée par 433 voix contre 41 (et 28 abstentions). Auparavant, les Verts/ALE ainsi que l'extrême gauche avaient plaidé en faveur d'un cessez-le-feu immédiat, mais aucune majorité ne s'est dégagée sur ce point.

    "Un véritable scandale", a fulminé Marc Botenga (PTB), tandis que pour Saskia Bricmont (Ecolo), la proposition adoptée constitue au final "un minimum dénominateur commun qui doit permettre à l'UE de parler d'une seule voix sur la scène internationale". "Pour moi, la mention d'un cessez-le-feu convenait aussi, a expliqué Mme Vautmans. Mais le PPE (chrétiens-démocrates et conservateurs) ne le voulait pas, et je trouvais important de réunir le Parlement autour d'une large majorité. Ce qui importe surtout maintenant, c'est d'autoriser l'aide à la bande de Gaza et de briser la spirale de la violence". 

  • Foot: aucun match de l'UEFA en Israël "jusqu'à nouvel ordre"

    Aucune rencontre organisée par l'UEFA ne sera jouée en Israël "jusqu'à nouvel ordre" pour des raisons de sécurité en lien avec le conflit opposant l'Etat hébreu au Hamas palestinien. C'est ce qu'a annoncé l'instance du football européen dans un communiqué.

    "Après une évaluation approfondie de la situation actuelle en matière de sûreté et de sécurité sur l'ensemble du territoire israélien, le Comité exécutif de l'UEFA a décidé qu'aucun match de compétition de l'UEFA ne serait joué en Israël jusqu'à nouvel ordre", a écrit l'instance.

  • Sissi et Abdallah II réclament l'arrêt "immédiat" de la guerre à Gaza

    Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le roi Abdallah II de Jordanie ont réclamé ce jeudi au Caire l'arrêt "immédiat" du conflit dans la bande de Gaza, accusant Israël d'y infliger une "punition collective" visant à "affamer" les Palestiniens et les "forcer au déplacement", rapporte Amman.

    Les dirigeants égyptien et jordanien devaient initialement rencontrer à Amman le président américain Joe Biden aux côtés du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas mais la Jordanie a annulé ce sommet. "L'Egypte et la Jordanie rejettent la politique de punition collective à travers le siège, la faim imposée et le déplacement forcé" des habitants du territoire pauvre et surpeuplé, a annoncé le palais royal jordanien.

  • Des Palestiniens se rassemblent autour de bâtiments résidentiels détruits par des frappes israéliennes dans la ville de Zahra, dans le sud de la ville de Gaza, le 19 octobre 2023.
    Des Palestiniens se rassemblent autour de bâtiments résidentiels détruits par des frappes israéliennes dans la ville de Zahra, dans le sud de la ville de Gaza, le 19 octobre 2023. ©REUTERS
    Des Palestiniens se rassemblent autour de bâtiments résidentiels détruits par des frappes israéliennes dans la ville de Zahra, dans le sud de la ville de Gaza, le 19 octobre 2023.
    Des Palestiniens se rassemblent autour de bâtiments résidentiels détruits par des frappes israéliennes dans la ville de Zahra, dans le sud de la ville de Gaza, le 19 octobre 2023. ©REUTERS
  • Une femme membre du bureau politique du Hamas tuée dans un raid israélien

    La première femme élue au bureau politique du Hamas, Jamila Chanti, a été tuée dans un raid israélien dans la bande de Gaza, a annoncé le mouvement islamiste palestinien ce jeudi, au treizième jour de la guerre qui l'oppose à Israël.

    Jamila Chanti, qui était âgée de 64 ans, a été tuée dans un raid mené mardi soir par l'armée israélienne à Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza, a précisé le Hamas.

    Jamila Chanti avait également été élue en 2006 députée au Conseil législatif, le Parlement de l'Autorité palestinienne qui ne se réunit plus depuis que le Hamas a délogé cette dernière de la bande de Gaza en 2007.

    Jamila Chanti était devenue, en 2021, la première femme à être élue au bureau politique, la direction du Hamas, composé de 20 membres, à l'issue de scrutins internes.

    Une autre femme, Fatima Chourab, avait alors intégré le bureau politique du Hamas, occupant un siège qui lui revenait d'office en tant que présidente de la Commission des femmes au sein du mouvement. Leur entrée au bureau politique avait alors été interprétée par des analystes comme un "signal positif" envoyé à la communauté internationale montrant son ouverture aux femmes dans une société très patriarcale.

  • La Chine peut-elle jouer les faiseurs de paix en Israël?

    La Chine se rapproche de l'Égypte pour jouer un rôle stabilisateur au Proche-Orient. La situation se prête particulièrement à une montée en puissance diplomatique de Pékin.

    Xi Jinping et son épouse ont accueilli à Pékin le Premier ministre égyptien Moustafa al-Madbouly (à gauche) dans le cadre du forum des nouvelles routes de la soie.
    Xi Jinping et son épouse ont accueilli à Pékin le Premier ministre égyptien Moustafa al-Madbouly (à gauche) dans le cadre du forum des nouvelles routes de la soie. ©EPA
  • Un sommet Abdel Fattah al-Sissi-Abdallah II a lieu au Caire ce jeudi

    Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le roi Abdallah II de Jordanie évoqueront, ce jeudi au Caire, "l'agression israélienne sur Gaza", ont annoncé les deux pays après l'annulation d'une rencontre à Amman avec le président américain Joe Biden.

    L'Égypte, frontalière de la bande de Gaza, et la Jordanie, frontalière de la Cisjordanie occupée, sont liées à Israël par des traités de paix conclus respectivement en 1979 et 1994, et mettant fin à l'état de guerre avec leur voisin.

    Ces deux pays, qui ont souvent joué les médiateurs entre Israéliens et Palestiniens, mettent en garde, depuis plusieurs jours, contre un "déplacement forcé" de Palestiniens sur leurs sols.

  • Olaf Scholz dénonce le "cynisme" de Vladimir Poutine sur les victimes civiles

    Le chancelier Olaf Scholz a dénoncé, ce jeudi, le "cynisme" de Vladimir Poutine, dont le pays mène une guerre meurtrière contre l'Ukraine, après les inquiétudes exprimées par le président russe à propos des victimes civiles du conflit entre Israël et le Hamas.

    "Je veux dire que je suis plus qu'indigné lorsqu'on apprend qu'actuellement le Président russe met en garde partout contre le fait qu'il pourrait y avoir des victimes civiles dans les conflits armés", a déclaré le dirigeant allemand dans un discours devant les députés du Bundestag. "Il n'y a vraiment pas plus cynique que cela", a-t-il jugé.

    Le Président russe avait notamment dit le 10 octobre son "inquiétude" à son homologue turc Recep Tayyip Erdogan face à l'"augmentation catastrophique" de victimes civiles en Israël et dans la bande de Gaza dans la guerre déclenchée par les attaques du Hamas contre l'État hébreu le 7 octobre.

    La Russie a régulièrement bombardé des cibles civiles depuis son attaque à grande échelle contre l'Ukraine lancée le 24 février 2022.

  • À Rafah, entre réparations et files de camions, l'aide attend d'entrer à Gaza

    Au terminal de Rafah, entre l'Égypte et la bande de Gaza, des Égyptiens réparent, ce jeudi, les dégâts causés par les bombardements israéliens, pour permettre le passage des camions d'aide humanitaire annoncé comme prochain par Washington et Le Caire, rapportent des témoins à l'AFP.

    Des camions transportant de l'aide humanitaire pour les Palestiniens attendent la réouverture du point de passage de Rafah, du côté égyptien, pour entrer dans la bande de Gaza.
    Des camions transportant de l'aide humanitaire pour les Palestiniens attendent la réouverture du point de passage de Rafah, du côté égyptien, pour entrer dans la bande de Gaza. ©REUTERS

    Depuis des jours, "150 camions attendent à Rafah", affirment-ils, avec à leur bord de l'aide qui arrive d'Égypte ou d'ailleurs dans le monde dans des avions atterrissant à l'aéroport d'Al-Arich, chef-lieu de la province égyptienne du Nord-Sinaï, à une quarantaine de kilomètres de Rafah.

    Le Caire a fait état de "quatre employés blessés" par des bombardements israéliens alors qu'ils participaient aux travaux de réparation.

     Des humanitaires s'inquiètent désormais pour les denrées périssables qui attendent de pouvoir entrer dans la bande de Gaza, au 13e jour de la guerre entre Israël et le Hamas.

  • Une soixantaine de policiers blessés lors d'une manifestation propalestinienne à Berlin

    Une soixantaine de policiers ont été blessés lors d'une nouvelle manifestation propalestinienne qui a dégénéré dans la nuit de mercredi à jeudi à Berlin, alors que les autorités s'inquiètent de la multiplication de ce type de rassemblements.

    Depuis la flambée des violences au Proche-Orient, de nombreuses manifestations, émaillées d'incidents, ont été organisées dans les grandes villes allemandes en soutien aux Palestiniens.

    Dans la nuit de mardi à mercredi une synagogue a été visée par des jets de cocktails Molotov à Berlin, qui n'ont provoqué ni dommages ni blessés.

    Le chancelier allemand Olaf Scholz a appelé, ce jeudi matin, les autorités à empêcher les manifestations qui menacent de dégénérer en rassemblements antisémites. "L'antisémitisme n'a pas sa place en Allemagne", a-t-il déclaré devant la chambre des députés.

  • Le Premier ministre britannique Rishi Sunak est arrivé en Israël

    Après le président américain Joe Biden, le Premier ministre britannique Rishi Sunak est arrivé en Israël ce jeudi matin. Il a directement qualifié d'"acte de terrorisme innommable" l'attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre.

    Rishi Sunak doit rencontrer son homologue Benjamin Netanyahou et le président israélien Isaac Herzog, rapporte l'agence de presse britannique PA.

    Il se rendra ensuite dans plusieurs capitales dans la région pour appeler à éviter une escalade de la violence.

    "Je suis en Israël, une nation en deuil. Je pleure avec vous et je me tiens avec vous contre le fléau qu'est le terrorisme. Aujourd'hui et pour toujours", a-t-il écrit sur X (ex-Twitter), ajoutant en hébreu le mot "solidarité".

  • Depuis le 7 octobre et l'attaque du Hamas, Israël bombarde sans relâche Gaza

    Des habitants cherchent des victimes et des survivants après une frappe israélienne sur la ville de Deir Al-Balah dans le centre de la bande de Gaza, le 18 octobre 2023.
    Des habitants cherchent des victimes et des survivants après une frappe israélienne sur la ville de Deir Al-Balah dans le centre de la bande de Gaza, le 18 octobre 2023. ©AFP
    Un enfant est récupéré dans les décombres d'un immeuble résidentiel rasé par une frappe aérienne israélienne, dans le camp de réfugiés de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 19 octobre 2023.
    Un enfant est récupéré dans les décombres d'un immeuble résidentiel rasé par une frappe aérienne israélienne, dans le camp de réfugiés de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 19 octobre 2023. ©EPA
  • L'aide humanitaire internationale continue d'être acheminée vers l'Égypte

    L'aide humanitaire fournie par les Nations Unies est chargée à bord d'un avion de l'armée de l'air des Émirats arabes unis à l'aéroport international de Dubaï avant son départ pour l'Égypte.
    L'aide humanitaire fournie par les Nations Unies est chargée à bord d'un avion de l'armée de l'air des Émirats arabes unis à l'aéroport international de Dubaï avant son départ pour l'Égypte. ©AFP
  • La Russie va livrer 27 tonnes d'aide humanitaire aux civils de la bande de Gaza

    La Russie va livrer prochainement 27 tonnes d'aide humanitaire aux civils de la bande de Gaza à partir de l'Egypte voisine de cette enclave en état de siège depuis l'attaque du Hamas contre Israël, a annoncé jeudi le ministère russe des Situations d'urgence.

    "Un avion spécial (...) s'est envolé de l'aérodrome de Ramenskoïe, près de Moscou, vers l'aéroport d'El-Arich, en Egypte. L'aide humanitaire russe sera remise aux représentants du Croissant-Rouge égyptien pour être envoyée dans la bande de Gaza", a déclaré le vice-ministre Ilia Denissov cité dans un communiqué, sans toutefois préciser quand cet avion a décollé.

    "La population recevra de la farine, du sucre, du riz (et) des pâtes", a-t-il ajouté.

  • Joe Biden n'est pas dans un rapport de force favorable avec Israël

    Le président américain Joe Biden doit manier prudemment le soutien américain à Israël et la question humanitaire. Comment y parvenir?

  • Xi Jinping dit vouloir travailler avec l'Égypte pour stabiliser le Proche-Orient

    Le président chinois Xi Jinping a déclaré ce jeudi, lors d'une rencontre à Pékin avec le Premier ministre égyptien Moustafa al-Madbouly, que la Chine souhaite "apporter" davantage de "stabilité" au Proche-Orient, selon un média officiel.

    "La Chine est disposée à renforcer sa coopération avec l'Égypte dans divers domaines (...) et travailler avec elle afin d'apporter plus de certitude et de stabilité à la région et au monde", a déclaré Xi Jinping à son hôte, selon la télévision publique CCTV.

    Les relations entre Pékin et le Caire se sont renforcées ces derniers mois. L'Égypte doit devenir un membre officiel des Brics, le groupe des économies émergentes, à partir de l'année prochaine.

  • De fortes tensions secouent la région

    Des milliers de personnes ont manifesté en soutien aux Palestiniens mercredi au Caire, à Istanbul, près de l'ambassade d'Israël à Amman ou encore à Tunis devant l'ambassade de France.

    Des Palestiniens ont aussi manifesté en Cisjordanie, occupée par Israël depuis 1967, aux cris de "Libérez, libérez la Palestine".

    La tension est forte aussi à la frontière avec le Liban, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah libanais, ainsi qu'en Cisjordanie où 64 Palestiniens, dont 18 enfants, ont été tués depuis le 7 octobre, selon le dernier bilan de l'ONU.

    Des personnes participent à une manifestation organisée par le groupe chiite libanais Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth, le 18 octobre 2023.
    Des personnes participent à une manifestation organisée par le groupe chiite libanais Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth, le 18 octobre 2023. ©AFP
  • Israël accuse le Jihad islamique palestinien

    Photos à l'appui, un porte-parole de l'armée israélienne Jonathan Conricus a répété que "ce n'est pas une bombe israélienne, car il n'y a pas de cratère sur les photos" lors d'un point de presse dans la nuit de mercredi à jeudi.

    Selon le Jihad islamique, un groupe allié du Hamas, classé, comme lui, organisation terroriste par les États-Unis, l'Union européenne et Israël, c'est une bombe larguée par un avion de l'armée israélienne qui a causé la tragédie.

  • L'impossible bilan de la frappe sur l'hôpital Ahli Arab à Gaza

    La frappe de mardi soir sur l'hôpital Ahli Arab a fait au moins 471 morts parmi des déplacés du conflit qui s'abritaient dans l'enceinte de l'établissement, assure le ministère de la Santé du territoire palestinien.

    Probablement beaucoup moins, a toutefois affirmé un haut responsable européen du renseignement, évoquant sous couvert de l'anonymat un maximum de 50 morts. Les photos et vidéos de l'AFP montrent des dizaines de corps dans des draps, des sacs mortuaires noirs ou sous des couvertures.

  • L'aide humanitaire toujours bloquée en Egypte

    Des dizaines de camions remplis d'aide internationale attendent en Égypte depuis des jours de rentrer à Gaza.

    L'aide devra être "conséquente", de l'ordre de 100 camions par jour, et devra être sécurisée, a déclaré, mercredi, Martin Griffiths, le chef des situations humanitaires d'urgence aux Nations unies.

    L'eau et la nourriture manquent pour les 2,4 millions d'habitants de Gaza, privés aussi d'électricité, après le siège imposé par Israël depuis le 9 octobre à l'enclave, déjà soumise à un blocus terrestre, maritime et aérien depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007.

    Des dizaines de camions remplis d'aide humanitaire internationale pour les Palestiniens attendent à Rafah, en Egypte.
    Des dizaines de camions remplis d'aide humanitaire internationale pour les Palestiniens attendent à Rafah, en Egypte. ©REUTERS
  • Veto des États-Unis à l'ONU

    Les États-Unis ont mis, mercredi, leur veto à une résolution du Conseil de sécurité de l'Onu qui appelait à une "pause humanitaire", Washington reprochant au texte de ne pas mentionner le "droit d'Israël à se défendre".

  • Commission européenne: "La menace terroriste reste élevée dans l'UE"

    La Commission européenne propose une série de mesures visant à faire progresser l'Union de la sécurité, sur fond d'attaques terroristes en Europe et de tensions au Moyen-Orient.

  • Rappel des faits

    • Plus de 1.400 personnes ont été tuées en Israël, la plupart des civils, le jour de l'attaque du Hamas le 7 octobre, la plus meurtrière ayant visé Israël depuis sa création en 1948.

    • En représailles, Israël bombarde sans relâche Gaza, où au moins 3.478 personnes ont été tuées, en majorité des civils, selon les autorités locales, qui ne précisent pas si ce bilan prend aussi en compte celui des victimes de l'hôpital Ahli Arab de Gaza.
    • Plus d'un million d'habitants de Gaza ont fui vers le sud de l'enclave, sous la menace d'une offensive terrestre israélienne dans le nord.
  • Aide humanitaire à Gaza: pas avant vendredi

    Le président américain Joe Biden a affirmé avoir obtenu de son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi de "laisser jusqu'à 20 camions traverser" au passage de Rafah, le seul qui ne soit pas contrôlé par Israël.

    Toutefois, cette aide ne pourra vraisemblablement pas arriver avant vendredi en raison de travaux à faire sur la route, détruite par les bombardements israéliens.

    Israël a donné son feu vert à l'aide humanitaire depuis l'Égypte "tant qu'il s'agit de nourriture, d'eau et de médicaments pour la population civile dans le sud de la bande de Gaza", avait précisé le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.

    Israël a cependant mis une condition. Cette aide ne transitera pas par son territoire, tant que les otages détenus par le Hamas ne seront pas libérés. Le mouvement palestinien affirme détenir entre 200 et 250 otages. Il en aurait au moins 199, selon Israël.

  • Un député israélien de gauche suspendu après des déclarations anti-guerre

    Le comité d'éthique de la Knesset, le parlement israélien, a suspendu le député de gauche Ofer Cassif pour ses "déclarations anti-israéliennes", rapporte le Jerusalem Post. L'homme a été suspendu pour 45 jours et ne recevra pas de salaire pendant cette période.

    Dans un message publié sur les réseaux sociaux, l'intéressé a qualifié sa suspension de "nouveau clou dans le cercueil de la liberté d'expression politique".

    Dans une interview accordée à un média étranger, Ofer Cassif avait accusé le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu de mettre en œuvre à Gaza un plan similaire à celui de la "solution finale" de l'Allemagne nazie lors du génocide des Juifs en Europe.

    Dans une autre interview, il avait déclaré qu'"Israël voulait cette violence", suggérant que l'attaque meurtrière du Hamas était le déclencheur souhaité d'un assaut de grande envergure sur Gaza.

    Le député représente Hadash, un petit parti socialiste de travailleurs dont les électeurs sont des Arabes laïcs et des membres de communautés chrétiennes.

  • Frappe sur un hôpital à Gaza: Joe Biden soutient la version d'Israël

    "Sur la base des informations que nous avons eues jusqu'à maintenant, il semble que (la frappe contre l'hôpital Ahli Arab) soit le résultat d'une roquette hors de contrôle tirée par un groupe terroriste à Gaza", a déclaré le président américain Joe Biden, qui assure avoir des éléments probants venant du Pentagone.

    Le Hamas, le mouvement islamiste au pouvoir à Gaza, a accusé Israël d'être l'auteur de cette frappe.

  • Les présidents américain et égyptien annoncent l'ouverture du passage de Rafah pour laisser passer l'aide aux Palestiniens

    L'aide humanitaire attendue par les Palestiniens de la bande de Gaza va pouvoir commencer à transiter par le passage de Rafah, à partir de l'Égypte, voisine de l'enclave en état de siège depuis l'attaque du Hamas contre Israël, ont annoncé les présidents américain et égyptien.

    Cette déclaration intervient après une visite de Joe Biden mercredi en Israël, qui a renouvelé son soutien à son allié et l'a mis hors de cause concernant la frappe meurtrière sur l'hôpital Ahli Arab de Gaza qui a soulevé un vent de colère au Proche-Orient.

    Le Premier ministre britannique Rishi Sunak lui succèdera jeudi dans la région, en Israël et dans plusieurs autres capitales pour appeler à éviter une escalade de la guerre.

    Des bénévoles lors d'une manifestation devant le poste frontière de Rafah, en Égypte, le 18 octobre 2023.
    Des bénévoles lors d'une manifestation devant le poste frontière de Rafah, en Égypte, le 18 octobre 2023. ©EPA
  • Bonjour à toutes et tous, bienvenue dans ce live

    Bienvenue dans ce live consacré à la guerre entre le Hamas et Israël. Suivez avec nous en direct toutes les dernières informations sur la situation.

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