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Sorcières ukrainiennes, CPAS d'Anderlecht, avenir d'Audi Brussels, gastronomie et piano: les incontournables du week-end

Thomas Dermine. ©Valentin Bianchi / Hans Lucas

Via celui d'Anderlecht, les CPAS sont dans l'œil du cyclone. Mais que disent leurs difficultés de notre système de protection sociale? Ce week-end, il sera également question de l'avenir d'Audi Brussels (sous le prisme du passé de Genk), de Charleroi, des sorcières de Boutcha, du déchet en tant qu'enjeu démocratique et de la sortie de Marc Filipson, fondateur de Filigranes. Bonne lecture!

C'est l'un des dossiers chauds du moment. "Ça ne va plus au CPAS d’Anderlecht", disait l’e-mail qui a mis le feu aux poudres. Adressé à l’émission d’investigation de la VRT Pano, il émanait d’assistants sociaux qui voulaient dénoncer leur trop grande charge de travail, avec près de 200 dossiers par personne. Sans oublier la perte de sens de leur métier, faute de temps pour accompagner les allocataires sociaux, et l’ingérence du politique dans leur travail.

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Charleroi en quête d'un nouvel essor

Thomas Dermine.
Thomas Dermine. ©Valentin Bianchi / Hans Lucas

Changer la vie des Carolos. Rien de moins. C'est sur cette promesse qu'il a été élu à la tête de la plus grande ville de Wallonie. Celle qui concentre aussi les plus grands défis, sociaux et économiques. À l'image de la Wallonie, Charleroi cherche la recette de son redéploiement et d'un nouvel essor. Paul Magnette a lancé le chantier. En dix ans, le visage de la ville a été transformé. Mais la chirurgie esthétique n'est pas une promesse de bonne santé. Il faut désormais irriguer le cœur et les artères d'une énergie nouvelle.

Relancer le commerce, attirer les classes moyennes… C'est sans doute la partie la plus délicate de l'opération que va prendre en main celui qui est souvent qualifié de "golden boy" de la politique wallonne. Ceci dans un contexte financier très compliqué. "La Wallonie ne se redressera que si elle marche sur ses deux jambes: Liège et Charleroi", assure le socialiste Thomas Dermine.

Ford Genk, l'avenir d'Audi Brussels?

L'ancien site de Ford Genk.
L'ancien site de Ford Genk. ©Valentin Bianchi / Hans Lucas
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Maintenant que l'avenir de la production automobile semble bel et bien bouché à Forest, quel avenir tracer pour le gigantesqueà l'échelle de Bruxelles, 54 hectares, cela pèsesite d'Audi Brussels? À défaut de boule de cristal, sans doute est-il pertinent de se tourner vers le passé, afin de voir quels enseignements celui-ci peut nous livrer. Direction, donc, Genk.

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Si le succès de la reconversion d'un site industriel se mesurait uniquement à l'œil nu, celle de l'ancien terrain de Ford Genk, dans le Limbourg, se verrait couronnée de la plus grande distinction. Rien, ou presque, ne permet de deviner que l'on entre sur un terrain qui a accueilli, cinquante ans durant, un fleuron économique aujourd'hui déchu. Comment en est-on arrivé à ce résultat? Et derrière les façades, dans quelle mesure peut-on parler de succès pour ce redéploiement de grande ampleur? À quelques semaines de la fermeture d'Audi à Forest, peut-on tirer des enseignements du cas Ford?

Les "sorcières de Boutcha"

Les sorcières de Boutcha.
Les sorcières de Boutcha. ©Iryna Matviyishyn

Direction l'Ukraine à présent. Aux alentours de Boutcha, dans une forêt couverte de neige, à une vingtaine de kilomètres de Kiev, les sorcières de Boutcha s’entraînent à la défense de leur ville. Sous près de 0°C, cette unité de volontaires, composée à 90% de femmes, écoute avec attention les ordres de Czech, l’un des instructeurs du centre d’entraînement. Leur mission? Protéger la capitale ukrainienne d'attaques de drones.

Le déchet, enjeu démocratique

La philosophe Claire Larroque.
La philosophe Claire Larroque.

Selon la philosophe Claire Larroque, il faut faire du déchet un vrai sujet de réflexion et un enjeu démocratique. Une bonne manière de s'intéresser à l’envers du décor, à l’occasion de la grand-messe consumériste du Black Friday. "L’industrie du recyclage peut finir par légitimer l’hyper-consommation."

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La sortie de Marc Filipson

Marc Filipson.
Marc Filipson.

"J’ai eu une belle vie, j’ai bien vécu, j’ai toujours partagé ma réussite et je n’ai jamais thésaurisé. J’ai entendu beaucoup de gens dire qu’ils ne voulaient pas payer la quatrième roue de ma Porsche ou le chauffage de mon chalet en Suisse, mais je n’ai rien de tout cela. Je suis propriétaire de ma maison, c’est normal après une carrière de 42 ans. Je n’ai jamais rien mis de côté, je suis riche dans mon âme, dans mon cœur, riche de mes amis, de mes enfants et de mes petits-enfants."

Quarante-deux ans après l'ouverture de sa première librairie, Marc Filipson, fondateur de Filigranes, passe le flambeau. Dès le 1er décembre, sa société change de mains. Retour sur une aventure qui n'aura pas été un long fleuve tranquille.

Gastronomie wallonne

Curtis Maquet, chez du Beau Rivage.
Curtis Maquet, chez du Beau Rivage.

Le son du piano, une école de vie

Grégoire Gerstmans.
Grégoire Gerstmans. ©Antéia Dujardin
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Il est passé par la batterie et la guitare électrique avant de se glisser derrière un piano, à la faveur du confinement. De passage dans un troquet bruxellois, Grégoire Gerstmans nous rappelle que, parfois, les apparences sont trompeuses. Propice à l’apaisement, le premier album du pianiste liégeois ralentit le tempo de nos vies pressées. Dans le sillage de Nils Frahm, Joep Beving ou Yann Tiersen, l’artiste belge s’affirme dans l’épure et la contemplation.

Déménager pour limiter les droits de succession, est-ce une option?

Les actions vertes réussiront-elles à sortir de la zone rouge?

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