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Voici à quoi ressemblerait le nouveau Parlement fédéral

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  • "Repenser la démocratie en Belgique"

    Le politologue Vincent Laborderie nous invite à réfléchir sur le futur du processus démocratique en Belgique.

    Elections 2019 | "Repenser la démocratie en Belgique"

  • Benoît Lutgen, Marc Botenga, Saskia Bricmont et Olivier Chastel sont les nouveaux eurodéputés francophones belges

    • Ecolo engrange un eurodéputé de plus en la personne de Saskia Bricmont. Il en aura donc 2 avec Philippe Lamberts, réélu.
    • Le PS en perd un et n'en aura donc plus que 2: Marc Tarabella et Marie Arena
    • Le CDH garde son siège: Benoît Lutgen est donc élu.
    • Le MR perd un siège et n'en comptera donc plus que 2: Olivier Chastel et Frédérique Ries
    • Le PTB décroche un siège pour Marc Botenga.
    • Le CSP germanophone garde son siège.
    • Du côté flamand, le VLD perd un siège (il n'en a plus que 2), la N-VA également (3), le Vlaams Belang progresse de deux sièges (3) et le CD&V maintient ses deux députés (2).
  • Les 7 phrases-clés du jour

    Bart De Wever (NV-A)

    "Nous avons perdu ces élections, mais nous restons le premier parti de Flandres." "Au fédéral, nous attendons l'initiative du Roi mais nous disons clairement une chose: on ne peut pas faire un gouvernement sans majorité en Flandre. Nous n'allons jamais permettre cela."

    Charles Michel (MR)

    "Ni le Vlaams Belang, ni le PTB n'ont vocation à être présents dans des majorités."

    Zakia Khattabi (Ecolo)

    "Ce soir, la vague verte s'amplifie. Nous avons largement gagné notre pari: celui de réaffirmer haut et fort le projet de l'écologie politique."

    Elio Di Rupo (PS)

    "J'inviterai mercredi les formations politiques wallonnes. Au niveau national, nous attendrons l'initiative que prendra le Roi."

    Filip Dewinter (Vlaams Belang) 

     "Ce n'est pas un dimanche noir mais un dimanche blanc. L'électeur s'est exprimé, écoutez-le maintenant."

    Laurette Onkelinx (PS) sur la montée du Vlaams Belang:

    "C'est terriblement inquiétant mais ça ne m'étonne pas. Les gens préfèrent l'original à la copie. Quand la N-VA, quand certains membres de la N-VA comme Theo Francken tiennent des propos d'extrême-droite, l'électeur se tourne vers l'original."

    Luk Van Biesen (Open Vld) a  remis en cause le cordon sanitaire 

    "Nous devons voir si cela est encore réalisable et utile à cette époque." 

  • Le Vlaams Belang en hausse au Parlement européen aussi

  • Le PS en tête au Parlement wallon

    ©mfn

  • Socialistes et écologistes à égalité au Parlement bruxellois

    ©mfn

  • La situation à 23h00

    • Selon des résultats encore partiels, le PS se détache en tête des votes en Wallonie devant le MR. Au Parlement wallon, la majorité MR-cdH n'a plus que 35% des voix.
    • A Bruxelles, le PS, longtemps au coude à coude avec Ecolo, prend de l'avance. Le MR suit et DéFI se maintient à la 4e place. Le PTB bondit à près de 10%. Notre article.
    • Les résultats à Bruxelles et en Wallonie ont toutefois tardé à arriver en raison d'un problème informatique
    • En Flandre, le Vlaams Belang devient le deuxième plus gros parti, derrière la N-VA. Bart De Wever a reconnu la défaite de son parti. Le CD&V et l'Open Vld sont 3e et 4e, en recul. Notre analyse.
  • "On va entamer des discussions pour reconduire l'actuelle majorité"

    Le ministre-président germanophone sortant, Oliver Paasch, indique que des négociations seraient entamées dès ce lundi en vue de reconduire l'actuelle majorité ProDG-PFF-SP au Parlement germanophone.

    L'actuelle majorité sort affaiblie des élections avec la perte d'un siège pour le Partei für Freiheit und Fortschritt (PFF, parti pour la liberté et le progrès, affilié au MR) qui n'en compte plus que quatre. "Avec 13 sièges sur 25, on dispose toujours d'une majorité. Et comme nous l'avions indiqué, si le résultat des urnes le permettaient, nous voulions entamer des discussions avec ces partenaires privilégiés en vue de la reconduire", a expliqué M. Paasch.

  • 51%
    La participation aux Européennes
    Selon le Parlement européen, le taux de participation dans les Etats membres, hors Royaume-Uni, est en hausse d'environ 9 points et a atteint 51% des inscrits contre 42,61% en 2014, soit son plus bas niveau historique.

  • "Je suis heureux de nos résultats"

    "Chacun craignait une poussée de la N-VA qui rendrait impossible toute constitution de majorité au niveau fédéral. Mais le tassement de la N-VA ne peut nous réjouir, tant le Vlaams Belang augmente dans une telle proportion. L'impact au Fédéral est encore incertain, mais peut déjà nous faire frémir. Je suis néanmoins heureux de nos résultats. Ils sont inférieurs aux résultats de 2014, mais supérieurs aux sondages", a indiqué Maxime Prévot, président du cdH.

  • La N-VA ira-t-elle au Fédéral?

    Le politologue Vincent Laborderie analyse pour L'Echo les résultats des élections en Flandre.

    La N-VA ira-t-elle au Fédéral?

  • Di Rupo prendra l'initiative dès mercredi au Parlement wallon et en Fédération Wallonie-Bruxelles

    "En Flandre, l'ampleur de l'extrême droite doit inquiéter tous les démocrates. Une certaine prudence s'impose en Wallonie et à Bruxelles. Les résultats partiels indiquent toutefois un réel succès du Parti socialiste. Ce soir, nous sommes la première force politique en Wallonie, nous sommes la première force politique des francophones. Quant à Bruxelles, nous sommes les premiers à l'heure actuelle", a indiqué Elio Di Rupo.

    "C'est une marque de confiance au PS. Les socialistes belges restent un pilier fort des socialistes européens. Le PS est prêt à assumer ses responsabilités démocratiques. En ce qui concerne la Wallonie, j'inviterai les formations dès mercredi pour un tour de consultations. Je ferai le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Au niveau national, j'attends l'initiative du roi Philippe", a ensuite conclu Di Rupo.

    Le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort nous a ensuite confié qu'à Bruxelles, il allait "prendre les dispositions pour entamer les discussions avec les partis démocratiques".

  • Voit-on une réelle montée du PTB? Cela a-t-il des conséquences sur le PS?

    "Ce que perd le PS, le PTB le gagne"

    "On peut observer un sorte de vase communicant: à quelques pour cents près, ce que perd le PS, le PTB le gagne. Le PS reste premier mais n'est pas gagnant, il fait le pire score de son histoire, et de loin. On a l'impression qu'il y a une baisse structurelle du PS, car dix ans plus tôt, leur score en Wallonie était de 37%, aujourd'hui ils sont environ à 25%. C'est une baisse continue et impressionnante sur une décennie. Ce qui profite au PTB, qui s'enracine en Wallonie et confirme son bon score des provinciales et communales. Il obtient des sièges également au nord du pays."

    Vincent Laborderie, politologue (UCLouvain)

  • "Nous sommes un parti solide et robuste"

    "Nous sommes un parti solide et robuste. Il y a 5 ans, nous avons pris nos responsabilités en mettant le communautaire au frigo et en engageant des réformes importantes. Le MR est clairement la deuxième formation politique en Wallonie. A Bruxelles, nous sommes au coude à coude pour la deuxième place. Je suis heureux que la famille libérale, en termes de projections en sièges au Fédéral, bataille pour la première ou la deuxième place", a déclaré Charles Michel, président du MR.

    "Les partis antidémocratiques, le Vlaams Belang et le PTB, n'ont pas vocation à être dans des majorités gouvernementales. Nous mesurons bien combien il va être important de faire preuve du sens des responsabilités pour veiller pour être mobilisés pour augmenter l'emploi, les protections, relever le défi climatique,... Nous avons encore une fois montré notre capacité à rassembler, à générer de la confiance."

  • Ecolo gagne, mais a des raisons d'être déçu?

    "Oui en Wallonie, pas à Bruxelles"

    "Oui, le score en Wallonie n’est finalement pas très élevé. Il double par rapport à 2014, mais ils avaient fait un très mauvais score à l’époque. Le score actuel (16%) est inférieur à ce qu’ils ont fait en 1999 et 2009. Vu les circonstances avec Ecolo au centre de la campagne, l’enjeu climatique et les scandales Publifin et samusocial, le score n’est pas si bon qu’attendu en Wallonie. A Bruxelles, ils sont au-delà de 20% et au coude-à-coude avec le PS à la course en tête. La vague verte est d’un niveau différent selon les trois Régions, et pas selon le clivage habituel néerlandophones-francophones."

    Vincent Laborderie, politologue (UCLouvain)

  • Charles Michel peut-il être satisfait des résultats du MR?

    "Les libéraux limitent la casse"

    "Le MR perd par rapport à 2014, mais pas beaucoup. Il est difficile de dire que c’est dû à sa participation au gouvernement fédéral avec la N-VA. Cette perte est due en partie aux Listes Destexhe, même si elles ne font pas un beau score. Globalement, le MR fait un score dans la moyenne de ses scores historiques en Wallonie. Il limite la casse. Autre satisfaction pour le MR, les Listes Destexhe n'ont aucun élu à aucun niveau de pouvoir. Le Parti populaire; lui, perd ses deux seuls élus. Il n'y a plus personne à la droite de la droite côté francophone."

    Vincent Laborderie, politologue (UCLouvain)

     

  • Tous les partis de la suédoise perdent des plumes... et la majorité à la Chambre

    ©D.R.

     

     

  • "Le peuple en a marre de toutes les politiques anti-sociales" (Hedebouw)

    "Le PTB est le parti qui a réalisé une percée rouge vive majeure en Flandre, à Bruxelles et en Wallonie", s'est félicité Raoul Hedebouw, porte-parole du PTB. "Le peuple en a marre de toutes les politiques anti-sociales, une société où les riches deviennent de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres".

    "C'est dégoûtant de mettre l'extrême-droite et l'extrême-gauche sur le même pied. Nous, la gauche authentique, nous allons chercher les vrais responsables, les banquiers, les millionnaires,...",a-t-il ensuite déclaré à la télévision.

  • Maingain fait un appel du pied pour entrer dans des coalitions

    "Nous sommes en progrès, tant en Wallonie qu'à Bruxelles. Il y a des similitudes entre la poussée du PTB et celle du Belang, ces succès-là sont à mettre au passif de la majorité gouvernementale sortante. c'est le plus lourd échec et c'est encore plus lourd qu'une réforme de l'Etat. Qui peut encore penser qu'une alliance qui fleurte avec l'extrême-droite est le fait d'un parti crédible", a indiqué Olivier Maingain, président de DéFI, avant de saluer la performance d'Ecolo et de se dire disponible aux discussions sur des coalitions pour "faire respecter les francophones".

  • BRUXELLES | Ecolo en tête (résultats partiels)

    Après le dépouillement de deux tiers des bureaux de vote à Bruxelles, Ecolo était toujours en tête pour le parlement bruxellois. Les Verts (20,49%) devançaient le PS (19,45%) et le MR (18,55%).

    Côté francophone, Défi arrivait ensuite en quatrième position (15,70%), devant le PTB (11,74%) et le cdH (6,93%).

    Côté néerlandophone, Groen arrivait en tête avec 21,79% des voix, devant la N-VA (17,73%), l'Open Vld (16,49%) et le sp.a (13,34%). Suivaient le Vlaams Belang (7,78%), le CD&V (7,35%) et Agora (6,64%).

    Les résultats sont complets pour les cantons d'Ixelles et de Schaerbeek et partiels à Anderlecht, Bruxelles, Saint-Josse-ten-Noode et Uccle. Aucun résultat n'a toutefois encore été publié pour les cantons de Molenbeek-Saint-Jean et Saint-Gilles.   

  • "Nous avons largement gagné notre pari"

    "On vient de loin, mais il y a quelques mois, les électeurs envoyaient déjà un signal. Aujourd'hui, ils le réitèrent. Nous avons largement gagné notre pari. Les dernières semaines n'ont pas été simples, mais l'électeur ne s'est pas trompé, la vague verte s'amplifie. Nous pourrions doubler notre score de 2014. C'est le fruit de votre engagement, merci pour ça", a déclaré Zakia Khattabi, coprésidente d'Ecolo.

    ©Photo News

    "Les citoyens voulaient une alternative et ils ont choisi Ecolo. Aujourd'hui, nous appelons les formations politiques à respecter le signal de l'électeur et à former des majorités de l'espoir. Nous allons nous battre pour faire gagner en Belgique et en Europe l'espoir sur la peur, l'obscurantisme et la haine", a-t-elle conclu.

    Jean-Marc Nollet, second coprésident d'Ecolo, et Meyrem Almaci, présidente de Groen, étaient présents à ses côtés. "C'était une campagne intense. Aujourd'hui, c'était une journée ensoleillée, mais il y a des nuages. A Bruxelles et à Louvain, nous sommes les plus grands. Gand, c'est prometteur. A d'autres endroits, nous n'avons pas progressé de la même façon. C'est de l'espoir que nous voulons donner à la société", a confirmé Meyrem Almaci sous les applaudissements de la foule. 

    "Le plus facile serait de nier les électeurs du Vlaams Belang. Mais nous ne pouvons pas commettre cette erreur. Comme fille de migrants, j'ai vécu un autre dimanche noir et j'ai décidé de construire des ponts. Je vous appelle tous à continuer à créer des ponts."

  • "Nous ne monterons jamais dans une coalition avec des fascistes ou des communistes. Jamais!"

    "Le score du cdH est assez contrasté. Nous devrions redevenir le 4e parti. Lorsque j’étais président, nous étions redevenu le 3e. Mais nous gardons une base suffisante pour reconstruire avec beaucoup de jeunes qui doivent encore s’imposer", indique Benoît Lutgen, l'ex-président du cdH.

    "La montée de l’extrême gauche en Wallonie et de l’extrême droite en Flandre doit inquiéter, même si l’extrême gauche n’a pas de discours raciste. Mais nous ne monterons jamais dans une coalition avec des fascistes ou des communistes. Jamais!", conclut Lutgen.

  • "C'est un signal réel de l'électeur" (Assita Kanko)

    "On voit bien que le grand gagnant est le Vlaams Belang, mais en ayant été au gouvernement pendant 4 ans, avec ce que cela comporte, on reste tout de même le plus grand parti. C'est un signal réel de l'électeur", note Assita Kanko, récente transfuge du MR à la N-VA.

  • Les quatre raisons de la victoire du Vlaams Belang

    Un positionnement antisystème, la migration, un programme socio-économique à gauche et les réseaux sociaux: ce sont les clés du succès du Vlaams Belang en Flandre. 

  • Wouter Beke, président du CD&V, exclut lui aussi toute alliance avec le Vlaams Belang

  • Quel gouvernement fédéral peut-on imaginer?

    "A ce stade, on peut imaginer des coalitions larges et originales"

    Il est très difficile d’imaginer des coalitions au niveau fédéral, tant à cause de la force du Vlaams Belang qu’à cause du manque de résultats au sud du pays. Il existe tout de même des pistes à explorer. La première est celle d’une suédoise élargie: tous les partis de la coalition perdent des voix mais il faut attendre les résultats côté francophone, pour voir si une suédoise avec le cdH n’aurait pas une majorité. Sinon, il faut remarquer que Bart De Wever a fermé la porte à PS et Ecolo et donc si ce n’est pas une suédoise, la N-VA n’irait pas au gouvernement fédéral. Dès lors, il faudra voir quelles coalitions tripartites auront une majorité. Il n’y en aura peut-être aucune, mais vu les résultats mitigés de Groen et Ecolo, c’est la tripartite traditionnelle (PS/sp.a-MR/Open Vld-cdH/CD&V) qui serait la plus susceptible d’avoir une majorité. Mais à ce stade, on peut surtout imaginer des coalitions larges et originales, vu la dispersion des voix. 

    Vincent Laborderie, politologue (UCLouvain)

     

  • "Nous ne travaillerons jamais avec le Belang", dit Gwendolyn Rutten (Open VLD)

  • Que retenir du discours de Bart De Wever?

    "La priorité de la N-VA est la Région flamande"

    Bart De Wever reconnaît la défaite de la N-VA et félicite le Vlaams Belang, mais il ne dit pas un mot sur le cordon sanitaire. A priori, il ne le remet pas en cause. En prenant la main pour former un gouvernement flamand, il semble laisser le Fédéral de côté, en tout cas dans un premier temps. Bart De Wever s’était déjà positionné comme candidat ministre-président flamand, il confirme que sa priorité et celle de la N-VA est la Flandre. Le Fédéral attendra.

    Vincent Laborderie, politologue (UCLouvain)

  • "C'est une avant-soirée en forme de montagnes russes"

    "C’est une avant-soirée en forme de montagnes russes. Le PS et Ecolo avaient laissé entendre durant la campagne qu’ils pourraient constituer une majorité à Bruxelles, il n’y a donc pas de surprise à ce qu’ils se rapprochent ce soir. Mais Ecolo ne réalise pas la vague verte que l’on attendait. Et il faudra une majorité assez large pour qu’elle soit stable et solide", indique Bernard Clerfayt (DéFI).

    "DéFI montre qu’il reste un ancrage de stabilité dans le paysage politique. Une chose rassurante, la N-VA ne devrait pas passer la barre des 5% à Bruxelles, ce qui ne lui ouvrirait pas la porte du gouvernement régional. Cela ne m’étonne pas, cela démontre que le parti nationaliste n’a pas à Bruxelles de véritable ancrage", conclut-il.

  • Des problèmes de réseau ont perturbé la transmission des résultats

    Les résultats arrivent en retard au SPF Intérieur. En cause: des problèmes de réseau qui perturbent la transmission des résultats depuis les bureaux principaux de canton vers les services du SPF Intérieur. A la suite de la connexion de 70% de tous les bureaux principaux, le réseau a été saturé, avec pour conséquence qu'aucun nouveau bureau ne pouvait se connecter.

    Le problème, qui a touché la Wallonie mais aussi Bruxelles, a depuis lors été résolu. 93% des bureaux principaux de canton sont à présent connectés et peuvent transmettre leurs résultats.  

     

  • "Nous avons perdu ces élections, je félicite le Vlaams Belang" (De Wever)

    ©Photo News

    "Nous avons perdu ces élections, mais nous restons le plus grand parti de Flandre. Il y a aujourd'hui beaucoup de perdants, mais un grand vainqueur. Je félicite le Vlaams Belang. L'électeur a perturbé les cartes. Il vote pour le centre, la droite et les nationalistes flamands. La Belgique francophone vote très à gauche. Jamais, cela n'a été si divisé. En tant que premier parti, nous inviterons tous les partis. Nous avons été élus pour faire vivre l'identité flamande. On ne pourra pas former de gouvernement sans majorité en Flandre, ça jamais. Chacun voudra réfléchir à cette situation difficile, il ne faut pas faire trop de déclarations aujourd'hui", a indiqué Bart De Wever devant ses militants. "Demain, nous nous remettons au travail, pour la Flandre et pour le progrès", a-t-il conclu.

  • "Le PS peine à Bruxelles? Les cantons qui nous sont le plus favorable n'ont pas encore été dépouillés!"

    "Le PS peine à Bruxelles? Les cantons qui nous sont le plus favorable n'ont pas encore été dépouillés! Mais le plus inquiétant, c'est ce qui se passe en Flandre", indique Fadila Laanan. 

    "La percée du Vlaams Belang n'est pas étonnante et confirme les communales. La N-VA à voulu marcher sur ses traces, cela n'a pas fonctionné", a confirmé Paul Magnette.

  • Mutisme à la N-VA devant le discours de Van Grieken au QG du Belang

    "Aujourd'hui est un dimanche d'espoir", a dit Tom Van Grieken, président du Vlaams Belang, dans son QG avec ses sympathisants. Au QG de la N-VA, où la foule a regardé Van Grieken à la TV dans le calme, un militant a dit: "Van Grieken est plus humain qu'avant. Il présente mieux." Aucun commentaire n'a pu être obtenu sur place, où l'on attend l'arrivée de Bart De Wever.

    ©D.R.

  • Quelles conséquences si le cordon sanitaire est brisé en Flandre?

    "Briser le cordon sanitaire exclura la N-VA de toute coalition au Fédéral"

    Il existe deux types de cordon sanitaire: le politique (on ne gouverne pas avec l’extrême droite) et le médiatique (pas de place dans les médias). Le cordon sanitaire médiatique n’existe qu’en Belgique francophone, il s’agit d’une situation unique en Europe. Par contre, le cordon sanitaire politique est plutôt la règle, avec des exceptions de plus en plus nombreuses (Italie, Autriche…). En Belgique, ce cordon n’a jamais été brisé. Même au niveau communal en Flandre, là où le Vlaams Belang a fait ses scores plus élevés (Ninove, par exemple). S’il est brisé au nord du pays, cela n’aura pas d’impact au niveau fédéral, si ce n’est que d’exclure une coalition avec la N-VA.

    Vincent Laborderie, politologue (UCLouvain)

  • EUROPE | Percée des libéraux et des Verts

    Au parlement européen, les premières projections indiquent un fort recul des démocrates chrétiens et des socialistes, et une percée des libéraux et des Verts.

    > Notre article

     

     

    Le Rassemblement national de Marine Le Pen a-t-il battu la liste Renaissance d'Emmanuel Macron? L'extrême-droite italienne devance-t-elle le Mouvement 5 étoiles avec lequel elle gouverne? L'Espagne résiste-t-elle à la poussée de fièvre nationaliste annoncée dans de nombreux autres États membres?

    > Le tour des résultats par pays


  • 5 choses à savoir sur le futur Parlement flamand

    Avec plus d'un tiers des votes comptabilisés, il semble clair que la composition du Parlement flamand va bien changer.

    Les partis du gouvernement sortant - N-VA, Open Vld, CD&V - perdent nettement du terrain tandis que le grand gagnant de la journée est le Vlaams Belang. 

    • Avec 27,8% des voix, la N-VA resterait le plus gros parti du Parlement flamand. 
    • Le grand gagnant est le Vlaams Belang qui passe de 5,9 à 18,2%
    • Le CD&V prendrait 14,2% des voix. Les libéraux flamands passent de 14,1% à 11,6%.
    • Groen améliore son score, de 8,7% à 10,7%. Le sp.a perd du terrain, avec 9,8% (contre 14%).
    • Le PVDA glanerait des sièges au Parlement flamand. Il obtiendrait 5,9% des voix. 
  • Les militants sont déjà nombreux au siège du PS, mais la prudence est de mise malgré des indicateurs favorables.

    ©D.R.

    "Si la tendance se confirme en Flandre, cela va être compliqué de former un gouvernement au Fédéral", déclare un militant PS.

  • La vague noire est-elle inédite?

    "C’est un dimanche noir, mais ça n’a rien d’inédit"

    Le Vlaams Belang a déjà fait de plus gros scores que celui d’aujourd’hui dans son histoire: 24% en 2004, 19% en 2007… Bien qu’on ne sache pas encore quel est son score exact. C’est un dimanche noir, mais ça n’a rien d’inédit. Difficile d’imputer la progression du Vlaams Belang au gouvernement fédéral. La poussée du Vlaams Belang peut se mettre en parallèle de la poussée de l’extrême droite à l’échelle européenne. Autant du côté flamand on assiste à une progression du Vlaams Belang, autant en Wallonie les Listes Destexhe et le Parti populaire restent à la marge.

    Vincent Laborderie, politologue (UCLouvain)

  • Résultats retardés à Bruxelles

  • Bart De Wever ne ferme pas la porte au Vlaams Belang

    La question du cordon sanitaire secoue la Flandre après l'appel de la tête de liste Vlaams Belang, Filip Dewinter, à le briser. Il invite les autres partis à ne pas "ignorer l'électeur". La formation d'extrême droite est en passe de devenir le deuxième parti le plus important à la Chambre.  

    A la question de savoir si la N-VA était prête à gouverner avec le Vlaams Belang, Bart De Wever, le président des nationalistes flamand a répondu sur VTM qu'il n'avait qu'"un seul réel veto: le PS et Ecolo". 

    Avant cela, Luk Van Biesen (Open Vld) posait aussi la question du maintien du cordon sanitaire. Selon le député flamand, il faut "voir si en ces temps, le maintien du cordon sanitaire est encore réalisable et nécessaire". D'après lui, il n'est en outre pas "mauvais" de parler avec le parti d'extrême droite. Eddy De Block (également Open Vld), le frère de Maggie De Block, a lancé un signal similaire, indiquant qu'"il n'y a qu'un seul moyen d'arrêter l'ascension du Vlaams Belang, c'est de laisser le parti gouverner".  

    Même son de cloche chez Jean-Marie Dedecker. Le candidat indépendant présent sur la liste N-VA estime que le principe du cordon sanitaire doit être revu. "Je le dis depuis trente ans. Tant que le cordon sanitaire ne sera pas levé, nous serons souvent confrontés à de tels résultats", a assuré Jean-Marie Dedecker. Il qualifie le résultat de "gros doigt d'honneur collectif".  

  • Comment expliquer le recul de la N-VA?

    "La sortie du gouvernement fédéral n'a pas profité à la N-VA"

    Il faut remonter à décembre et la crise autour du Pacte migratoire. La N-VA avait déjà perdu par rapport au Vlaams Belang aux provinciales d’octobre dernier. La stratégie de la N-VA était donc de repartir sur une ligne dure sur l’immigration pour rattraper ses électeurs partis au Vlaams Belang, jusqu’à faire chuter le gouvernement. Ils ont remis cette question au centre de l’agenda, c’était leur but, mais finalement cela a profité au Vlaams Belang. C’est l’éternelle histoire de la copie et de l’original. Ça a fait perdre en crédibilité à la N-VA en tant que parti de gouvernement. 

    Vincent Laborderie, politologue (UCLouvain)

  • "Le PS semble sortir vainqueur du combat de bac à sable que se sont livrés le MR et Ecolo"

    "Une constante semble se dégager, c’est l’émergence d’une droite radicale et extrême en Flandre dans des proportions que l’on n'a plus connues depuis l’entre-deux-guerres. Et même si le Belang reste sous ses scores historiques de 2004, il ne faut pas oublier que le Vlaams Belang et la NVA constituent aujourd’hui un pôle de droite radicale et extrême bien plus important qu’en 2004", indique Rudy Demotte (PS).

    ©BELGA

    "On constate par ailleurs qu’une attitude francophone plus marquée à droite, qui a été celle du MR durant cette législature, n’a pas servi à contrecarrer le rejet du Wallon ou de l’étranger en Flandre. Si ces tendances se confirment, je ne vois pas de solution simple pour constituer une majorité au niveau fédéral. Tous les partis démocratiques traditionnels flamands sont sous leur ligne de flottaison. Ce qui est très grave."

    "La tentation sera grande pour la N-VA de ne pas se laisser manger davantage sur sa droite et de se radicaliser davantage. En ce qui concerne la Wallonie, où les partis restent généralement plus en contact avec leur base, les mouvements sont moins sensibles. Le PS semble sortir vainqueur du combat de bac à sable que se sont livrés le MR et Ecolo. Ces deux partis se sont disputés un public très hétérogène, très mouvant jusqu’au dernier moment, qui n’est pas celui du PS", a conclu l'ancien président du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

  • Comme dans les années 30?

    On n'a pas connu en Belgique un mouvement d'une telle ampleur depuis 1936.

    Rudy Demotte
    Ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles

    Le ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Rudy Demotte, compare la montée du Vlaams Belang et le maintien de la N-VA à ce qui s'est passé dans les années 1930 en Belgique, avec l'essor du VNV et de Verdinaso.

    Comme d'autres socialistes et les écologistes, le ministre-président sortant y voit notamment l'échec de la coalition suédoise, qui alliait le MR, la N-VA, le CD&V et l'Open Vld.

      "C'est une démonstration: on avait un gouvernement ancré à droite, on ne peut pas dire le contraire. On aurait pu croire que c'était un antidote. Et, non, aujourd'hui, on voit que la droite extrême est en train de gagner."
    (Rudy Demotte, sur RTL-TVi)

  • Quels partis tirent leur épingle du jeu en Wallonie?

    "Le PS wallon est en déclin depuis 2010"

    En attendant les résultats, on peut commenter les sondages sortie des urnes. Sur cette base, tant le MR que le PS ou le cdH font le pire score de leur histoire. Le seul parti en position de force en Wallonie serait le PS, mais avec 27% des voix, c’est moins 5% qu’en 2014. Le PS wallon est donc en déclin depuis 2010.

    Vincent Laborderie, politologue (UCLouvain)

  • Marée noire en Flandre

    Selon les premiers résultats de l'élection législative de ce dimanche au nord du pays, qui restent partiels, le Vlaams Belang deviendrait le deuxième plus gros parti à la Chambre. La formation d'extrême droite, qui avait subi un gros coup lors des dernières élections il y a cinq ans et qui ne disposait que de trois sièges, réaliserait ainsi un bond en avant important. Le Vlaams Belang totaliserait environ 18% des voix. 

     

    Les partis flamands de la coalition sortante, la suédoise, accusent, eux, un recul. La N-VA reste de loin le plus gros parti de Flandre mais doit céder du terrain. 

    Groen enregistre une légère progression et dépasserait les 10%. La vague verte annoncée ne se confirme toutefois pas pour l'instant. Le sp.a reste au-dessus des 10%. L'extrême gauche du PVDA obtiendrait ses premiers députés à la Chambre. 

  • "Nous avons réussi à faire en sorte que nos électeurs ne partent pas"

    ©Photo News

    "Une chose semble se dégager des premières tendances, c’est que nous sommes le 2e parti francophone. Ne boudons pas notre plaisir. On nous a dit menacé, les sondages préélectoraux semblaient plus alarmistes. Mais on fait mieux que se maintenir. Naturellement, on paie notre participation gouvernementale comme toute majorité sortante, mais pas plus que d’autres ou lors d’autres législatures. Nous réalisons un score similaire à 2010, ce qui constitue le noyau libéral. Nous avons donc réussi à faire en sorte que nos électeurs ne partent pas. Par ailleurs, la vague verte ne semble pas être celle que l’on avait prédit", indique Georges-Louis Bouchez, porte-parole du MR durant cette campagne.

  • Forte mobilisation aux élections européennes

    "La participation augmente dans la plupart des grands pays", a indiqué un porte-parole du Parlement européen. En France, la participation était en forte hausse, à 43% contre 35% cinq ans avant. Les électeurs de 21 États ont voté ce dimanche, l'Italie étant le dernier État à fermer ses bureaux de vote. Sept autres États ont voté les jours précédents.

    La première projection du nouvel hémicycle est attendue vers 20h15.

  • La N-VA est-elle moins incontournable au Fédéral?

    "Une suédoise bis n'est plus possible"

    "Il faut attendre d’avoir plus de résultats et la répartition des sièges. Mais la suédoise n’a pas de majorité avec la N-VA, même élargie au cdH. Les quatre partis sortants perdent des voix et surtout la N-VA. La question "la N-VA est-elle moins incontournable" ne se pose plus: elle est contournable au Fédéral. Reste à voir quelle majorité peut être faite."

    Vincent Laborderie, politologue (UCLouvain)

  • Une coalition N-VA-Vlaams Belang est-elle envisageable à la Région flamande?

    "Briser le cordon sanitaire est quelque chose de très lourd"

    Non, pas à ce stade. Briser le cordon sanitaire est quelque chose de très lourd. Il faut attendre les résultats définitifs. Même si la N-VA perd des voix, la coalition sortante était très large (N-VA, Open Vld, CD&V). Même si ces trois partis perdent des plumes, il est sans doute possible de reconduire cette coalition. Pour l'heure, elle a toujours une majorité, malgré la percée du Vlaams Belang.

    Vincent Laborderie, politologue (UCLouvain)

  • Quels sont les premiers enseignements de ces élections?

    "Pour l'instant, aucun leader ne se dégage"

    Avec prudence, ce qu’on voit globalement, c'est une égalisation des forces et des partis. Il y a cinq ans, la N-VA était le grand vainqueur en Flandre et le PS en Wallonie. Aujourd’hui, d’autres partis progressent mais ne sont pas forcément en position de force. Ce sont soit des partis qui n’ont pas vocation à gouverner, comme le PTB et le Vlaams Belang, ou les écologistes mais qui ne progressent pas autant qu’attendu et ne sont pas en position de force, de leader.  

    Vincent Laborderie, politologue (UCLouvain)

  • "Les sondages se sont trompés, mais je me réjouis de la nette progression que nous enregistrons par rapport à 2014".

    Zakia Khattabi
    Co-présidente d’Ecolo

  • La N-VA recule mais resterait incontournable

    Les premiers résultats officiels pour les élections au Parlement flamand montrent une N-VA en repli et un Vlaams Belang qui monte: 

    → Brabant flamand
    Le gain le plus important pour les élections régionales flamandes semble être pour Groen. Le parti écologiste flamand atteint 20,8% des voix (+ 11,46 points de pourcentage). La N-VA reste toutefois le plus gros parti, récoltant 25,98 % des bulletins (-3,45 pp). L'Open Vld perd 5,41 pp avec 13,82% des voix et le Vlaams Belang gagne 3,06 pp (7,46%). 

     → Anvers
    Avec un bureau seulement dépouillé sur 10, la N-VA perd légèrement du terrain, passant de 36,5% à 33,7%. Le Vlaams Belang devient deuxième et fait un bond de 7,1 pp pour atteindre 18,3% des voix. Le CD&V, qui était encore deuxième en 2014 avec 20% des voix, chute lourdement à 12,5%. Groen se stabilise à 10,5% (9,9% en 2014), tout comme l'Open Vld, qui obtient 10,2% des voix (contre 9,6%). Le sp.a passe de 11,4% à 7,1%. 

    → Flandre-Occidentale
    Le CD&V, qui a construit sa campagne autour de la figure d'Hilde Crevits, perd pour les élections régionales 8,4 pp par rapport à 2014. Le parti chute à 16,9% des voix. Le Vlaams Belang est là aussi annoncé gagnant avec 15,4 pp gagnés et 20,5% des voix. L'autre gagnant est le PVDA, avec un gain de 2,8 pp. Toutefois, si son score de 4,4% se confirme, il ne suffira pas pour atteindre le seuil électoral fixé à 5%. Groen gagne 1,5 pp avec 8,7%. La N-VA perd 9,8 pp avec 19,9%. 

    → Flandre-Orientale
    La N-VA et le Vlaams Belang semblent au coude à coude. Le parti nationaliste récolterait 23,4% des voix et l'extrême droite 23,1%. Suivent Groen (12,3%), le sp.a (11,9%), le CD&V (11,5%), l'Open Vld (8,7%) et le PVDA (7,6%).

    → Limbourg
    Le Vlaams Belang deviendrait le deuxième parti, selon des résultats toujours partiels. La N-VA resterait première, avec 24,1% des bulletins (32,1% en 2014). Le parti d'extrême droite fait lui un bond à 19,6%, contre 5,9% lors des dernières élections. Le CD&V reste troisième mais chute, passant de 23,2% à 18,4%. 

  • "La Belgique n'est pas épargnée par la montée en puissance des populistes extrémistes, comme c'est le cas dans d'autres pays européens".

    Charles Michel
    Président du MR

  • Région bruxelloise: les premiers résultats

    Quelques résultats partiels sont déjà tombés pour la Région bruxelloise (pour les communes de Saint-Josse, Ixelles, Auderghem, Woluwe-Saint-Lambert, Woluwe-Saint-Pierre, Schaerbeek, Evere et Watermael-Boitsfort). Retrouvez-les ici, grâce à notre carte interactive.

    Par exemple, Ecolo et Groen sont en tête dans le canton d'Ixelles pour le Parlement bruxellois, mais les résultats ne concernent cependant que 10 bureaux de vote sur les 102 que compte le canton. Côté francophone, Ecolo pointe en tête dans ces dix bureaux avec 27,93% des voix, devant le MR (21,44%) et DéFI (18,92%). Côté néerlandophone, Groen est en tête (28,26%) devant l'Open Vld (14,91%), Agora et le sp.a (ex-aequo à 12,72%).

    A noter que des bugs informatiques empêchent la communication des résultats das le canton Uccle Forest.

  • "C'est terriblement inquiétant mais ça ne m'étonne pas. Les gens préfèrent l'original à la copie. Quand la N-VA, quand certains membres de la N-VA comme Theo Francken tiennent des propos d'extrême-droite, l'électeur se tourne vers l'original."

    Laurette Onkelinx
    Présidente de la fédération bruxelloise du PS

  • Les premiers résultats en Wallonie sont tombés

    Les premiers résultats en Wallonie commencent à tomber. Ecolo est en tête à Bouillon, selon des résultats provisoires, pour le scrutin fédéral

  • Percée de Groen en Brabant flamand, la N-VA reste le premier parti

    En Brabant flamand, Groen semble le grand vainqueur, avec 20,8% des voix, sur base du dépouillement effectué dans 10 bureaux sur 796. Mais la N-VA reste le plus grand parti, avec 25,98% des voix, même si le parti perd des plumes par rapport à 2014 (-3,45%).

  • Tous les bureaux sont fermés

    Les bureaux où le vote était électronique ont fermé leurs portes à 16h.

  • Les premiers résultats commencent à tomber

    Les premiers résultats commencent à tomber en Flandre. A Heist-op-den-Berg, la N-VA (26,9%, -11,3%) perd des plumes, au profit du Vlaams Belang, qui obtient 21,2% des voix.

  • Des casseurs au siège du PS

    Dominique Demoulin, journaliste pour RTL-TVI, a témoigné de la présence de casseurs au siège du PS.

  • Un groupe de "gilets jaunes" se dirige vers le centre de Bruxelles

    Un groupe de "gilets jaunes" se dirige actuellement vers le centre-ville de Bruxelles en détruisant du mobilier urbain. Ils sont plusieurs centaines.

    Ils sont partis de la gare du Nord, où la police est intervenue en masse pour contenir cette manifestation non autorisée. Il y a eu plusieurs interpellations.

    → Tous les détails dans cet article

  • Quel est le vrai enjeu de ces élections?

    ...c’est évidemment de gagner. Mais au-delà de cette vision simpliste, chaque parti politique, dans cette campagne 2019, a des défis qui lui sont propres. Nous les retraçons pour vous, parti par parti, dans cette analyse.

  • "Un enfer pour réconcilier une Wallonie à gauche et une Flandre au centre-droit"

    Après De Wever et Francken, c'est au tour de  Jan Jambon de promettre "l'enfer" si la gauche obtient une majorité en Wallonie alors que la Flandre verrait émerger une majorité de centre droit. Le candidat Premier ministre s'est dit confiant au moment de déposer son bulletin dans l'urne. "Si les sondages disent vrai, une majorité de gauche pourrait voir le jour en Wallonie tandis qu'une majorité de centre droit pourrait émerger en Flandre", a-t-il indiqué. "Ce qui sera un enfer pour réconcilier cela. 

  • Pour vivre cette journée en live, suivez sur Twitter notre compte @CarnetsPol

  • "Si PS et Ecolo obtenaient une majorité, la solution sera le confédéralisme"

    Le président des nationalistes flamands Bart De Wever a voté à Deurne, accompagné d'une présence massive de médias belges et internationaux. Le dirigeant de la N-VA a confié à son arrivée qu'il regrettait certaines déclarations qu'il a pu faire pendant la campagne, comme lorsqu'il a qualifié Groen de "prulpartij" ("parti de pacotille") ou traité le président du parti d'extrême droite Vlaams Belang de "clown". 

    Bart De Wever attend également avec intérêt les résultats des votes de l'autre côté de la frontière linguistique. Si PS et Ecolo obtenaient une majorité, la solution sera le confédéralisme, estime-t-il. 

    Theo Francken a repris de plus belle à la sortie du bureau de vote: "Je ne pense pas que les Flamands ont encore beaucoup d'argent à dépenser pour payer les projets du PS, comme une semaine de quatre jours avec maintien du salaire, les transports gratuits et autres mesures du genre. Parce que l'économie wallonne est trop fragile, l'argent devrait venir de Flandre". 

    Je ne pense pas que les Flamands ont encore beaucoup d'argent à dépenser pour payer les projets du PS.

    Theo Francken (N-VA)

  • C’est le Jour J. Les Belges se rendent aux urnes ce dimanche. En jeu, la composition de toutes nos assemblées législatives, ainsi que la représentation belge au Parlement européen.

    Au menu, L’Echo vous propose de découvrir la publication des résultats au fur et à mesure qu’ils seront dévoilés via notre carte électorale. Vous retrouverez tous nos articles dans ce dossier

    • Dans ce direct, nous vous livrerons les dernières informations en temps réel et les analyses de nos journalistes, scrutin par scrutin.

    • Dès 18h, le politologue Vincent Laborderie (UCLouvain) sera en notre compagnie pour livrer son décryptage des résultats.

    • Notre dessinateur, Nicolas Vadot, illustrera la soirée.

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