Le patron de Twitter est-il sur un siège éjectable?

L'action Twitter s'affichait en hausse de 8% vendredi dernier, dans les échanges d'après-bourse. En cause, une information des médias américains quant à une "possible prise d'intérêt importante" du fonds activiste Elliott dans le réseau social.

Aucune précision n'a toutefois été donnée sur le montant de la prise de participation. Tant Elliott que Twitter se sont refusés à tout commentaire.

The "wrong man"

Selon les informations de CNBC et Bloomberg, Elliott considère que le fondateur du réseau, Jack Dorsey, n'est plus à sa place à la tête de Twitter. Ils évoquent le fait que le patron partage son temps entre deux entreprises: Twitter et Square , une autre société cotée et spécialisée dans le paiement mobile que Dorsey a également créée. Autre problème: Dorsey a annoncé son intention de vouloir aller vivre en Afrique.     

Selon la presse américaine, Elliott aurait déjà annoncé avoir quatre candidats potentiels pour prendre la relève. Par ailleurs, trois sièges devraient se libérer cette année au conseil d'administration de Twitter.

Un fonds agressif

Dorsey est une proie facile pour les activistes. À l'opposé du fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, Jack Dorsey ne possède pas d'actions particulières pour s'assurer du maintien du contrôle de la société.

Elliott est actif depuis 1977. Fondé par l'Américain Paul Singer, il gère plus de 40 milliards de dollars d'actifs et est considéré comme l'un des fonds activiste les plus agressifs. Ces dernières années, des groupes comme Samsung, ThyssenKrupp, Pernod Ricard et, récemment, le groupe néerlandais NN Group en ont fait les frais.   

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