Didier Reynders, Troisième Guerre mondiale, ce qui change en 2025, industrie musicale: les incontournables du week-end
Ce week-end, on se plonge dans la vie, faite de coups, de Didier Reynders. On envisage, non pas pour frémir mais s'y préparer, l'éventualité d'une Troisième Guerre mondiale. On se penche sur les nouveautés du cru 2025. Et l'on parle Europe, littérature et industrie musicale. Bonne lecture!
Cela a fait l'effet d'un petit séisme dans le monde politique, tant en Belgique qu'à l'échelon européen. Didier Reynders (MR), suspecté de blanchiment (ce qu'il conteste, tout en se murant dans le silence). Un silence dont sortent ceux qui ont pratiqué l'ex-commissaire et ancien éternel grand argentier. Des proches et des adversaires ont accepté de nous raconter l'homme avec lequel ils ont travaillé ou qu'ils ont affronté. Avec, en guise de fil rouge, une sorte de sidération. "Imaginerait-on Charles de Gaulle aller jouer au PMU de Colombey-les-Deux-Églises?", s'étrangle un proche.
On reste en politique. Si l'affaire a fait moins de bruit que le cas Reynders, elle n'en constitue pas moins une sortie fracassante et un sale coup porté à DéFI. La semaine dernière, Olivier Maingain claquait la porte de son parti. "Humainement, c'est difficile à encaisser, confesse la présidente fraîchement élue, Sophie Rohonyi. Je ne renie pas ce que le parti lui doit, moi y compris. Mais c'est également un soulagement car c'était devenu invivable. Depuis quelques années, Olivier Maingain ne faisait plus confiance à ses successeurs à la tête du parti, que ce soit François De Smet ou moi-même." Son parti a-t-il encore une place sur l'échiquier politique? "Je suis convaincue qu'il y a une demande pour un parti libéral progressiste en Belgique francophone."
Vers une Troisième Guerre mondiale?
Après la politique, place à la géopolitique, et ce au risque de plomber votre fin d'année. Le Moyen-Orient est soit à feu et à sang, soit plongé dans l'incertitude. L'invasion russe en Ukraine va souffler sa troisième bougie sans qu'une issue se dessine. Et voilà Donald Trump qui s'apprête à débouler de nouveau sur la scène internationale, réussissant à surprendre et inquiéter les Européens une fois de plus.
Qu'attendre de 2025? Un début de normalisation? Davantage de bruit et de fureur? Un embrasement généralisé, façon Troisième Guerre mondiale? L'Echo a interrogé une série d'expertes et d'experts. Avec ce bémol comme ligne de conduite: personne ne dispose d'une boule de cristal – ou, du moins, n'y lit quoi que ce soit de significatif. Ce qui n'empêche pas d'esquisser des tendances, plausibles, voire attendues, à défaut d'être gravées dans le marbre.
Tant qu'à parler de conflits, autant vous emmener sur la ligne de front. À la veille de la nouvelle année, la guerre touche en plein cœur la ville de Pokrovsk, en Ukraine, autrefois un hub humanitaire pour les déplacés du Donbass. Sous le feu constant de l’armée russe, les derniers habitants survivent, s’entraident, mais sont aussi épuisés par une vie plongée dans une ambiance de fin du monde.
La voix de Romano Prodi
Romano Prodi s’exprime avec la sagesse de ses 85 ans et l’enthousiasme d’une impérissable jeunesse. Deux fois Premier ministre italien et président de la Commission européenne de 1999 à 2004, il voue un amour indéfectible à l’UE qu’il a contribué à parfaire avec la grande vague d’élargissement de 2004.
Préoccupé par l’essoufflement progressif de l’élan communautaire, il exhorte aujourd’hui la grande famille européenne à faire preuve d’unité et de courage pour se réinventer face à des adversaires politiques qui ambitionnent de la condamner à l’insignifiance. "Un des objectifs premiers de Donald Trump est la désagrégation de l’Europe en tant qu’acteur politique unitaire. Il va ainsi continuer à négocier séparément avec les États membres de l’UE."
Résilience et remontée de pente
"Vous ne marcherez plus jamais." Il y a un an, Arnaud Brohé entend cette phrase de la bouche d’un médecin, alors qu'il est paralysé et alité aux soins intensifs d’un hôpital de la banlieue new-yorkaise. C’est ce qu’on allait voir. L’entrepreneur belge basé à New York nous raconte comment il remonte la pente depuis lors.
Quoi de neuf en 2025?
C'est un classique, à l'heure de passer à l'an neuf. Qu'est-ce qui change en 2025? On fait le tour de la question. Pour votre pension. Pour votre business. Pour votre budget. Pour votre travail. Ou encore du côté de la brique.
Sans oublier un soupçon d'extravagance! À la manière de Saxo Bank et de ses "Outrageous Predictions ", voici les prévisions surprenantes et, avouons-le, parfois assez irréalistes, des journalistes de la rédaction de L’Echo. À vous de juger. Et surtout meilleurs vœux pour 2025!
Rencontre parisienne avec Jean-Baptiste Andrea
En France, "Veiller sur elle", le roman qui a valu à Jean-Baptiste Andrea le prestigieux Prix Goncourt, s'est écoulé à 700.000 exemplaires. Avec ses baskets rouges, son allure élégante et sa veste de costume, Andrea impressionne. Nous avions demandé à le rencontrer à Cannes, où il vit dans sa véritable maison. Mais Cannes n'était pas possible. Depuis le Prix Goncourt, Andrea y a à peine mis les pieds. Avec plus de trente traductions, les voyages se multiplient. Et il y a surtout la folie française. Le 7 novembre 2023, lorsque le président du jury, Philippe Claudel, a annoncé au restaurant Drouant à Paris, comme le veut la tradition, qu'Andrea était le lauréat, le monde a changé.
"Du jour au lendemain, c'est surtout le regard des gens qui change, confie-t-il. Le Goncourt est la plus grande reconnaissance que l'on puisse imaginer dans la littérature française. C'est comme si vous aviez remporté la Coupe du monde de football. C'est déconcertant. Il y a une sorte de starisation autour de ce prix."
Les grands enjeux de l'industrie musicale
Contexte socio-économique, conflits internationaux, réchauffement climatique, intelligence artificielle, streaming et autres changements de paradigme politique menacent les équilibres de l'industrie musicale. En 2025, le secteur doit se préparer à de multiples (r)évolutions.
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