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Après Twitter, des emplois pourraient valser chez Meta

Une annonce de licenciements pourrait être faite mercredi chez Meta. ©REUTERS

Après Twitter, c'est au tour de Meta de sabrer dans l'emploi. Selon certaines sources, l'annonce devrait être faite ce mercredi.

Sale temps pour les technos. Après la vague de licenciements opérée chez Twitter au lendemain de son rachat par Elon Musk, c'est au tour de Meta de sabrer dans l'emploi chez Facebook.

Selon The Wall Street Journal, Meta Platforms prévoit, en effet, de procéder à un licenciement "à grande échelle" cette semaine. Selon certaines personnes bien informées, l'annonce serait faite mercredi.

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Meta comptait quelque 87.000 employés dans le monde au 30 septembre.

-67 milliards
de dollars
La valeur boursière de Meta est attendue en recul d'environ 67 milliards de dollars, en plus de la perte de valeur de plus de 500 milliards de dollars déjà enregistrée cette année.

La société avait déjà indiqué en marge de ses résultats trimestriels que son quatrième trimestre s'afficherait dans le bas de la fourchette des attentes, plombé par des recettes publicitaires moindres dans un contexte de ralentissement économique mondial.

Quant à l'an prochain, il devrait être marqué par des coûts en hausse. La valeur boursière de Meta est donc attendue en recul d'environ 67 milliards de dollars, en plus de la perte de valeur de plus de 500 milliards de dollars déjà enregistrée cette année.

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Le métavers en question

Outre le contexte économique, Meta doit faire face à la concurrence de TikTok, aux changements apportés par Apple en matière de protection de la vie privée, aux inquiétudes liées aux dépenses massives dans le métavers et à la menace omniprésente de la réglementation.

"Dans l'ensemble, nous prévoyons de terminer l'année 2023 avec une organisation de taille à peu près identique, voire légèrement plus petite qu'aujourd'hui."

Mark Zuckerberg
CEO Meta

Le fondateur et CEO Mark Zuckerberg a déjà déclaré s'attendre à ne récolter les fruits des investissements dans le métavers que dans environ une décennie. Entre-temps, les embauches sont gelées, des projets arrêtés et donc, les équipes sont réorganisées pour maîtriser les coûts.

"En 2023, nous allons concentrer nos investissements sur un petit nombre de domaines de croissance hautement prioritaires. Cela signifie que certaines équipes vont croître de manière significative. La plupart des autres équipes vont rester stables ou diminuer. Dans l'ensemble, nous prévoyons de terminer l'année 2023 avec une organisation de taille à peu près identique, voire légèrement plus petite qu'aujourd'hui", expliquait-il en marge de la publication des résultats fin octobre.

Dans une lettre ouverte adressée à Mark Zuckerberg, l'actionnaire de Meta, Altimeter Capital Management, avait déjà déclaré que l'entreprise devait rationaliser ses activités, supprimer des emplois et réduire les dépenses d'investissement. Il ajoutait que Meta avait perdu la confiance des investisseurs en raison de l'augmentation de ses dépenses et de son orientation vers le métavers.

La techno en perte de vitesse

Plusieurs entreprises technologiques, dont Microsoft Corp, Twitter Inc et Snap Inc, ont supprimé des emplois et réduit les recrutements ces derniers mois, alors que la croissance économique mondiale ralentit en raison de la hausse des taux d'intérêt, de l'inflation et de la crise énergétique en Europe.

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Le coût élevé de la main-d’œuvre en Belgique (ici l'entreprise Sabca à Gosselies) est alimenté par les mécanismes d'indexation des salaires.
Les salaires ont été indexés de plus de 20% en quatre ans
Les indexations salariales cumulées entre le 1ᵉʳ janvier 2022 et le 1ᵉʳ janvier 2025 ont atteint 20,94% pour la CP 200. Ce qui ne fait qu'accentuer le problème de compétitivité de la Belgique.
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