Twitter supprime encore des emplois
Une nouvelle série de licenciements a été mise en place chez Twitter. Selon divers médias, au moins 50 personnes auraient perdu leur emploi. Il s'agissait principalement de personnes qui travaillaient dans les équipes techniques.
Twitter a licencié davantage de travailleurs samedi en fin de journée, dans le cadre d'une nouvelle vague de coupes visant à réduire les coûts de l'entreprise de réseaux sociaux désormais détenue par Elon Musk. Les licenciements ont touché des employés de différentes équipes de toute l'entreprise, y compris l'ingénierie et les produits, selon des personnes connaissant bien la situation.
Certains employés ont appris dans un e-mail samedi soir qu'ils avaient été licenciés, tandis que d'autres sont arrivés à la même conclusion après n'avoir plus pu se connecter au système interne.
On ne sait pas exactement combien d'employés ont été touchés, mais certaines sources pensent qu'ils sont des dizaines. The Information, une publication commerciale américaine axée sur l'industrie technologique dont le siège est à San Francisco, avait précédemment rapporté que plus de 50 personnes avaient été licenciées.
Twitter n'a pas répondu à une demande de commentaire de Bloomberg en dehors des heures de bureau.
Un grand nombre de grandes entreprises technologiques américaines ont récemment annoncé des suppressions de postes ou un gel des embauches.
Parmi les personnes licenciées figure Esther Crawford, l'une des responsables de Twitter Blue, le service d'abonnement du site, a indiqué Zoe Schiffer de Platformer dans un tweet dimanche.
Peu après la prise de contrôle de Twitter par Elon Musk l'année dernière, elle s'était fait remarquer par un tweet viral affirmant que les employés devaient parfois "dormir là où ils travaillent" pour respecter les délais.
Les entreprises technologiques licencient
Un grand nombre de grandes entreprises technologiques américaines ont récemment annoncé des suppressions de postes ou un gel des embauches en raison du ralentissement de la croissance. Alphabet, la société mère du géant de la recherche Google, prévoit environ 12 000 licenciements, tandis que chez Microsoft, 10 000 emplois disparaissent. Amazon supprime 18 000 emplois, ce qui représente environ 6% de ses effectifs. Chez Meta, la société mère de Facebook, environ 11 000 employés sont remerciés pour services rendus.
Début novembre, Twitter licenciait encore 3.700 personnes à la suite d'une opération de réduction des coûts lancée par le milliardaire Elon Musk, qui avait acquis la société le mois précédent. La plateforme de réseaux sociaux compterait actuellement encore environ 2 000 employés.
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