1. Les marchés
  2. Live blog
live

Wall Street clôture sa pire séance depuis 2020, le Nasdaq lâche 6%

Les marchés boursiers européens et américains ont fortement chuté, Paris signant sa pire baisse depuis deux ans, au lendemain de l'offensive commerciale de Donald Trump.
  • Trump dit être "très proche" d'un accord sur TikTok impliquant un "groupe" d'investisseurs

    Donald Trump a dit ce jeudi être "très proche" d'un accord avec un "très bon groupe" d'investisseurs sur la plateforme de vidéos TikTok, dont les Etats-Unis exigent qu'elle passe sous le contrôle d'investisseurs non chinois.

    La maison-mère ByteDance a jusqu'au 5 avril pour céder sa filiale, en vertu d'une loi votée au Congrès en 2024 et visant à éviter tout risque d'exploitation, par les autorités chinoises, de données personnelles d'utilisateurs américains.

  • Wall Street en berne, pire séance depuis 2020

    La Bourse de New York a franchement chuté, au lendemain de l'annonce par Donald Trump d'une large offensive commerciale mondiale, qui fait craindre pour l'économie américaine. Le Dow Jones a clôturé en perte de 3,98%, le Nasdaq a plongé de 5,97% et le S&P 500 a reculé de 4,84%, leur pire séance à tous les trois depuis 2020.

    Le président américain a lancé hier une charge commerciale massive sous la forme de droits de douane très lourds, en particulier contre l'Asie et l'Union européenne, s'attirant des menaces de riposte qui risquent d'asphyxier l'économie mondiale, selon de nombreux analystes. L'offensive de la Maison Blanche, sans équivalent depuis les années 1930, prévoit un droit de douane plancher supplémentaire de 10% et des majorations pour certains pays: 20% de taxes pour l'Union européenne, 34% pour la Chine 24% pour le Japon ou encore 31% pour la Suisse.

  • Les marchés US terminent dans le rouge

    Le Dow Jones a perdu 3,98% à 40.545,93 points.

    Le Nasdaq a lâché 5,97% à 16.550,61 points.

    Le S&P 500 a cédé 4,84% à 5.396,52 points.

  • Intel brille grâce à un potentiel accord avec TSMC

    Intel

    s'envole de 3% après que The Information ait révélé un accord préliminaire entre le géant américain et Taiwan Semiconductor Manufacturing Co. (TSMC) pour une coentreprise dans la production de puces. Les dirigeants des deux entreprises auraient trouvé un terrain d'entente pour créer une coentreprise qui prendrait en charge la gestion des usines d'Intel. Une avancée majeure, selon The Information.

    Dans cette initiative, Intel et d'autres fabricants de puces américains détiendraient la majorité des parts, intégrant au moins certaines des usines du groupe américain. Ces informations, relayées par des sources anonymes proches du dossier, ajoutent du poids à cette annonce.

    Déjà en février, Bloomberg News rapportait que les discussions avaient été initiées à la demande de l'administration Trump. Pour l'heure, Intel préfère garder le silence sur ces révélations.

  • Qui sont les vainqueurs du jour?

    Lamb Weston

    , le géant américain de la transformation de frites, bondit de près de 10% en bourse, porté par des résultats dépassant les attentes et l'annonce de nouvelles réductions de coûts.

    Les secteurs de l'énergie et des services publics ne sont pas en reste. American Water Works

    affiche une hausse de plus de 4%, tandis que First Solar progresse de 6,3%.

  • Le dollar en déroute

    Le dollar a fortement baissé ce jeudi, perdant jusqu'à 2,62% face à l'euro, au lendemain de l'annonce par Donald Trump d'une large salve de nouveaux droits de douane, qui fait craindre pour l'économie américaine. "Le dollar a été vendu de manière agressive (...) Toutes les devises du G10 sont en hausse par rapport au +greenback+", autre surnom de la monnaie américaine, a commenté dans une note Marc Chandler, analyste de Bannockburn Capital Markets.

    "Le dollar américain en prend pour son grade et a glissé (...) par rapport à toutes les grandes monnaies", ont souligné les analystes de Monex USA. Le billet vert dévisse de 1,69% face à la monnaie européenne, à 1,1040 dollar pour un euro, après être tombé à 1,1144 dollar, un plus bas depuis septembre 2024.

    Le Dollar Index, qui compare la devise américaine à un panier d'autres grandes monnaies, chute quant à lui de 1,69% à 102.06 points. "Le Dollar Index a été écrasé", a résumé M. Chandler.

  • Vent de panique sur les marchés: le pétrole lâche plus de 6%

    Les cours du pétrole ont terminé en forte baisse, au lendemain de l'annonce de la nouvelle étape de l'offensive commerciale de Donald Trump, qui a décidé d'imposer des droits de douane massifs sur les produits importés aux Etats-Unis.

    Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juin, a perdu 6,42% à 70,14 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en mai, a reculé de 6,64% à 66,95 dollars.

  • Trou d'air pour les compagnies aériennes

    Les compagnies aériennes sont boudées aujourd'hui, comme American Airlines

    (-9,49%), Delta (-9,71%) et United Airlines (-14,07%).

  • Trump prédit un bond des marchés, malgré les droits de douane

    Donald Trump prédit un bond financier et économique en dépit des lourds droits de douane annoncés hier, qui font dégringoler la Bourse de New York.

    "Les marchés vont bondir" et "le pays va bondir", a assuré le président américain, juste avant de quitter la Maison Blanche pour la Floride (sud), où il doit donner un dîner dans l'un de ses clubs de golf.

  • Droits de douane: Meloni veut les "supprimer, pas les multiplier"

    La Première ministre italienne Giorgia Meloni a estimé ce jeudi soir que, face aux droits de douane imposés par Washington, il fallait avoir pour objectif de les "supprimer, pas les multiplier".

    "Il faut ouvrir une discussion franche sur le fond avec les Américains, avec selon moi l'objectif d'arriver à supprimer les droits de douane, pas de les multiplier", a-t-elle affirmé dans un bref entretien à la chaîne publique Rai1, en référence à d'éventuelles représailles de l'UE.

  • Les mesures douanières pourraient réduire d'environ 1% le commerce de marchandises en volume cette année

    Les droits de douane US pourraient réduire d'"environ 1%" le commerce mondial de marchandises en volume cette année, indique la cheffe de l'OMC, dans une rare prise de parole à ce sujet. "Les annonces récentes auront des implications substantielles sur le commerce mondial et les perspectives de croissance économique", a déclaré la directrice générale de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), Ngozi Okonjo-Iweala, dans un communiqué. Elle appelle les pays à réagir "de manière responsable afin de prévenir la prolifération des tensions commerciales".

    Donald Trump a lancé hier une charge commerciale massive en annonçant des droits de douane très lourds, en particulier contre l'Asie et l'Union européenne, au risque d'asphyxier l'économie mondiale, mais aussi américaine. Depuis son retour au pouvoir à la Maison Blanche, il avait déjà annoncé une hausse des droits de douane visant les principaux partenaires des Etats-Unis.

    "Bien que la situation évolue rapidement, nos premières estimations suggèrent que ces mesures, associées à celles introduites depuis le début de l'année, pourraient entraîner une contraction globale d'environ 1% du commerce mondial de marchandises cette année", a estimé Mme Okonjo-Iweala. Cela représente une révision à la baisse de près de quatre points de pourcentage par rapport aux projections précédentes, a-t-elle spécifié.

  • Édito | Sur les marchés, le grand perdant des tarifs de Trump, c’est Wall Street

    Les nouveaux tarifs douaniers dévoilés par le Président américain n’ont pas manqué de plomber les marchés aux quatre coins du monde. Mais c’est bien aux États-Unis que ceux-ci accusent le plus le coup.

    Notre édito sur Wall Street et les droits de douane US

     

  • Le secteur du tourisme à la peine

    Les valeurs liées au secteur du tourisme évoluent en terrain négatif, lestées par les nouveaux droits de douane universels, à l'instar de Airbnb

    (-7,52%), Expedia (-8,26%) ou encore Booking (-4,47%).

  • Vincent Juvyns rejoint ING en tant que Chief Investment strategist

    Vincent Juvyns quitte JPMorgan Asset Management pour rejoindre ING Belgique en tant que Chief Investment Strategist. Il retrouve une équipe qu'il avait quittée en 2009.

  • Le pétrole en net recul

    Le baril s'effondre après les annonces de Donald Trump qui pourraient éroder la demande mondiale, tandis que huit pays de l'Opep+ sont convenus ce jeudi de manière inattendue d'accélérer leur plan d'augmentation de la production de pétrole, additionnant 411.000 barils par jour à partir de mai.

    Le Brent recule de 6,84% à 69,82 dollars le baril, le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) s'affaiblit de 7,45% à 66,37 dollars.

  • Les taux s'effondrent

    Les rendements s'effondrent de part et d'autre de l'Atlantique, les investisseurs recherchant des actifs refuge. Le repli plus marqué des Treasuries américains suggère néanmoins que les inquiétudes à propos de la trajectoire économique aux États-Unis vont croissantes.

    Le rendement du Treasury à dix ans décline de 14,8 pb à 4,0474%, tandis que le rendement du titre à deux ans abandonne 17,1 pb à 3,733%. Le rendement du dix ans allemand a perdu 9,2 pb à 2,633%, celui du taux à deux ans a cédé 11,6 pb à 1,926%.

  • Frank Vranken (Edmond de Rothschild): "Les investisseurs vont se tourner vers des secteurs plus défensifs"

    Selon le stratégiste Frank Vranken, les investisseurs ont été surpris par l'ampleur des tarifs douaniers annoncés par Donald Trump.

  • Le dollar plonge, la livre se raffermit

    Le dollar chute en dépit des hausses de droits de douane, Deutsche Bank s'inquiétant notamment du risque "d'une crise de confiance dans le dollar" déclenchée par une politique américaine erratique.

    Le billet vert plonge de 1,88% face à un panier de devises de référence. L'euro se hisse de 1,74% à 1,1044 dollar, plus haut niveau depuis octobre, et la livre sterling se raffermit de 0,77% à 1,3105 dollar.

  • Wall Street massacrée par les droits de douane de Trump et l'ombre de la récession

    En cherchant à relocaliser la production industrielle aux États-Unis, au détriment du commerce mondial, Donald Trump a semé le chaos sur les marchés avec sa salve de droits de douane. Y compris et surtout aux États-Unis.

    Notre article concernant le chaos sur les marchés

  • Quelques valeurs et secteurs dans l'actu

    • Les équipementiers sportifs Adidas et Puma ont perdu 11,7% et 11,2%, après l'annonce d'une nouvelle série de droits de douane américains visant notamment le Vietnam, l'Indonésie et la Chine - des pays clés pour l'approvisionnement du secteur.
    • Le luxe a été particulièrement touché par les mesures annoncées par Donald Trump, le compartiment abandonnant 5,1%.
    • Le secteur bancaire a chuté de 5,6%, les craintes de récession pesant sur ces valeurs sensibles au cycle économique.
    • La chute des prix du pétrole, liée à la hausse de la production attendue à partir de mai et à la probable érosion de la demande mondiale déclenchée par les droits de douane, a fait reculer le secteur des valeurs de l'énergie de 5,2%.
    • Le secteur pharmaceutique profite à l'inverse de son exclusion des mesures annoncées par Donald Trump, GSK et AstraZeneca ayant pris respectivement 2,2% et 1,5%.
    • Le secteur des entreprises de service au public, jugé défensif, a bondi de 3% à un plus haut en 16 ans, tandis que le compartiment de l'immobilier avançait de 2,1%, soutenu par l'effondrement des rendements obligataires.
    • Aperam, producteur d'acier, a chuté de 9,6% après avoir annoncé s'attendre à un premier trimestre faible, citant une demande qui reste "globalement déprimée" et un contexte de forte pression sur les prix au premier trimestre en Europe.
    • Siemens a annoncé hier son intention d'acquérir la société américaine Dotmatics pour 5,1 milliards de dollars auprès du fonds de capital-investissement Insight Partners afin de renforcer son portefeuille dans le domaine des sciences de la vie, et s'est replié de 9,6%.
  • Puma remplace son CEO en raison de "divergences sur la stratégie"

    Le groupe allemand de vêtements de sport Puma

    a annoncé le remplacement de son CEO après une période de baisse des ventes, invoquant des "divergences sur l'exécution de la stratégie". Arthur Hoeld, actuel responsable des ventes mondiales, succédera à Arne Freundt, en poste depuis novembre 2022.

    Freundt quittera ses fonctions le 11 avril, et Hoeld prendra officiellement la tête de l'entreprise le 1er juillet en tant que président-directeur général. Ce changement intervient alors que les tarifs douaniers américains sur le Vietnam et d'autres centres de production clés pèsent sur Puma et d'autres détaillants de vêtements de sport. L'annonce a fait chuter l'action Puma de 10%.

  • Stellantis va supprimer temporairement 900 emplois aux États-Unis après les droits de douane

    Le constructeur automobile Stellantis, maison-mère de Peugeot ou encore de Ram et Jeeps, va procéder au licenciement temporaire de 900 employés dans cinq de ses usines américaines, une mesure liée à la mise en pause de sa production sur deux sites au Canada et au Mexique, après l'annonce de droits de douane par l'administration Trump.

    "Stellantis continue d'évaluer les effets des droits de douane américains récemment annoncés sur les véhicules importés et poursuivra ses échanges avec l'administration américaine sur ces changements de politique", a indiqué le directeur des opérations du groupe pour la région Amériques, Antonio Filosa, dans une lettre adressée aux employés.

    "L'interruption temporaire de la production dans certaines de nos usines d'assemblage canadiennes et mexicaines figurent parmi les mesures immédiates que nous devons prendre, ce qui aura un impact sur plusieurs de nos sites américains de production de groupes motopropulseurs et d'emboutissage qui soutiennent ces activités", a-t-il précisé. L'usine d'assemblage de Windsor, au Canada, où est fabriqué le monospace Chrysler Pacifica, sera fermée pour deux semaines et celle de Toluca, au Mexique, où sont construites la Jeep Compass et la Jeep Wagoneer S, durant le mois d'avril.

  • Les bourses européennes ébranlées par les droits de douane US

    Les bourses européennes ont terminé en forte baisse, dans le sillage d'un mouvement d'aversion au risque généralisé sur les places financières mondiales, après l'annonce par le Président américain de droits de douane importants ciblant la quasi-totalité des importations américaines.

    À Paris, le CAC 40 a abandonné 3,31% à 7598,98 points, plus forte baisse quotidienne depuis mars 2023, tandis que le Dax allemand s'est replié de 3,08% et le Footsie britannique a décliné de 1,55%. L'indice EuroStoxx 50 a terminé la séance sur une baisse de 3,61%, tandis que le FTSEurofirst 300 inscrivait une perte de 2,7% et que le Stoxx 600 reculait de 2,67, plus fort repli en une séance depuis le 2 août.

    Donald Trump a dévoilé hier de nouveaux droits de douane dits "réciproques" d'au moins 10% sur toutes les importations aux États-Unis, des mesures bien plus dures qu'anticipé par les observateurs, qui craignent désormais une guerre commerciale généralisée. "Ceux qui espéraient que l'annonce des tarifs douaniers du 2 avril ne serait qu’un effet d’annonce et contribuerait à dissiper l’incertitude grandissante sur les marchés et dans les indicateurs avancés ont été pris au dépourvu", observe Libby Cantrill, en charge de la politique publique américaine chez Pimco.

    L'Université de Yale estime que les droits de douane annoncés par Donald Trump vont abaisser le PIB américain de 0,5 points de pourcentage (pp) en 2025 et que l’ensemble des mesures tarifaires prises en 2025 vont l’abaisser de 0,9 pp. Le niveau des prix progresserait de 2,3% sous l'effet de ces annonces. La croissance mondiale s'éroderait de 0,2 pp, ajoute l'université.

  • Le Bel 20 lâche un peu plus de 1%

    L'indice phare de la Bourse de Bruxelles a terminé en baisse de 1,14% à 4.294,73 points. Il a été particulièrement freiné par Umicore

    (-7,48%), Melexis (-5,96%), KBC (-4,49%) et Azelis (-4,17%).

    À l'inverse, Elia

    a pris 7,58%, Cofinimmo 4,64% et Aedifica 2,45%.

  • Europe | Closing Bell

    Bel 20: -1,14%

    FTSE 100: -1,72%

    DAX: -3,08%

    CAC 40: -3,41%

  • Les valeurs refuges recherchées, les taux d'intérêt reculent

    Dans ce contexte d'incertitude, les valeurs refuges sont plébiscitées: l'or évolue à un haut niveau, à 3.067 dollar l'once, et le franc suisse prend 2,66%, à 1,1639 dollars.

    Mais c'est surtout le marché de la dette, lui aussi considéré comme une valeur sûre en cas de tempête, qui est "le grand gagnant" des annonces douanières, commente Kathleen Brooks, directrice de la recherche chez XTB.

    Les emprunts d'État sont recherchés, et par conséquent leur taux d'intérêt recule: le taux du bon du Trésor américain atteint 4,03%, contre 4,13% hier. Son équivalent allemand, référence en Europe, est à 2,64%, contre 2,72% hier soir. 

  • Wall Street reste en nette baisse

    Le Dow Jones lâche 3,36%, le Nasdaq 5,25% et le S&P 500 4%.

    Le S&P 500, avec ce net recul, est passé en zone de correction.

  • Les équipementiers européens en souffrance

    Le principal indice de la Bourse vietnamienne a dévissé de 6,68%, plombé par la dégringolade des sous-traitants des équipementiers sportifs, entraînant les entreprises de ces secteurs partout dans le monde.

    Parmi les entreprises concernées en Europe, Adidas abandonne 10,01%, Puma 12,35% et JD Sports 7,56%.

  • Le fret maritime en perte de vitesse

    Face à la perspective de ralentissement des échanges commerciaux mondiaux, le Freightos Baltic Index, un indice qui mesure le prix hebdomadaire du transport par conteneurs, a atteint cette semaine son plus bas prix depuis janvier 2024. 

    À la cote, les valeurs du secteur du transport maritime chutent également. L'armateur allemand Hapag-Lloyd abandonne 8,16% à Francfort, A.P. Moller-Maersk 8,90% à Copenhague et Kuehne + Nagel 7,13% à Zurich.

  • Les banques britanniques dans le rouge

    "Les banques britanniques sont particulièrement exposées à l'Asie du sud est. Si l'économie exportatrice de la Chine se détériore, c'est moins bon pour leur activité", explique Guillaume Chaloin, directeur de la gestion actions de Delubac AM.

    À la cote londonienne, Standard Chartered

    chute de 11,32%, Barclays de 8,10% et HSBC de 8%.

  • La guerre commerciale de Trump pourrait raviver le spectre de l'inflation, prévient la BCE

    La BCE a estimé en mars qu'une guerre commerciale à l'initiative des États-Unis pourrait relancer l'inflation à court terme, selon un compte-rendu de sa réunion publié ce jeudi après l'offensive de Donald Trump contre une longue liste de partenaires commerciaux. "La combinaison des tarifs douaniers américains et des mesures de rétorsion pourrait (...) présenter des risques à la hausse pour l'inflation, notamment à court terme", énonce le document.

    Selon les annonces faites par le président américain hier soir, les marchandises de l'Union européenne prendront 20% de taxes dans le cadre de l'offensive protectionniste lancée par son administration. Grand exportateur, notamment de biens d'équipement, la zone euro, menée par l'Allemagne, pourrait "ressentir le plus grand impact" de ces mesures, se sont inquiétés en mars les banquiers centraux. Si l'impact des tarifs américains est attendu comme "globalement négatif" pour l'économie mondiale, il reste néanmoins "plus ambigu pour l'inflation" sur la durée, ont-ils aussi reconnu.

    Une hausse générale des prix "à court terme, partiellement alimentée par le taux de change, pourrait être largement contrebalancée par des pressions à la baisse sur les prix liées à la baisse de la demande, surtout à moyen terme", note le document. De quoi compliquer la fixation du prochain cap monétaire. En mars, la BCE a procédé à sa sixième baisse de taux depuis juin 2024, dans un contexte de désinflation confirmée. 

  • Décélération de l'activité du secteur des services US en mars

    Le rythme de croissance de l'activité dans le secteur des services aux Etats-Unis a ralenti plus que prévu en mars, montre l'enquête mensuelle de l'Institute for Supply Management (ISM) publiée ce jeudi. L'indice ISM des services est ressorti à 50,8 en mars après 53,5 en février, contre un consensus des économistes interrogés par Reuters à 53,0. La barre des 50 sépare croissance et contraction de l'activité.

    L'inflation dans les services s'est érodée le mois dernier avec un sous-indice des prix acquittés qui est ressorti à 60,9, contre 62,6 en février. La composante des nouvelles commandes est pour sa part passée de 52,2 en février à 50,4 en mars. L'emploi dans le secteur s'est affiché à 46,2 en mars, un plus bas depuis décembre 2023, après 53,9 le mois précédent.

  • L'agence Fitch abaisse la note de la Chine de A+ à A

    L'agence de notation Fitch abaisse la note de la Chine qui passe de A+ à A, du fait d'un affaiblissement des finances et de préoccupations sur la dette. 

    "La dégradation de la note reflète un affaiblissement attendu des finances publiques de la Chine et une trajectoire de la dette en hausse rapide pendant la transition économique du pays", estime Fitch dans un communiqué.

  • Les Etats-Unis en ressortiront "plus forts", affirme Trump

    Donald Trump affirme que les Etats-Unis ressortiraient "plus forts" de la situation engendrée par son annonce de droits de douane massifs à travers le monde, qui entraînent la chute des bourses mondiales et du dollar. "L'opération est terminée! Le patient a survécu et se remet. Le pronostic est que le patient sera bien plus fort, plus grand, meilleur, et plus résilient que jamais", a déclaré le président américain sur sa plateforme Truth Social, en filant la métaphore médicale. Donald Trump a conclu son message par son slogan fétiche: "Rendre sa grandeur à l'Amérique!!!". 

    La porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a défendu dans la matinée les mesures annoncées. "A l'adresse de quiconque à Wall Street ce matin, je dirais: faites confiance au président Trump", a-t-elle déclaré à la chaîne CNN, avant d'affirmer que le président jouait "coup double sur la formule économique testée et approuvée de son premier mandat". "Les Etats-Unis ne subiront plus la triche des pays étrangers", a ajouté la porte-parole. "Si ces pays voulaient négocier, s'ils voulaient faire ce qui est juste, ils avaient 70 ans pour le faire. À la place, ils ont escroqué les ouvriers américains", a aussi estimé Karoline Leavitt.

  • La Bourse de Paris creuse ses pertes et recule de 3%

    La Bourse de Paris creuse ses pertes, cédant désormais 3%, au lendemain des annonces de Donald Trump sur l'imposition de droits de douanes massifs par les Etats-Unis.

    Le CAC 40 lâche 3% à 7.623,41 points par rapport hier en clôture.

  • Zoom sur 2 valeurs en grande souffrance à New York

    Nike

    chute de près de 12% alors que les équipementiers sportifs et groupes de prêt-à-porter souffrent des droits de douane qui visent en particulier le Vietnam, l'Indonésie et la Chine, d'importants centres de production pour le secteur.

    De son côté, Apple

    s'effondre de quelque 9%, son plus fort repli journalier depuis septembre 2020.

  • La Bourse US s'effondre après les annonces de Donald Trump

    La Bourse de New York a ouvert en forte baisse, les marchés américains et le dollar chutant après que Donald Trump a annoncé hier la mise en place d'importants droits de douane. Le Dow Jones décline de 2,7% à 41.083,5 points et le S&P 500 recule de 3,35% à 5.481,17 points. Le Nasdaq décroît de 4,53% à 16.803,352 points.

    Donald Trump a dévoilé hier de nouveaux droits de douane dits "réciproques" d'au moins 10% sur toutes les importations aux Etats-Unis, au risque de provoquer une hausse des prix et d'engager une guerre commerciale mondiale. Les délais de mise en oeuvre sont de fait restreints, sans compter que l'administration Trump compte sur les revenus douaniers pour résorber l'important déficit américain et financer baisses d'impôts et dérégulation. "L'incertitude quant à la manière dont la poussière retombera en fin de compte risque de persister pendant un certain temps encore, ce qui frustrera les investisseurs en mal de clarté", écrit Oliver Blackbourn, gérant de portefeuille multi-actifs chez Janus Henderson.

    "Même l'administration américaine est prête à admettre que les droits de douane ne seront probablement pas bénéfiques pour l'économie à court terme. Les probabilités de récession ayant déjà augmenté avant le Liberation Day et les taux appliqués étant plus élevés que prévu, il faut s'attendre à ce que les anticipations du consensus évaluent une possibilité encore plus grande de contraction de l'économie américaine". L'indicateur ISM des services, qui pourrait passer inaperçu en pleine déroute boursière, donnera davantage d'éléments sur l'état de l'économie américaine.

  • Les plus gros mouvements à l'ouverture de Wall Street

    Le président américain Donald Trump a dévoilé hier de nouveaux droits de douane dits "réciproques" d'au moins 10% sur toutes les importations aux Etats-Unis, au risque de provoquer une hausse des prix et d'engager une guerre commerciale mondiale. L'incertitude économique et l'impact sur la demande américaine et mondiale pèsent sur les actions américaines, les entreprises étant par ailleurs exposées à travers leurs chaînes de production aux droits de douane.

    • Apple perd 8%, plus de 90% de sa production étant basée en Chine.
    • Alphabet baisse de 3,6%, Microsoft de 3,1%, Meta de 7% en raison des inquiétudes autour de leurs chaînes d'approvisionnement, exposées à la Chine, et de l'impact des droits de douane sur leurs prix et marges.
    • Les principaux détaillants américains, dont Walmart , Amazon et Target , qui comptent sur plusieurs pays asiatiques, dont la Chine, comme principaux fournisseurs et pourraient être contraints d'augmenter leurs prix, abandonnent de 1,5% à 9,5%.
    • Les groupes du secteur du luxe reculent, Ralph Lauren perdant 13,3%, Tapestry 9,9% et Capri Holdings  13,8%.
    • Les détaillants de vêtements de sport Lululemon et Nike  perdent entre 10,2% et 11,4%, leurs principaux partenaires logistiques étant ciblés par des droits de douane.
    • Les grandes banques de Wall Street, dont JPMorgan , Citigroup et Bank of America , qui sont sensibles aux risques économiques, abandonnent de 4,5 à 8,5%.
  • Les marchés US ouvrent dans le rouge

    Le Dow Jones lâche 2,63%, le Nasdaq 4,38% et le S&P 500 3,24%.

  • Plusieurs membres de l'Opep+ vont augmenter plus que prévu leur production

    Huit pays membres de l'Opep+, qui rassemble le cartel pétrolier Opep et quelques alliés comme la Russie, ont décidé d'accélérer la reprise de leur production de brut à partir du mois de mai. Prévoyant initialement sortir de terre 135.000 barils par jour (bpj) supplémentaires le mois prochain, ils ont plus que triplé leur objectif et visent désormais 411.000 barils en plus.

    La raison de cette révision à la hausse? "Des fondamentaux de marché toujours solides et des perspectives de marché positives", lit-on dans un communiqué publié jeudi.

    Sont concernés l'Arabie saoudite, la Russie, l'Irak, les Émirats arabes unis, le Koweït, le Kazakhstan, l'Algérie et Oman. Ces huit pays avaient déjà annoncé des hausses supplémentaires de leur production de pétrole en avril et en novembre 2023.

    L'annonce a été très mal accueillie par les investisseurs: déjà plombé par les craintes d'un ralentissement économique mondial à cause des tarifs douaniers annoncés par le président américain Donald Trump, le Brent de la Mer du Nord a amplifié ses pertes, chutant de plus de 6%. Ce qui représente sa pire performance depuis août 2022

  • Vincent Juvyns devient Chief Investment Strategist chez ING Belgique

    ING

    annonce l'engagement de Vincent Juvyns en tant que Chief Investment Strategist. "Cette nouvelle fonction a été spécifiquement créée pour soutenir les ambitions de se positionner comme la banque d'investissement de référence en Belgique", indique la banque néerlandaise dans un communiqué.

    Vincent Juvyns prendra ses fonctions chez ING Belgique le 15 avril et rapportera directement à Frédéric Degembe, Chief Investment Officer.

  • Droits de douane: comment les investisseurs doivent-ils réagir?

    Les actions mondiales chutent après l'imposition par le président Trump de droits de douane massifs. Le podcast Tracker revient sur les premiers effets boursiers du virage protectionniste des Américains. 

     

  • Les investisseurs se réfugient sur le marché de la dette

    Au lendemain de l'offensive commerciale massive lancée par Donald Trump qui fait trembler dollar, pétrole et Bourses, les investisseurs cherchent des placements peu risqués et se réfugient sur le marché des emprunts d'État, ce qui fait baisser leurs taux d'intérêt.

    Considéré par les investisseurs comme une valeur refuge, le marché des obligations d'Etats, ces morceaux de dettes d'un pays avec différents horizons de remboursement, "est le grand gagnant" des annonces douanières, commente Kathleen Brooks, directrice de la recherche chez XTB.

    Le phénomène est accentué sur les taux à court terme en Europe.

    Au Royaume-Uni, le taux d'emprunt à deux ans atteignait 4,03% contre 4,16% mercredi en clôture. En Allemagne, il touchait 1,94% contre 2,03% mercredi en clôture.

    Par ailleurs, le marché s'attend à des "réductions de taux de la BCE (Banque centrale européenne) et de la BOE (Banque d'Angleterre), les banques centrales étant susceptibles d'intervenir pour atténuer une partie de la douleur causée par la nouvelle politique commerciale mondiale des États-Unis", explique Kathleen Brooks Kathleen Brooks, directrice de la recherche chez XTB

    Les taux d'intérêt américains évoluent également à la baisse, le taux auquel les États-Unis emprunte sur deux ans comme sur dix ans ayant touché jeudi un plus bas niveau depuis octobre, mais moins qu'en Europe. Cela "suggère que les investisseurs obligataires pourraient être plus préoccupés par les conséquences inflationnistes sur l'économie américaine".

  • L'indice Bel 20 retombe | Umicore déguste | Argenx, UCB, Elia et les immos bien orientées

    Après avoir plutôt bien résisté en matinée au marasme boursier ambiant, l'indice Bel 20 creuse ses pertes en début d'après-midi. L'indice bruxellois de référence perd 1%, à 4.300,83 points, après avoir réussi à s'inscrire de peu en territoire positif (+0,05%) en milieu de matinée.

    Umicore (-5,80%), Syensqo (-5,44%) et Melexis (-3,9%) signent les reculs les plus importants au sein de l'indice. À l'opposé, les gagnants du jour restent Elia (+6,34%), les immos comme Cofinimmo (+4%), Montea (+2,13%) et Aedifica (+2,12%) et les pharmas argenx (1,34%) et UCB (+1,04%).

  • Tempête en vue à Wall Street au lendemain du "Liberation day"

    Wall Street est attendue en fort repli tandis que les bourses européennes chutent, les investisseurs s'inquiétant des droits de douane annoncés mercredi par le président américain Donald Trump.

    Les futures sur indices new-yorkais suggèrent une ouverture de Wall Street dans le rouge, le Dow Jones s'affichant en baisse de 2,8%, tandis que le Standard & Poor's 500 décline de 3,4% et le Nasdaq de 3,87%.

    En Europe, l'indice Euro Stoxx 50 chute de 2,83% et l'indice Stoxx 600 lâche 2,22%.

    À Paris, le CAC 40 se replie de 2,9%. Le Dax à Francfort abandonne 2,3%, tandis que le FTSE à Londres décline de 1,6%. À Bruxelles, l'indice Bel 20 rend 1%.

    Donald Trump a dévoilé, mercredi, de nouveaux droits de douane dits "réciproques" d'au moins 10% sur toutes les importations aux États-Unis, au risque de provoquer une hausse des prix et d'engager une guerre commerciale mondiale.

    Dans la liste, notamment: l'Union européenne (UE) et la Chine, visées respectivement par des droits de douane de 20% et de 34% sur leurs produits importés aux États-Unis.

    Le risque de récession aux États-Unis devient maintenant très important. Cette situation va également peser sur la croissance des partenaires commerciaux.

    Enguerrand Artaz
    Stratégiste à La Financière De L’Échiquier.

    "Chaque jour passé avec ces droits de douane aura un impact négatif sur la croissance américaine, en premier lieu par le biais de la consommation. […] Le risque de récession aux États-Unis devient maintenant très important. Cette situation va également peser sur la croissance des partenaires commerciaux", constate Enguerrand Artaz, stratégiste à La Financière De L’Échiquier.

    "À ce stade, les marchés ne paraissent pas encore positionnés pour ce scénario. Le S&P 500 n’est qu’à -10% par rapport à ses plus hauts historiques, tandis que la valorisation et le positionnement restent élevés. Le potentiel de derisking supplémentaire paraît important, d’autant qu’une des premières victimes de ce 'Liberation Day', à savoir le particulier américain, était aussi le principal soutien des marchés ces deux dernières années."

    Les annonces du président américain ne lèvent pas l'incertitude durable autour de la politique commerciale des États-Unis. Si certains observateurs voient dans ces mesures les prémices de vastes négociations douanières, les partenaires commerciaux des États-Unis ont d'ores et déjà annoncé leur intention de riposter aux mesures prises mercredi.

    Les annonces du président américain devraient occulter les prochains indicateurs, dont l'ISM des services ce jeudi et le rapport mensuel sur l'emploi américain vendredi, pourtant essentiels pour jauger de la résistance de l'économie américaine au seuil d'une probable guerre commerciale.

  • Apple et les géants de la tech attendus en forte baisse

    Les géants technologiques américains, plus particulièrement Apple, sont attendus en forte baisse à l'ouverture de la Bourse de New York, après l'annonce par le président Donald Trump de droits de douane de 34% sur les produits en provenance de Chine.

    Les contrats à terme montrent qu'à l'ouverture de Wall Street, Apple devrait chuter de 6,9%, Amazon de 5,1%, Meta Platforms de 3,2%, Alphabet de 2,3% et Microsoft de 1,8%.

    Le président américain a annoncé, mercredi soir, des droits de douane d'au moins 10% sur toutes les importations aux États-Unis, avec des taux plus élevés pour des dizaines de pays faisant partie des principaux partenaires commerciaux de Washington, intensifiant une guerre commerciale qu'il mène depuis son retour à la Maison-Blanche, en janvier.

    Ces surtaxes devraient peser sur les valeurs technologiques en raison des craintes sur la chaîne d'approvisionnement, ainsi que de l'impact sur les prix et les marges, des entreprises comme Apple et Nvidia étant fortement exposées à la Chine et à Taïwan pour la fabrication de leurs produits, expliquent les analystes.

  • La séance s'annonce difficile à Wall Street

    La séance s'annonce difficile à Wall Street au lendemain du "Liberation day".

    Les contrats à terme suggèrent une ouverture en recul de 2,8% pour l'indice Dow Jones, de 3,4% pour l'indice S&P 500 et de 3,8% pour le Nasdaq.

    ©AFP
  • L'euro s'envole face au dollar

    L'euro renforce ses gains face au dollar, passant brièvement la barre de 1,11 dollar, à 1,1144 dollar (+2,68%) en matinée, avant de revenir à 1,1078, au lendemain de la déclaration de guerre commerciale lancée par Donald Trump, qui fait craindre de lourdes conséquences pour l'économie américaine.

    "La combinaison d'une inflation plus élevée - même transitoire - et d'une croissance plus faible" qui découleront de ces droits de douane "ébranlera inévitablement l'exceptionnalisme américain", résume Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.

    Cela, sans compter les éventuelles mesures de rétorsion des pays ciblés.

    "La Réserve fédérale (Fed) devra choisir son combat : elle penchera probablement pour soutenir l'économie" en abaissant ses taux, "considérant que l'impact des droits de douane sur l'inflation serait ponctuel et de courte durée, et qu'il serait partiellement compensé par un ralentissement économique marqué", avance l'analyste.

    Or des taux d'intérêts plus faibles rendraient le dollar moins rémunérateur pour les investisseurs, et les pousserait à délaisser cette devise. 

  • Le Danemark tombe en bear market

    L'indice boursier danois s'inscrit en baisse de 2,74%, à 1.614,92 points, chutant de 21% par rapport à son plus haut de septembre, devenant ainsi le premier grand indice européen à entrer en baisse, sous l'effet des risques liés aux tarifs douaniers et de la chute de Novo Nordisk.

    L'indice OMXC25 a perdu jusqu'à 3,4% en début de matinée, chutant à l'instar de tous les autres grands indices européens, après l'annonce par le président américain Donald Trump de tarifs douaniers d'envergure mondiale.

    Le net recul des actions de la société de logistique DSV A/S et du fabricant de bijoux Pandora A/S ont été les plus pénalisantes pour l'indice.

    La chute de 25% du poids lourd de l'indice, Novo Nordisk A/S, cette année, a également pesé sur l'indicateur de référence, le fabricant de médicaments ayant été pénalisé par des données décevantes sur les prescriptions de ses médicaments contre l'obésité, ainsi que par des échecs dans ses essais cliniques.

  • L'euro bondit au-delà de 1,10 dollar

    L'euro bondit de 1,60%, à 1,1029 dollar. Il retrouve ainsi son niveau du mois d'octobre 2024.

  • Hausse plus forte que prévu des prix à la production en février en zone euro

    Les prix à la production en zone euro ont augmenté en février à un rythme plus élevé que prévu sur un mois, sous l'effet, notamment, d'une hausse des prix de l'énergie et des biens intermédiaires, montrent les données publiées par Eurostat ce jeudi.

    Ces prix ont progressé de 0,2% en février, après une hausse de 0,7% en janvier (révisé).

    Sur un an, la hausse atteint 3,0%, après 1,7% en janvier (révisé).

    Les économistes interrogés par Reuters tablaient pour le mois de février sur une progression des prix de 0,1% d'un mois sur l'autre et sur une hausse de 3,0% en rythme annuel.

  • Les économistes de Fitch: "De nombreux pays risquent d'entrer en récession"

    Les réactions à la salve de tarifs douaniers de Donald Trump continuent d'affluer. "Cela change la donne, non seulement pour l'économie américaine, mais aussi pour l'économie mondiale", a déclaré Olu Sonola, responsable de la recherche économique américaine à l'agence de notation Fitch Ratings.

    De nombreux pays vont probablement entrer en récession. Vous pouvez simplement jeter la plupart des prévisions à la poubelle si ce taux reste en vigueur pendant une période prolongée.

    Vous pouvez simplement jeter la plupart des prévisions si ce taux reste en vigueur pendant une période prolongée.

    Olu Sonola
    Responsable de la recherche économique américaine chez Fitch Ratings
  • La livre prend 1% face au dollar

    La livre prend 1% face à un dollar lesté par les annonces douanières de Donald Trump.

  • Pourquoi l'indice Bel 20 limite la casse au lendemain du "Liberation Day"

    L'indice Bel 20 se tasse de 0,05%, à 4.341,88 points, dans un contexte européen franchement négatif après les annonces du président américain Donald Trump sur de nouveaux droits de douane dans le monde entier, qui risquent de provoquer une guerre commerciale mondiale et une résurgence de l'inflation.

    En Europe, les pertes varient entre 0,96% à Londres et 1,55% à Paris. L'Euro Stoxx 50 lâche 1,8%.

    Les valeurs défensives, comme les valeurs immobilières, sont recherchées, ce qui profite à des titres comme Cofinimmo (+4,4%), qui signe la meilleure progression de l'indice. Montea, WDP et Aedifica affichent des progressions comprises entre 2,5% et 2,9%, parmi les meilleures hausses en pourcentage au sein de l'indice.

    Le secteur des services aux collectivités est aussi recherché, aidé également par la nette détente des rendements obligataires. Elia en profite pour se hisser en deuxième position au sein du Bel 20 avec une avance de 3,7%.

    Les pharmas UCB et argenx se distinguent positivement, avec des hausses de respectivement 2,2% et 1,5%. Les deux actions ont perdu du terrain mercredi. Elles se rétablissent désormais fortement, car les médicaments échappent apparemment aux droits de douane supplémentaires américains.

    En l'état actuel des choses, le secteur pharmaceutique ne sera pas affecté par des taxes supplémentaires.

    David Gering
    Le porte-parole de pharma.be
  • Une croissance modeste en mars pour l'activité en zone euro

    L'économie de la zone euro a enregistré, en mars, une croissance modeste pour le troisième mois consécutif, le secteur manufacturier montrant des signes de reprise, tandis que celui des services a progressé à un rythme légèrement plus rapide qu'en février, montre une enquête ce jeudi.

    L'indice composite définitif des directeurs d'achat (PMI) de la zone euro, publié par S&P Global et HCOB, est passé de 50,2 à 50,9 en mars. En estimation "flash", il était donné à 50,4.

    La barre des 50 sépare croissance et contraction de l'activité.

    À la fin de l'année dernière, il semblait que la zone euro se dirigeait vers une récession, mais les choses se sont quelque peu stabilisées au début de cette année. Cependant, les droits de douane américains pourraient rapidement faire dérailler à nouveau l'économie de la zone euro.

    Cyrus de la Rubia
    Chef économiste chez Hamburg Commercial Bank (HCOB)
  • Adidas, Nike et Puma, principales victimes du "Liberation Day"

    Les actions de Nike, Adidas

    et Puma chutent lourdement, après l'imposition par le président américain Donald Trump d'une série de nouveaux droits de douane, notamment sur le Vietnam, l'Indonésie et la Chine, principaux marchés d'approvisionnement des entreprises de vêtements de sport.

    Le Vietnam a été visé par un taux de droits de douane de 46%, le Cambodge de 49%, le Bangladesh de 37% et l'Indonésie de 32%, tandis que Donald Trump a augmenté les droits de douane sur la Chine de 34 points de pourcentage supplémentaires, après des droits de douane de 20% auparavant.

    Les marques de vêtements de sport seront affectées de manière disproportionnée par la hausse des droits de douane sur le Vietnam.

    Cédric Rossi
    Analyste chez Bryan Garnier

    L'action Nike cotée à Francfort dégringole de plus de 7% tandis qu'Adidas lâche 10,5% pour atteindre son plus bas niveau en près d'un an et Puma dévisse de 8,6%, touchant son plus bas niveau depuis novembre 2016.

    Nike a produit la moitié de ses chaussures et 28% de ses vêtements au Vietnam au cours de son exercice 2024, tandis qu'Adidas a dépendu du Vietnam pour 39% de ses chaussures et 18% de ses vêtements l'année dernière.

    Pour Adidas, l'Indonésie et le Cambodge sont également des pôles de production clés, produisant respectivement 32% de ses chaussures et 23% de ses vêtements.

    ©Photo News
  • Le secteur bancaire plonge, les valeurs immobilières recherchées

    Le secteur bancaire plonge, avec un indice sectoriel en recul de 3,4%, soit la plus forte baisse de l'indice Stoxx 600 en Europe. L'ensemble des valeurs du compartiment sont en recul avec, en tête, Standard Chartered (-7%), Commerzbank (-6%) ou encore Deutsche Bank (-4,8%).

    Le compartiment des biens et services de consommation suit avec un recul de 2,9%. Adidas dégringole de plus de 9%, Puma de 7,5%, LVMH de 3% et Kering de 2,8%.

    Les technos ne sont pas en reste avec une dégringolade de 2,4%. Logitech plonge de 10%, Infineon corrige de 3,2%, ASM International de 3,10% et SAP de 2,2%.

    À l'opposé, les valeurs immobilières tirent leur épingle du jeu et gagnent 1,5% en Europe. À Bruxelles, Cofinimmo, WDP, Montea et Aedifica gagnent entre 1,8% et 2,7%.

    Les titres des secteurs aux collectivités grimpent, notamment Elia, qui prend 3,05%.

  • Tracker Talk | Les banques centrales face au casse-tête de l'inflation

    Comment les banques centrales tentent-elles de maîtriser l'inflation? C'est le thème du podcast Tracker avec l'économiste Bernard Keppenne et le journaliste Philippe Galloy. 

  • Le secteur européen des puces sur le flanc

    Le secteur européen des puces chute de plus de 3% après l'annonce de nouveaux droits douane américains. À Bruxelles, Melexis chute de 3,2%. À Amsterdam, ASM International rend 3,34%, ASML Holding abandonne 3,2% et BE Semiconductor rétrograde de 2,2%.

  • Droits de douane: les bourses européennes ouvrent en fort repli

    Les bourses européennes ont ouvert en net repli ce jeudi, au lendemain de l'offensive de Donald Trump, qui a décidé d'imposer des droits de douane massifs aux rivaux comme aux alliés commerciaux des États-Unis. Dans les premiers échanges, la Bourse de Paris perd 2,23%, Francfort 2,08%, Milan 1,58%, Amsterdam 1,44% et Londres 1,07%.

  • |Opening bell|

    • Amsterdam: -1,96%
    • Bruxelles: -1,52%
    • Paris: -2,20%
    • Francfort: n.c.
    • Melexis : -4,2%
    • Solvay: -3,7%
    • Syensqo: -3,3%
    • UCB: +0,83%
    • Argenx:-0,2%
  • Record pour l'or à 3.167,84 dollars l'once troy

    Signe de la nervosité, l'or, actif refuge par excellence, a atteint un record à plus de 3.167,84 dollars l'once, avant de revenir à 3.129,21 dollars.

  • Tokyo plonge, sonnée par la brutale offensive douanière de Donald Trump

    La Bourse de Tokyo clôture sur une chute de 2,8%, le marché japonais étant comme les autres places asiatiques sonné par la brutale offensive douanière de Donald Trump, propre à plomber les économies asiatiques très dépendantes des exportations.

    L'indice vedette Nikkei a plongé de 2,77% à 34.735 points et l'indice élargi Topix de 3,08% à 2.568 points.

  • Introduction en bourse d'EnergyVision : soyez patients !

    La préparation de l'introduction en bourse de la société énergétique EnergyVision prend plus de temps que prévu. Cela signifie que le calendrier de l’opération a été reporté à l’été, selon notre confrère Michael Sephiha du Tijd.

  • Briefing d'avant-bourse

    Les bourses européennes sont attendues en nette baisse après les annonces de Donald Trump sur les droits de douane qui devraient pousser les investisseurs à s'éloigner des actifs risqués dans la crainte d'un ralentissement mondial de l'économie.

    D'après les premières indications disponibles, l'Euro Stoxx 50 devrait chuter de 2,27%. Francfort reculerait de 2,34% et Londres de 1,52%. Le CAC 40 parisien devrait perdre 2,23%.

    Le président américain a annoncé mercredi qu'il imposerait des droits de douane d'au moins 10% sur toutes les importations aux États-Unis, avec des taux plus élevés pour des dizaines de pays faisant partie des principaux partenaires commerciaux de Washington, intensifiant une guerre commerciale qu'il mène depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier.

    Le taux effectif des droits de douane américains sur toutes les importations semble être le plus élevé depuis plus d'un siècle.

    Ben Wiltshire
    Stratège chez Citi

    Les contrats à terme sur le Nasdaq montrent une baisse de 3,5%, ce qui effacerait quelque 760 milliards de dollars de capitalisation au sein des sept grands noms des nouvelles technologies. Apple, qui produit une grande partie de ses iPhone en Chine, a plongé de plus de 7% hors séance.

    Signe de la nervosité, l'or, actif refuge par excellence, a atteint un record à plus de 3.167,84 dollars l'once, tandis que le pétrole, un indicateur de la croissance mondiale, a chuté de plus de 2%, ramenant le baril de Brent à environ 73 dollars.

    Sur le marché obligataire, le rendement des bons du Trésor américain a chuté en Asie de plus de 15 points de base, à un creux de cinq mois, les investisseurs se préparant à un ralentissement de l'économie, voire une récession.

    Côté indicateurs économiques, la publication, à partir de 9h50, des indices d'activité dans le secteur des services en mars en Europe et aux États-Unis pourrait renforcer la défiance des investisseurs en montrant l'impact actuel des incertitudes et des tensions commerciales.

    L'évolution de la conjoncture économique sera également scrutée à travers les chiffres des inscriptions hebdomadaires au chômage aux États-Unis en attendant la publication, vendredi, du très attendu rapport mensuel sur les créations de postes, le taux de chômage et les salaires.

  • Warning d'Aperam

    Le producteur d'acier français Aperam

    indique s'attendre à un premier trimestre faible, citant une demande qui reste "globalement déprimée" et un contexte de forte pression sur les prix au premier trimestre en Europe.

    Le groupe français, qui publiera le 30 avril ses résultats pour la période allant de janvier à fin mars, s'attend à ce que son ebitda trimestriel ajusté (bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement) soit inférieur à celui du quatrième trimestre 2024, soit 116 millions d'euros. 

  • L'activité dans le secteur des services en Chine accélère

    L'activité dans le secteur des services en Chine a atteint son plus haut niveau en trois mois en mars, l'activité des entreprises et les nouvelles commandes progressant par rapport au mois précédent, montre une enquête privée publiée ce jeudi.

    L'indice PMI des services calculé par Caixin/S&P Global s'est établi, le mois dernier, à 51,9, contre 51,4 en février, soit au-dessus du seuil de 50 séparant contraction et expansion de l'activité.

    Il s'agit de son plus haut niveau depuis le mois de décembre.

    La publication de ces données intervient alors que le président américain, Donald Trump, a annoncé mercredi que des droits de douane de 34% viseraient les importations en provenance de Chine.

    Ces droits de douanes s'ajoutent à ceux de 20% annoncés précédemment par le locataire de la Maison-Blanche, ce qui porte le taux des droits de douanes imposés à Pékin par Washington à 54%.

  • Les contrats à terme sur Wall Street dégringolent

    Les contrats à terme sur Wall Street suggèrent actuellement une ouverture en baisse de 2% pour l'indice Dow Jones, de 2,7% pour l'indice S&P 500 et de 3,2% pour le Nasdaq.

  • Le pétrole trébuche

    Les cours du pétrole ont glissé de plus de 3% en début d'échanges asiatiques, la guerre douanière étant susceptible de plomber la demande énergétique.

    Actuellement, le cours du baril de WTI américain recule de 2,5% et celui de Brent de la mer du Nord lâche 2,36%. 

  • Le dollar plonge, le yen brille

    Dès le début des annonces de Donald Trump, le dollar, a souffert des inquiétudes sur l'économie et l'inflation aux États-Unis, chutant de 1% face à l'euro avant de limiter ses pertes.

    Le billet vert plongeait aussi de 1,15% par rapport à la devise japonaise, à 147,52 yens pour un dollar.

    Réputé être une devise sûre, le yen est un refuge privilégié, sur le marché des changes, face aux incertitudes sur un ralentissement économique américain.

    Standard Chartered
  • Record de l'or

    Les investisseurs se sont rués sur l'or, valeur refuge par excellence, qui, par la même occasion, a battu son record historique, à 3.167,84 dollars l'once. Depuis le début de l'année, le cours de l'or a explosé d'environ 20%.

  • Le marché obligataire choyé

    Le marché obligataire joue aussi son rôle de refuge, avec une forte détente du rendement des emprunts d'État américain et japonais.

  • Rouge vif attendu en Europe

    Les marchés européens sont annoncés en forte baisse: -1,7% pour l'Euro Stoxx 50; -1,44% pour le FTSE 100 à Londres et -1,8%  pour le Dax à Francfort.

  • Les marchés asiatiques secoués par l'offensive douanière de Donald Trump

    Glissade des bourses, chute du dollar et du pétrole, record de l'or... Les marchés se sont réveillés, ce jeudi en Asie, sonnés par la brutale offensive douanière de Donald Trump, propre à plomber les économies de la région, très dépendantes des exportations.

    L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a chuté de 4,55% en séance, avant de modérer ses pertes à 3%. La Bourse de Séoul reculait de 1% après avoir lâché presque 3% dans les premiers échanges.

    Les marchés boursiers réagissent à l'onde de choc de l'offensive protectionniste de Washington, sans équivalent depuis les années 1930.

    Le fardeau macroéconomique est réel et devrait pénaliser la croissance américaine. Il s'agit d'une frappe coordonnée sur la majeure partie de l'économie mondiale, et la réaction des marchés est justifiée. Les États-Unis ont mis à mal ce qui restait du multilatéralisme et ouvert la voie à des représailles.

    Stephen Innes
    Analyste de SPI Asset Management

    Outre un droit de douane plancher supplémentaire de 10% sur toutes les importations, les économies asiatiques sont particulièrement touchées par des majorations ciblant certains pays. 

    Les marchandises du Japon seront ainsi surtaxées à 24%. Les taux ont été fixés à 26% pour l'Inde, 25% pour la Corée du Sud, 36% pour la Thaïlande, 32% pour Taïwan, et même 46% pour le Vietnam, plateforme manufacturière majeure. 

    L'ampleur des annonces nous a surpris et les divergences des majorations douanières semblent quelque peu arbitraires. On aurait pu penser que l'Inde se classerait mieux que l'Indonésie et le Vietnam compte tenu de ses propres barrières douanières et réglementaires.

    Michael Wan
    Analyste de MUFG

    À Tokyo, les groupes exportateurs boivent la tasse, y compris le géant des jeux vidéo Nintendo, qui s'est momentanément effondré de 6% - sa nouvelle console Switch 2 devrait être produite notamment au Vietnam et au Cambodge.

    Alors que des surtaxes américaines de 25% ciblent les importations automobiles, les constructeurs nippons souffrent, à l'image de Toyota (-6,2%).

    L'addition est astronomique pour la Chine, dont les produits feront l'objet d'une nouvelle taxe à l'importation de 34% s'ajoutant aux 20% de droits de douane additionnels déjà en place.

    Le point positif pour les investisseurs pourrait être qu'il ne s'agit que d'un point de départ pour les négociations avec d'autres pays. Mais dans l'immédiat, cela prouve aux marchés que Donald Trump ne bluffait pas.

    Chris Zaccarelli
    Analyste chez Northlight Asset Management

    À Hong Kong, l'indice Hang Seng chute 1,6%. L'indice CSI 300 des grandes capitalisations boursières chinoises lâche 0,6%.

    ©AFP

Plus sur Les Marchés

Messages sponsorisés
Wall Street clôture sa pire séance depuis 2020, le Nasdaq lâche 6%
Temps de lecture: 36 min