Le Nasdaq en net repli, plombé par plusieurs de ses géants

La Russie a restreint le minage de crypto-monnaies dans plus d'une douzaine de régions où cette pratique est concentrée, en raison des inquiétudes liées aux pénuries d'électricité qui pèsent sur l'économie du pays. 

Une commission gouvernementale a approuvé une interdiction générale du minage de cryptomonnaies jusqu'en 2031 dans six régions du Caucase russe, ainsi que dans certains des territoires occupés par les forces du Kremlin en Ukraine, selon une déclaration publiée en début de semaine. 

Les autorités prévoient également d'interdire le minage pendant six ans au cours des périodes hivernales de forte consommation d'électricité dans trois régions du sud-est de la Sibérie, près du lac Baïkal. Les limitations devraient être imposées à partir du 1er décembre, a rapporté le journal Kommersant en début de semaine.

La bourse des valeurs technologiques Nasdaq connaît une entame de journée difficile à New York. Son indice réalise la pire performance parmi les références de Wall Street, cédant 1,3% en cours de matinée. Le Dow Jones et le S&P 500 sont également en recul, mais dans une moindre mesure.

La baisse du Nasdaq est à imputer à plusieurs de ses mastodontes. Amazon  , Microsoft   et Alphabet   cèdent entre 1,4 et 2,2%. La perte la plus importante concerne le concepteur de puces d'intelligence artificielle Nvidia  , dont l'action perd 2,1 %. L'entreprise publiera ses résultats trimestriels ce soir.

• Nvidia   annoncera après la clôture ses résultats trimestriels. Le consensus attend une hausse importante du chiffre d'affaires de l'entreprise. Le titre avance de 0,3% en avant-bourse après avoir grimpé mardi de près de 5%. 
• Target   prévoit un chiffre d'affaires comparable et un bénéfice inférieurs aux attentes pour les fêtes de fin d'année, après avoir fait état de chiffres inférieurs au consensus pour son troisième trimestre mercredi. Le titre Target chute de 18% en avant-bourse.
• Delta Air Lines   a déclaré mercredi s'attendre à ce que son chiffre d'affaires pour 2025 affiche une augmentation à un chiffre. L'action gagne 1,05% en avant-bourse. 
• Ford   a annoncé mercredi qu'il allait supprimer environ 14% de ses effectifs en Europe en raison de lourdes pertes ces dernières années causées par la faiblesse de la demande pour les véhicules électriques, un manque de soutien du gouvernement dans ce domaine et un regain de compétition. 
• Apple   a accusé cette année une baisse de ses ventes lors de la "Journée des célibataires" en Chine sous la pression d'un nombre "anormalement élevé" d'appareils lancés par la concurrence lors de cet évènement de plusieurs semaines marqué par une forte consommation dans le pays, selon des données publiées mercredi par Counterpoint Research. Le titre recule de 0,3% en avant-bourse. 
• Comcast   va bien se séparer de ses réseaux de télévision câblée NBCUniversal, y compris MSNBC et CNBC, selon des sources. Cette activité, victime de l'essor du "streaming vidéo", constituait jadis une partie du cœur du groupe. L'action Comcast prend 2,6% en avant-bourse. 
• Qualcomm   a annoncé mardi être "positif" sur la nouvelle administration du président élu Donald Trump et que le groupe n'était pas préoccupé par son projet de relèvement des droits de douane sur les importations en provenance de Chine, pays représentant près de la moitié du chiffre d'affaires du fabricant de semi-conducteurs. 
• Un juge fédéral aux États-Unis a rejeté mardi la demande de Pfizer   visant à récupérer environ 75,2 millions de dollars restants d'un accord entre la Securities and Exchange Commission (SEC), le gendarme boursier américain, et l'ancien fonds spéculatif du milliardaire Steven A. Cohen, SAC Capital Management. 

La Bourse de New York a ouvert à un niveau proche de l'équilibre mercredi, se montrant bien orientée, mais restant attentiste avant la publication des résultats du géant des semi-conducteurs Nvidia après la clôture.  

Dans les premiers échanges, le Dow Jones grignotait 0,19%, l'indice Nasdaq s'effritait de 0,12% et l'indice élargi S&P 500 était quasiment stable (-0,04%). 

Dow Jones: +0,19%,

Nasdaq: -0,12%,

S&P 500: -0,04% 

Les États-Unis devraient imposer des droits de douane de près de 40% sur les importations chinoises en début d'année prochaine, selon un sondage mené par Reuters auprès d'économistes, ce qui pourrait amputer de près d'un point de croissance l'économie chinoise.

"Nous nous attendons à ce que la nouvelle administration américaine rétablisse le plan original de Trump 1.0", a déclaré Raymong Yeung, chef économiste à ANZ, estimant entre 32% et 37% le montant des tarifs douaniers.

Pour l'heure, les économistes interrogés maintiennent leur prévision de croissance de la Chine à 4,8% pour cette année et à 4,5% en 2025, en ligne avec les projections réalisées avant l'élection américaine. La croissance chinoise devrait progresser à un rythme moins élevé, de 4,2% en 2026. Les économistes sondés attendent de voir les mesures commerciales mises en place par l'administration Trump face à la Chine, qui pourraient mener à une dégradation de leurs prévisions.

Les choses tournent mal pour Target  , à des années-lumière de son concurrent Walmart  qui s'attend à gagner des parts de marché. Le retailer américain a enregistré un chiffre d'affaires de 25,67 milliards de dollars, contre 25,90 milliards de dollars attendu, en légère hausse par rapport aux 25,40 milliards de dollars à la même période l'an dernier.

Le bénéfice net a lui chuté d’environ 12% à 854 millions de dollars, soit 1,85 dollar par action, contre 2,30 dollars attendu. Il s'agit là du plus grand écart (-20%) depuis deux ans entre sa prévision de bénéfices et la réalité. Il s'agit également de sa première déception en matière de revenus depuis août 2023. Ce "reality check" a forcé Target à revoir à la baisse ses prévisions annuelles... trois mois après les avoir relevées.

Lire | Target manque sa cible et revoit à la baisse ses prévisions pour l'année

* NVIDIA annoncera, après la clôture, ses résultats trimestriels. Le consensus attend une hausse importante du chiffre d'affaires de l'entreprise.

* TARGET prévoit un chiffre d'affaires comparable et un bénéfice inférieurs aux attentes pour les fêtes de fin d'année, après avoir fait état de chiffres inférieurs au consensus pour son troisième trimestre mercredi. Le titre chute de 18%.

* DELTA AIR LINES a déclaré mercredi s'attendre à ce que son chiffre d'affaires pour 2025 affiche une augmentation à un chiffre.

* APPLE a accusé cette année une baisse de ses ventes lors de la "Journée des célibataires" en Chine sous la pression d'un nombre "anormalement élevé" d'appareils lancés par la concurrence lors de cet évènement de plusieurs semaines marqué par une forte consommation dans le pays, selon des données publiées mercredi par Counterpoint Research.

* COMCAST va bien se séparer de ses réseaux de télévision câblée NBCUniversal, y compris MSNBC et CNBC, selon des sources. Cette activité, victime de l'essor du "streaming vidéo", constituait jadis une partie du cœur du groupe. L'action Comcast prend 3,6% en avant-bourse.

* QUALCOMM a annoncé mardi être "positif" sur la nouvelle administration du président élu Donald Trump. Le groupe n'était pas préoccupé par son projet de relèvement des droits de douane sur les importations en provenance de Chine, pays représentant près de la moitié du chiffre d'affaires du fabricant de semi-conducteurs.

* PFIZER - Un juge fédéral aux États-Unis a rejeté mardi la demande du laboratoire visant à récupérer environ 75,2 millions de dollars restants d'un accord entre la Securities and Exchange Commission (SEC), le gendarme boursier américain, et l'ancien fonds spéculatif du milliardaire Steven A. Cohen, SAC Capital Management.

* SPIRIT AEROSYSTEMS - Le patron d'Airbus, Guillaume Faury, a déclaré à Reuters que les négociations visant à finaliser le rachat d'une partie du fournisseur américain d'aérostructures se déroulaient sans heurts, mais que l'intégration de ce dernier dans l'avionneur européen ne serait "pas une promenade de santé".

Wall Street est attendue en hausse à l'ouverture avant la publication dans la soirée des résultats de Nvidia. Les bourses européennes sont également dans le vert à mi-séance, portées notamment par le rebond du compartiment technologique.

→ Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en hausse de 0,23% pour le Dow Jones , de 0,13% pour le Standard & Poor's 500 et de 0,15% pour le Nasdaq.

->Lire notre article.

Les options sur l’iShares Bitcoin Trust de 43 milliards de dollars de BlackRock, le plus important fonds négocié en bourse dédié aux cryptomonnaies, ont démarré sur les chapeaux de roues sur le Nasdaq mardi.

Plus de 350.000 options sur l'ETF, dont le symbole boursier est IBIT, ont ainsi changé de main sur la journée. Selon Chris Murphy, codirecteur de la stratégie des produits dérivés chez Susquehanna International Group, ces échanges étaient les 15ᵉ plus élevés parmi toutes les options sur actions cotées mardi. Et selon Bloomberg, environ 80% des transactions reflétaient des paris haussiers. Les options IBIT arrivant à échéance à la mi-décembre pour 65 dollars et à la mi-janvier pour 55 dollars ont eu le plus de succès.

L'ETF a clôturé la journée à 52,70 dollars, en hausse de 1,09%. Il est toujours en légère hausse en premarket.

Lire | Les options sur l'ETF bitcoin de BlackRock attirent les foules pour leurs débuts

Le géant Microsoft  va-t-il suivre la voie de Microstrategy  ? C'est en tout cas ce qu'espère Michael Saylor, fondateur de cette société devenue une star de Wall Street grâce à ses achats de bitcoins. Mardi soir, lors d'un échange en direct sur X, il a révélé qu'il fournirait une présentation de trois minutes (le maximum autorisé) au conseil d'administration de Microsoft, afin de les convaincre d'investir dans la crypto.

Michael Saylor a expliqué qu'il avait déjà proposé de rencontrer Satya Nadella, le CEO de Microsoft, pour discuter en privé, mais cette offre avait été refusée. Le mois passé, le think tank conservateur National center for public policy research (NCPPR), un des actionnaires de Microsoft, a obtenu que soit étudiée, lors de sa prochaine AG du 10 décembre, la possibilité que le groupe investisse directement une partie de sa trésorerie en bitcoins.

Portrait | Michael Saylor, le gourou de la crypto qui veut convaincre Microsoft d'acheter du bitcoin

Les cours du pétrole sont en légère hausse, poussés par l'escalade de la guerre entre l'Ukraine et la Russie, et ce malgré le retour à pleine capacité de production du champ pétrolier norvégien Sverdrup arrêté lundi. L'attention du marché "se porte désormais sur l'escalade entre la Russie et l'Ukraine", expliquent les analystes d'Energi Danmark.

La Russie a promis mardi une réponse "appropriée" à l'attaque sur son territoire menée par l'Ukraine avec des missiles américains ATACMS, estimant que le conflit basculait dans "une nouvelle phase" et annonçant que les possibilités de recours à l'arme nucléaire étaient ainsi élargies. Dimanche, Washington a donné à Kiev son feu vert pour tirer sur le sol russe avec ces missiles de longue portée.

La prime de risque géopolitique se réinvite dans les cours du brut qui "ne peuvent ignorer les deux guerres en cours", référence également à la situation au Moyen-Orient, dans des zones avec d'importantes ressources pétrolières, affirme John Evans, analyste chez PVM.

La Banque centrale islandaise a annoncé avoir réduit son taux directeur de 0,50 point de pourcentage à 8,5% en raison d'un ralentissement de l'inflation. "L'inflation a récemment ralenti à 5,1% en octobre (...) En outre, les anticipations d'inflation ont globalement diminué et le taux réel a donc augmenté", a expliqué l'institution dans un communiqué.

L'inflation avait atteint un pic de 10,2% en février 2023. Concernant l'activité, la Banque centrale anticipe une croissance nulle en 2024, principalement sous l'effet d'un ralentissement du commerce extérieur. "Les effets d'une politique monétaire restrictive sont toujours visibles dans l'activité, et la croissance de la demande intérieure s'est ralentie", poursuit-elle.

Dans un rapport sévère, Kepler Cheuvreux abaisse sa recommandation pour la société de biotechnologie Galapagos  de "conserver" à "vendre". L'objectif de prix est fortement réduit de 40 euros à 23 euros.

"Le dossier d'investissement de Galapagos est grevé par des délais étendus et une visibilité limitée sur l'exécution stratégique", a expliqué l'analyste Arsene Guekam. La plateforme de production CAR-T décentralisée de Galapagos, un traitement innovant pour certains cancers, résout certains goulets d'étranglement, estime l'analyste. Mais dans le même temps, les défis réglementaires et opérationnels, combinés à une concurrence accrue, pourraient éroder la proposition de valeur d'ici à ce que les premiers produits atteignent le marché.

"L'accent mis sur les actifs en phase clinique précoce ajoute de l'incertitude", ajoute l'analyste.

Il existe une "bulle" sur les valeurs liées à l'intelligence artificielle (IA), qui pourrait éclater si les attentes très élevées des opérateurs sont déçues, déclare la Banque centrale européenne (BCE) dans son rapport de stabilité financière semestriel.

Selon la banque centrale, les marchés actions, en particulier aux États-Unis, dépendent de plus en plus de quelques entreprises que les investisseurs jugent bien positionnées pour profiter du développement de l'IA, tel le géant des puces Nvidia qui publiera ses résultats trimestriels dans la soirée.

"La concentration autour de quelques grandes entreprises fait craindre qu'il n'existe une bulle autour des valeurs liées à l'IA. Dans un contexte de profonde intégration des marchés actions mondiaux, cela fait peser le risque d'impacts négatifs globaux, si les attentes de chiffre d'affaires pour ces entreprises sont déçues", détaille la BCE.

L'éditeur britannique de logiciels pour entreprises Sage   s'envole à la Bourse de Londres après avoir annoncé une hausse de plus de 50% de son bénéfice net annuel et un programme de rachat d'actions. "Les petites et moyennes entreprises restent résilientes, malgré l'incertitude macroéconomique actuelle, et elles continuent de choisir Sage pour les aider à devenir plus productives et efficaces", a fait valoir le directeur général Steve Hare dans un communiqué.

Le groupe a vu son bénéfice net progresser de 53% à 323 millions de livres (388 millions d'euros) pour son exercice décalé achevé le 30 septembre. Son chiffre d'affaires a grimpé de 7% à 2,3 milliards de livres et le groupe anticipe une accélération de la progression pour l'exercice 2024-25, ainsi que des marges d'exploitation en augmentation.

Portée par ces bons résultats, l'entreprise a annoncé un dividende annuel en hausse de 6% sur un an et un programme de rachat d'actions jusqu'à 400 millions de livres.

Le fonds britannique Attestor, qui faisait partie du consortium de repreneurs de Casino   aux côtés des milliardaires Daniel Kretinsky et Marc Ladreit de Lacharrière, prévoit de sortir du capital de la holding du distributeur d'ici l'été 2025. Le fonds est par ailleurs directement actionnaire de Casino à hauteur d'environ 10%, rappelle la société, sans préciser ce qu'il pourrait advenir de cette participation.

Le distributeur, contrôlé depuis mars par le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, indique avoir été informé mardi de "la conclusion d'un contrat de cession d'actions en vue du transfert" par Trinity, société gérée par Attestor, à EPEI, société contrôlée par Daniel Kretinsky, "de sa participation de 7,65% dans France Retail Holdings", la holding par laquelle le consortium des repreneurs de Casino détient le contrôle du distributeur.

La société d'investissement Gimv   a vendu sa participation majoritaire dans Rehaneo, un spécialiste allemand de la réadaptation ambulatoire, à Fremman Capital. L'opération est soumise à l'approbation des autorités allemandes de la concurrence et devrait être finalisée au cours du premier trimestre 2025.

La transaction aura un impact positif d'environ 1 euro par action sur la valeur nette d'inventaire de Gimv (au 30 septembre). Lire le communiqué

* STMICROELECTRONICS a réitéré mercredi son objectif de chiffre d'affaires tel qu'annoncé lors d'une présentation stratégique en 2022, tout en repoussant de trois ans l'échéance, initialement fixée pour 2027.

* ELIOR a fait état mercredi d'un bond de son résultat opérationnel courant (ebitda) ajusté pour l'exercice 2024, en glissement annuel, le groupe expliquant notamment cette performance par les revalorisations tarifaires et la rationalisation de son portefeuille de contrats.

* FDJ - CRÉDIT AGRICOLE ASSURANCES a annoncé mercredi céder 2,2% de sa participation dans le groupe.

* EDENRED a annoncé mardi augmenter le montant du rachat de ses actions de 39 millions d'euros jusqu'en mai 2025. Jefferies relève par ailleurs sa recommandation sur le titre de "sous-performance" à "conserver".

*GRIFOLS a déclaré mardi que l'offre de rachat de 6,45 milliards d'euros du fonds d'investissement canadien Brookfield sous-évaluait considérablement les perspectives et le potentiel à long terme du fabricant de médicaments espagnol, demandant aux actionnaires de conserver leurs actions.

* NOKIA - T-Mobile a déclaré qu'il n'avait pas l'intention de cesser de travailler avec la société finlandaise, en réponse à un rapport d'analyste évoquant une telle possibilité.

BEL 20 +1,19%

DAX +0,67%

CAC 40 0,59%

AEX +0,33%

FTSE 100 +0,10%

Le groupe de restauration collective Elior   a annoncé avoir plus que divisé par deux sa perte nette au cours de son exercice décalé 2023/2024, grâce notamment à un "développement commercial soutenu". D'octobre 2023 à septembre 2024, le groupe affiche une perte nette de 41 millions d'euros, contre 93 millions d'euros sur l'exercice précédent.

Le groupe vise pour 2024/2025 une croissance organique du chiffre d'affaires comprise entre 3% et 5% et a confirmé son objectif de synergies de coûts avec le pôle multiservices DMS d'ici 2026. "J'ai confiance en notre capacité de continuer sur cette voie et de maintenir notre croissance. La performance constatée en début d'exercice confirme ce redressement. Elior est de retour", se félicite Daniel Derichebourg, PDG du groupe.

Le fabricant franco-italien de composants électroniques STMicroelectronics   a annoncé de nouveaux objectifs financiers d'ici 2027-2028 et 2030. Le groupe vise désormais un chiffre d'affaires de 18 milliards de dollars et une marge d'exploitation comprise entre 22% et 24% d'ici 2027-2028, étape intermédiaire avant d'atteindre des revenus à hauteur de plus de 20 milliards de dollars en 2030.

À l'occasion de la publication de ses résultats trimestriels fin octobre, l'entreprise avait détaillé une situation économique difficile. Au troisième trimestre, le bénéfice net de STMicroelectronics a ainsi été divisé par trois par rapport à l'année précédente, tandis que le chiffre d'affaires était amputé de plus de 25%. Avec une baisse de ses revenus dans toutes ses activités, et plus particulièrement dans le secteur des microcontrôleurs, l'entreprise s'attend à une nouvelle dégradation de sa situation début 2025.

En réaction, STMicroelectronics avait annoncé dans le même temps des économies à hauteur de plusieurs centaines de millions de dollars d'ici 2027, un objectif réaffirmé ce mercredi.

Les prix à la production en Allemagne, un indicateur clé de l'inflation, ont diminué de 1,1% sur un an en octobre, a déclaré l'office fédéral des statistiques. Les analystes interrogés par Reuters s'attendaient à une baisse de 1,1% après un recul de 1,4% en septembre.

Le recul s'explique par la baisse des prix de l'énergie, qui ont diminué de 5,4% en octobre par rapport au même mois de l'année précédente. En excluant les prix de l'énergie, les prix à la production ont augmenté de 1,3%, avec des coûts plus élevés pour les biens d'équipement, les biens de consommation et les biens intermédiaires.

L'inflation britannique a rebondi un peu plus que prévu en octobre, à 2,3% sur un an, montrent les données publiées par l'Office national de la statistique (ONS). Les économistes interrogés par Reuters tablaient sur une hausse de 2,2% des prix à la consommation le mois dernier après 1,7% en septembre.

En rythme mensuel, l'inflation a progressé de 0,6% en octobre après être demeurée stable en septembre et contre un consensus à 0,5%.

L'inflation sous-jacente, qui ne prend pas en compte les éléments les plus volatils du panier de consommation, est ressortie à 3,3% sur un an et 0,4% sur un mois, contre respectivement 3,2% et 0,1% en septembre. Le consensus était respectivement de 3,1% et 0,3%.

Selon UBS, l'or atteindra 2.900 dollars l'once d'ici la fin de l'année prochaine.

Il est probable qu'il y ait une période de consolidation en raison de la force du dollar et des inquiétudes concernant la possibilité que de nouvelles mesures de relance budgétaire aux États-Unis conduisent à des taux plus élevés avant que le métal précieux ne recommence à grimper, ont déclaré les analystes d'UBS.

Avantium   annonce le renforcement de son partenariat avec SCG Chemicals Public Company Limited (SCGC). Les deux sociétés ont signé une collaboration pluriannuelle pour piloter la production de PLGA (acide polylactique-co-glycolique).

Dans le cadre de cet accord, SCGC apportera son soutien à toutes les étapes du développement technologique. En outre, SCGC travaillera avec Avantium au développement de diverses applications du PLGA, dans le but de commercialiser ces solutions durables. De son côté, Avantium accorde à SCGC l'option de négocier un accord de licence pour l'utilisation de sa technologie Volta, y compris la production de PLGA, en Asie du Sud-Est. Lire le communiqué

Argenx  a décidé de poursuivre le développement clinique de l'efgartigimod sous-cutané (SC) comme traitement potentiel des myopathies inflammatoires idiopathiques (IIM ou myosite), a annoncé la société de biotechnologie dans un communiqué. Elle a pris cette décision après avoir analysé les résultats de la partie phase 2 de l'étude de phase 2/3 en cours, Alkivia. Elle continuera donc à recruter des patients dans les trois sous-types de mysotite.

La phase 2 a montré que l'efgartigimod SC (la variante injectable par voie sous-cutanée de l'"efga") s'est avéré efficace et sûr. Le critère d'évaluation principal a été atteint. Une amélioration marquée a été constatée par rapport au placebo.

IBA   annonce avoir signé un contrat avec Benebion, un prestataire de services de stérilisation, pour l'installation d'un Rhodotron TT1000 sur le nouveau site de hautes technologies d'irradiation de San Luis Potosí, au Mexique. Cette nouvelle installation sera utilisée comme centre de services pour des traitements phytosanitaires et la stérilisation de dispositifs médicaux dans la région.

Le prix usuel pour un Rhodotron TT1000 varie de 8,5 à 11 millions d'euros selon la configuration et les options. Un premier paiement a été reçu.

"Ce partenariat constitue une étape significative pour l'augmentation de la capacité d'irradiation au Mexique et dans la région. En intégrant notre technologie de pointe d'irradiation par rayons X, Benebion sera en mesure d'étendre ses activités et de répondre à la demande croissante de services d'irradiation sûrs, fiables et sans résidus dans les secteurs agricole et médical", a commenté Thomas Servais, président d'IBA Industrial Solutions, dans un communiqué.

UCB  a obtenu une nouvelle approbation de l'autorité pharmaceutique américaine FDA pour son médicament Bimzelx. L'entreprise pharmaceutique belge peut désormais vendre Bimzelx aux États-Unis comme traitement de l'hidradénite suppurée (HS) modérée à sévère, une maladie inflammatoire chronique et douloureuse de la peau.

L'autorisation est basée sur les résultats positifs des études de phase 3 BE Heard I et BE Heard II. Ces études ont montré que Bimzelx réduisait considérablement les signes et les symptômes de l'HS après 16 semaines par rapport à un placebo. Après 48 semaines, ces résultats ont été confirmés. Lire le communiqué

Comcast   va de l'avant avec son projet de scission de ses chaînes de télévision câblées NBCUniversal, y compris MSNBC et CNBC, selon des sources. La nouvelle entité comprendrait les chaînes d'information par câble et d'autres réseaux câblés, tels que USA, E !, Syfy et Golf Channel.

Comcast conserverait le réseau de télévision NBC de NBCUniversal, ses studios de cinéma et de télévision et ses parcs à thème, ainsi que son service de diffusion en continu Peacock. Comcast conserverait également son service haut débit Xfinity.

Oubliez les chiffres de l'inflation ou la réunion de la Réserve fédérale américaine de décembre. Le rendez-vous le plus important de cette fin d'année, ce sont les résultats trimestriels de Nvidia , prévus ce mercredi soir. C'est, en tout cas, ce que pense Barclays.

Il est difficile de donner tort au broker quand on voit l'importance prise par la star des semi-conducteurs, qui est désormais la plus grande capitalisation boursière du monde. Pour regagner son titre, le groupe a pu compter sur l'enthousiasme des investisseurs pour tout ce qui touche à l'intelligence artificielle (IA). Un engouement qui a porté son action à des niveaux record, grâce à d'incroyables envolées boursières ces deux dernières années.

Lire | Le bulletin de Nvidia pourrait déclencher un feu d'artifice boursier

La Bourse de New York a terminé sur une note positive mardi, avec deux des trois indices majeurs dans le vert, Wall Street surmontant les craintes d'escalade dans le conflit entre l'Ukraine et la Russie. Les indices Nasdaq et S&P 500 ont gagné respectivement 1,04% et 0,40%, tandis que le Dow Jones a fini en léger repli de 0,28%.

• Le Dow Jones a pu compter sur Walmart (+3,00%), dont les résultats sont ressortis au-dessus des attentes et qui a relevé ses prévisions annuelles. "Ils pensent que les gens vont dépenser à Noël", a relevé Kim Forrest, ce qui a rassuré sur la santé des consommateurs américains. 

• Netflix a enregistré un nouveau record de valorisation (+2,87%), après l'annonce que le match de boxe diffusé en direct sur la plateforme vendredi soir avait été regardé par 108 millions de personnes, un record pour un événement sportif en streaming. 

• L'éditeur de logiciels d'IA C3 AI s'est envolé (+24,19%) après avoir dévoilé un partenariat avec Microsoft, qui prévoit notamment la vente de ses produits sur les plateformes du créateur de Windows. 

• Malgré des résultats meilleurs que prévu, la chaîne de magasins de bricolage Lowe's a été sanctionnée (-4,60%), les investisseurs retenant la déception sur le segment des particuliers.

Bonjour à toutes et tous! Bienvenue sur le "Market Live" de L'Echo, où vous pouvez suivre en direct les principales tendances de l'actualité économique et financière de ce mercredi 20 novembre 2024.

À l'agenda: séance fébrile en vue pour les investisseurs alors que Nvidia doit dévoiler ses résultats trimestriels. Côté indicateurs, l'inflation britannique donnera le ton en début de journée.