Wall Street est attendue en ordre dispersé tandis que les bourses européennes hésitent, les investisseurs des deux côtés de l'Atlantique digérant les dernières données sur l'inflation américaine alors qu'une fermeture partielle des institutions américaines, ou "shutdown", a été évitée de justesse vendredi.
Les futurs sur indices new-yorkais signalent une ouverture en baisse de 0,18% pour le Dow Jones, une stabilité pour le Standard & Poor's-500 et une hausse de 0,4% pour le Nasdaq.
À Paris, le CAC 40 prend 0,15% à 7.268,92 points. À Francfort, le Dax recule de 0,08% et à Londres, le FTSE 100 monte de 0,25%. L'indice EuroStoxx 50 se tasse de 0,08%.
Aux petites heures de samedi matin, le Congrès a approuvé un projet de budget pour l'année à venir, évitant ainsi de justesse un "shutdown" qui aurait paralysé de nombreux secteurs, des autorités policières aux parcs nationaux.
Ce revirement de situation a rassuré les investisseurs aux États-Unis comme en Europe, alors que les dernières données sur l'inflation américaine avaient déjà soulagé les tensions lors de la séance de vendredi.
Le trading s'annonce néanmoins calme en ce début de semaine raccourcie par les fêtes, bien que les derniers jours de l'année aient historiquement été particulièrement favorables au Dow Jones, une période que les analystes surnomment le "rallye de Santa Claus".
En Europe, les principaux indices peinent à passer au vert malgré une hausse du secteur pharmaceutique qui grimpe de 2,15%, porté par Novo Nordisk tandis que la chute de de 7,6% du groupe de jeux en ligne suédois Evolution pèse lourdement sur le secteur des voyages et des loisirs (-1,45%).
Côté macroéconomique, les investisseurs digèrent également les commentaires de Christine Lagarde publiés ce lundi par le Financial Times, dans lesquels elle indique que la zone euro était "très proche" de l'objectif de l'inflation à 2% et s'oppose à des représailles en cas d'imposition de droits de douane par le futur président américain Donald Trump.